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Journal - Page 11

  • Le réel, l'imaginaire

    La poésie du réel d’une part, et la poésie de l’imaginaire d’autre part… Sont-elles conciliables, compatibles ?

    Dans une œuvre littéraire diversifiée peuvent-elles coexister, être celles d’un même auteur ?

    Oui si l’imaginaire – qui n’est pas le réel – demeure crédible…

    Toutefois il n’y a pas de poésie de l’effet produit, parce que de toute une évidence qui n’est pas perçue comme telle, l’effet produit est soutenu, obtenu par la technologie – du numérique, de l’intelligence artificielle et de leurs outils mis à la disposition de chacun connecté à internet… Ou bien est le résultat de l’impact que peut avoir une « formulation de langage »

    Quelle poésie dans la production d’une image, d’une photo, d’une vidéo, fabriquée par « Photo-shop » ou autre application logicielle de traitement de l’image ?

    Quelle poésie dans une « formulation de langage » qui rejoint, quelle que soit son « originalité » un courant d’opinion générale ?

    L’écrit, l’image, aujourd’hui, ne sont plus reconnus pour leur authenticité, pour ce qu’ils ont de naturel, d’exempt de tout artifice, de tout effet du paraître (de l’imposture du paraître)…

    Dans leur inachèvement, dans leurs imperfections, dans leur forme qui n’est pas définitive, dans ce qu’il peut y avoir de malhabile dans les contours, dans les tracés… Mais avec leur devenir en formation, en évolution, et qui est perceptible ; l’écrit et l’image – qui ne font pas ou plus recette du fait de leur inachèvement et de leurs imperfections l’écrit et l’image du réel ou de l’imaginaire (de l’imaginaire « crédible ») sont oui, « œuvre poétique » (non contrefaite)…

     

  • Salon de l'Habitat et du Bois 2025 à Epinal

    Le salon de l’Habitat et du Bois se tient du 18 au 22 septembre 2025 au parc des expositions d’Epinal…

    En ce dimanche gris et pluvieux du 21 septembre il est à parier que le nombre de visiteurs sera plus important que par beau temps ensoleillé vendredi 19 (où il y avait ce jour là beaucoup de monde sur la route des Crêtes du côté du Honeck)…

     

    À mon sens, les personnes les plus intéréssées et les plus motivées pour un salon de l’Habitat sont – en priorité- les trente et quarantenaires avec enfants ayant soit un projet immobilier, soit désirant aménager l’intérieur de leur maison… Mais également les « 70/80 ans » qui ont de grands petits enfants en passe d’acquérir une maison ou envisageant de rénover, d’entretenir, d’équiper leur habitation…

     

    Mais quel intérêt pour des personnes d’autour de 80 ans qui n’ont pas un petit-fils ou une petite fille – marié(e) et avec enfants, et de surcroît peu soucieux de la valorisation de leur patrimoine immobilier ?

    Quel intérêt – de la valorisation et de l’entretien d’un patrimoine immobilier – pour ces mêmes personnes d’autour de 80 ans qui sont en désaccord avec leurs enfants ou dont les enfants ne voient plus leurs parents ?

    Qu’est-ce d’ailleurs (que vaut) la « valorisation d’un patrimoine immobilier » lorsque la descendance directe est absente, et que le fils ou la fille n’a pas de descendance ?

     

    « En principe » les « grands enfants » - âgés de 50/60 ans – eux, ont, beaucoup d’entre eux, leur maison arrangée, valorisée, entretenue, bien équipée…

     

    La « grande idée » dans les salons de l’Habitat des années présentes, c’est l’adaptation des matériaux (nouveaux) et des projets et techniques de construction au changement climatique.

    Très bien.

    Mais que dire des zones habitées et densément peuplées avec moult lotissements de maisons individuelles, inondables et encore plus qu’elles ne le sont, inondables en plus grande étendue et plus souvent ? Et des incendies, et des intempéries et des affaissements de terrain dévastateurs ?

    Et « au pire du pire » si l’on verse dans la peur d’une guerre avec la Russie, un drone de Poutine qui pulvérise la maison ?

     

    Vous me direz – et vous aurez raison - « dans ce cas on fait plus rien , on fait des habitations en algéco, on laisse passer les doigts de la main dans les fissures, on fait pas un beau jardin d’agrément, on ne met pas une belle niche pour le toutou, on se meuble chez Ikéa de tic et de toc… Et on se rend au salon de l’habitat comme on se rend au ciné ou à la plage ou dans une fête d’été – ou au mieux en tant qu’observateur curieux et désirant s’informer de l’évolution des technologies liées à l’habitat, aux matériaux de construction et aux équipements, ameublements…

     

    35 000 visiteurs tout de même pour ce salon de l’Habitat et du Bois 2025 à Epinal…

     

     

  • Dans la caracole des jours des semaines des mois des saisons

    Dans ces années 2008, 2009, 2010,2011…

    Et même jusqu’en 2019…

    Jamais tu ne pensais à ces années 2024, 2025, 2026…

    D’un siècle après les « années folles » ces vingt et quelque du 20 ème siècle.

    Tu étais, tu vivais…

    Année après année ou plutôt saison après saison sinon semaine après semaine…

    Depuis 2008 jusqu’à 2019

    Dans un présent comme un jour sans matin sans hier sans avant-hier et sans soir ni nuit venant ni demain ni après demain…

    Mais parfois te venaient des souvenirs des années 1960/1970, les souvenirs alors s’ouvrant tels des tiroirs qui ne grinçaient pas en coulissant.

    Tu n’imaginais pas un seul instant

    Dans la caracole des jours des semaines des mois des saisons

    En 2013 ou en 2016

    Ce que seraient ces années d’après 2020.

     

    Et tu y es à présent

    Dans ces années d’après 2020

    Qui te sont tombées sur les épaules

    Qui ont grisé le ciel au dessus de ta tête

    Décoloré les rêves qui te venaient.

    Et s’ouvrent alors les tiroirs des souvenirs de 2008, 2009, 2010, 2011… 2019

    Mais les tiroirs grincent en coulissant.

    Et te vient l’angoisse des années d’après 2030…

     

    Déjà en 2008 et en 2009 quand il t’arrivait de penser avec effroi à ces années 2030/2040, tu disais « je ne suis pas pressé de les voir venir »…

    Soit dit en passant, en 1956 tu aurais aimé être déjà en 1970…

    Pensant qu’en 1970 tu courrais plus à ta guise qu’en 1956.

    2030/2040 ce sont les années qui évoquent les EHPAD la vieillesse le rétrécissement du champ des relations par défection de ceux et de celles qui partent, nous avaient accompagné un temps ou une vie…

    Et par défection aussi de ceux et de celles qui eux, « footinguent et treckinguent » sur les chemins de randonnée, achètent à l’arrache des billets de train et d’avion ; dont le mode de vie et de consommation et d’aspiration et de besoins et de vision du monde… Eloigne, sépare, de ces « vieux » qui ne montent plus dans les trains et dans les avions et dont la marche avec 2 bâtons n’a rien à voir avec la « marche nordique »…

    Reste…

    Comme on dit…

    « Les bibliothèques qui brûlent » à propos des « vieux » qui s’en vont…

    La transmission de savoirs acquis par le vécu et ou par l’étude, la transmission de ce qui a été réalisé…

    Mais… La transmission à qui et de quoi et pourquoi ?

    Et avec tous ces vide-greniers, ces vide-maisons, avec tout ce que l’on porte en déchetterie, aux Emaüs…

    S’il n’y avait pas l’interdiction de brûler dans les jardins, les bibliothèques – avec les bouquins dedans dont le journal de Papy – elles partiraient en flammes et en fumée et le vent emporterait les cendres…

     

    Tu dis tout cela parce que tu es né dans les années du milieu du 20 ème siècle… Et quand on est né(e) en 2002 ou en 2010, les années que l’on imagine pas comment elles seront, sont les années 2090…

     

     

  • Solidarité zéro du monde arabe pour Ghaza

    L’on attendrait et l’on trouverait « logique » que le monde Arabe dans son ensemble - les pays du Maghreb, les pays du Machrek (Egypte, Jordanie, Irak, Liban, Syrie) ; ainsi que l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats… Soutienne la population Palestinienne de la bande de Ghaza, lui vienne en aide pour la secourir notamment des femmes, des enfants et des vieillards, des civils… Il n’en est rien ! Aucun, absolument aucun de ces pays n’a engagé la moindre initiative diplomatique ou autre, pour empêcher la réoccupation de Ghaza… Alors que la quasi totalité du monde occidental « comme un seul homme » se ligue avec force manifs et drapeaux Palestiniens brandis, opprobre généralisée, haine antisémite contre Israël qui se défend contre le terrorisme islamiste du Hamas, du Hezbolah et de l’Iran des Mollahs…

    Certes toute la population Palestinienne dont les enfants à l’école a été éduquée dans la haine d’Israël – ou du moins une bonne partie de cette population – et cela depuis plusieurs générations (ce qui élimine tout apaisement, toute paix, toute entente, tout dialogue possible entre Palestiniens et Israéliens) … Mais à bien réfléchir, indépendamment de toute cette violence, de toute cette haine, et de l’omni présence du Hamas que l’armée Israélienne à juste titre souhaite éradiquer… Les palestiniens (les civils, femmes et enfants) sont des êtres humains – autant dire pour des croyants musulmans des « enfants d’Allah »… Et voilà ce que l’on constate, ce dont le monde entier est témoin : solidarité de la part des pays d’Islam Zéro ! Sauf peut-être « à la limite » ces quelques enfants mutilés dans les bombardements qui ont été pris en charge dans les hôpitaux du Qatar…

    Ah la religion… La religion… Vous m’en direz tant, croyants par « vraie foi » ou par pratique ancestrale, musulmans avec femmes voilées pas de cochon pas d’alcool, chrétiens avec vos messes et vos dignitaires tiarés empanachés, vos anti avortement, vos anti homos et anti marginaux dérangeants pied de nez au bon dieu, vos trésors de guerres, vos basiliques colossales autour des taudis ou des habitations exposées aux quatre vents !

    Merde à la haine, merde à l’hypocrisie !

     

     

  • L'esclavage

    « L’esclavage n’a jamais été aboli, il a seulement été élargi pour y inclure tout le monde » [ Charles Bukowski ]

     

    En fait – et de fait- l’esclavage a été aboli par des traités et par des lois (notamment en France en 1848)… Sauf que l’abolition – officielle- est un leurre et qu’elle masque par le texte de loi, une « pratique moderne, contemporaine, déguisée, de l’esclavage…

     

    Ce sont les besoins inhérents au consumérisme depuis ces années que l’on a appelées « les trente glorieuses » accrus, de plus en plus diversifiés, mondialisés, créés, encouragés par les promoteurs d’une consommation de masse, par les ordonnateurs et par les gestionnaires de cette consommation de masse dans un marché économique devenu planétaire… Qui ont entraîné, causé, et pour ainsi dire « légalisé » et « officialisé » une forme d’esclavage différente de celle qui existait depuis l’Antiquité Egyptienne, Grecque et Romaine…

     

    Cependant, il y a encore des pays dans le monde – dans le monde Arabe notamment et aussi dans quelques autres pays qui ne sont pas « terre d’Islam » mais « terre de chrétienté » où l’esclavage existe sous la même forme que dans les sociétés de l’Antiquité et du Moyen Age.

     

    Dans la forme d’esclavage moderne et contemporain notamment dans des pays dits développés dont la France, le travail de chacun et dans toutes les activités – industrielles, commerciales, agricoles, administratives, productrices de services, n’est reconnu et considéré, que dans la mesure où il pérénise et entretient la capacité à consommer, du plus grand nombre possible…

     

    Autrement dit le travail n’est pas reconnu, n’est pas considéré – dans le monde contemporain- en tant que « valeur » (valeur humaine)… Le travail est ainsi aujourd’hui rétribué selon des dispositions en vigueur prises par les autorités dominantes dans tel ou tel pays… Ou plutôt par ce que l’on appelle « la loi du marché » qui, tout comme la Charia ou Loi de Dieu, est au dessus de la loi des Hommes, des chefs, des gouvernants, des textes de la loi civile…

     

    De surcroît – ce qui « n’arrange pas les choses » - le travail est vu, subi, ressenti par beaucoup d’entre nous, comme une contrainte, mais pas ou plus comme une activité générant de la relation, du lien social, et qui donne du sens à notre vie au quotidien au milieu et en présence des autres…

    En revanche – et c’est bien là le problème de notre époque – si le travail n’est pas reconnu, ou si mal ou si insuffisamment considéré, si mal ressenti et si peu payé (le minimum possible en fonction des dispositions et pratiques dans tel ou tel pays) … Le produit financier des placements en Bourse, de la plue-value des capitaux, des dividendes d’action, par le gain acquis, prime sur le gain acquis par le travail…

     

    Et l’Héritocratie » a remplacé la « Méritocratie » ; les clubs privés, les communautés de privilégiés, ont grippé les mécanismes de l’« ascenseur social »…

    Sous les Pharaons des centaines de personnes tiraient à la corde le Grand Sphinx de pierre ; et dans le monde du 21ème siècle « on tire le Dada par insertion de la carte bleue dans le terminal de paiement – au mieux – et « au moins mieux » on « bouffe du poulet brésilien et on achète un téléphone à carte »…