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Journal - Page 11

  • La prison intérieure

    Cette prison intérieure en fait, est comme une bulle en laquelle tout notre moi (notre intériorité) est enfermée…

    Cependant, depuis l’en dehors de la bulle, l’observateur qui est une autre personne ou plusieurs autres personnes, ou encore tout un ensemble de personnes autour de nous ; voit bien, très nettement, tout ce qui paraît, de l’intérieur de la bulle, à savoir les reflets irisés de quelque élément dans la bulle, et même, quoique souvent déformé, ce que contient un élément dans la bulle, ou ce que contiennent plusieurs éléments voire presque tous les éléments dans la bulle…

    Tout ce qui paraît oui, mais pas ce qui ne se voit pas, ne se sait pas, ne se montre pas, se dissimule, se garde en soi…

     

    De même que l’on est tout seul dans sa bulle du fait que les autres n’y peuvent entrer – puisque chacun des autres est dans sa propre bulle – l’on est « tout seul dans sa peau » puisque chaque autre que nous-mêmes, fût-il un très proche (l’ami absolu en quelque sorte, ou la personne la plus chère et la plus fidèle que l’on peut avoir auprès de soi) ne peut pas être à la fois dans sa propre peau et dans la nôtre, au point par exemple de ressentir réellement et avec autant d’acuité, ce que nous ressentons dans notre chair…

     

    Mais – il faut le dire parce que c’est une réalité vraie, absolument certaine et intemporelle – il y a cette « enveloppe de la bulle » faite d’une sorte de « matière » extrêmement ténue, transparente, et… traversable… Oui, je dis bien traversable… Mais pas, pour autant directement et concrètement traversable… En fait – et de fait – la « traversée » s’opère comme par une source de lumière fugitive, qui semble percer l’enveloppe mais ne fait en réalité que s’y fixer durant un bref instant, pouvant être imperceptible, le « flash lumineux ou éclairant » atteignant notre intériorité, le cœur même de notre intériorité… Alors nous vient une intuition, une connaissance, quelque chose de l’autre en nous qui vient nous rejoindre… Et qui d’ailleurs n’a pas de « propriétaire », procédant d’ un bien commun aux humains et aux êtres vivants, un bien commun pour autant qu’une quantité si minime soit-elle de ce « bien commun » soit présente et se manifeste… Et ainsi se fonde en nous par l’apport de ce qui, de l’autre, des autres, nous rejoint ; une culture faite de « l’en dedans de nous » et de « l’en dehors de nous »…

     

    Mais cela ne se passe pas tout à fait de la sorte :

    Déjà, la seule culture de « l’en dedans de nous » liée à ce que nous ressentons, à ce que nous percevons « dans notre peau » tout cela fondant notre propre vision du monde, de la société, et qui nous motive dans nos activités, nos aspirations, dans tout ce que nous exprimons, dans nos choix, dans nos décisions… Exerce durant toute notre vie une « force gravitationnelle » dont le pouvoir est le même que celui des barreaux d’une prison…

     

    Et de surcroît, la culture qui est celle, venue de « l’en dehors de nous » est aussi une culture qui exerce durant toute notre vie, une force ou une pression dont il est difficile de se libérer…

     

    Et la culture venue de « l’en dehors de nous » en cette première moitié de 21ème siècle, c’est celle, prioritairement, des Télés et des Réseaux Sociaux… Qui conditionnent et orientent les opinions…

     

    Les Télés et les Réseaux Sociaux incitent à être « pour » ou à être « contre » (ceci, cela)… Mais l’actualité étant ce qu’elle est – dans toute sa violence, dans toute sa déliquescence, dans tous ses communautarismes, dans tout ce qu’elle a d’inextricable, de désespérant, de « sans issue », d’absurde… Qu’est que cela signifie en vérité d’être « pour », d’être « contre » ? Faut-il alors « se mettre la tête dans le sable » et attendre ? La tête dans le sable ? On étouffe… Alors quoi ? Se hisser à la force de ses bras le long des barreaux de la cage, dans l’idée que tout en haut, il n’y pas de « grille plafond » ?

     

     

  • Ouvrages traitant de l'Histoire

    Dans la plupart des ouvrages historiques qui traitent dans le détail telle ou telle période, par exemple de Georges Minois « La guerre de cent ans » et « Histoire du Moyen Age » ; et de Christian Petitjean « Louis XIV »… La principale difficulté lors de la lecture de l’ouvrage, c’est celle de la succession tout au long du récit, d’innombrables noms et titres de personnages – souvent des nobles – difficulté également associée à la complexité des intrigues, des situations, des rapports de relation, d’alliances, etc. …

    Si la lecture de ces ouvrages peut permettre de conserver en mémoire une « vue d’ensemble » et laquelle « vue d’ensemble » peut, en soi, constituer un support ou un « réservoir » de connaissances sur lequel s’appuyer lors d’un entretien avec des personnes de notre connaissance intéréssées… Il n’en demeure pas moins que, quasiment jamais l’on ne parvient à préciser, de mémoire, le nom et le titre de tel ou tel personnage, ni non plus, à reconstituer exactement le déroulement de l’intrigue, du rôle et de la place des personnages dans telle ou telle situation, drame, affaire… de telle sorte qu’involontairement, on fait des erreurs, des confusions…

    Un « réservoir » ou un « support » de connaissances acquises, que l’on a pu se constituer par des lectures, par tout un travail de recherches, se trouve d’autant plus et mieux « valorisé », acquiert d’autant plus et mieux une « fiabilité et une crédibilité »… S’il est associé ou inhérent à une « culture intuitive en soi » qui, par sa sensibilité, par sa faculté de projection, de capacité analytique, parvient à demêler « au mieux » le vrai du faux (le faux n’étant pas « à proprement parler » vraiment du faux, mais de l’interprétation)…

    Il est certain, absolument certain, que « avoir beaucoup lu d’ouvrages », que « avoir effectué de nombreuses recherches » et « avoir eu souvent recours aux moteurs de recherches sur internet, voire avoir eu recours à l’Intelligence Artificielle »… Ne fait pas pour autant une Culture ! … Parce que la vraie question qui se pose – et que d’ailleurs l’on devrait se poser mais que l’on occulte- c’est de savoir ce que l’on va faire de l’acquis, du « réservoir » de connaissances », de la manière dont on va transmettre, partager, échanger…

    Parce que… Si c’est pour « faire comme la grenouille s’évertuant à devenir aussi grosse que le bœuf », cela n’a rien de convaincant, ni de fédérateur et ne contribue pas à l’évolution de la civilisation, de la pensée, de l’intelligence humaine (tout cela procédant d’une intelligence naturelle dans un ordre « universel, cosmique et intemporel)…

     

     

  • La France des événements climatiques qui impactent la valeur des biens immobiliers

    C’est une réalité : les biens immobiliers – en général les maisons individuelles de construction ancienne – de plus de 20 ans – ou de construction récente, en l’état où elles se trouvent au moment de la transaction entre le vendeur et l’acheteur, ou rénovées et réaménagées, situées dans les zones à risque, perdent de leur valeur, de 5 à 45 % selon les risques lorsqu’il en existe plusieurs conjointement, et selon l’état dans lequel se trouve l’habitation déjà impactée une ou plusieurs fois…

    Comme l’on peut le constater sur cette carte (en cliquant sur le lien dans le texte)  toutes les régions sont impactées, car inondations à répétition, feux de forêt étendus, chaleur et sécheresse, tempêtes, cyclones, fonte des glaciers en montagne, affaissements de terrain et éboulements, coulées de boues, occasionnent plusieurs sortes de dégâts – aux murs, aux fondations, aux toitures, sans compter l’intérieur des habitations…

    Rares et peu étendues vont devenir les zones « relativement mieux protégées » qui elles, pour un temps verront le prix des biens immobiliers augmenter du fait de la demande croissante pour habiter dans ces zones mieux protégées…

     

    https://www.lerevenu.com/investir-immobilier/prix-et-tendances/changement-climatique-menaces-votre-patrimoine-immobilier/

     

    Dans toutes les zones – citadines et rurales- en France, situées entre 100 mètres et jusqu’à 10km d’un cours d’eau – rivière ou fleuve – au cours des 18 derniers mois, donc depuis mars/avril 2023, le prix du mètre carré construit ou constructible a baissé en moyenne de 4,5 %…

     

    Mais combien de personnes – de 30/40 ans ou de 60/70 ans – dans notre pays, quelque soit l’endroit habité, croient encore « dur comme fer » que leur maison, leur appartement, même habitable sans transformations ou rénovation, va continuer à prendre de la valeur et « tablent » sur une vente « avantageuse » et sont en conséquence préoccupées au point d’en faire leur priorité dans la vie, de l’aménagement et de l’entretien de leur maison ? Un assez grand nombre d’entre nous – et que les événements climatiques dévastateurs semblent ne point perturber outre mesure (jusqu’au jour où à leur tour ils seront impactés eux-mêmes)…

     

    Des jeunes ou d’encore jeunes reprochent à leurs aînés – leurs parents- de « ne rien faire pour mettre aux nouvelles normes, pour améliorer, rénover, leur maison dans laquelle ils vivent en l’état où se trouve cette maison » et ainsi, déplorent que la maison dont ils vont hériter « ne vaudra plus rien » ! « Qu’ils aillent se faire cuire un œuf (et même la douzaine), ces futurs héritiers ! D’autant plus – il faut le dire- si ce sont des héritiers indirects, des petits-enfants adoptifs, de vagues cousins ou neveux, tous plus ou moins vivant avec un conjoint ou un concubin « venu de l’autre bout de la planète » et qui a « les dents longues »…

    Merde alors, « se crever le cul » à valoriser, faire aux normes, réparer, embellir, agrandir et y passer des heures et des jours de bricolage, de boulot… Pour que finalement « tout parte en javel » ou qu’un clampin quelconque fasse « choux gras » de « hardes récupérées » après avoir foutu en déchetterie (vide maison) tout le fourbi ! Avec les « beaux écrits, les beaux dessins, les « trésors » de petits souvenirs émouvants du Vieux, de la Vielle, des Vieux ! C’est la vérité tout ça ! Tout part en javel ! Alors l’héritage, vous m’en direz tant !

     

    Dans le fond, c’est peut-être dramatique le changement climatique et les dévastations, mais « ça remet les pendules à l’heure » ! Avec des aiguilles qui risquent de plus bouger d’un iota ! (rire insolent, sardonique, iconoclaste)…

     

    Vos critiques, les uns les autres, je les attend pas ! Je sais d’avance ce qu’elles sont ! Je leur fais un « bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude » ! … Mais j’ai tout de même dans l’idée qu’un certain nombre d’entre vous sera d’accord avec moi !

    Ces belles propriétés et ces somptueuses demeures, en Floride, de gens très riches, ravagées, ruinées par l’ouragan Milton… Je ne compatis nullement !

     

    Et comment se fait-il que la Russie n’est jamais affectée par de violents événements climatiques dévastateurs ? Serait-ce dû au fait que dans toute la longueur du continent Asiatique, s’étirent de hautes chaînes de montagne dont celle de l’Himalaya et de l’Altaï, qui arrêteraient les systèmes dépressionnaires, formations d’ouragans, lesquels systèmes ne parviendraient pas à atteindre les grandes plaines russes et sibériennes ?

     

     

     

     

  • Ce qui vieillit en nous ...

    « Ce qui vieillit en nous, c’est le logement. Le locataire ne vieillit pas »… [Charles Gounod, compositeur Français, 1818-1893]

     

    En effet, selon Charles Gounod, le « logement » c’est en quelque sorte « l’étui » » c’est à dire le corps, ou « l’emballage » (charnel)…

     

    Sauf que… Dans le cas du logement au sens de « habitation » ou de « maison », lorsque meurt le locataire – ou le propriétaire- le logement (maison) survit… Mais il faut dire aussi que le logement qui survit est celui qui a été bâti pour durer, où le locataire a payé un loyer qui lui a coûté chaque mois entre la moitié et le tiers de son revenu mensuel ; ou que le propriétaire a mis vingt ans de sa vie à payer…

    Et que les maisons, les immeubles, ont pour « yeux », des fenêtres seulement mouillées par la pluie, et le locataire ou le propriétaire quant à lui, disparu et enseveli dans la tombe, ou incinéré, fait des yeux, les yeux de ses proches, de ses amis et de ses connaissances, qui sont comme des « fenêtres » mouillées… De larmes…

    Les maisons peuvent se dévaloriser, s’abîmer, voire parfois même être détruites sous l’effet d’un violent événement climatique, mais assez souvent elles survivent en leur état tel quel ou en l’état où elles sont devenues, rénovées… Ce qu’il y a de sûr c’est que leurs fenêtres ne sont jamais comme des yeux qui pleurent, les maisons n’ont en effet jamais de chagrins…

    Les gens, oui, ils ont des chagrins…

    C’est à la fois « marrant et tragique » et, à mon sens, « surréaliste », de constater à quel point les gens sont attachés à leurs biens, notamment à la maison qu’ils habitent et ne cessent d’embellir, de valoriser, d’aménager, de doter de nouveaux équipements, mobiliers, d’agrandir – une ou deux pièces de plus… Tout cela est bien beau mais… Les ans « caracolant » - au-delà des 70/80 – un jour ou l’autre « quitter tout cela » pour « finir » en EHPAD… Ou entrer dans le tombeau en laissant tout en plan… Et sachant que les enfants vont vendre, faire vider « tout le fourbi »… Ce n’est guère « très enthousiasmant » !

     

    Mais bon… Y’a pas que les maisons… Y’a aussi « les œuvres de sa vie » sous quelque forme que ce soit… Qui, peut-être seront évoquées – un temps - par les amis, les connaissances, les proches… Mais que le cours de l’Histoire emportera et diluera dans l’immensité de tout ce qui s’est fait sur cette Terre depuis les Solutréens, les Magdaléniens…

     

     

  • Une union, un pays

    Une union – un mariage- n’est durable qu’à deux conditions aussi essentielles l’une que l’autre :

    - La réciprocité absolue dans ce que ressent, éprouve, l’un pour l’autre, et avec la même intensité, les mêmes besoins, les mêmes aspirations… Cela quelque soient par ailleurs, les différences…

    - L’accueil – heureux et bienveillant - des parents et de la famille de l’un pour l’autre…

     

    En effet, s’il n’y a pas tout à fait ou s’il y a seulement en partie, la réciprocité ; la durée de l’union est compromise et d’autant plus brève si c’est surtout l’un qui est plus « aimant » que l’autre…

    Ainsi l’un – ou l’autre – n’aime pas « pour les deux » car il n’est pas « dans l’autre » …

    Dans la réciprocité aucun des deux n’est « dans la peau de l’autre » -c’est vrai… Mais il y a ce même élan vers l’autre qui, au plus près le rapproche et le lie à lui…

    Quant à l’accueil de l’un ou de l’autre par les parents, par la famille de l’un ou de l’autre ; s’il est « mitigé » ou inamical et s’il ne fait pas lien (et lien durable) ; alors un jour ou l’autre l’union se défera… Ou si, à la limite elle dure, elle deviendra et demeurera difficile…

     

    Il en est exactement de même pour une personne venue d’un autre pays qui entre dans un pays où désormais, pour un temps ou pour toujours, cette personne va vivre :

    -La réciprocité entre ce qui motive une personne « venue d’ailleurs » à s’installer dans le pays où elle arrive, et ce qui motive le pays accueillant à voir s’installer cette personne « venue d’ailleurs »…

    -L’accueil – heureux et bienveillant- du pays où vient vivre la personne « venue d’ailleurs »…

     

    Cela dit, dans une union – un mariage – entre deux personnes de pays – ou de régions- différents ; l’un, en épousant l’autre, épouse pour ainsi dire, le pays -ou la région – de l’autre…

    Car l’environnement – de famille, de connaissances, d’amis, de pays, de région – de l’un, se joint à l’environnement de l’autre… Et du lien s’ajoute et se lie au lien existant… Selon la loi naturelle, intemporelle, universelle, « cosmique » en quelque sorte, qui régit le principe de la relation entre les êtres et les choses dans cet univers de 13,7 milliards d’années et de tant de galaxies, de tant de mondes aussi différents et uniques les uns que les autres…