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Journal - Page 11

  • L'Ange

    Du haut du dos de l’Ange

    Se désarticulent les ailes

    Qui froissées déchirées fanées

    Se détachent du dos de l’Ange

    Mais l’Ange ne quitte pas le ciel qui gronde

     

    Dans la savane où brûlent des feux de brousse

    Se dresse la panthère

    Et fanfaronne le panthéron

     

    Le vin du messie tourne à l’aigre

    Mais le messie pontifie

    Sans faire venir à lui les pauvres pécheurs

     

    Les serviteurs de l’Ange se débinent

    Regagnent les coulisses du Théâtre

    Où sur la scène se jouent encore les larmes du rire

    Sauf que le rire a jauni et s’est éraillé

     

     

  • Le futur

    Le futur n’existe pas.

    Le soleil que nous voyons mais que nous ne regardons pas parce qu’il brûlerait nos yeux, n’est jamais le soleil huit minutes plus tard au moment où nous le voyons lorsque notre montre à notre poignet nous indique qu’il est 8h 27… Car à 8h 27, le soleil que nous voyons est tel qu’il était à 8h 19…

     

    Ainsi le nuage stellaire formé d’hydrogène et d’hélium – éléments principaux et les plus abondants dans l’univers- et de carbone, d’azote, de fer ; de gaz et de poussières… Qui va donner naissance à des étoiles, et autour des étoiles, des planètes… Que nous observons depuis notre planète la Terre avec un puissant télescope installé sur un haut plateau andin un soir de nuit claire un 14 août 2025 à 23h 04… Vu l’énorme distance qu’il y a entre la Terre et ce nuage stellaire – mettons 5 milliards d’années lumière – cet amas d’hydrogène, d’hélium, de gaz et de poussières qui va donner naissance à des étoiles et à des planètes, apparaît à nos yeux tel qu’il était il y a 5 milliards d’années du fait du temps qu’il faut à la lumière pour porter à nos yeux l’image du nuage stellaire (nos yeux qui eux, voient comme si l’image du nuage était instantanée- comme par exemple voir une mouche se poser sur la table devant laquelle on est assis)…

     

    Nous ne pouvons pas voir donc, de nuage stellaire qui existera dans 5 milliards d’années, tout comme nous ne pouvons pas voir le soleil tel qu’il sera dans huit minutes : nous savons juste à coup sûr que dans huit minutes le soleil sera le même qu’au moment où nous le voyons… Et de même le nuage stellaire que nous observons aujourd’hui depuis le télescope, nous savons que dans un siècle, que dans trente millénaires, il nous donnera la même image parce qu’il faudrait plus de trente millions d’années pour qu’il nous donne une image différente…

     

    Ainsi ne pouvons nous voir – grâce au télescope James Webb- « que » jusqu’à « presque » la naissance de l’univers il y a 13,7 milliards d’années… Mais le télescope James Webb ne nous fait pas voir l’univers tel qu’il sera, âgé de 16 milliards d’années…

     

    L’univers tel qu’il sera âgé de 16 milliards d’années n’existe pas, le futur n’existe pas… On peut juste, en tant qu’humains, « prévoir, penser, imaginer, supposer » comment cela sera dans 1 ou 2 milliards d’années … Et pour cela, il ne faut compter que sur le visible, et le visible à nos yeux c’est celui qui, depuis l’instant présent, s’enfonce dans l’immensité et dans l’éloignement des profondeurs du temps, dans une chimie et dans une physique dont la connaissance que nous en avons augmente… Mais dont nous ne saurons jamais comment cette chimie et cette physique évolueront et jusqu’où…

     

    En supposant que la vitesse de la lumière – 300 000 km par seconde – ne serait plus une contrainte ; l’on pourrait voir alors en instantané, tout comme l’on voit la mouche sur la table à 1 mètre de nos yeux, ce qui se passe le jour où nous sommes à 11h 26 exactement, sur une planète « Arroterre » située à 150 000 km d’une étoile semblable à notre soleil dans un bras spirale de la galaxie d’Andromède, laquelle galaxie d’Andromède se trouve à 2,55 millions d’années lumière en distance, de la Terre (mais les 2,55 millions d’années lumière de distance pouvant être franchis, sans la contrainte de la vitesse de la lumière, en un instant d’à peine 1 dixième de seconde d’un temps qu’ il faudrait définir selon une autre dimension que celle que nous appréhendons en tant qu’humains)…

     

    Le temps -sa mesure, sa durée, sa réalité vraie indépendemment de ce perçoit tout être vivant, du temps – existe avec ou sans la contrainte de la vitesse de la lumière, la vitesse de la lumière étant, en sa réalité par les humains mesurée, la vitesse maximum et considérée indépassable…

     

    Une particule ou un ensemble de particules – ce dont est constitué la lumière notamment entre autres ensembles de particules formant un objet – subit une accélération qui lui fait acquérir de la masse. À 300 000 km par seconde, la masse de la particule ou de l’ensemble de particules se met à tendre vers l’infini. (Théorie d’Einstein).

     

    Dans le vide de l’Espace cosmique, la vitesse de la lumière est de 299 792 km/s. Dans l’hypothèse d’un dépassement au-delà de 299 792 km/s, pour que la particule ou que l’ensemble de particules puisse continuer à accélérer, il faut fournir une énergie d’autant plus importante que la masse augmente ; or, à la vitesse de 299 792 km/s, la masse de la particule ou de l’ensemble de particules tend vers l’infini.

     

    Toutefois, dans un milieu matériel de l’Espace dont nous ignorons encore de quoi est fait ce milieu, une particule ou un ensemble de particules peut alors se déplacer plus vite que la lumière. (Découverte du physicien Russe Pavel Tcherenkov Prix Nobel de Physique en 1958).

     

    Si le temps existe – avec ou sans la contrainte de la vitesse de la lumière – le futur lui, n’existe pas :

    Ainsi ce qui se passe que nous pourrions voir dans l’instantané sur une planète « Arroterre » de la galaxie d’Andromède – sans la contrainte de la vitesse de la lumière ou nous parvenant à une vitesse très supérieure à celle de la lumière (de l’ordre de moins d’une seconde) est ce qui se produit au moment où nous le voyons, mais ce qui se produira demain nous ne pouvons le voir parce que non existant…

     

     

     

  • Question de termes employés

    Il me semble « un peu leste et dans le raccourci » que de qualifier d’homophobe une personne qui, dans un texte évoquant des couples homosexuels ayant adopté un enfant, écrit ces mots : « papa et papate », ou « maman et mamane »… Termes pouvant être jugés « caricaturaux et offensants »… Alors que nous sommes là dans de l’humour, pouvant « rire de tout » sans pour autant verser dans l’agressivité, dans la discrimination, dans l’offense délibérée et affichée…

    « Rire de tout » n’est-ce point, dans une certaine mesure « expurger » l’inacceptable lorsque dans la réalité, dans le vécu, l’inacceptable – que l’on déplore et condamne – se produit ? … Quitte à, prenant le risque en « expurgeant » par l’humour, d’inciter à commettre l’inacceptable ?

    À propos de « papa et papate » ou de « maman et mamane » d’ailleurs – et dans le vécu – pour un enfant de 6, de 8 ans ; comment cet enfant appelle-t-il « au vrai » chacun de ses deux parents ?

    Est-ce par exemple pour un enfant dont l’un des deux parents est un homme de 30 ans et l’autre un homme de 50 ans : « papa et papy » ?

    « J’imagine » qu’en environnement scolaire à Cergy Pontoise ou à Sarcelles ou à Bobigny, « papa et papate » ou « maman et mamane » reviennent assez souvent dans les propos qu’échangent les enfants entre eux âgés de 6 à 10 ans du primaire, de 11 à 15 ans du collège et de 16 à 18 ans au lycée…

    En revanche, à Carcarès dans les Landes ou à Bourganeuf dans la Creuse, ces termes de « papa et papate » et de « maman et mamane » dans les écoles en récré, ne doivent guère être trop employés par les enfants…

     

     

     

     

  • Aléa jacta est !

    Ainsi Sébastien Lecornu démissionnaire est-il renommé !

    Aléa jacta est !…

     

    L’autoroute à 2 fois 3 voies avec un énorme panneau « LA MER » sur le côté, s’élargit en 2 fois 8 voies sauf que… « LA MER » c’est « LE RN » …

     

    Et à propos du RN il faut savoir – mais la plupart des électeurs (surtout les plus modestes au point de vue des revenus) du RN, ne parlent jamais des grands patrons et des milliardaires qui, indéniablement depuis 2017, accentué en 2022, re-accentué un peu plus fort en 2024 et très largement accru en 2025, se rapprochent des élites, des élus et des dirigeants du RN.

     

    Les électeurs du RN n’ont qu’un seul et unique et répétitif discours qui « argumente » leur vote RN : l’immigration, les aides sociales et allocations accordées à des gens qui ne veulent pas travailler, et surtout à des gens « venus d’ailleurs » auxquels on reproche de profiter du système social français et de bénéficier de priorités sur les « Français de souche »…

     

    Une société qui devrait fonctionner « en toute justice, équité, raison, logique, sans dérives, sans dysfonctionnements inaccepatables et révoltants ; peut entendre ce discours là, notamment une société démocratique, républicaine, avec des « valeurs de gauche » parce que les profiteurs et les voyous « cela ne convient à personne » (personne d’honnête sans être forcément vertueux)…

     

    Henri Broglio ex PDG d’EDF s’affiche publiquement avec Marine Le Pen ; ainsi que Patrick Martin président du MEDEF, et que l’AFEP association française des entreprises privées avec Ambroise Roux monarchiste, Claude Bébéar proche de l’Opus Deï ; et à tous ces gens là s’ajoute bon nombre de petits patrons.

     

    La dynamique de cette alliance du patronat et des milliardaires avec le RN se nourrit de la haine de la Gauche et des mesures sociales.

     

    Et il y a cet attrait, cette fascination exercés par Elon Musk, Donald Trump, d’une économie sans état, sans protection sociale, sans autres règles que celles liées à un conservatisme social axé sur des « valeurs morales et ou religieuses » - mais en même temps au pouvoir de la loi du plus fort…

     

    Mais il y a « bien plus grave, beaucoup plus grave » que ce « cirque politique » auquel on assiste depuis un an, « bien plus grave, beaucoup plus grave encore » que l’autoroute à 2 fois 3 voies s’élargissant en 2 fois 8 voies avec sur le côté La mer barré rempplacé par Le RN…

    C’est ce budget qui risque de ne pas être voté à temps – le 13 octobre ce lundi qui vient, et pourquoi le 13 octobre ? Parce qu’il faut 70 jours au Conseil d’État pour l’examiner et le valider… En conséquence dès le 1er janvier 2026, si pas de budget, le paiement des fonctionnaires d’état notamment les enseignants titulaires et les soignants en hôpital public ; ainsi que les retraités (qui sont 15 millions en France) ne pourra plus être assuré.

     

    Imaginons 30 millions de Français sans revenus du jour au lendemain (avec en plus les chômeurs, les assistés qui n’auront plus aucune indemnité)… Tous les prélèvements sur les comptes bancaires qui ne pourront plus se faire (électricité, gaz, crédit bagnole, internet, remboursement prêt baraque, etc.) … Plus un sou pour faire ses courses… À moins chaque mois de réalimenter son compte en prenant sur son livret A – le sien et celui de son conjoint… Jusqu’au jour où…

     

    Lundi 13 octobre 2025 minuit pour déposer le budget « ça fait court » ! (il faudrait donc « à tout prix, à n’importe quel prix, qu’il soit voté ce budget, afin qu’au 1er janvier 2026 ça soit pas les tiroirs caisse qui s’ouvrent plus)…

    Si dès lundi censure donc pas de budget voté… Et à plus forte raison, avec une dissolution de l’assemblée ou avec la démission du président de la république, c’est trop tard – on aura passé le 13 octobre – pour voter un budget, conséquence au 1er janvier 2026 les tiroirs caisse ne s’ouvrent plus…

     

    « D’aucuns disent » - ils n’ont pas entièrement tort (ni vraiment raison non plus) – que, avec le RN en France, ça sera après tout comme c’est aux USA, en Italie, en Hongrie (pays « quand même démocratiques » où la vie au quotidien est « à peu près la même qu’en France actuelle avec le gouvernement qu’on a, pour des millions de gens et que finalement aux USA, en Hongrie, en Italie c’est tout de même loin de ce qui se passe en Russie ou en Iran ou en Chine et qu’avec le RN en France ça sera pas si dramatique que ça ! (On entend en effet, beaucoup, ce discours là »)…

     

     

  • Le RN ne défend pas les Juifs !

    Contrairement à ce qui se dit – dans l’opinion publique « revisitée » par Marine Le Pen et par Jordan Bardella ; tout comme d’ailleurs le proclame le RN de nos jours… Le RN n’est pas le défenseur des Juifs !

    L’antisémitisme est toujours présent au RN, on le retrouve parmi ses cadres, ses députés, des proches de Marine Le Pen… Sous forme de négationisme par exemple : remise en question de l’utilisation du Zykon B par les nazis…

    Ou encore par des faits d’actualité, par des propos tenus : une librairie dans le Var dont le propriétaire membre du RN, qui vend des ouvrages antisémites et négationistes ; des proches de Marine Le Pen se sont livrés à des soirées « pyjama rayé » et salut nazi ; certains candidats RN aux législatives de 2024 ont diffusé dans leur circonscription, des publications (et sur leurs réseaux sociaux) à la mémoire du maréchal Pétain et du prêtre collaborationniste Jean Marie Perrot…

    Et « comme par hasard » Marine Le Pen, lorsqu’elle dénonce la mondialisation, la Gauche, les dérives du progressisme, la décomposition de la société, la perte des valeurs, etc. … Et prône l’indépendance et la souveraineté de la Nation… Elle cite toujours les mêmes personnes qui sont juives : Bernard Henry Lévy, Dominique Strauss Kahn, Edouard de Rotschild, Jacques Attali…

    Tout le poids de l’antisémitisme est mis sur le plateau de la balance de la Gauche : certes nul ne peut nier toutes ces manifestations hostiles à Israël, ainsi que cette confusion quasi officialisée par la Gauche entre antisionisme et antisémitisme… Mais sur l’autre plateau de la balance, celui de la droite extrême ; il y a tout le poids d’une dédiabolisation qui masque et qui trompe… Et il y demeure, sur ce plateau là, de la balance, bel et bien de l’antisémitisme « larvé », ou « revisté », ou « ressurgi »…