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Paroles et Visages - Page 123

  • Prôné, saucé et resaucé ...

    L’enseignement de l’Arabe dans les écoles parce que dans notre pays, la France, 10 % de la population est issue de pays où l’on parle l’arabe – en gros les pays du Maghreb, du Sahel et d’une partie du Moyen Orient… L’Arabe, donc, considéré comme l’Anglais, langue « d’usage courant »…

    La fermeture des « mosquées radicalisées » parce que, fermer un lieu de culte, c’est croire et plus précisément « faire croire » que des fanatiques du djihad ne pourront plus « prêcher » la « haine de l’infidèle » dans leurs discours… Alors que, ces mosquées fermées, ils se retrouveront dans des lieux clandestins voire en plein milieu de rues pour « prier » et appeler au djihad…

    Moraliser, modérer, réglementer, filtrer, policer les réseaux sociaux, afin de rendre la société moins violente, alors que la violence et que l’agressivité au quotidien se manifestent dans les comportements en toutes sortes de situations dites « sensibles »… Ce qui équivaut à détruire l’analyse médicale qui annonce un cancer, sinon le messager lui-même en lui interdisant de dire, de montrer…

     

    Et, par les voix des partis politiques, des syndicats, des associations, des médias, de l’opinion publique générale, tout cela demandant sans cesse des moyens accrus, donc de l’argent, toujours plus d’argent… Des plans et des projets dans les banlieues, de l’éducation, de la culture (mais en vérité une culture fondée sur de grandes fresques murales, de tags « artistiques », du rap, du « tam-tam-battement- de – cœur – de - pieuvre », de musicalarue canabistique cocaïnique, d’art et de théâtre de rue, de saltimbanqueries caricaturales pourfendeuses d’injustices et de stigmatisations messagères d’un vivre autrement ensemble, tout cela méli-mélo dans une grande convivialité ambiante censée briser les mers gelées et les solitudes)…

    Et des maisons des jeunes, des lieux de vie de création de lien social et d’expériences et de projets « novateurs »… Ce qui « désarmerait ? » les djihadistes, mettrait à terre la haine, en somme « referait le monde »…

     

    Eh bien merde, tout ça, on voit bien que ça ne marche pas comme espéré et que c’est même « contre - productif » !

    Et ce qui est déplorable, rageant… Et injuste aussi… C’est de constater que quand tu dénonces tout ce qui est prôné, saucé et resaucé par les partis de droite et de gauche, par les syndicats, par les associations, par les médias, par l’opinion publique générale suscitée orchestrée… T’es qualifié de fachiste, d’extrême droite, de réactionnaire !

    Allez – vous faire cuire un œuf – et même la douzaine – tous, tant que vous y êtes, à « refaire le monde »… Sans un seul moment de votre vie, de vous refaire vous, et même d’envisager de vous refaire ! 

     

    Cela dit, hier 21 juin solstice d’été, c’était la fête de la musique – bonjour les effets spéciaux technologiques de scène et de lumière en format hyper géant en plein air … Et salut le « Grand Message »… Alors qu’à deux kilomètres de tout ça, à Paname, un immeuble venait d’exploser et que dix millions de Français qui ne sont pas tous loin s’en faut des « venus d’ailleurs » vivent en dessous du seuil de pauvreté – en dépit des aides sociales et du minimum garanti (soit dit en passant, y’a des gens – pas forcément des « venus d’ailleurs »- parmi les dix millions de pauvres, qui n’ont aucune aide sociale, pas de minimum garanti)…

     

     

  • Agressivité sous couvert d'anonymat

    L’un des signes les plus visibles, les plus fréquents, au quotidien vécu, d’agressivité sous anonymat, c’est le coup de klaxon rageur de l’automobiliste (souvent masculin la trentaine bien portante ou la cinquante- soixantaine confortable – rassis ) se considérant importuné ou gêné dans sa manœuvre sûr de lui de sa conduite de sa capacité à circuler aisément en environnement urbain ; et très enclin à mépriser, à prendre pour un « beuh-beuh » celui ou celle qui hésite sur une direction à prendre, est « trop lent à réagir », rate une sortie dans un rond point, ne dispose peut-être pas d’un GPS…

    Le ou la « ciblé(e) » ne pouvant répondre à ce malotru, à cet imbécile crasse, dont il, elle ne voit pas le visage, mais juste le « cul riche et gras » de la bagnole cossue du « klaxomerdeur » (bon c’est vrai aussi, la bagnole peut être une Fiat Panda)…

    En effet, en plein embouteillage et impossibilté de faire arrêter le malotru, de descendre de son véhicule et de « mettre un pain » au malotru, le « ciblé » ou la « ciblée » ne peut se venger autrement que par un « bras d’honneur  à s’en bleuir le creux du coude » !

    Honte, rage et fureur exprimé haut et fort et publiquement, à l’adresse de ces crétins d’automobilistes rageurs qui, en France (est-ce pareil ailleurs?) sont légions, tous aussi imbéciles crasses qu’ils sont, puant d’individualisme forcené, d’arrogance, de vulgarité, de brutalité !

     

  • Humanisme

    Ce que l’on appelle « humanisme » avec tout le « cortège » de pensées morales, de dispositions prises pour qu’une société et une civilisation fonctionne au mieux, et que l’on conforte, développe et dont on débat… Et que l’on sublime…

    N’est qu’une « couverture » sous laquelle on dissimule une nudité brute, odorante, fragile ; une couverture que d’ailleurs on ne cesse de salir…

    L’humanisme n’est rien d’autre que l’essentiel de ce qu’il est, mais dont peu d’entre nous font état : c’est une conscience aiguë de l’existence de l’autre, des autres autour de nous, de l’existence de tout ce qui vit en même temps que nous sur cette planète, dans les airs, dans les eaux, sur la terre ferme…

     

     

  • Compassion ...

    La compassion pour ce qui ne ressemble en rien à ce que l’on est, pour ce qui est tout ce dont un autre est fait et nous est étranger, mais que parvenons autant que possible à exprimer et à montrer lorsque l’autre se trouve en situation inconfortable ou dramatique… N’est pas forcément, pour autant « juste et authentique », dans la mesure où nous méconnaissons les raisons qui ont entraîné une situation difficile dans la laquelle l’autre se trouve…

    La compassion, calme et réfléchie, dénuée de sentiment exacerbé, d’émotion, et n’étant plus celle qui est dictée par une « morale conventionnelle », est la marque d’un être qui ne se laisse pas abuser par ce qu’il voit, entend, sent, touche autour de lui… Ni par ce que l’on lui fait voir, entendre, sentir, toucher…

     

     

  • Intranquilité ...

    Sans intranquilité, il n’y a peut-être pas d’intériorité…

    Mais cette intranquilité, au mieux gérée, difficile à vivre en soi – et cependant nécéssaire quoique cela puisse se discuter – rend l’intériorité, aussi paradoxal que cela paraîsse, « confortable » voire « heureuse »…