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Paroles et Visages - Page 126

  • Court, moyen et long terme

    Optimiste sur le long terme, Bernard Weber, écrivain, pense qu’il y a toujours des gens qui finissent, malgré la connerie ambiante, à trouver des chemins pour faire évoluer le monde…

     

    Sur le long terme, oui personnellement j’incline à l’optimisme ; encore que le « long terme » est aujourd’hui bien incertain et – il faut dire - « assez compromis »… Cependant, une réalité s’impose : de tous temps, depuis que la Vie existe sur la Terre, des extinctions massives d’êtres vivants se sont produites – cinq fois déjà – et l’Histoire de notre planète et de nos sociétés humaines à travers les temps depuis deux cent mille ans, nous montre que les crises les plus graves qui se sont produites dans toute leur violence, de par l’impact qu’elles ont eu sur les êtres vivants et donc sur l’Homme… N’ont jamais encore pour autant détruit complètement toute vie sur la Terre, que des êtres ont survécu, se sont adaptés à un nouvel environnement, et ont repeuplé la Terre… Et cela est bien une réalité indéniable… Et qui en quelque sorte « fait référence » - dans l’idée d’un « avenir possible » .

     

    En revanche pour ce qui est du court ou du moyen terme – disons les cent prochaines années – je suis très pessimiste… Du fait que les personnes « de bonne volonté » de par le monde, en cette première moitié de 21ème siècle, et même pour quelques unes de ces personnes, de « très bonne volonté »… Ne sont pas loin s’en faut, assez nombreuses – et dans la capacité d’entraîner dans ce qu’elles entreprennent autour d’elles, beaucoup de monde…

    Nous sommes bien en cette première moitié de 21ème siècle, dans un « rapport de force » entre ce qui d’une part s’impose et détruit, et d’autre part ce qui améliore et construit… Le « rapport de force » étant hélas de nos jours, beaucoup plus favorable à ce qui s’impose et détruit…

     

     

  • Un espace de communication de plus en plus réduit

    Selon Albert Camus, dans tel ou tel pays, dans tel ou tel peuple, nous sommes partout en tout lieu, de toute origine, de toute culture, de toute religion, quelques uns à nous ressembler en tant qu’humains ayant de mêmes besoins essentiels ( nous nourrir, nous vêtir, nous loger, nous soigner quand nous sommes malades), de mêmes aspirations au bonheur, à regarder ce qui est beau, à écouter ce qui est agréable à entendre…

    Et qu’en conséquence de cela, nous ne pouvons pas accepter de détester un pays, un peuple, une culture, car ce serait rejeter ainsi, un pays, un peuple, une culture, en son entier…

    Nous ne pouvons pas non plus en entier, si on nous le demande – ou si nous nous y sentons inclinés, aimer un pays, un peuple, une culture…

     

     

    Mais cela, qui était vrai du temps d’Albert Camus, n’est plus aussi vrai aujourd’hui , parce que les crispations, les communautarismes exacerbés qui revendiquent et manifestent sur la place publique dans la violence, dans l’ostentation et dans l’outrance ; les fanatismes notamment religieux, la vulgarité ambiante, la terreur, la barbarie, les comportements inacceptables, l’inculture, les obscurantismes, les individualismes forcenés, dans toutes les sociétés, dans tous les pays, dans tous les peuples ; ont pris de nos jours tant d’ampleur, tant d’acuité, qu’il devient de plus en plus difficile – et incertain – d’être quelques uns de ci de là, à nous retrouver, à nous reconnaître dans ce qui nous rapproche, à nous tendre la main… De telle sorte que nous en arrivons à détester un pays, une culture, un peuple en son entier ou presque…

     

    Ou disons que l’espace de communication et de partage lorsqu’il peut exister de ci de là, est de plus en plus réduit… Ou s’il n’est pas aussi réduit que l’on peut le croire, il est assurément très dispersé, non relié comme le sont des territoires épars ou des pièces de tissu détachées les unes des autres.

     

     

  • Gouvernements et cultures inacceptables

    Un gouvernement – en l’occurrence celui de l’Argentine – qui libéralise la vente d’armes, interdit l’avortement, supprime le ministère des droits de la Femme, des genres et de la diversité, qui met fin à la lutte contre le réchauffement climatique, révise l’Histoire selon ses vues, supprime le ministère de l’éducation nationale – entre autres… Est un gouvernement scélérat !

     

    « Quelque chose » en matière de politique gouvernementale et d’organisation de la société, de similaire, pourrait voir le jour en France en 2027…

     

    Dans la liste des pays où je n’irai jamais de ma vie – pour autant que me vienne « une âme voyagesque » - qu’en vérité je n’ai point, du moins comme celle des aficionados des séjours en « pays de rêve » de touropérators – figure désormais l’Argentine… Dont les pampas, la chaîne des Andes à l’horizon, la Patagonie et Ushuaia, qui me font rêver… Satisferont mon regard et susciteront mon admiration devant un écran de télévision, en film documentaire et au travers de mon imaginaire, ainsi que de mes lectures de récits relatifs à ces contrées du bout du monde que sont ces régions très australes de l’Amérique du Sud…

     

    Exit également de ce qui peut encore rester de mes rêves de voyage, l’Égypte des pyramides et des trésors de la Vallée des Rois, qui est l’Égypte en fait et de fait, de l’excision des filles (comme d’ailleurs bon nombre de pays Africains), exit également le Qatar, Dubaï, les Emirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite, L’Iran ; la Thailande, Madagascar où est pratiquéela prostitution enfantine et adolescente, l’Indonésie pays de deux cent millions de musulmans et, d’une manière générale tous les pays du monde qui ne soutiennent pas Israël, tapent sur les Juifs et regardent du côté de Poutine et récusent nos régimes démocratiques, nos valeurs, notre culture (tout cela « occidental et consumériste peut-on dire » mais qu’en dépit de dérives, d’errements, d’atermoiements et de tout ce qui peut en moi susciter de résistance et de non adhésion, sera et restera toujours « préférable » - pour autant que le terme de « préférable » puisse s’appliquer en l’occurrence)…

     

    Dans la très belle mais très suicidaire idée de l’écoute – de la considération – de la prise en compte de la culture et du mode de vie – de la religion – de l’Autre (de l’Autre avec un grand A majuscule)… L’excision des petites filles, la prostitution enfantine et adolescente, le commerce des armes avec des pays scélérats – voyous- prédateurs où l’on assassine, torture, emprisonne et discrimine « à tout de bras », les pays où l’on tape sur les Juifs, où l’on met la Femme aux fourneaux et où on la voile, l’excluant de la société dirigée par les mâles… Tout cela au contraire, ne peut en aucune façon susciter la moindre tolérance, la moindre complaissance ; ne peut qu’être combattu de toutes ses forces quitte à laisser sa peau dans le combat plutôt que de vivre à genoux sous les coups !

     

    Vive l’anarchie ! … Mais pas n’importe quelle anarchie ! (celle qui est non pas désordre, non pas « ôte toi de là que j’m’y mette », non pas contestation individualiste forcenée, non pas celle des « pseudo-anarchistes de mes deux »… Mais celle de l’ordre non pas du monde mais du Cosmos, des lois de la vie, du principe de relation entre les êtres et les choses de partout, de tout ce qui existe dans l’Univers)…

     

     

  • Les dessins de Guy Sembic, Tome I

    Pour information : 

     

    Je viens de publier en Arts graphiques un livre de mes dessins réalisés durant l'année 2023 :

    LES DESSINS DE GUY SEMBIC Tome I

    Format 21/29,7

    82 pages, un dessin par page

    https://www.thebookedition.com/fr/



    Pour accès image couverture, résumé et extrait du livre : en recherche auteur Guy Sembic (à côté de "librairie" en haut à droite de la page d'accueil The Book Edition)





  • Société numérique et intelligence artificielle

    Dans les dispositions, principes et projets actuels qui sont ceux, déjà mis en place et prévus dans les années qui viennent, par les dominants et par les décideurs de ce monde ; mais aussi, adoptés par soumission, implicitement ou par facilité, par une très grande majorité d’humains en ce monde… La société numérique et l’intelligence artificielle nous déshumanisent, nous formatent, nous nivellent  ; nous individualisent, nous isolent ou nous séparent dans nos besoins et dans nos aspirations plus qu’elles ne nous personnalisent ou nous singularisent ou nous relient les uns aux autres en ce que nous pouvons avoir de commun à partager…

    La société numérique et l’intelligence artificielle nous incitent à considérer la réalité comme une imposture.

     

    Dans des dispositions, des principes et des projets actuels et à venir, qui ne seraient plus ceux des dominants et des décideurs mais qui nous appartiendraient en propre à nous tous, autrement pensés et réfléchis ; la vocation de l’intelligence artificielle et du numérique consisterait à faire de nous des humains « plus évolués » - mais des humains demeurés des humains…