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Paroles et Visages - Page 127

  • Tablettes et smartphones

    Le seul avantage qu’il y a dans l’utilisation d’une tablette par rapport à l’utilisation d’un smartphone (système exploitation Androïd pour les deux) ; réside dans le fait que, sur une tablette (de préférence d’écran de 10 pouces au moins), pour lire un document PDF, un livre numérique, ou même un texte avec images sur un site d’Histoire ou autre de type documentaire, il ne faut « balayer » avec le doigt, que verticalement, puisque la page du texte apparaît sur l’écran de la tablette, intégralement.

    Alors que sur un smartphone, il faut nécessairement « balayer » tour à tour verticalement ET horizontalement…

    En effet, le texte qui apparaît (document, page d’un livre numérique) sur l’écran d’un smartphone, en premier lieu apparaît en caractères très petits (vraiment petits), de telle sorte qu’il faut d’abord l’aggrandir par écartement du pouce et de l’index et ensuite, « balayer » horizontalement jusqu’à la fin de la ligne à lire, « rebalayer » vers le début de la ligne suivante et ainsi de suite, avant de « balayer » verticalement au fur et à mesure de la lecture du texte pour lire ce qui suit…

    En conséquence, lire un texte (document ou page d’un livre numérique) sur un écran de smartphone est « une véritable galère ! »… Donc, la tablette est mieux, à utiliser, pour lire un livre numérique …

    Mais c’est bien là à mon sens, le seul avantage de la tablette par rapport au smartphone.

    Car avec le système Androïd, pour des travaux de bureautique (création de dossiers, de fichiers de textes et outils de mise en page avec barre de fonctions de traitement de texte) c’est beaucoup moins « évident » et réalisable, qu’avec le système Windows…

    Par exemple, pour la fonction « copier/coller » avec Androïd, c’est faisable (j’ai pratiqué) mais cela suppose une maîtrise et une habileté des doigts – que l’on n’a pas forcément au départ…

     

    Sur les tablettes et les smartphones, l’on peut installer « Word 365 open office », mais qui n’est proposé librement à l’essai que durant 15 jours, ensuite il faut acheter « Word 365 »… (assez onéreux)…

    Soit dit en passant, chaque fois que vous installez (depuis Google Play) une application (ou que vous sollicitez la mise en place d’un service qui vous intéresse) qui est proposé « à l’essai » - souvent 15 jours, parfois 30 jours – il vous faut alors en vous inscrivant (formulaire) accepter un paiement de 0 euro par carte bancaire (paiement sécurisé) et, au bout des 15 ou des 30 jours, le paiement de 0 euro se transforme en paiement annuel abonnement de – mettons- 30 euro… À moins de ne pas oublier de résilier ou d’annuler avant la fin des 15 ou des 30 jours (si c’est faisable)…

    C’est la raison pour laquelle je n’installe jamais rien « à l’essai »…

     

    En conclusion, les tablettes c’est très bien pour les gens qui veulent avoir internet partout et en même temps se déplacer, avoir sur soi dans une sacoche comme quand on emporte un livre ; c’est très bien pour des albums de photos, pour voir des films, des vidéos, pour des jeux, pour aller sur des réseaux sociaux tels que Instagram et Tik Tok (écran plus grand qu’un smartphone)… Mais, « c’est loin d’être le top » pour les écrivains, pour les gens qui font souvent de la bureautique et pour lesquels rien ne vaut un ordinateur écran 15 ou 17 pouces et système Windows, Appel, Mackintosch…

     

  • Puissance d'un séisme

    Selon l’échelle de Richter, dans une progression logarhitmique, un séisme de magnitude 5 est dix fois plus puissant qu’un séisme de magnitude 4…

    En conséquence au-delà de 5 puis de 6, pour chaque dixième de degré en plus, l’intensité et la puissance et en conséquence les dommages et destructions causées, augmentent exponentiellement…

    Sans normes antisismiques, un bâtiment, édifice ou maison, construit avec les matériaux que l’on utilise aujourd’hui et selon les procédures « normalisées et standardisées », que ces constuctions soient en agglos, en briques, en béton armé, ou en bois et avec à l’intérieur des habitations des cloisons en placoplâtre ou autres matériaux composites, ainsi que les charpentes, les couvertures en tuile, ardoise ou métal, tout cela correctement assis sur des fondations normées… Un bâtiment, un édifice, une maison (une maison telle qu’on en voit dans des lotissements urbains ou péri urbains)… Peut résister sans trop de dommages (juste quelques fissures et décrochements) à un séisme de magnitude – au maximum – 5,5…

    L’on peut toutefois élargir cette limite entre 5,5 et 5,8 (jusqu’à 5,8 maximum selon la solidité et la résistance de la construction et de l’assise de ses fondations de base)… Mais pas au-delà…

    Car au-delà de 5,8, sans normes antisismiques, n’importe quelle construction, maison de lotissement, bâtiment, édifice, subit des dégradations mettant en cause l’habitabilité après le séisme, parce qu’alors, ce sont des murs pouvant en partie se disloquer, voire s’effondrer, des planchers en ourdi de béton, céder, des cloisons tomber, etc. …

    Rappelons que le séisme survenu le 16 juin 2023 en Charente Maritime, dans une zone pourtant réputée « peu sismique » était tout de même en certains endroits estimé à 5,3 sur l’échelle de Richter…

    Et, qu’à cette magnitude de 5,3, plusieurs dizaines de maisons – de construction récente ou anciennes – ont subi quelques dommages ( fissures, décrochements )…

    Supposons que l’une de ses maisons, située dans un secteur où le marché immobilier n’est pas particulièrement « prometteur », ait subi quelques dommages (fissures) pouvant remettre en cause la structure porteuse (l’un des murs principaux) : dans quelle mesure les assurances – après déclaration de sinistre – indemnisent-elles le propriétaire de cette maison ?

     

    Supposons que la maison en question ait une valeur établie de 120 000 euro à la vente si son propriétaire envisage de vendre sa maison : si, pour une remise en état il faut réaliser des travaux coûteux (de l’ordre de, par exemple, 30 ou 40 000 euros), il n’est pas sûr pour autant que la maison restaurée puisse être vendue 120 000 euros… Ne vaudrait-il alors pas mieux, ne rien réparer, faire réaliser un rapport d’expertise à inclure dans l’acte de vente, et céder la maison dévaluée de la moitié de son prix estimé ? Dans la mesure où les assurances très probablement, ne prendraient pas en charge un montant de travaux à réaliser, trop important ?

     

    Selon les dispositions en vigueur (actualisées), une maison ayant subi des dommages par séisme (avec des réserves sur son habitabilité) peut être vendue à condition que le propriétaire informe l’acheteur et fasse inclure dans l’acte de vente un rapport d’expertise et que le propriétaire accepte que sa maison soit dévaluée en conséquence du dommage subi… Et que l’acheteur, de son côté, accepte de devoir réaliser à ses frais, les réparations nécessaires, tout cela selon l’intérêt qui est le sien…

     

     

     

  • Tempête Daniel

    Lybie.jpg

    Comme l’on peut le constater sur cette carte, Damah, ville de cent mille habitants située en Lybie sur la côte de Cyrénaïque, dans la partie Nord Est de la Lybie, se trouve au bas d’un djebell de moyenne altitude (entre 500 et 1000 mètres), lequel djebell s’étend sur une longueur d’environ une centaine de kilomètres, et, en bas le long de la côte se trouvent les villes de Al Bayda, Al Marj, et un peu plus loin Benghazi.

     

    Descendue de la partie sud-est du djebell, la rivière Wadi Derna vient se jeter dans la Méditerranée après avoir traversé la ville de Damah…

    « Normalement » dans cette région, les pluies tombent de la mi novembre à fin janvier début février, parfois, c’est vrai, assez importantes en durée et en intensité, ce qui explique la présence en amont de la rivière Wadi Derna, de retenues sur les rives (digues, barrages) en cas de crue importante…

     

    Toujours « normalement », les cyclones subtropicaux méditérannéens se forment au dessus de zones du bassin méditerannéen exposées en surface à des températures élevées, durant l’automne et l’hiver c’est à dire après les mois chauds de l’été, de telle sorte que la masse d’air chargée d’humidité en altitude (par évaporation importante due à la chaleur et au rayonnement solaire sur la surface des eaux) rencontre au niveau le plus élevé de la troposphère, des masses d’air forcément froides (en latitude subtropicale, la troposphère atteint environ 13 à 14 km – 17 km en zone équatoriale, 12 en moyenne latitude et 6 au niveau du cercle polaire)…

     

    Avec le réchauffement climatique qui s’accentue d’année en année, comme on l’a constaté partout dans le monde, surtout depuis 2015 ; en ce qui concerne tout particulièrement ces cyclones subtropicaux méditérannéens qui surviennent en automne et hiver, et intéressent les pays du Maghreb, la Grèce, l’Italie, la partie est de la péninsule ibérique, le midi sud est de la France, la Crète, le Nord de l’Égypte, les Cyclades en Mer ionienne, la Turquie en bordure de la Méditérranée, le Liban et Israël… Ces cyclones vont devenir plus intenses et plus dévastateurs…

     

    Cette année en 2023, la tempête Daniel (c’est le nom qu’on lui a donnée) s’est formée à la fin du mois d’août au dessus de la mer ionienne entre la Grèce et la Turquie, où la température de l’eau en surface dépassait largement la norme habituelle, suite à une canicule record avec des températiures supérieures à 40 degrés en Grèce, Italie et moitié sud de la France… D’où une masse d’air énorme chargée d’humidité par évaporation, qui en altitude se refroidit ; et avec la dynamique en mouvement, des courants d’air, se forme le cyclone qui ensuite se déplace dans le bassin méditérranéen…

     

    C’est ainsi que cette tempête Daniel a atteint le 12 septembre la région de Damah dans le nord est de la Lybie.

    Dans les années – proches- qui viennent, ce sont toutes les régions du pourtour méditérannéen répondant aux caractérisques suivantes : massif montagneux en bordure de côte avec rivières provenant de ces massifs, qui seront affectées par la venue de ces tempêtes et pluies dévastatrices…

     

    Si l’on ajoute à cela le risque sismique avec la jonction des plaques, l’énorme faille, par 3000 mètres de profondeur, en deux parties l’une dans le bassin occidental de la méditéranée entre Baléares et Grèce, l’autre dans le bassin oriental de part et d’autre de la Crète… « Eh bien ça promet » !

     

    Il y a de cela environ trois millénaires avant notre ère, durant l’époque du monde Égéen et de sa civilisation (de -3000 à -1200), à partir de -1400 et jusque vers -1200, il s’est produit à peu près le même changement climatique que de nos jours, avec sécheresses et inondations, tempêtes auxquels s’étaient ajoutée une importante activité sismique… De telle sorte que toutes ces calamités naturelles ont en grande partie provoqué le déclin de la civilisation du monde Égéen (dont on situe précisément le terme dans les années – 1170/ -1180)…

     

    NOTE : la seule – et très grande – différence qu’il y a entre le changement climatique dans le bassin méditérranéen et les pays limitrophes, survenu entre -1400 et – 1200 d’une part ; et le changement climatique d’aujourd’hui d’autre part , réside dans le fait qu’à l’époque du monde Égéen c’était purement naturel selon des cycles irréguliers, alors que de nos jours, ce sont les activités humaines liées à la technologie, à l’agro chimie, qui contribuent en grande partie au changement climatique (qui, il faut le dire aussi, s’ajoute aux phénomènes naturels dont les cycles sont irréguliers)…

     

     

  • Téléphone portable à l'école

    portable en classe.jpg

    Oui je suis tout à fait d’accord pour que les élèves en classe remettent leur smartphone ou i-phone à l’enseignant…

    Mais le problème réside dans la manière dont les autorités des établissements scolaires, et les enseignants, appliquent les consignes et interdictions définies par la loi en vigueur…

     

    Or dans le contexte actuel d’encouragement à accorder certaines libertés et aménagements moins contraignants, de « soit-disant responsabiliser les jeunes », et donc de permettre, de tolérer dans des situations particulières, l’utilisation d’appareils connectés (smartphones, tablettes) s’avère possible du fait que les enseignants et surtout, que les autorités des établissements scolaires dans la gestion de l’application de la loi, n’ont plus la capacité de contraindre, perdant leur pouvoir sous la pression des parents, des intervenants extérieurs… Et aussi parce que les gouvernements successifs, les « grands penseurs et décideurs » depuis 40 ans n’ont cessé de faire évoluer le système éducatif dans le sens de la permissivité, du développement personnel, de l’individualisation…

     

    Depuis que les appareils connectés – smartphones, tablettes, i-phones, mini ordinateurs portables – ont désormais des moteurs de recherche tels que « Bing », des logiciels, des applications, « dopés » à l’intelligence artificielle, il en résulte qu’en utilisant l’un de ces appareils connectés, de manière « détournée » ou non apparente, un élève lors d’un travail en classe, et même d’un examen, peut être en mesure de présenter un excellent travail… Surtout si, muni de capteurs (oreillette, écouteurs, système de transmission à distance) l’élève devant réaliser un travail sur un sujet, un thème donné, reçoit depuis l’extérieur toutes les informations lui permettant d’effectuer un travail élaboré…

     

    C’est bien là le danger qu’il y a dans l’utilisation gérée avec moins de contraintes et davantage de permissivité, des smartphones, tablettes et i-phones àl’intérieur des établissements scolaires, selon une politique « progressiste » de l’éducation, et sous la pression d’intervenants, des parents, d’ordres de pensée et d’opinion « à la mode »…

    À terme – c’est malheureux à dire – se sera « au pire », les élèves dans un proche avenir, des « zombies » (ainsi d’ailleurs que bon nombre d’entre nous, de toutes générations)… Avec le développement de l’intelligence artificielle, du numérique, de la robotisation, des automatismes, tout cela de plus en plus performant et rendant tout effort, tout travail, facilité ou rendu inutile…

     

    Ainsi les « Trouduks » seront devenus des « Génies »… Et les « génies par eux-même sans assistance de l’intelligence artificielle » seront devenus des « Zovnies » totalement déconsidérés voire conspués et « bottés en touche » !

     

     

  • Les yeux, les oreilles, les dents

    En ce qui concerne les aides auditives, les prothèses et soins dentaires, les lunettes pour une meilleure vue…

    Indépendamment du fait que pour les oreilles, pour les yeux et pour les dents, on est plus ou moins bien remboursé par les mutuelles…

    Des trois, à mon sens, c’est peut-être – pour des personnes de plus de 70 ans voire 80-

    les prothèses et soins dentaires coûteux qui « seraient un peu moins essentiels »… « Je m’explique » :

    Quand tu as 30 ans et de mauvaises dents, autant qu’il t’es possible en fonction de ton budget, « fais pour le mieux » parce que c’est à 30 ans que tu « croques mieux la vie » (notamment au restaurant avec des copains, des amis, de la famille, une belle entrecôte de premier choix)…

    En revanche, à 70 ans, à 80 ans, pour le temps qui te reste à vivre, à quoi bon investir pour un meilleur coefficient masticatoire, dépenser une fortune pour de belles dents ?

    Alors que tu peux très bien sourire et surtout rire sans montrer tes dents, et qu’au restaurant tu t’arranges lorsque t’es avec des amis, de la famille et en particulier un couple de jeunes (ton petit-fils et sa compagne), à ne prendre dans le menu ou la carte, que des plats ne nécéssitant guère de se livrer à un gros effort de mastication (cela afin de ne pas faire indéfiniment attendre les autres qui eux, ont un coefficient masticatoire largement supérieur à 50 % et engloutissent très vite)…

     

    À noter que si tu as un coefficient masticatoire largement inférieur à 50 %, et que tu te trouves au restaurant avec des amis, de la famille et en particulier avec ton petit-fils et sa compagne tous deux ayant toutes leurs dents et absorbant très vite, si tu es âgé de 70 ou 80 ans et que tu n’a pas estimé nécessaire de te faire refaire une belle dentition pour le temps qui te reste à vivre, et qu’au menu tu choisis un plat ne demandant pas d’effort de mastication afin d’éviter de faire attendre les autres… Alors tu es le « grand altruiste » que tu n’es pas lorsque tu laisses sonner le téléphone au moment où tu es cul vissé le bec dans la gamelle à midi et quart, ou occupé à quelque chose qui exige attention et concentration au moment où survient chez toi un visiteur impromtu, que tu rechignes tant soit peu à accueillir…