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Paroles et Visages - Page 120

  • "Il y a quelque chose de pourri sur la Terre des Hommes "

    Le Qatar et l’Arabie Saoudite depuis l’attentat du 11 septembre 2001 à New York, qui a ouvert l’ère des organisations terroristes islamistes dont nul ne sait quand cette ère prendra fin…

    Mais qui, si l’on remonte plus loin jusqu’en 1979 avec l’attentat à la Mecque et l’arrivée des Ayatollahs en Iran, était déjà pour ainsi dire ouverte…

    Ère au cours de la quelle ont sévi : la guerre en Afghanistan, puis la guerre en Irak à deux reprises, puis les guerres du « printemps arabe » (Lybie, Syrie), puis Daesh en 2014, Boko Haran en Afrique sub saharienne)… Ajoutant encore à ces guerres, celle du Yemen, du Soudan…

    Le Qatar et l’Arabie Saoudite ont soutenu financièrement et par envoi d’armement, toutes les organisations terroristes islamistes…

     

    Et La France qui a vendu des armes au Qatar et à l’Arabie Saoudite, a donc contribué à fournir en armes des combattants du Djihad, de telle sorte que nos victimes du 13 novembre 2015 entre autres celles d’ attentats commis sur notre sol, sont tombées sous les balles de nos armes !

     

    Récemment il est question d’un « rapprochement » entre Israël et le Qatar et l’Arabie Saoudite (et avec d’autres pays arabes)…

    Quel, oui quel rapprochement ? Dans quel dessein ? De quoi s’agit-il ? Je n’y crois pas beaucoup à ce « rapprochement » ! Je ne vois pas dans quel « intérêt » pour le Qatar, pour l’Arabie Saoudite…

     

    Il y a assurément « quelque chose de pourri » sur la Terre des Hommes en ce 21ème siècle qui ne ressemble plus à rien de ce qui fut jadis durant des millénaires (et qui pourtant « n’était pas beau à voir ») !

     

    La très grande majorité des victimes de tous ces attentats et guerres du 21ème siècle notamment en Israël et Palestine mais aussi en Ukraine, Russie, Yemen, Syrie, Lybie, Irak, afghanistan… Sont des victimes civiles, des travailleurs honnêtes, inoffensifs, des femmes, des enfants (bien plus que des voyous, des trafiquants, des prédateurs)…

    Qui peut « raisonnablement » penser que le Hamas c’est la « panacée » pour les Palestiniens ? Ou le Hezbollah, ou Boko Haran, pour les populations locales « toujours prises entre deux ou plusieurs feux » ?

     

    D’un côté ceux qui dominent, décident, exploitent (les géants de l’économie de marché, les financiers et affairistes, et leurs associés)… Et de l’autre côté les organisations terroristes qui rançonnent, assassinent…

     

    Et cette idée qui gagne dans les courants d’opinion – en général de Gauche, des classes populaires, des opprimés, des exclus, des méprisés, des « laissé pour compte » de tous les oubliés de l’économie de marché et de la consommation – cette idée selon laquelle la « cause palestinienne » est « mobilisatrice », symbolisant par extension d’autres causes au nom desquelles doit s’engager un combat sans merci…

    « Souscrire à cette idée là » c’est en arriver à accepter Hamas, Hezbollah, organisations terroristes… Et leur horde de « racailles » qui en aucun cas « œuvrent pour le bien de l’humanité » !

     

    J’espère vivre assez longtemps pour être témoin de la grande série – enchaînement de catastrophes (naturelles, écologiques et autres) qui mettra fin à la civilisation humaine en acceptant d’avance tout en étant témoin, d’être en même temps victime parmi des milliards de victimes…

     

    En tant qu’écrivain, poète, penseur et artiste non reconnu noyé dans la masse et sans likes, sans milliers de followers et n’ayant aucune chance de passer à quelque postérité que ce soit… Et donc, « n’ayant rien, absolument rien, rien de rien à perdre ni à gagner »… Puisque « tout disparaîtra », il me « siérait fort » d’être témoin du grand naufrage au moment du plongeon définitif…

     

  • Les "célébrités" du Web

    « Imaginons » (oui, on peut « tout » imaginer)… Des « cyberterroristes », des sortes d’anarchistes inclassables, déjantés, iconoclastes, perturbateurs, pourfendeurs ; « justiciers » à leur manière, agissant en organisation de commandos de la délinquance sur la Toile, hautement spécialisés en technologie de hackage et de démolition de célébrités, d’auras, de personnages en vogue… Décidant de s’attaquer à toutes les gloires et célébrités du Web c’est dire aux rappeurs plébiscités sur Youtube par des miliers de fans, aux producteurs d’albums de musique et de chanson qui « ont le vent en poupe », à tous les personnages très suivis sur les réseaux sociaux qui, à chaque fois qu’ils postent quelque chose, obtiennent des « like » à la tonne et ont mille, dix mille « amis » ou « followers »…

     

    Oui, des « cyberterroristes » iconoclastes démolissant les pages Web (Facebook, Twitter, Instagram, Tik Tok, Youtube) de chacune des nombreuses « célébrités » du Web, « pourrissant » ainsi la vie de toutes ces célébrités qui, il faut le dire, sont certes représentatives de la culture du 21ème siècle – mais d’une « sous-culture » (au mieux une « culture avec un petit c ») que les siècles, et encore plus les millénaires futurs balayera…

     

    Oh combien les « laissés pour compte », les « noyés dans la masse », les « ceu’s zé celles » qui n’obtiennent jamais plus de 2 ou 3 « likes » ou commentaires, les suivis par 10 ou 20 personnes, de leur page (soit dit en passant dans ces 10 ou 20 suiveurs, il n’y en a même pas 2 qui sont effectivement ceux auquels on pense en toute logique).

    Oh combien les « noyés dans la masse » se réjouiraient-ils en voyant s’effondrer dans la boue – pour ne pas dire dans la merde – chacune de ces « gloires et célébrités », et « vénèreraient - ils » les cyberterroristes iconoclastes démolisseurs agissant en toute impunité, ne pouvant être poursuivis et « foutant une pagaille monstre » sur la Toile !

    Non seulement, encore, les « cyberterroristes » iconoclastes s’attaqueraient aux célébrités du Web et aux personnages et à leurs productions plébiscitées… Mais aussi – pour autant qu’il en existe – aux « écoles » et institutions d’un « ordre du monde » représentatives de courants d’engouements… Écoles qui seraient investies par des hordes de « voyous du Net » mettant tout à sac, détruisant, incendiant !

     

    « Voyous » ? … Peut-être, oui, peut-être… Mais avant tout, avant même d’être selon la « terminologie » des « consensuaux pensant comme il faut », des voyous… Ce seraient tous ces « à coup sûr  noyés dans la masse » méprisés, zappés, qui ne seront jamais en Cour, les incendiaires des écoles et des célébrités…

     

    « L’ascenseur social – et culturel » … Ça n’existe pas, ça n’existe plus ! Dans les beaux apparts’ d’en haut, on y accède depuis la terrasse du gratte-ciel en hélico ou en petit jet privé… Comme à Sao Paulo ou à Rio ou à Johanesburg…

    L’ascenseur social – et culturel ayant disparu, c’est l’imposture qui a été promue dans l’« Ordre du Monde » (et qui fait référence et domine)…

     

    Tout cela dit, sans doute y – a – t- il parmi ces nombreuses – trop nombreuses - « célébrités  du Web »… Quelques unes d’entre elles – je n’en doute pas - « méritantes » (et que peut-être ces « cyberterroristes » imaginés , épargneraient, n’attaqueraient pas… Juste de temps à autre, en « bons cyberterroristes » iconoclastes et déjantés qu’ils seraient, ne manqueraient pas cependant parfois d’un tantinet brocarder)…

    La question que l’on peut se poser au sujet des « méritants » c’est de savoir comment, par quels biais, par quels « miracles », grâce à qui et à quoi ils y sont arrivés à être « méritants » reconnus… Sur le Web… Autrement que par la « mécanique emballée » des « followers » et des opinions publiques portées par quelque courant de mode ?

    Car que je sache, Web ou pas, les « découvreurs de talents » (les vrais de vrais) ça n’existe pas ! Exit les années 50 où un Jacques Brel avait été « repéré » par un Bruno Coquatrix…

    Web ou pas Web, aujourd’hui dans ces années vingt du siècle vingt et un, si t’as pas, pour te soutenir, pour te « booster » « quelque chose du Système (bien de l’Ordre du Monde) » sous quelque forme que ce soit avec sa puissance agissante, sa « malette d’outils », toute sa « machinerie » en somme… auquel tu as accepté de te soummettre, de te compromettre, de te laisser acheter d’une manière ou d’une autre, t’es « mort d’avance » !

    À un certain moment, mon pote, que tu le veuilles ou non, l’Ordre du monde il faut y rentrer dedans ! (c’est aussi l’Ordre du monde qui fait les like, les followers, les nombres de vues et toute la « chierie » qui régale le nase de milliards d’humains sur cette Téterre !)…

     

     

     

     

  • Ma vie extraordinaire, de Benoît Duteurtre

    Un livre peut-il être de par son contenu en certaines de ses pages, une quête du merveilleux jusque dans la banalité de la vie, jusque dans des faits, des gestes, des accomplissements des plus ordinaires, des plus communs, de la vie quotidienne des gens dans l’environnement où ils vivent, dans leur maison, là où ils demeurent et s’activent, sur les lieux de leur travail, dans leurs déplacements par exemple pour « faire des achats » dans des magasins ou dans des surfaces commerciales, dans leurs loisirs habituels qui sont ceux auquels se livrent des milliers de personnes hommes, femmes, en famille avec leurs enfants, sorties, promenades, cinéma, télévision, lecture, jardinage, bricolage, etc. … ?

     

    Comme dans « Ma vie extraordinaire » de Benoît Duteurtre, un récit introspectif, humoristique, par moments nostalgique et dans une réflexion sur la modernité ambiante du 21ème siècle, une modernité dans laquelle les beautés de la vie d’autrefois sont évoquées, ne sont donc pas « précipitées au fond des oubliettes » …

     

    Mais… Que dire de ces banalités de la vie au quotidien, qui sont celles de millions et de millions de gens en France, dans nos régions, dans nos villes, jusque dans des « lieux excentrés en rase campagne »… Et partout dans le monde… Sinon que toutes ces banalités, ces vies de millions d’êtres humains, sont « à mille lieues » de ce que vivent dans un quotidien très différent, des gens tels que Benoît Duteurtre, tels que tous ces gens du monde du spectacle, du cinéma, du théâtre, de la littérature, des arts, dans un environnement de relations qui sont les leurs (mais pas celles, de relations, du « commun des mortels ») ?

     

    Que dire,oui, de ce qu’il peut y avoir de merveilleux dans la banalité, dans ce qui est commun à des millions de gens partout dans le monde, vu ainsi par des gens dont la vie qu’ils mènent est à « mille lieues » de la vie du commun des mortels ?

     

    Où les uns – mais pas les autres – passent-ils leurs vacances ; en quels lieux, avec qui, et en quelles conditions particulières (de confort, d’aisance, d’équipements « high tech », de logement, de restauration, d’activités de loisirs) ?

     

    Comment les uns – mais pas les autres – se vêtent, se déplacent, résident, voyagent, et en quels lieux d’achat se fournissent-ils pour se procurer ce dont ils ont besoin et leur est indispensable ?

     

    Les uns sont une petite, très petite minorité au regard de l’ensemble de la population de notre planète…

    Les autres sont des milliards…

    Tout est dit

    L’ordre du monde

    L’ordre des « ceu’s et celles » qui ne vivent pas dans leur quotidien, comme toi tu vis…

    Deux mondes différents, très éloignés l’un de l’autre…

    Et l’éloignement n’est pas forcément ce qui sépare les uns des autres… Parce qu’il y a de l’éloignement aussi et surtout… Dès lors qu’apparaît une « petite différence de condition » d’existence entre des uns et des autres.

     

    « Monsieur et Madame Lorgueil » vous êtes là, bien là, présents, dès lors qu’ un peu de beurre vient d’être ajouté aux épinards dans la casserole !

     

     

  • Le Nouveau Roman

    S’il est un genre littéraire auquel je n’adhère pas du tout, c’est bien celui du Nouveau Roman, genre apparu dans les années 1950 – 1960, dans lequel des auteurs tels que Samuel Beckett, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute, Marguerite Duras, Eugène Ionesco… et bien d’autres, publiés en général aux « Éditions de Minuit »… Rejettent l’analyse psychologique des personnages de leurs romans et refusent la notion d’intrigue …

    Selon Jean Ricardou ( écrivain et théoricien de la littérature, né en 1932 et mort en 2016, membre du comité de direction de la revue d’avant-garde Tel Quel de 1962 à 1971) : « le roman n’est plus l’écriture d’une aventure, mais l’aventure d’une écriture »…

    Ce qui à mon sens, ouvre un espace incertain à la littérature, à l’écriture, dans la mesure où de nombreux auteurs tentés de se « démarquer » du récit traditionnel, produisent des œuvres qui ne sont « singulières » qu’en apparence… Autrement dit, lorsque le roman ou le récit, devient « aventure d’une écriture », cela produit notamment des imposteurs…

    Les ouvrages que jusqu’alors j’ai essayé de lire, de ce genre du Nouveau Roman, étaient une suite de pages, de longues phrases, sans aération, les paragraphes s’enchaînant, peu de dialogues, des personnages anonymes, sans caractère déterminé particulier, des thèmes banals centrés sur la vie quotidienne, des événements sans importance…

    En somme, question effort de lecture « un vrai pensum » !

    « Tant qu’à faire » - question « déranger, surprendre » ou « être totalement en dehors des clous »… Alors autant « verser dans le surréalisme » - en écriture, comme cela a été fait du temps des surréalistes en peinture et en dessin !

    Bon cela dit, en ce qui concerne Marguerite Duras, c’est pour moi la « seule du lot » qui m’interpelle et dont j’adhère à son écriture, et que j’ai lue «jusqu’au bout » de quelques unes de ses œuvres…

     

  • Agressivité ambiante

    Il était très exactement 17h05, jeudi 5 octobre 2023, quai Jeanne d’Arc à Saint Dié le long de la Meurthe, juste après la passerelle menant de l’autre côté de la Meurthe où les places de stationnement ne sont plus payantes…

    Sorti de ma voiture garée dans cet espace, je vois manœuvrer une femme en marche arrière, qui quittait sa place de stationnement, l’arrière de sa voiture avançant d’environ 50 cm sur la chaussée. Visiblement cette femme s’apprêtait à stopper avant de poursuivre sa manœuvre.

    Arrive, roulant à la limite de la vitesse autorisée en milieu urbain 50 km/h, un automobiliste seul dans son véhicule, qui, visiblement pouvait être âgé d’environ une trentaine d’années, et qui, énervé et gêné qu’il devait se sentir être par la manœuvre de la dame, a rageusement klaxonné…

     

    La « moindre des choses » aurait été, me semble - t-il, de la part de cet homme circulant sur le quai Jeanne d’Arc, de ralentir et de laisser la dame quitter sa place de stationnement…

    Au lieu de cela coup de klaxon rageur d’un imbécile hyper pressé n’admettant pas d’être gêné…

     

    Eh bien cet imbécile là, il y en a dans notre pays, la France, des dizaines de milliers « fanatiques » du coup de klaxon rageur, à la moindre fausse manœuvre, à la moindre hésitation d’un tel, d’une telle !

    Cet imbécile de 17h 05 à Saint Dié ce jeudi 5 octobre 2023, quai Jeanne d’Arc… Si, prochainement sa maison est endommagée par une inondation, si un arbre écrase sa bagnole lors d’un fort coup de vent… Je ne serai en aucune façon solidaire de lui dans sa détresse !

     

    Que les agressifs, les « empêcheurs de tourner en rond », les crétins « klaxomerdeurs, les lapidaires et autres individualistes forcenés sûrs de leur bon droit et qui gueulent comme des putois dès que quelque chose les gêne… « Se le tiennent pour dit » « je ne suis en aucune façon solidaire d’eux le jour où ils se trouvent dans la détresse…

     

    Bon sang ! Ça c’est une réalité : les « pelés, les tondus, les laissés pour compte » qui eux, ne gueulent pas, souffrent en silence et ne demandent jamais rien, les « pauvres bougres » eux, qu’on voit jamais dans les « manoufs », dans les grèves, qui vont au resto du cœur en baissant la tête… Qu’on voit jamais nulle part où y a du monde plein les galeries marchandes et les lieux à boutiques où on dépense du fric… Tous ceux là, oui, les « oubliés et délaissés – et méprisés … Je suis solidaire d’eux et tout ce que je peux faire « à mon niveau » même si c’est « pas grand chose » je le fais de bon cœur…

     

    Mais les « autres » qui râlent tout le temps contre leur voisin, qui ne pensent qu’à leur pomme et à profiter et se foutent des gens dans la dèche… Eh bien que la Nature dans ses colères escagasse leurs belles baraques, leurs bagnoles à 30 ou 40 mille euro !