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Paroles et Visages - Page 129

  • Débats publics à la radio

    Sur RTL, RMC, SUD RADIO entre autres stations de « grande écoute » notamment entre 11h et 14h, lors d’émissions de débat public au cours desquelles sont invités à s’exprimer, des auditeurs, sur des sujets « brûlants » d’actualité en général des « sujets sensibles »… Il est souvent question depuis plusieurs semaines, d’immigration, et il « va sans dire » que les prises de parole sont des « prises de bec », et se poursuivent dans d’épuisantes et violentes polémiques entre les « pour » les « contre », les « inquiets », ceux et celles qui ont peur de « ces autres venus d’ailleurs », de culture, de mode de vie, de religion différente, considérés inassimilables, opposés à nos valeurs, vivant en communautés…

    Tout cela, il faut dire, sur fond d’islamisation, d’extrême droite, de violences et agressions au quotidien, d’incivilités, dans les « cités », dans les quartiers, partout en France dans les lieux de forte densité démographique et de diversités de « types de population »…

     

    À vrai dire, l’immigration « massive » à laquelle on assiste depuis deux ans en France et en Europe, n’est encore à l’heure actuelle, que celle de « flux circonstanciels », tels les flux qui se sont succédés au fil des âges, des siècles, partout dans le monde ; les « problématiques » demeurent à peu près les mêmes que celles dont on parle aujourd’hui…

     

    Mais dans les années qui viennent, en ce siècle de densité démographique accrue, de calamités climatiques, de régions de notre planète dont les ressources en eau et en alimentation s’épuisent, de sols qui deviennent improductifs ou stériles ; régions de plus en plus impactées par le changement climatique et qui s’étendent au-delà de leurs limites « normales », il est certain que les flux migratoires vont s’intensifier, depuis les régions et pays impactés vers les régions et pays « moins affectés » (qui, soit dit en passant, le seront aussi, affectés)…

     

    En conséquence nos « modèles actuels de société », notre mode de vie, de consommation, les cultures millénaires qui sont les nôtres depuis l’antiquité grecque et romaine, tout cela va « voler en éclats » (l’on assiste déjà au début de l’ « éclatement »)…

     

    Aussi, ce combat qui est celui mené pour « sauver ce à quoi on tient » en face des « invasions barbares » est, soit « perdu d’avance », ou n’aura plus aucun sens, sur un « navire Terre » qui est train de sombrer et, sur lequel on « fait encore la fête, on danse, on bouffe, on « vaque à ses dadas » sur les ponts et avant ponts – promenade – galeries marchandes – salles de jeux, que les flots ne submergent pas encore…

     

    Alors bien sûr, sur ces « pont-promenade – galeries marchandes », les passagers de troisième et quatrième classe au milieu de leurs couffins dans les entreponts où il est devenu impossible de rester, ne sont pas les bienvenus ! …

     

     

     

  • Manque d'eau dans plusieurs villages en France

    L’eau, au robinet dans les habitations, aux fontaines et dans les canalisations (réseau de distribution), n’arrive plus dans quatre communes des Pyrénées Orientales : Corbère, Corbère les Cabanes, Saint Michel de Llotes, Bouletermère… Ainsi que dans une centaine de villages en France lors de périodes de sècheresse en été ou durant 5 ou 6 mois dans d’année…

    L’on pourrait imaginer – et « mettre en pratique » - une décision par arrêt préfectoral dans les départements les plus impactés par le manque d’eau non seulement potable mais aussi pour les usages de la vie courante (cuisine, vaisselle, toilette, laver le linge, etc.)… Obligeant les possesseurs de piscines à laisser pomper et récupérer dans des camions citernes la totalité du contenu de leur piscine…

    Dans les années 50 lorsque les cabinets se trouvaient dehors, dotés de fosses sceptiques fermées qu’il fallait périodiquement vider, passait tous les trois mois environ ou selon des durées variables du fait de l’utilisation fréquente ou moins fréquente des cabinets extérieurs à la maison, le camion citerne « pompe à merde » en général un camion citerne de maraîcher…

    L’on pourrait en faire autant avec la flotte des piscines de tous les possesseurs de piscines !

     

    Petite anecdote :

     

    En 2007 mon voisin Portugais, à Tartas dans les Landes, Fransisco, ayant vécu jusqu’à 30 ans dans la région de Porto sous Salazar, lorqu’il a acheté la maison voisine de la mienne, le premier travail de transformation qu’il effectua, consista à « boucher la piscine » en l’enterrant sous les tombereaux de terre qu’il fit venir…

    À l’origine il y avait en effet une piscine devant la maison, qui fut successivement occupée par deux familles avec enfants…

    Fransisco avait bien plusieurs petits enfants qui vivaient avec leurs parents en région parisienne, mais les fils et filles de Fransisco ne venaient que très rarement (au mieux une fois par an en été durant une semaine)… Alors Fransisco trouvait « inutile » la piscine (ainsi que Salomé sa femme) et s’empressa-t-il aussitôt acheté la maison, de « boucher la piscine » et de « planter des patates » à la place !

    Ayant été témoin du travail effectué par Fransisco pour « boucher la piscine », j’ai ri et applaudi vivement à cette initiative, et proposé à Fransisco, mon aide pour les travaux de terrassement…

     

    Vous m’avez compris : je n’ai jamais eu et n’aurai jamais, de piscine dans mon jardin !

     

     

     

  • Lien vers mes fiches généalogiques

    https://1drv.ms/f/s!AislyNqiGX4_jEbkdHAdBvU8GL7-?e=luKB6Z : fiches généalogiques 

  • Liens d'accès à mes dessins

    https://1drv.ms/f/s!AislyNqiGX4_ikrh6V1eNP3da750?e=uIG7fN  : dessins de 1967 à 2012

    https://1drv.ms/f/s!AislyNqiGX4_hRrbvfMs1P292A2P?e=9VWrFj  : dessins depuis 2013

    https://1drv.ms/f/s!AislyNqiGX4_ik9xWATmfyQQaxHO?e=jWGmVf : modelages 

    https://1drv.ms/f/s!AislyNqiGX4_ik6CRHDgB7_ynyTd?e=9ZweLw   :  Shadocks

    https://1drv.ms/f/s!AislyNqiGX4_jAkA3ZVhFZ8_rcqY?e=I7R3Fx  : Tags

     

     

     

  • Titain et Pomponnette

    En décembre 1959 j’habitais avec mes parents à Blida, en Algérie, dans un HLM de neuf étages, le bâtiment R, où nous occupions l’appartement 57 de trois pièces, situé au 9ème étage…

    Ce bâtiment, parmi d’autres dont la plupart n’avaient que 4 étages, se trouvait en périphérie de Blida, à Montpensier, où en été lorsque l’eau courante ne parvenait pas au delà du 4ème étage, nous allions avec des seaux, chercher l’eau à la fontaine du vieux village de Montpensier.

    Seaux qu’il fallait remonter, mais il y avait l’ascenseur (quand il marchait)… Normalement cet ascenseur fonctionnait en mettant une pièce de 5 francs (anciens) dans un boitier… Mais personne ne mettait, en fait, de pièce : l’on introduisait dans la fente, un tube d’aspirine écrasé ou quelque bout de ferraille applati… Et ça marchait ! De telle sorte que le Régisseur, encaisseur des loyers et des pièces de 5 francs de l’ascenseur, faisait piètre recette avec l’ascenseur…

     

    En ce mois de décembre 1959 j’allais sur mes douze ans et me rendais souvent, quasiment tous les jours chez nos voisins occupant l’appartement 58 formant angle du bâtiment, un logement de 4 pièces « famille nombreuse » où vivaient là monsieur et madame Champion et leurs enfants : Mireille allant sur 11 ans, Jean Jacques 4 ans, Richard 3 ans et Philippe le petit dernier, un bébé né en août 1959… Il y avait aussi dans ce logement de 4 pièces, la vieille maman, Italienne, de madame Champion, qui prisait (sa fille fumant des Bastos). La mémé ne parlait qu’Italien ou Arabe, très peu et très mal le Français.

     

    Monsieur Champion travaillait comme ouvrier sur les voies ferrées en gare de Blida, et gagnait à l’époque 70 000 francs (anciens) par mois, plus les allocations familiales ; autant dire que chez Champion « on roulait pas sur l’or » et les fins de mois étaient très difficiles…

    Ma mère, souvent, dès le 20 du mois et parfois même avant, faisait passer discrètement à madame Champion, un billet de 5000 francs… Mon père, inspecteur des PTT aux télécoms, au Central Téléphonique de Blida, gagnait lui, 120 000 francs par mois ; on était donc « des riches » et, à midi – pas forcément rien que le dimanche, ma mère mettait sur la table au repas de midi, une bouteille de Château Romain (un « pinard » qui coûtait 230 francs)…

    Mon père à cette époque, fumait des « camélia sport » et avec mon argent de poche j’achetais « Pim Pam Poum » en album de 60 pages, Mickey, les Pieds Nickelés, et des pains de pâte à modeler…

     

    Les vacances de Noël approchaient, chez Champion dans tout l’appartement, d’une pièce à l’autre, en liberté, circulait Titain le lapin, depuis un mois environ, que monsieur Champion avait acheté au marché pour 5 francs…

    Ce Titain était comme un chat de la maison, apprivoisé, peu farouche et je jouais avec lui ; il faisait ses crottes (des petits pois noirs) sous les lits, il mangeait des épluchures de légumes…

    Au lendemain de la Noël, chez Champion, je cherchais Titain, et ne le trouvant pas je demandai à madame Champion « où est passé Titain » ?

    Je revois encore le visage penaud et les yeux dans les pantouffles de madame Champion qui « ne savait quoi dire » de la disparition de Titain…

     

    Un autre jour, très précisément le 20 mai 1960, disparaissait tragiquement et accidentellement Pomponnette, une chatte que madame Champion avait recueillie perdue dans le village de Montpensier…

    Cette Pomponnette était grimpée sur la rambarde du balcon, le long de la coursive desservant les 6 appartements de l’étage, et en dérapant, elle est tombée du 9ème étage et s’est écrasée tout en bas…