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Paroles et Visages - Page 147

  • Lumière et obscurité

    « Car les uns sont dans l’obscurité et les autres dans la lumière.

    Et l’on voit ceux qui sont dans la lumière, mais non point ceux qui sont dans l’obscurité. »

    [ Bertold Brecht ]

     

    Il est cependant une question que peu d’entre nous se posent, c’est celle – ci :

    De quoi est faite la lumière, de quoi est faite l’obscurité ?

     

    Car si la lumière n’est qu’éclairage et si l’obscurité n’est que sombritude, alors la lumière et l’obscurité sont dépendantes de la manière dont l’une et l’autre apparaissent au regard…

    L’éclairage est ce qui fait voir mais ne fait pas forcément voir ce qui doit être vu dans sa réalité complète.

    La sombritude est ce qui enveloppe le regard tel un voile et dissimule ce qui doit être vu qui pourtant existe.

     

    Ceux et celles qui sont dans la lumière et que l’on voit – mais « ne sont que  dans la lumière du monde » - n’éclairent que ce qui, à leurs yeux, doit être vu.

    Ceux et celles qui sont dans l’obscurité et que l’on ne voit pas – mais « ne sont que dans l’obscurité du monde » - sont peut-être eux, dans la lumière, celle qui n’est pas de l’ordre du monde…

     

  • Les années mirages, de Robert Destanque et Michel Martens

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    Dans cette chronique romanesque des années 1946 à 1954 en France, les auteurs Robert Destanque et Michel Martens ( Éditions Robert Laffont, paru en 1992), dans ce roman, évoquent ces huit années durant lesquelles le conflit indochinois, le communisme et la guerre froide, ont fait l’actualité dans notre pays… Cela au travers des destins différents des trois enfants d’une famille du Sud Ouest, les Garnier, Georges le plus jeune, entraîné dans la guerre d’Indochine ; Bernard son frère, ingénieur des Travaux Publics dans le contexte de la Reconstruction après la fin de la 2ème guerre mondiale ; et Laure sa sœur, engagée dans le mouvement communiste sous l’influence de son amant qui deviendra son mari Andrej Jirek…

     

    Cette guerre d’Indochine de 1946 à 1954 est « une horreur absolue » en terme de barbarie, de cruauté, de tortures, de souffrances endurées par les soldats (soit dit en passant pour « sauvegarder » les intérêts et le mode de vie de toute une caste de privilégiés, d’affairistes et de « coloniaux » implantés en Indochine depuis la seconde moitié du 19ème siècle, et cela dans une politique désastreuse des dirigeants de la 4ème république), de massacres, d’assauts menés dans le fracas des armes sous un climat humide, tropical et insalubre…

    En « comparaison » - si l’on peut dire – avec la guerre d’Algérie 1954 – 1962, le conflit indochinois « vaut bien » en barbarie, en tortures et massacres, tant du côté des Français que du côté des Vietnamiens, la barbarie nazie, ou les tortures en Algérie (Français à l’égard d’algériens, combattants algériens à l’égard d’autres algériens)…

     

    Il est en particulier évoqué dans ce livre à propos d’actes de barbarie commis par des vietamiens, en comparaison avec d’ actes perpétrés à la libération en 1944 au moment de l’« épuration », ce fait, absolument atroce, d’un « collabo » d’un village Vosgien, passé vivant au sciage en long de l’entre jambe à la tête…( Dans les Vosges à l’époque et encore aujourd’hui il y a de nombreuses scieries) …

     

    De tous temps à travers l’Histoire, l’éducation, la culture, l’intelligence, la civilisation, n’ont jamais garanti ni entraîné comme l’on pourrait le croire, l’éradication, la disparition de la barbarie, ni contribué à l’édification d’une société plus juste, plus humaine…

    Mais l’on peut dire aussi que l’ignorance, que le manque de culture et d’éducation, et que même des formes d’obscurantisme, n’ont pas forcément rendu plus barbare, plus cruelle, plus violente, une société, les habitants de tel ou tel pays dans le monde…

    Car la Culture s’est faite parfois l’alliée de la barbarie ; et que l’ignorance, le manque d’éducation ont parfois produit des êtres qui « n’auraient pas fait de mal à une mouche » de tout leur vivant…

     

    Ce que l’on a vu, ce qui s’est pratiqué au fin fond du Moyen Age avec la Roue, le Gibet, l’inquisition ; ce qui s’est passé durant la guerre de Trente Ans 1618 - 1648 avec les sacs et les viols et les massacres de populations ; ce qui s’est passé dans les camps nazis de la 2ème guerre mondiale avec les fours crématoires et les chambres à gaz ; ce qui s’est passé en France lors de la rafle du Vel d’hiv et lors de l’épuration en 1944… En matière de barbarie, de crimes, d’atrocités, de tortures… Eh bien cela peut encore se revoir, se reproduire de nos jours et dans le futur… Et ce ne sont pas nos sociétés des « droits de l’homme » et des valeurs de la Démocratrie et où le citoyen lambda reçoit de l’éducation, de l’information… Qui va forcément faire « qu’on ne verra plus jamais ça » !…

     

    Cela dit, une société où dominent le manque d’éducation, l’inculture et les obscurantismes ; demeure tout de même davantage sujette à la barbarie, à la cruauté et à la violence, qu’une société où les gens en grande partie d’entre eux sont éduqués, sont cultivés, et où les obscurantismes sont moins présents…

     

    Reste toujours présente dans l’Histoire et dans les sociétés, la tentation de la révolte, voire de l’anarchie « afin d’édifier une société plus juste, plus égalitaire et meilleure »… Une tentation qui a impulsé parfois des changements radicaux en bousculant des ordres établis, mais qui n’a été qu’une suite d’expériences difficiles, souvent désastreuses et ayant amené au bout du compte, un résultat contraire à ce qui était espéré…

     

    Le sens même de la Révolte est encore à découvrir, et peut-être que dans « L’Homme révolté », Albert Camus nous éclaire-t-il, nous ouvre-t-il une voie possible…

     

     

  • Sondages "son de cloche"

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    Les sondages font en vérité (et « bien dans l’ordre du monde ») ce tonitruant, persuadant, assourdissant et « lavecervellisant » son de cloche, qui incite des millions de gens à suivre ce qui a été annoncé sur la base d’un « panel » pré-étudié, qui constituerait une majorité d’opinion…

    Il est « assez curieux » de constater qu’il n’y a jamais de sondage contradictoire, mais toujours des sondages « orchestrés »…

    C’est connu : le « pensé pas comme il se doit » est le plus souvent zappé… Honteusement zappé dans l’indifférence, dans la démission et dans le silence… Ou dans l’acceptation tacite… Mais – il faut le dire aussi (et c’est peut-être plus dangereux et en même temps « ultracrassement hypocrite ») - le zappé « dézappéisé » liké et j’aiméisé (parfois même médiatisé) a « le vent en poupe » et avec sur le grand pont du navire, des officiants qui se foutent du naufrage prévisible…

     

     

  • Bizounours ...

    Bizounours vous avez couvé dans vos beaux rêves d’un monde meilleur et d’une société pacifiée les pires voyous, emmerdeurs et emmerderesses, lapideurs et lapideuresses, ôte-toi-de-là-que-je-m’y-mette et empêcheurs – empêcheresses – de – tourner – en – rond, que la Terre a porté, porte et portera sur elle de par tous ses paysages sociétaux…

    Bizounours vous avez méconnu la dureté du monde, nié que même les bébés pouvaient colérigesticuler et regard-noiriser avant de devenir des ados difficiles puis des kasseurs et des dealers…

    Bizounours les pires d’entre vous sont ceu’s zé celles d’entre vous, dont l’idéal-humanisme boosté – dopé aux intello-amphétamines sur les bancs des amphithéâtres des facultés, s’auto-entretient à l’écart et préservé des heurts du monde, des exactions des voyous et du merdier ambiant du monde environnemental au quotidien de l’humain – lambda à plusieurs milliards d’exemplaires…

    Bizounours si d’aventure quelque zappé de la foule des likeurs et des j’aimeurs, inscrit sur le Grand Mur que la Terreur de 1793 a tout de même raccourci quelques salauds, vous hurlez d’horreur et l’on ne peut vous donner tort du fait que la Terreur a fait couler le sang de pauvres bougres inquiétés de par la loi des suspects…

    Bizounours vous avez laissé le Religieux, par tolérance-complaisance- respect considération de chacun chacune, dicter comment il faut se vêtir, ce qu’il faut bouffer, ce qu’il faut croire, ce qui doit se hosannaher au diapason de la vaste communauté des fidèles…

    Bizounours vous avez cru et vous croyez toujours que l’araignée géante carnivore aux immenses mandibules broyeuses peut être apprivoisée et promenée en laisse dans les allées d’un grand zoo, émerveillant des enfants conduits par des maîtresses – fées…

     

     

  • Tablettes et smartphones

    Le seul avantage qu’il y a dans l’utilisation d’une tablette par rapport à l’utilisation d’un smartphone (système exploitation Androïd pour les deux) ; réside dans le fait que, sur une tablette (de préférence d’écran de 10 pouces au moins), pour lire un document PDF, un livre numérique, ou même un texte avec images sur un site d’Histoire ou autre de type documentaire, il ne faut « balayer » avec le doigt, que verticalement, puisque la page du texte apparaît sur l’écran de la tablette, intégralement.

    Alors que sur un smartphone, il faut nécessairement « balayer » tour à tour verticalement ET horizontalement…

    En effet, le texte qui apparaît (document, page d’un livre numérique) sur l’écran d’un smartphone, en premier lieu apparaît en caractères très petits (vraiment petits), de telle sorte qu’il faut d’abord l’aggrandir par écartement du pouce et de l’index et ensuite, « balayer » horizontalement jusqu’à la fin de la ligne à lire, « rebalayer » vers le début de la ligne suivante et ainsi de suite, avant de « balayer » verticalement au fur et à mesure de la lecture du texte pour lire ce qui suit…

    En conséquence, lire un texte (document ou page d’un livre numérique) sur un écran de smartphone est « une véritable galère ! »… Donc, la tablette est mieux, à utiliser, pour lire un livre numérique …

    Mais c’est bien là à mon sens, le seul avantage de la tablette par rapport au smartphone.

    Car avec le système Androïd, pour des travaux de bureautique (création de dossiers, de fichiers de textes et outils de mise en page avec barre de fonctions de traitement de texte) c’est beaucoup moins « évident » et réalisable, qu’avec le système Windows…

    Par exemple, pour la fonction « copier/coller » avec Androïd, c’est faisable (j’ai pratiqué) mais cela suppose une maîtrise et une habileté des doigts – que l’on n’a pas forcément au départ…

     

    Sur les tablettes et les smartphones, l’on peut installer « Word 365 open office », mais qui n’est proposé librement à l’essai que durant 15 jours, ensuite il faut acheter « Word 365 »… (assez onéreux)…

    Soit dit en passant, chaque fois que vous installez (depuis Google Play) une application (ou que vous sollicitez la mise en place d’un service qui vous intéresse) qui est proposé « à l’essai » - souvent 15 jours, parfois 30 jours – il vous faut alors en vous inscrivant (formulaire) accepter un paiement de 0 euro par carte bancaire (paiement sécurisé) et, au bout des 15 ou des 30 jours, le paiement de 0 euro se transforme en paiement annuel abonnement de – mettons- 30 euro… À moins de ne pas oublier de résilier ou d’annuler avant la fin des 15 ou des 30 jours (si c’est faisable)…

    C’est la raison pour laquelle je n’installe jamais rien « à l’essai »…

     

    En conclusion, les tablettes c’est très bien pour les gens qui veulent avoir internet partout et en même temps se déplacer, avoir sur soi dans une sacoche comme quand on emporte un livre ; c’est très bien pour des albums de photos, pour voir des films, des vidéos, pour des jeux, pour aller sur des réseaux sociaux tels que Instagram et Tik Tok (écran plus grand qu’un smartphone)… Mais, « c’est loin d’être le top » pour les écrivains, pour les gens qui font souvent de la bureautique et pour lesquels rien ne vaut un ordinateur écran 15 ou 17 pouces et système Windows, Appel, Mackintosch…