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Paroles et Visages - Page 148

  • Salon de l'agriculture

    … « Aux dernières nouvelles » (à vérifier) un emplacement au salon de l’agriculture pour les exposants éleveurs notamment, ainsi que pour les exposants ayant besoin d’un espace de 20 à 30 mètres carrés (il faut ce qu’il faut, pour les vaches, les porcs et autres animaux, le matériel et les installations nécéssaires, la paille, les abreuvoirs etc.) coûte 17 000 euro pour la durée du salon soit du samedi 25 février au dimanche 5 mars 2023…



    Un emplacement de seulement 9 mètres carrés coûte 5000 euro…

    À cela s’ajoute les frais d’électricité, les frais de parking, la nourriture (pour le logement, les exposants ne vont pas à l’hôtel, mais dorment sur place)…



    Assurément pour les exploitants éleveurs qui font le voyage depuis les départements, « il faut avoir les reins solides » - ce qui n’est pas le cas pour beaucoup – ainsi que pour les autres exposants qui vendent leurs produits, les restaurateurs…



    À titre de comparaison, au salon du livre qui se tient trois semaines plus tard, si l’emplacement coûte 800 euro pour les petits éditeurs – stand de trois mètres carrés - ce coût peut aller jusqu’à 20 000 euro pour des géants de l’édition ayant besoin d’un vaste emplacement…



    Verra-t-on aux JT de la télé, comme chaque année (un « rituel »)… Quelques uns de nos Élus, peronnalités influantes, dirigeants de partis politiques… Et président de la république… « tapototer » la tête de la vache, ou prendre dans ses bras le joli petit agneau, le porcelet couinant, voire la grosse poule Sussex pondeuse ? (rire)…



    Lorsque se clôt le salon de l’agriculture, se sont les éleveurs et les exposants qui « font le ménage » et donc nettoient, récurent, désinfectent, rangent… Et non pas des agents d’entretien de la municipalité parisienne… Il y a lieu de s’interroger sur le coût exorbitant d’un emplacement durant 9 jours !



  • Vivre en 2023

    … C’est chaque jour pour des millions de gens en France et partout dans le monde, un « parcours du combattant », une course contre la montre…



    Dans cette France de 89 députés du Rassemblement National, de 245 députés des partis de la majorité, de 131 députés de la NUPES, de 61 députés des Républicains, et de 22 députés « divers gauche »… Qui, soit dit en passant ont à peine obtenu un peu plus de la moitié des voix des électeurs…



    Dans cette France des « grandes réformes et orientations socio-économiques », bouffée par l’Europe de Bruxelles (heureusement si l’on peut dire il y a l’Europe de Strasbourg mais dont le Pouvoir est moindre que celui de Bruxelles), vassale des États Unis d’Amérique, prise dans les serres d’une mondialisation qui a cessé d’être « heureuse » et s’est fracturée et dans laquelle ce sont les Chinois qui mènent le jeu…



    Et, à deux mille kilomètres de la France, Poutine, le broyeur de l’Ukraine, pourfendeur des démocraties occidentales décadentes selon lui, ses généraux et ses indéfectibles oligarques pour la plupart d’entre eux anciens du KGB du temps des Soviets et de l’URSS…

    Et, à nos portes, et, dans nos esprits formatés, les réactiveurs d’une « guerre froide » fourbissant des armes nucléaires dites « de dissuasion » mais qui, sur les rampes de lancement, depuis des porte-avions et des sous-marins, sont prêtes à être lancées à tout moment…



    Le spectre d’une 3ème guerre mondiale qui avance non plus en catimini mais en bottes à clous, en infanteries dotés d’appareils technologiques bardés de numérique et d’intelligence artificielle, en chars d’assaut, en drones et en cyborgs…



    Pourquoi croyez-vous qu’en dépit de tous les traités et de toutes les conventions (Paix, désarmement, droits humains), on continue de fourbir, de multiplier, de perfectionner autant d’armes nucléaires et autres à grande capacité de destruction ?



    … Dans cette course contre la montre sur fond de vie chère, de précarité, de difficultés au quotidien, de chacun, en France et ailleurs – mais surtout dans les « pays pauvres »… Sont au rendez-vous de gigantesques incendies, des inondations, des coups de vent en tornade, tempêtes, cyclones, typhons, aussi subits que dévastateurs, des sècheresses, des étés brûlants…



    Les émerveillements se sont décolorés sous le lessivage du consommable, du loisirable, du jouissage, du profitage, tout cela dans la hâte, dans l’immédiateté, dans le paraître, dans un individualisme forcené… Pour ceux et celles de ce monde, d’en France et d’ailleurs, que les calamités n’ont pas atteints, « réservoirs de consommateurs » qu’ils sont pour les Géants de l’économie de marché…



    Les étonnements, les questionnements, les résistances, se sont laissé broyer sous la presse de l’indifférence et du silence…



    Contre le parcours du combattant et les obstacles qui le jalonnent, l’on fait encore de longues marches par milliers dans les rues… Mais l’on ne veut surtout pas devoir changer ses habitudes, ni son mode d’existence…



    L’on apprend aux enfants, par le jeu, ce qu’il y a lieu de savoir ; et, fous de télé et de consoles de jeux, à dix ans abonnés à TiK ToK, à Instagram et à Facebook ; fils et filles qu’ils sont, encore en environnement sécurisé, protégé, aseptisé… Du moins pour un certain nombre d’entre eux qui iront jusqu’à BAC plus 3, 4 ou 5…



    Quelques uns d’entre nous – pas forcément des « vieux » ou des « rassis » - se réfugient et se barricadent dans une « nostalgie de ce qui autrefois a été », « chiante à crever » de morale, de carotte et de bâton, alors que d’autres sont tournés vers l’avenir mais papillonnent lentement brûlés dans l’éclat lumineux des lampes halogènes…





  • Printemps des poètes

    … De cette 25 ème édition du Printemps des poètes, du 11 au 27 mars 2023, « je n’en ai point vu le bout du pif ni le bout de la queue en l’air d’un chat » dans les médias d’information, presse régionale et locale, audiovisuel, et je n’ai pas eu connaissance non plus de manifestations (spectacles, soirées, concours, etc.)… Par affichettes, annonces, par des associations, des municipalités…



    Pas possible, je dois être miraud, complètement miraud ! … Si info il y a eu lieu !



    Quoiqu’il en soit depuis plus de dix ans, ce printemps des poètes à chaque fois, je le loupe, n’en ayant « connu la couleur » que dans les années 1999 à 2006, où, y participant, je « croyais dur comme fer » que peut-être j’allais gagner quelque prix (c’est arrivé en 1999)…



    Petite anecdote :



    En 2008 une personne avec laquelle je communiquais dans un forum du Net, que j’avais rencontrée et invitée un dimanche chez moi, participa en compagnie d’autres personnes d’une association locale « interactive » (théâtre, musique, lecture, productions artistiques) à une « soirée poésie » dans le cadre du printemps des poètes, où je m’étais rendu (il était prévu lors de cette soirée, de lire des textes à voix haute)…

    Nous étions une trentaine de participants…

    Cette personne durant toute la soirée, prit en quelque sorte possession de l’auditoire, de telle sorte que, sur les trente participants et participantes assemblés, ayant prévu la plupart d’entre eux, de lire des textes « de leur cru », c’est à peine si deux ou trois ont pu faire écouter leur texte, un seul…



    Bien des années plus tard, un beau jour, en réponse à un message que j’avais adressé à cette personne, à la suite d’un effacement de mes productions sur le forum qu’elle administrait, elle m’avait répondu que je squattais beaucoup trop son forum et que j’usai (selon elle) abusivement du pronom « je »… Et s’est montrée assez agressive à mon égard, n’acceptant de recevoir aucune argumentation, ou quelque excuse que ce soit de ma part…



    Je me suis alors souvenu de cette soirée poésie où elle avait « royalement dominé » l’assistance en lisant en enfilade ses textes (et dans lesquels soit dit en passant, il y avait quelques « je »)…



    J’écrivais, dans ce forum, depuis plus de dix ans et j’y avais mon « coin dédié »… Tout a disparu mais… « ça m’a fait une belle jambe » du fait que je sauvegarde et conserve en fichiers de textes et documents, tout ce que je produis, sur un disque dur externe, sur des clés USB, sur des espaces de stockage en ligne, et même en feuilles A4 imprimées dans des classeurs…



    Depuis que cette personne m’a viré de son univers – bon, allez, je révèle la date : c’était le 13 mai 2020 – je me sens « assez mal à l’aise » avec le pronom « je », que j’essaie autant que possible d’éviter d’user… Et « par extension » j’hésite, m’interroge lorsque j’envisage d’écrire un récit à connotation autobiographique ou d’autofiction…





  • Individualité et individualisme

    John Steinbeck, écrivain Américain né le 27 février 1902 et mort le 20 décembre 1968, déclarait qu’il combattait toute idée, religion ou gouvernement qui limite ou détruit la notion d’individualité.

    Entendait-il par là, que l’individualité était liée à la personne humaine, et que cette individualité de la personne humaine à ne pas détruire, à encourager, à protéger ; aussi unique dans son genre, aussi singulière qu’elle soit, ne dérangeant que des contraditeurs crispés dans leurs croyances, ne s’exprimant pas et n’agissant pas dans la violence… Était aussi reliée à la communauté humaine ?

    Que peut-on dire, en revanche, de l’individualisme, sinon qu’il ne relie en aucune façon l’individu à la communauté humaine, lorsque l’individu n’est préoccupé que de ses aspirations personnelles, de ses besoins, de ses vues, au détriment des autres ?

    Oui donc, à l’individualité, mais non à l’individualisme…



  • Des "wagons silence" à la SNCF ?

    Entendu parler (émission publique de débats sujets d’actualité Sud Radio midi 13h) de « wagon silence » ou d’espaces dans les trains, dédiés au silence…

    La première chose qui m’est venue à l’esprit c’est celle de la mise en place d’une signalétique nécéssitant quelques aménagements dans les voitures, notamment en haut en bout de couloir central (il y a déjà l’indication pour les toilettes), ainsi qu’une même signalétique afin d’identifier depuis l’extérieur la ou les « voitures silence »…

    Ces aménagements de signalétique ont forcément un coût de réalisation (on ne va pas simplement placer une pancarte en métal vissée sur un côté du wagon, pouvant être enlevée et placée sur un autre wagon).

    Et… Irait-on jusqu’à construire de nouvelles voitures, adaptées et pourvues de signalétique ?

    Ensuite, deuxième chose me venant à l’esprit : comment pourra – t – on gérer le nombre de demandes, d’achats de billets de train en réservation en TGV -OUIGO – INOUI, TER, Intercités, afin de déterminer s’il faut placer dans le convoi de 10, 15 voitures, une, deux, trois ou plus, de « voitures silence » ?

    Un « casse-tête » qui, sans doute pour des logiciels d’informatique, de robotique, d’intelligence artificielle, ne posera pas trop de problèmes…

    Ces dernières années, lors des trajets que j’ai effectués dans les TGV – OUIGO – INOUI et TER, en des périodes de fréquentation normale – et même dans des périodes d’affluence, j’ai constaté qu’en règle générale, règne à vrai dire un relatif silence, que les gens ne se parlent pas, les uns lisant une revue, un journal, un livre, ou occupés qu’ils sont avec un ordinateur portable, un smartphone, écouteurs dans les oreilles, sans compter ceux qui dorment durant une partie du trajet…

    Il est vrai que parfois, notamment en période de vacances scolaires, l’on voit des couples avec enfants agités, ou en toute période de l’année, des gens en groupes dont on entend les propos qu’ils tiennent, les bruits qu’ils font… Mais c’est bien là tout à fait circonstanciel… Il n’y a donc pas à « en faire un fromage » de cette affaire de « voitures silence » dans les trains  (elles existent déjà « de facto »).

    Le jour où cette mesure sera mise en place, vu le nombre de réservations qui se feront pour des places en « voiture silence », à la direction de la SNCF, on réalisera qu’il eût fallu plutôt concevoir des « voitures tapage »…