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Paroles et Visages - Page 87

  • La grande peur des rien-pensants ?

    Cette réflexion particulièrement outrageante et méprisante – à laquelle de toute évidence je n’adhère pas – de Paulin Césari, journaliste au Figaro, qui fustige « la grande peur des rien -pensants » …

     

    « Mille deux-cents fois personne ne font jamais quelqu’un. Que sont - « iels » ? Un troupeau de cultureux vertueux prêcheurs : « iels » veulent purifier la cité du mal qui vient. Comment ? En refusant que Sylvain Tesson soit nommé parrain du Printemps des Poètes 2024 »…

     

    Si, selon Paulin Césari, journaliste au Figaro – et sans doute aux yeux des « Officieux de la Pensée qu’il convient d’avoir dans l’Ordre du monde », des « béni/oui/oui » et autres « consensuaux d’mes deux »… Et des « premier de la classe à l’école qui envoient aux Jurys du Printemps des Poètes un « joli texte »… Je suis un « rien-pensant », alors oui je le dis « je suis un rien – pensant et fier de l’être et avec un grand bras d’honneur aux Zautorités du Printemps des Poètes ! »

     

    Et je revendique le fait de ne point faire partie de ce « troupeau de cultureux vertueux prêcheurs » qui à mon sens « ne vaut guère mieux » que les « consensuaux de la Pensée qu’il faut avoir »…

     

    Et j’ajoute que « iels » me pèle ainsi d’ailleurs que quelques « nouvelles formes grammaticales » qui sont une insulte à la Grammaire Française !

     

    La « Cité du mal » n’est autre que celle, précisément, scandaleusement et ignomineusement, de cette culture des Officieux et des gardiens de l’Ordre « emmanchés » avec quelques Apaches bien côtés !

     

    Je me fous du Printemps des Poètes… Avec ou sans Sylvain Tesson…

     

     

  • La colère des agriculteurs

    La politique économique de marché – et agricole – de l’Union Européenne, qui se décide à Bruxelles, soutenue par une élite politique et technocratique ; est établie (règles et directives) au profit (pour le plus grand profit) des grands groupes dominants de l’agriculture, de l’industrie alimentaire (les très gros céréaliers) … Et de leurs actionnaires ; au mépris programmé des producteurs locaux ou régionaux, et avec cette idée selon laquelle le consommateur « pourrait bénéficier de prix attractifs », ce qui en réalité n’est pas vrai puisque bon nombre de produits importés ne sont en aucun cas « meilleur marché » pour le consommateur… Ou, dans le cas le plus favorable, certains produits de grande consommation, sont proposés tout à fait occasionnement (une courte durée) à « un prix cassé » …

     

    Cette politique économique de marché, décidée à Bruxelles, qui profite pour l’essentiel aux très grands groupes producteurs (les maîtres du Marché), s’appuie sur la capacité que peuvent avoir des dizaines de millions de consommateurs des pays européens à se fournir en produits – les uns de nécéssité, les autres « de confort » ou correspondant à des besoins individuels…

     

    Si effectivement comme le constatent des millions de personnes dans notre pays et ailleurs en Europe, le pouvoir d’achat a diminué, il n’en est pas de même pour autant d’autres millions de personnes en France et en Europe, qui, elles, ont encore un pouvoir d’achat certes diminué du fait de la cherté des produits alimentaires et d’une baisse de leurs revenus mais qui demeure tout de même assez confortable, leur permettant ainsi de consommer ; ce qui par la même occasion conforte les dominants et décideurs du Marché (lobbies de l’agriculture et de l’industrie)… Et tout le système économique de l’Europe de Bruxelles…

    D’autre part les milliardaires et les actionnaires, contrairement à la très grande majorité des citoyens de l’Union Européenne, ont vu progresser leurs revenus, leurs dividendes d’actions, leur fortune, d’une manière considérable…

     

    Il ne faut donc pas chercher bien loin l’origine et la cause de la crise profonde qui pousse les agriculteurs mais aussi beaucoup de gens vivant dans la précarité, à manifester dans la colère…

    Comme le disent si justement des « sondés » : « je suis prêt à payer plus cher mes légumes, ma viande, mes fruits, afin que les agriculteurs gagnent mieux leur vie, mais je n’en ai pas les moyens »… (À vrai dire c’est une question de choix : « acheter meilleur et produit sur place mais moins souvent et au détriment d’autres produits moins nécessaires »)…

     

     

    J’applaudis haut et fort, et avec un rire insolent, vengeur, iconoclaste, et du regard qui va avec tout aussi insolent, blasphématoire ; à l’arraisonnement de camions de transport de fruits et légumes venus d’Espagne et au déversement de tonnes de tomates, agrumes, sur la chaussée, au bord des autoroutes…

     

    J’applaudis aux actions menées par les agriculteurs dans les Grandes Surfaces alimentaires consistant à venir retirer des rayons tous les produits importés, bidoches, fruits, légumes balancés dehors, sur les parkings, ou devant les supermarchés…

    Tous ces produits importés qui font crever les producteurs locaux, que le consommateur « lambda » pense « payer moins cher » mais qui en fait coûtent quasi autant sinon parfois plus que des produits locaux…

     

    Que pourrissent à ciel ouvert toutes ces denrées acheminées sur des milliers de kilomètres : y’a pas de quoi hurler d’horreur à voir détruites toutes ces denrées venues d’ailleurs (je pense aux moralisateurs et aux bien pensants accros d’ordre et de respect de la nourriture : merde, quelle nourriture sinon celle frelatée, produite à gogo, soit disant « pour les pauvres »)… Au trou, au feu, aux chiottes, ces nourritures barbares qui viennent de l’autre bout de la planète… Avec les vaches, les agneaux, les poulets, les veaux, les cochons transportés dans des semi remorques bétaillers de 40 tonnes, dans des cargos de transport d’animaux… Des tonnes de cocktails molotov sur tout ça !

     

    Que s’enflamme, que se répande tel un immense incendie embrasant des pays entiers, la colère des agriculteurs, qu’en crèvent tous ces grands lobbies de l’alimentaire, que mordent la poussière les milliardaires et les actionnaires…

     

    Et, « tontons » Intermarché, Leclerc et autres « Discounts » LIDL, Aldi etc. … Qu’ils subisssent des pertes considérables à ne pas voir arriver dans leurs dépôts, tout ce qu’ils ont commandé à des Espagnols, à des Brésiliens, à des Chinois , à des amércains ! Anéantis, brûlés sur les autoroutes au grand dam des moralisateurs outrés et des soit-disant défenseurs du pauvre monde !

    Mais hélas non, parce que ces « tontons » Leclerc Intermarché et compagnie, ils vont se faire indemniser par les assureurs ! Alors, que capotent les assureurs , aussi ! Que la casse soit gigantesque ! Vive les agriculteurs ! Vive leur colère, vive leurs actions coup- de poing et de résistance et de révolte !

     

     

  • L'artiste et son œuvre : peut-on les séparer ?

    … La question est « difficile »…

    Mais à bien réfléchir la réponse est oui : l’artiste et ce qu’il est en tant qu’humain parmi ses semblables (agissement, comportement) ; son œuvre dans la qualité de ce qu’elle contient et dans l’impact qu’elle peut avoir…

     

    La question est difficile lorsque la différence est importante entre la qualité de ce qui est produit – et de son contenu – et l’agissement, le comportement, au quotidien, de l’artiste…

     

    La différence est une réalité

    la qualité est une réalité lorsqu’elle est évidente

    L’agissement est une réalité lorsqu’il est observable

    La qualité et l’agissement en conséquence ne peuvent être niés

     

    Reste – et s’impose – cependant, l’impact (ou le rayonnement) de l’œuvre, qui, sans éclipser agissement et comportement déplorables, peut se révéler bénéfique et heureux pour un certain nombre de personnes…

     

    Sans doute oui, est-il préférable que l’œuvre – de qualité - s’accorde avec l’agisssement et avec le comportement au mieux, au plus sincère, au plus authentique de l’artiste…

    Restons en là : « préférable » - sans pour autant en faire une nécéssité, de la concordance…

     

     

    Dans le cas d’un personnage (artiste, écrivain, dessinateur ou peintre ou caricaturiste, comédien, acteur…) décrié pour ses agissements et pour ses comportements délicteux, jugés abjects, inacceptables… Je suis opposé à ce que l’œuvre (l’ensemble de l’œuvre) de ce personnage, soit boycottée, rejetée…

     

    En revanche je ne suis pas opposé à ce que ses agissements et comportements délictueux, répréhensibles, de ce personnage, fassent l’objet de poursuites judiciaires…

     

    En effet, en matière de liberté (d’expression et de réalisation) dans une œuvre de littérature, de dessin, de peinture, je suis opposé à toute restriction et interdit… Mais en ce qui concerne les agissements, les comportements repréhensibles (qui ne sont pas « œuvre » mais « choses de la vie ») là, je pense que c’est de la responsabilité de chacun de « faire ou de ne pas faire » (avec l’acceptation des conséquences) et aussi, la responsabilité de quelque autorité reconnue, habilitée et de droit, d’intervenir et selon le cas, de poursuivre pénalement…

     

     

  • Alternatives, l'une de jadis, l'autre d'aujourd'hui

    Les personnes qui votent pour le Rassemblement National, et plus généralement celles de ces personnes qui « ne voient pas d’un mauvais œil » l’arrivée au pouvoir en 2027 sinon même avant – de Marine Le Pen ou de Jordan Bardella ; sont – elles conscientes de la position prise par le RN en face de Donald Trump (et de l’élection pour ainsi dire souhaitée de ce dernier à la présidence des USA en novembre 2024) ?

    Et… « Plus grave », de la position prise par le RN en face de Vladimir Poutine ?

     

    Comment est-il possible, pour un Français « moyen » et notamment pour un Français « de condition modeste « déçu par les partis de Gauche », de « concevoir » que Donald Trump « serait la panacée » pour les Américains et une « opportunité acceptable » pour l’Europe, d’une part ; et que la nécéssité de défendre l’Ukraine contre l’armée de Vladimir Poutine ne serait plus une priorité, d’autre part ?

     

    L’élection de Donald Trump aux États Unis d’Amérique en novembre 2024, et la défaite de l’Ukraine (ou l’arrêt des combats en Ukraine contre la Russie dans des conditions défavorables pour l’Ukraine, de négociation forcée) est une catastrophe pour le monde occidental à savoir principalement l’Union Européenne qui désormais, en cas de victoire Russe, n’aurait plus sa sécurité assurée… Et verrait s’instaurer « dans le meilleur des cas – meilleur façon de parler » - une domination stratégique, politique, économique, de la Russie Poutinienne soutenue par plus de la moitié de tous les pays de la planète… Domination si l’on peut dire « partagée » avec d’un côté l’ « empire américain » avec à sa tête Donald Trump, et d’un autre côté l’« empire chinois » avec à sa tête Xi Jinping…

     

    Que resterait-il alors, de l’Europe, de nos valeurs de démocratie et de liberté (déjà fort compromises), que resterait-il de ce qui reste encore de nos valeurs occidentales ? Sans compter – très probable – que les pays de l’Union Européenne dans lesquels l’extrême droite progresse depuis plus ieurs années, pour ne pas dire l’ensemble des pays de l’UE, risque de pratiquer une politique de « collaboration » avec un « empire Poutinien » devenu « incontournable » question relations internationales sur le plan économique dans un « ordre du monde revu et corrigé façon Vladimir Poutine » …

    Est-ce cela que souhaite le Français « moyen » ou « de condition modeste » ? … En votant pour le RN ?

     

    Est-ce que la « sirène » - hurlante, laminante pour les oreilles, continue et martelée – de la Sécurité au quotidien pour le « commun des mortels » (qui, soit dit en passant, ne serait pas pour autant aussi garantie avec l’arrivée du RN au pouvoir)… Ça serait mieux à entendre que la promesse de la conservation de ce qui demeure encore de nos valeurs de démocratie et de liberté ? ( valeurs qu’il faudrait donc sacrifier en tant que prix à payer)…

     

    De 1968 à 1978, environ 20 % de nos concitoyens voyaient une « alternative  de changement de société » au vote communiste… Rappelons que le Parti Communiste Français à l’époque, de par ses dirigeants, était inféodé au parti communiste des Soviets en URSS…

    Mais l’« alternative » actuelle, au vote Rassemblement National, qu’envisagent de nombreux Français… « Ne vaut guère mieux » puisqu’elle se traduirait, cette alternative de changement de paradigme en matière de politique, d’économie et de société, par une allégeance à la Russie Poutinienne…

     

     

     

  • Le don c'est comme un diamant ...

    Si, comme le disait Paul Belmondo, le père du comédien et acteur Jean Paul : «  le don c’est comme un diamant : si on ne le travaille pas, il ne sert à rien »…

    Le don ( ce qui est inné en nous) avec le travail (et la constance, et la détermination dans le travail)… Sans l’environnement qui lui est favorable, ne suffit encore pas, dans la mesure où, effectivement oui il sert – avec le travail - mais n’assure pas pour autant la réussite réelle…

     

    L’environnement c’est d’abord celui de la famille, principalement de la « cellule familiale » (la mère, le père, les très proches parents) ; c’est ensuite le milieu social (les connaissances, les copains, les amis, les éducateurs, les rencontres déterminantes que l’on fait ) dans lequel l’on passe son enfance, son adolescence, le début de sa vie d’adulte ( ou plus tard en fonction des personnes que l’on rencontre et qui nous soutiennent dans nos aspirations, dans nos réalisations)…

     

    Ainsi « le don c’est comme un diamant : si on ne le travaille pas, il ne sert à rien », de Paul Belmondo ; peut-il s’énoncer plus exactement : « le don c’est comme un diamant : si on ne le travaille pas, il ne sert à rien ; mais s’il n’a pas l’environnement qu’il lui faut, en plus du travail accompli, il ne sert pas à grand chose »…

     

    Du temps (celui de la seconde moitié du 20ème siècle par exemple) des « monstres sacrés » ou des « mythes » - de la chanson, de la musique, de la littérature, du cinéma et du théâtre – pour chacun de ces «monstres sacrés » ou de ces « mythes », l’environnement y était… qui a contribué à la réussite…

     

    Peut-on en dire autant au 21ème siècle ? Dans un monde fracturé, défait, éclaté, consumérisé, communautarisé, individualisé, formaté, numérisé, internétisé, Youtubisé, résalsocié, icônisé, followérisé… ?

    De quel environnement peut-on parler aujourd’hui, où c’est tel ou tel de la multitude, où c’est tout un chacun tel jour ou à tel moment, qui est la « vedette » ?

    Qu’est-ce de nos jours, que réussir ? Quelle place dans la société du 21ème siècle, pour le don et pour le travail ?

     

    L’artifice technologique (sorte de « prothèse » en somme) ne s’est-il pas substitué au don ou à l’inné en nous, que nous n’avons pas réellement et qui nous est devenu accessible en l’achetant, tel un « produit de consommation » ?

     

    Reste encore – et c’est heureux » (et nous sauve du désepoir)… La résistance, notre capacité de résistance – innée mais assez généralement aujourd’hui endormie – face à un environnement devenu ce qu’il est, fracturé, consumérisé, formaté, numérisé, résalsocié, woké, multi vedettisé…