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Paroles et Visages - Page 86

  • Ce qui différencie l'humain des autres êtres vivants

    L’homme – l’être humain – est le seul être vivant sur notre planète, à ne pas possèder « une science – une sorte de science – innée (un instinct naturel et intemporel) de l’environnement qui l’entoure, de l’univers en quelque sorte, alors que tous les autres êtres vivants ont cette « science innée » en eux ; le comportement de toute « créature » vivante étant spécifique de sa structure, de sa forme, de quoi et de comment il est composé, dans un nombre et dans une diversité immenses, selon une articulation, des règles de fonctionnement, d’une infinie complexité… La vie étant partie à l’origine, il y a 3,7 milliards d’années sur notre planète, d’éléments de base assemblés en structures très simples, puis d’assemblage en assemblage, d’association en association et en « dérivations » et ramifications, s’est complexifiée…

     

    Tous les animaux, les insectes, les oiseaux, les poissons, s’orientent avec une précision étonnante à nos yeux d’humains, alors même qu’ils ignorent tout de ce qu’ils sont eux-mêmes chacun d’entre eux, et du milieu dans lequel ils vivent…

    C’est à dire qu’ils « ignorent tout » mais qu’en fait ils « savent d’instinct » alors que l’être humain lui, quand il vient au monde, doit apprendre et ainsi peu à peu lors des premiers temps de son existence, faire connaissance avec ce qui l’entoure (les choses et les êtres)…

     

    Si l’on considère la vie, l’existence et l’organisation de la vie dans son ensemble, sur notre planète, comme étant une sorte d’intelligence (« d’énergie vivante »), comme si cette intelligence était « un être Tout » ; c’est comme si cet « être Tout » avait « décidé » que la vie pour s’introduire et évoluer, « choisi » deux « procédés » complètement différents : l’un celui de l’instinct ou de la science innée, commun à tous les êtres vivants autres que l’humain ; et l’autre celui de l’intelligence et de la volonté, de la pensée, du raisonnement, de la connaissance et de l’expérience acquises, spécifique, uniquement spécifique à l’humain…

     

    Il a bien fallu qu’il y a un peu plus de sept millions d’années, « un beau jour » - ou plus exactement en une période de « transition » d’au minimum plusieurs millénaires ou dizaines de millénaires, que la « différentiation » se fasse entre d’une part tout ce qui devait demeurer purement animal (mammifères dont les primates, poissons, oiseaux, insectes, reptiles), et d’autre part, l’humain…

    À noter que cette différenciation ne s’est pas opérée dès même l’origine de la vie mais seulement lorsqu’il existait en suffisance, une grande diversité d’espèces ; cette différenciation n’étant donc pas possible à l’origine puisque les premiers organismes vivants étaient alors peu diversifiés et de structure basique très simple…

     

    Les premiers australopithèques étaient déjà des humains, et bien que n’ayant ni langage ni en conséquence de pensée, ils étaient en capacité d’appréhender et en quelque sorte de « déduire » - ce qui d’ailleurs, appréhender et déduire, n’est pas spécifique au seul humain mais à des organismes vivants déjà bien développés tels que par exemple, les primates, les singes, ainsi que d’autres mammifères…

     

    Le langage articulé n’existe que chez l’humain – à la limite le perroquet dit « parleur » mais cela tient, comme pour l’humain, à une configuration particulière des cordes vocales au niveau du larynx…

    Du langage articulé découle la pensée qui est en fait un langage articulé non prononcé ayant un siège dans le cerveau (un ensemble de connexions de neurones)…

    Les autres êtres vivants – par exemple les fourmis, les abeilles, les chauve-souris, les oiseaux, les insectes (coléoptères et autres) « communiquent » par ultra sons, ondes, phéromones, odeurs, se transmettant ainsi des « informations »… Et réagissent, établissent des relations avec les autres êtres vivants (d’opposition, de symbiose, d’association, de complémentarité) , appréhendent par leurs sens (vue, ouie, odorat) et par leur « science innée », par leur instinct naturel, tout cela en fonction des caractéristiques et des composantes qui sont celles de leur espèce, de leur appartenance à un genre dans l’espèce…

    L’humain qui lui, n’a pas cette « science innée » (ou cette « connaissance déjà naturellement acquise instinctivement) doit nécessairement avoir recours à son intelligence, à sa faculté d’anticiper, de prévoir, d’analyser, de penser, de concevoir, de créer, de fabriquer…

    À noter que l’homme de Néandertal, qui coexistait avec Sapiens/sapiens, en Eurasie, entre – en gros – moins 120 000 et moins 30 000, avait lui, du fait de la structure de son cerveau (une zone située à l’arrière), en partie cette « science innée » que n’avait pas Sapiens (dont le lobe frontal du cerveau est le siège de ce qui caractérise l’intelligence humaine (faculté de concevoir, de créer, de prévoir, d’analyser, en somme de penser et de raisonner – ce qui facilite l’adaptation à l’environnement en évolution)… Néandertal ayant donc d’une part une zone du cerveau siège de la « science innée » et en même temps d’autre part, mais moins développé que chez Sapiens, dans le lobe frontal réduit, le siège de l’intelligence comme son « cousin » Sapiens… (en revanche Sapiens n’avait plus ou presque plus dans la zone arrière de son cerveau, ce siège de la « science innée »)…

     

    Tout cela dit, cependant, si tu places devant un cheval, un écran blanc sur lequel tu projettes un film de bataille napoléonienne où l’on voit des grognards mutilés en retraite de Russie par moins trente degrés celsius, touiller dans le ventre ouvert d’une jument ou d’un étalon mort pour extraire le foie et le cœur, il est certain que le cheval de « Ous’pins » (La « dadaderie du coin ») regardera d’un « œil placide » la scène, cette scène n’éveillant en rien quelque souvenir historique qu’il ne peut avoir…

     

     

  • Hubert Reeves

    Hubert Reeves.jpg

    Né le 13 juillet 1932, disparu le 13 octobre 2023 jour de l’assassinat de Dominique Bernard…

     

     

    Ce scientifique des secrets de l’univers, m’illumine – et me nourrit – bien davantage de lumière que ne le ferait le Christianisme ou l’Islam…

    À vrai dire les religions, notamment dans leur fanatisme et dans « l’explication » qu’elles donnent de l’origine du monde et de l’univers, jettent dans les yeux, « de la merde » ! Pas de la lumière !

    Et, comme si la merde dans les yeux ne suffisait pas, il faut encore que les religions fassent couler le sang des femmes, des enfants et des hommes, dans des guerres depuis deux mille ans…

    Le tout dernier livre, entre plusieurs autres, que j’ai lu, d’Hubert Reeves, c’est : « Je n’aurai pas le temps » [ Éditions du Seuil, avril 2008 ]

     

  • "Ça" et "ça" ...

    « Ça » c’est l’Islam fondamentaliste, radical et djihadiste qui ne t’« offre » que deux alternatives : te convertir ou être éliminé (tué)…

    La conversion devant être totale, absolue et sans restriction en regard de ce que prescrit la « doctrine » et d’un mode de vie au quotidien imposé et soumis à l’investigation d’une « police islamique »…

    C’est un « projet de société » dans lequel n’entre ni la liberté ni la démocratie, et qui doit s’imposer partout dans le monde en s’étendant sans cesse, toujours plus loin, comme ce fut le cas aux 7ème et 8ème siècles après l’an 622 et le prophète Mahomet…

    C’est la négation totale et absolue de l’Histoire, de la Culture, des Arts, de la Littérature, de la Musique – à l’exception de « louer Dieu (Allah)…

    C’est un « prononciamento », radical et définitif contre les écrivains, les artistes, les poètes, les musiciens – à l’exception de ceux d’entre eux qui « louent la grandeur d’Allah »…

    C’est la femme voilée dont on discerne à peine le visage, soumise à l’homme, recluse à la maison et au service domestique, sans aucun statut social, sans accès à l’éducation…

    En un mot c’est la « Charia » (la Loi de Dieu) et en conséquence la négation de toute autorité civile, de tout gouvernement dissocié de la religion…

     

    ... »ça » c’est la civilisation « occidentalisée consumériste individualiste, avec les riches et les pauvres, les inégalités sociales, les milliardaires, les actionnaires, les lobbies… Mais reconnaissons le – du moins pour un certain nombre de pays du monde occidental- avec « de la démocratie et de la liberté » (ou ce qui y ressemble « à peu près »)…

     

    « Ça » se sert de « ça » pour rallier des adeptes, prétextant que « ça » « pourrit le monde »…

    Je n’accepte pas d’entrer dans « ce jeu là »…

    Je combats « Ça » et « ça », mais je combats « d’abord » « Ça »…

    Et, plutôt que de voir « Ça » dominer le monde, je préfère mourir car la vie avec « Ça » ne vaut plus la peine d’être vécue, enfer qu’elle serait – ce qui est pire que de mourir…

    Il n’y a donc qu’une – une seule et unique et nécessaire alternative : résister, combattre… Tout comme l’on a combattu, contre le nazisme entre 1940 et 1944, notamment le 6 juin 1944 sur les plages du Débarquement…

     

    En face de « Ça », confronté à « Ça », il n’y a pas de « pacifisme possible », pas de « négociation possible »…

    Ceux et celles qui « envisagent » de « parler à « Ça » ou d’« apaiser » sont – qu’ils le veuillent ou non- les auxiliaires – indirects si l’on veut – de « Ça »…

    Et dans le « projet » les auxilliaires tout comme les « infidèles ou mécréants ou athées » seront eux aussi éliminés…

     

     

  • Bien que "de Gauche et du côté des opprimés" je soutiens Israël

    Je viens de voir dans le fil d’actualité de Facebook, une photo postée, absolument insoutenable, et d’une dimension d’horreur tout aussi insoutenable, inacceptable, que je me refuse à reproduire ici visuellement :

    L’on y voit le premier ministre Israélien, Benyamin Netanyahou, en chemise blanche pochette ensanglantée, des gants en caouctchouc aux mains et remuant devant lui sur un étal de boucher une masse de chairs déchirées sanguinolantes, avec sur la photo une inscription en Hébreu…

     

    Je suis sidéré que cette photo n’ait pas fait l’objet d’un repérage par les algorythmes de Facebook et d’une interdiction de visibilité et d’une suspension de publication pour au moins 30 jours de l’auteur de ce post abominable et absolument scandaleux !

     

    Soit dit en passant certaines de ces suspensions pour 30 jours, de ces ciblages de posts jugés « tendancieux » et « ne répondant pas aux critères requis », sont ainsi faits on se demande pourquoi et comment alors même qu’ils sont loin d’atteindre en horreur cette photo de Benyamin Netanyahou en chemise ensanglantée…

    Il est certain que la même photo, mais d’un dirigeant du Hamas couvert de sang et remuant des chairs déchirées sur un étal de boucher, m’aurait paru « davantage dans la vérité » et m’aurait donc moins choqué…

     

    Bon, cela dit si « dans cette affaire là » entre le Hamas et Israel – et avec le Hezbolah en sus plus l’Iran derrière, si ça débouche sur une guerre mondiale, on ne verra pas XI Jinping ni Vladimir Poutine soutenir le terrorisme islamiste (Ils déploreront pour les Palestiniens mais sans pour autant se mettre du côté des Occidentaux dont ils critiquent les régimes démocratiques)…

    Et quant à Erdogan, ce « faux jeton » là je suis moins sûr qu’il soit en cas de guerre mondiale, du côté des Occidentaux, d’ailleurs sa population majoritairement musulmane, soutient les Palestiniens – ainsi d’ailleurs que pas mal d’Occidentaux plus soucieux des palestiniens que des israéliens…

     

    Je suis « de Gauche  et du côté des opprimés, des pauvres, des exploités «  mais je suis du côté d’Israël, et bien que « déplorant pour les palestiniens » c’est pas pour autant que je vais « comme fermer les yeux » sur les atrocités du Hamas sous prétexte que le Hamas « représenterait et défendrait la cause palestinienne » (ce qui n’est absolument pas le cas) : la preuve c’est que l’hôpital bombardé à Gaza – des centaines de morts – c’est une roquette du Hamas qui a foiré et qui est tombée dans la cour de l’hôpital… Ce qu’« une certaine Gauche » n’a pas reconnu et s’est empressée d’accuser Israël d’écraser Gaza sous les bombes…

     

    Une question… Et même deux questions :

    A – t -on vu beaucoup de « musulmans de France » manifester contre les atrocités du Hamas ?

    Et que dire de ces ados dans les collèges qui contestent l’hommage rendu à Dominique Bernard assassiné le 13 octobre 2023 par un terroriste islamiste ?

     

     

  • Les religions ne disparaitront jamais

    L’Histoire montre que, lorsque les Chrétiens, les Juifs, les Musulmans et d’une manière générale toute forme et pratique de croyance religieuse, ont été persécutés, empêchés, à une époque ou à une autre, il y a toujours eu des résistances, et, en dépit de toutes les oppositions et des tentatives d’éradication, des survivances, de la persistance, de la résurgeance…

     

    De même que l’on ne fera jamais disparaître le Christianisme, le Judaïsme, l’Islam, le Bouddhisme, ni aucune pratique et croyance religieuse, ni occultisme, superstitions, totémisme ; l’on ne fera jamais disparaître le Djihadisme, le Salafisme, le Wahhabisme combattants et guerriers… Ni aucun fondamentalisme religieux qu’il soit Catholique, Musulman ou autre…

    Car il y aura toujours deci delà, deux ou trois « meneurs » entraînant avec eux un petit groupe au départ, puis un ensemble de personnes de plus en plus important ensuite…

     

    Pour que disparaissent les religions, toutes les religions, et l’occultisme, et les superstitions… Il faudrait que l’être humain cesse d’être humain et devienne un autre être vivant parmi les autres êtres vivants… Et donc, qu’il échappe à sa condition humaine, que sa condition désormais soit celle d’un autre être vivant différent…

     

    Les premiers australopithèques entre 7 et 4,5 millions d’années avant notre présent historique, étaient déjà dans une condition « humaine » ou « pré-humaine »… Ils étaient les seuls êtres vivants sur notre planète à être « de la condition qu’ils étaient » c’est à dire « humaine, pré-humaine »…

     

    Un être non humain, du mammifère à la bactérie en passant par les animaux marins ou vivant dans l’eau, les oiseaux, les insectes… N’a pas de « religion », n’est d’aucune croyance, il est en relation avec son environnement et avec les autres êtres vivants selon un principe de symbiose, d’association, d’opposition, de complémentarité, selon les lois naturelles, des lois physiques et chimiques… Et… « ça fait pas dans la dentelle »… Pas plus ni mieux ni pire que la Religion chez les humains…

    Quant à « ne pas faire dans la dentelle »… Autant que ça soit pas avec la Religion ! Parce que la Religion ça fait pire que de « ne pas faire dans la dentelle » !

     

    La « condition humaine » - spécifiquement humaine »- qui était déjà celle des australopithèques, résidait pour l’essentiel dans le fait que le regard de l’australopithèque était tourné vers le ciel, projeté vers l’horizon, vers quelque chose qui limitait sa vue, tout cela en plus de la perception directe qu’il avait de ce qui l’entourait : un arbre, un caillou, un animal, un congénère comme lui…

     

    Lorsqu’un être non humain est en relation avec son environnement et avec un autre être vivant, il réagit, il s’adapte, en somme il « fait avec » et rien d’autre que de la réaction, rien d’autre que de l’agissement ne l’anime… Autrement dit, il ne lui vient pas comme c’est le cas pour l’humain, de l’interrogation, du « pourquoi » et du « comment c’est ailleurs au-delà de ce qui est vu »… C’est ça à l’origine qui fait la condition humaine : l’interrogation (qui, pour l’australopithèque ne se traduisait certes pas par un « langage », par des mots, mais par « quelque chose qui s’en apparentait »…

     

    Une interrogation sous quelque forme primitive, originelle qu’elle se fasse, appelle une réponse, une explication tout aussi primitive, originelle elle aussi…

    Et la réponse, l’explication, c’est une image qui se forme dans l’esprit (dans le cerveau), c’est une « interprétation » pouvant devenir un « modèle » dans la mesure où cette image, où cette interprétation, s’avère commune à plusieurs êtres (les premiers australopithèques »… Ainsi naissent les croyances, et en conséquence par la suite les religions, les « modèles d’explication »…

     

    Le problème est que les croyances ont tendance (une tendance « lourde » on va dire) à s’imposer et que lorsque plusieurs croyances sont en compétition ou en opposition, elles se combattent et cherchent à anéantir les autres croyances.