… L’on n’imagine pas Donald Trump s’adressant à Zélensky ainsi : « So, are you keen on skiing ? » …
En effet, « So, are you keen on skiing » ça ressemble pas du tout à « Alors, tu fais du zèle en ski ? »
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… L’on n’imagine pas Donald Trump s’adressant à Zélensky ainsi : « So, are you keen on skiing ? » …
En effet, « So, are you keen on skiing » ça ressemble pas du tout à « Alors, tu fais du zèle en ski ? »
… Durant le premier septennat de François Mitterand, de 1981 à 1988 – avec cependant une majorité à l’Assemblée Nationale, de cohabitation de droite – entre 1986 et 1988…
La Gauche en France n’est pas arrivée au bon moment en ces années là… Car ce fut le temps des « locomotives » du monde libéral qui entraînaient derrière elles, la plupart des pays de la planète « hors ensemble URSS et pays satellisés par l’URSS…
La France de François Mitterrand avec son « modèle social » et son gouvernement de Gauche socialiste, dans l’Europe d’alors, en face des États Unis de Ronald Reagan – 1981/1988 – et du Japon « fer de lance » du Marché économique libéralisé, et de la RFA, de l’Angleterre de Margaret Tatcher, et de la plupart des pays alignés sur les USA… Faisait assurément « mauvaise figure »… Ce qui fut d’ailleurs la cause d’un changement d’orientation politique du Gouvernement de la France, en 1983 avec « la rigueur », l’institution d’un « emprunt forcé » (chacun devant contribuer en versant chaque mois sur ses revenus, une somme automatiquement prélevée par l’administration fiscale, tout devant être remboursé au bout de 3 ans si mes souvenirs sont exacts)…
En effet, pour les produits importés – dans ces années 1980 – notamment le pétrole brut pour l’essence, pour le chauffage, pour faire tourner les usines, pour l’économie donc, de la France, avec un dollar à 10 francs au lieu de 5 qu’il avait été, cela s’était avéré « hard » !
Et comme avec les USA ça ne devenait plus si avantageux que cela ne l’avait été avant 1980, en France, en Europe – et les USA eux-mêmes il faut dire, en partie… L’on se tournait vers l’Est, vers la Russie de Gorbatchev de la Perestroïka de 1985 à 1991 (un marché émergeant fondé surtout sur des « trafics aussi juteux que prédateurs » qui pour ainsi dire « mettaient l’URSS dans son naufrage en coupe réglée, avec enrichissement accru des pontes du KGB qui « sentaient le vent venir » et de tous les aventuriers du « monde libre » qui venaient « faire de l’argent en Russie » après 1991…
En somme, pour la Gauche Française, ces années de 1981 jusqu’à 1995, des deux mandats de François Mitterand, ne furent guère la « période idéale »…
En somme – si l’on y regarde bien et si l’on s’en souvient – de 1958 à 1980, les Gouvernements de De Gaulle, de Pompidou, de Giscard, « de droite » tout en étant « très tarvail/travail, très Système, très pour les patrons, très pour les valeurs morales traditionnelles, très pour l’entreprenariat déterminé et investisseur et axé sur le développement économique »… Menait parallèlement une « politique sociale »… D’ailleurs l’on disait à l’époque que « la Droite faisait de la politique de Gauche »… (il faut dire aussi que le Parti Communiste du temps de Gaulle, de Pompidou et de Giscard, représentait une force non négligeable, de 20 % de l’électorat de l’époque)…
Enfin, les années 1980 ont aussi été marquées par l’arrivée des nouvelles technologies avec l’électronique, le début de l’informatique, des premiers ordinateurs et de toute une gamme de nouveaux appareils pour les loisirs, les jeux, l’électro ménager, les voitures, les machines outils etc. … Et les systèmes de gestion, l’administration, la logistique, la téléphonie, les transports notamment aériens et ferroviaires voyageurs…
Années 1980 donc, dernière décennie du « monde d’avant » (de l’Ancien Monde ) - Technologie, économie, société, culture, mode de vie, consommation, communication, travail, loisirs, tourisme, équipements et appareils d’usage courant… Tout cela en un essor soudainement accru à mesure que l’on s’approchait de 1990/1995… Et qui avait débuté dès après les années Pompidou et déjà avant sous De Gaulle…
… Pour « l’état des lieux » des écoles, huit mois après le passage du cyclone Chido…
Le bilan est « mitigé » : plusieurs établissements scolaires ne sont pas encore en état de fonctionnement – ou le sont dans des conditions difficiles…
J’ « imagine »…
De jeunes – ou « moins jeunes » - enseignants professeurs des écoles, de collège, de lycée (le Lycée de Mamoudzou)… Venant de métropole pour exercer à Mayotte…
« Il ne doit pas y en avoir beaucoup » de volontaires pour se rendre à Mayotte et enseigner dans l’une ou l’autre des localités de l’île qui compte – avec les migrants ou clandestins- plus de 300 000 habitants pour 275 kilomètres carrés (l’ile fait 40 km de long sur 15 de large)…
J’«hallucine » à la pensée d’une jeune femme ou d’un jeune homme ayant choisi d’exercer le métier de professeur des écoles (on disait jadis instituteur), qui, du fin fond de sa Creuse ou de sa Lozère, ou de la Seine Saint Denis… Au début de sa carrière dans l’enseignement, épris d’un « fervent idéalisme », désireux de transmettre à des enfants vivant dans la misère et dans le dénuement, à 8000 kilomètres de la France et à 400 de Madagascar, la culture française et sa belle langue, leur apprendre de « jolis poèmes »… Du genre « bizounours croyant aux valeurs humanitaires » - peut-être sympathisant sinon électeur de LFI, à peine sorti de Formation et de niveau BAC plus 2 – ou 3 je ne sais pas… Et s’étant, la charmante demoiselle pas encore fiancée, ou le gentil jeune homme – tous les deux aussi idéalistes l’un que l’autre, porté volontaire et déparquant à l’aéroport de « Pandzani » (j’écorche le nom de l’aéroport) à « Petite île Dzaoudzi…
Il ou elle prend la barge qui fait la navette entre Dzaoudzi et Mamoudzou, puis se rend dans le village – de plus de 10 000 habitants- par exemple Koungou – où il, elle va devoir chercher un logement (une galère la recherche d’un logement à Mayotte!)…
Leur premier jour de congé, un mercredi, ou un samedi ou un dimanche, il, elle, se rend à la plage la plus proche, enfouit dans le sable sous sa serviette son téléphone portable et son portefeuille ; et, après juste 10 minutes de baignade à proximité – trois mètres à peine- il, elle ne retrouve ni serviette, ni téléphone portable ni portefeuille, tout volé par quelque galopin comorien…
Quinze jours plus tard, dans un quartier « résidentiel » où habitent des « métros » et des Mahorais « relativements aisés », où il, elle a fini – à grand peine- par trouver un « deux pièces cuisine salle de bains en rez de chaussée d’un immeublle de 4 étages… En revenant de l’école, il, elle voit un grand trou dans le mur du logement en façade, un trou fait avec un cric de bagnole volé dans le coffre… Et à l’intérieur, plus rien, plus de frigo, de machine à laver, de télé, d’ordinateur, de canapé, de lit… Tout volé, déménagé en l’espace de moins d’un quart d’heure… Et autour les voisins n’ont rien remarqué, rien vu !
J’« hallucine »… À la mine déconfite du, de la jeune professeur des écoles, très idéaliste, très croyant en la transmission de la culture et de la belle langue française en pays de misère sous le soleil mi équatorial mi tropical (Mayotte 12,5 degrés de latitude australe)…
L’on comprend pourquoi les volontaires dans l’enseignement, pour venir de Métropole à Mayotte « ça court pas les rues »… C’est d’ailleurs la raison pour laquelle « on recrute sur place des Mahorais » - ceux qui sortent du lycée de Mamoudzou avec un Bac et après avoir reçu une formation d’enseignant sans devoir se rendre en France…
Et « qui plus est » - pas toujours mais souvent- les Mahorais hommes, remplissent des charters de « baiseurs de putes » à chaque début et fin de vacances scolaires afin de se rendre à Diégo Suarez une demi-heure d’avion depuis « Pandzani » - Diégo Suarez ville où affluent des prostituées âgées pour les plus jeunes de 14/15 ans…
Il doit bien exister quelque part, une statistique ou un état des mouvements – de mutation, de nominations, de changements de poste d’affectation- des enseigants, en France, vers les DOM-TOM Guyane, Guadeloupe, Martinique, La Réunion, Nouvelle Célédonie, Polynésie… Et Mayotte en particulier…
Je serais curieux d’avoir sous les yeux, le nombre de jeunes – ou moins jeunes- professeurs des écoles, qui, les uns se sont portés volontaires pour Mayotte, les autres ont été nommés à Mayotte « plus ou moins contre leur volonté » - s’il y en a…
Ce nombre devrait – je pense- être de l’ordre « des doigts de la main »…