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  • Intolérance, stupidité et fanatisme

    Selon Albert Camus, l’intolérance, la stupidité et le fanatisme peuvent être combattus séparément…

    Mais à la condition, cependant, que l’intolérance, que la stupidité et que le fanatisme ne se manifestent pas au même moment, ensemble…

    Cela dit, l’indifférence est peut-être encore plus difficile à combattre, notamment lorsqu’elle est en quelque sorte une « gestation » de l’intolérance, de la stupidité et du fanatisme qui, insidieusement, « couvent » dans une « neutralité de principe et d’habitude »…

     

  • Les cultures de l'oralité ou les cultures de l'écrit

    Ont en commun pour origine – avant même d’être orales ou écrites – le fait initial d’être de l’image qui se forme de ce qui est observé, vu, à un moment donné et dans une situation, dans un environnement particulier… Ou du bruit, du son, de ce qui est entendu et « enregistré », ou encore de ce qui perçu par l’odorat, le goût, le toucher…

    Le cerveau humain – tout comme celui des animaux (notamment des mammifères)- présente une zone ou un centre « moteur » en lequel se forme l’image, ainsi que d’autres zones ou centres en lesquels « s’entregistrent » ce qui est perçu par l’odorat, l’ouie, le goût, le toucher…

     

    La différence qu’il y a entre l’humain et l’animal, c’est que l’humain est le seul être vivant sur cette planète, qui est capable, dans ses facultés mémorielles, de situer dans le temps, autrement dit non seulement de situer le moment où ce qui a été observé s’est produit, mais aussi de préciser si ce qui s’est produit l’a été avant-hier, hier ou il y a un an, cinq ans, trente ans… Ce que ne peut faire aucun animal, les animaux ayant une mémoire « plane ou linéaire » où tout ce qui a été observé, perçu, entendu, est « enregistré » en un même plan et donc sans différentiation de ce nous appellons l’hier et l’avant-hier, ou le « il y a un an, deux ans... »

     

    En ce qui concerne – pour les humains- les cultures de l’oralité et les cultures de l’écrit, l’image qui à l’origine s’est formée avant d’être « traduite » puis exprimée et transmise par le langage parlé ou écrit, cette image donc, ne se déforme, ne devient floue – et ne peut s’effacer – que par le temps écoulé, plus ou moins long – si elle n’ a pas été «traduite » ou « enregitrée » par le langage parlé ou écrit…

     

    C’est pourquoi le langage parlé ou écrit « conserve » mieux que ne le fait l’image qui s’est formé et qui, elle, se déforme… (Mais se déforme naturellement)…

    Les animaux n’étant pas dotés de langage parlé et encore moins écrit, ne peuvent « conserver » ce qu’ils ont observé, percu, entendu, touché, senti ; que par leur faculté à communiquer entre eux autrement que par le langage articulé… Et qui ne peut être altéré, et, encore moins « interprété » de la même manière que les humains…

     

    Les humains eux, par le langage parlé ou écrit, racontent, transmettent ce qu’ils ont observé, de leur vivant à leurs proches, à leurs connaissances, à la communauté dont ils font partie, et s’ils le peuvent pour certains, à l’humanité toute entière ou au moins à une partie de l’humanité… Et à leur tour par la suite, les humains qui ont reçu l’information, la connaissance des faits et des événements observés, racontent et transmettent ce qui leur a été communiqué…

     

    Mais le langage parlé ou écrit (et donc, les cultures de l’oralité autant que les cultures de l’écrit) n’est pas seulement dépendant de l’image formée à l’origine qui se déforme naturellement avec le temps écoulé ; mais aussi dépendant de la « traduction » ou de l’interprétation qui est faite de ce qui est vu, entendu, touché, senti, perçu (l’interpétation étant individuelle et se fondant sur une sensibilité personnelle)…

     

    Et en ce sens, les cultures de l’oralité ne « valent » pas mieux que les cultures de l’écrit… Du fait de l’interprétation dont l’inévitable conséquence est, avec le temps écoulé, et par les mécanismes complexes, diversifiés et évolutifs de la transmission (orale ou écrite)… La déformation… De telle sorte que ce qui est perçu après avoir été maintes fois transmis et retransmis, finit pas ne plus rien à voir avec ce qui, à l’origine a eu lieu en une image qui s’est formée…

     

    D’où la difficulté qu’il y a, à transmettre le plus intact possible, ce qui à l’origine a été observé, perçu…

     

     

  • Le double contexte actuel de la société française et européenne

    Dans le contexte d’un antisémitisme ambiant en France et en d’autres pays européens, qui est celui – il faut le dire – de plus de la moitié de la population tant en France qu’en Europe, en ces années vingt du 21ème siècle… Et qui est une « résurgeance » - ou plus exactement une « continuation » de ce qui régnait en France et en Europe durant la période de 1930 à 1950 – et plus dramatiquement, plus précisément durant les années de la seconde guerre mondiale 1939-1945…

     

    Dans le contexte – celui là beaucoup plus actuel – également, d’un ordre dominant d’idée en France et en Europe, relatif aux migrants, aux « venus d’ailleurs », à certaines catégories de populations de migrants dont en particulier venues du Maghreb, d’Afrique sub-saharienne, du Moyen Orient (Syrie, Irak) et d’Afghanistan… Lequel ordre dominant d’idée se fonde sur la suspicicion, la peur, l’insécurité qu’il y a à accueillir des gens venus d’Afrique, du Moyen Orient en situation irrégulière et jugés pour certains de mauvaise apparence, et suspectés de violences, d’agressions, d’actes délictuaux, de crimes, de vols et de viols… (courant dominant d’idée qui est celui de plus de la moitié des Français et des Européens)…

     

    Dans ce double contexte actuel, donc, je ne puis demeurer silencieux, ne rien dire, ne rien exprimer, garder pour moi ce que je pense et je sens donc la nécessité de m’exprimer publiquement, résolu, déterminé et engagé que je suis contre cet ordre d’idée dominant dans la société française et européenne de ces années vingt du 21ème siècle… ( ce double contexte d’antisémitisme ambiant et de peur et de rejet de l’étranger, ou du migrant)…

     

    Comme je l’ai déjà dit et que « haut et fort » je le redis : la délinquance, la violence, les agressions, les incivilités, les crimes, les vols, les viols, les communautarismes exacerbés et fanatisés… Tout cela c’est l’affaire de l’humanité toute entière du haut en bas des échelles sociales, et cela n’est pas le seul et unique fait de certains et pas d’autres, le fait de venus d’ailleurs, le fait de telle catégorie de personnes de tel milieu social, de telle autre culture que la nôtre, de telle ethnie ou origine…

     

    C’est la société humaine dans son ensemble qui, par sa diversité et surtout par sa complexité en évolution, est devenue en grande partie plus violente, plus difficile dans les relations… Mais – et il faut le dire aussi – (je ne sais pas si c’est paradoxal ou pas) cette même société humaine toute entière dans son ensemble, est aussi faite de gens de bonne volonté, de toutes cultures, de toutes origines, de tous pays, de tous milieux sociaux…

     

  • Une jeune fille qui va bien

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    Film de Sandrine Kiberlain, semaine de la Critique Cannes 2021, sortie en salle le 26 janvier 2022.

    Avec Rebecca Marder, André Marcon, Anthony Bajon.

     

    Dans ce film bouleversant et surtout délicat dans la mesure où le contexte dramatique de l’été 1942 en France (occupation allemande et mesures prises contre les Juifs par le Gouvernement de Vichy, les rafles, l’étoile jaune), est évoqué sans pour autant être rendu visible au premier plan ou en « toile de fond » comme c’est le cas dans d’autres films « de la même veine »…

    Irène, une jeune fille juive âgée de 19 ans et Parisienne (et Française), passionnée de théâtre, envisage de devenir actrice et est inscrite dans une école de formation de comédien, où elle doit passer un concours avec son ami…

    Grâce à la bienveillance d’un fonctionnaire, Irène a réussi à obtenir sa participation au concours, alors qu’en cet été 1942, les Juifs -Français – n’ont plus accès aux fonctions publiques, aux écoles spécialisées…

    Soutenue par sa famille, par ses amis et connaissances du milieu du théâtre, et bien que consciente des périls encourus lors de ses déplacements pour se rendre aux répétitions, Irène vit pleinement et tout naturellement l’élan de ses 19 ans, en apparence insouciante, heureuse de vivre…

    La scène de ce film, à mon sens, la plus « significative », la plus émouvante, la plus belle, c’est (à la fin du film) lorsqu’Irène portant sur sa veste l’étoile jaune, fête au milieu de ses amis du Théâtre (qui eux, ne portent pas d’étoile) sa réussite au concours…

     

    À la vue de cette scène j’ai pensé – il m’a pris de penser – que, dans le monde de l’art et des comédiens et artistes, et en partie (en partie je souligne) celui des écrivains, des intellectuels, des gens de Lettres, de pensée et de réflexion, et plus généralement des gens ayant bénéficié disons « d’une certaine éducation »… Le fait d’être Juif – ou étranger, de telle origine, ou d’une « catégorie sociale déterminée »… N’avait aucune importance… Ce qui n’était pas le cas dans la société française de 1942, majoritairement acquise (tacitement ou délibérément) aux  idées reçues et imposées, à l’antisémitisme ambiant…

     

    Ce film sorti en salle en janvier 2022, « fait écho » à un ordre de pensée, d’opinion, à propos d’antisémitisme ambiant, et qui – il faut le dire- est assez présent en France et en Europe dans les années 20 du 21ème siècle – et ressemble à ce qui régnait en France en été 1942… (Avec les persécutions et les rafles en moins – mais pas les agressions et les insultes et les violences sur les réseaux sociaux et dans l’expression publique)…

    D’une manière générale on peut dire que plus, largement plus de la moitié, aujourd’hui en 2023, de la population française, se retrouve dans un courant dominant d’ordre d’idée au sujet des juifs, mais également au sujet des étrangers, des « venus d’ailleurs », des migrants, des personnes suspectes, de mauvaise apparence, jugées responsables d’actes délictueux et de violences, d’agressions… Comme si la délinquance, la violence, l’incivilité, n’était pas « une affaire » intéressant l’humanité toute entière du haut en bas des échelles sociales… Mais « surtout » (et quasi essentiellement et décidé majoritairement) « une affaire » d’ethnie, de type de population, de différence cuturelle, d’origine, d’éducation, voire de couleur de peau!)

     

     

  • Manèges de chevaux de bois (ou à l'ancienne)

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    Ces manèges semblent « avoir le vent en poupe » notamment dans les lieux touristiques et festifs où se rendent en vacances, en visite, familles avec jeunes enfants…

    D’ailleurs, certains de ces manèges font aussi la joie de quelques « grandes personnes » se balançant verticalement le long d’une colonne sur laquelle est fixé un cheval de bois… Ou un cochon…

    Cependant, bon nombre de ces manèges – depuis quelques années récentes »- n’ont plus comme jadis, de cochon, bien visible, bien rose et bien « souriant », en posture de coursier, qui amuse petits et grands…

    C’est le cas en particulier dans les lieux touristiques fréquentés en été ou à l’année, par des étrangers « multi culturo-ethnique » venus en général, de « pays du soleil »… Ou dans des villes de France « très cosmopolisées » et où demeurent des communautés musulmanes…

    En effet, un manège à l’ancienne avec un « joli petit cochon » entre chevaux, ânes, carosses - citrouilles et voiture de pompiers… ça peut être « mal venu » par « certains »…