compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • Les cultures de l'oralité

    L’oralité dans la transmission des savoirs, des connaissances, de l’Histoire ; de génération en génération, impose (et d’ailleurs soutient et entretient) une capacité mémorielle que nous avons en partie perdue et qui s’est réduite, avec la transcription par l’écrit, des savoirs, des connaissances et de l’Histoire…

    C’est la raison pour laquelle les ethnies, les sociétés et leurs cultures, essentiellement orales et qui, pour certaines d’entre elles, raréfiées il faut dire, ont été conservées…C’est la raison pour laquelle ces ethnies, sociétés et leurs cultures sont demeurées quasiment intactes, ne se sont pas perverties… Mais sont demeurées inconnues ou mal connues…

    Notre capacité mémorielle, que la transmission des savoirs, des connaissances et de l’Histoire, par l’écrit, par le document, a réduite ; s’est trouvée encore plus réduite lorsque l’internet, la numérisation, avec Google et les moteurs de recherche et les logiciels, sont apparus et se sont généralisés dans le monde entier…

    Et avec notre capacité mémorielle réduite, s’est également réduite notre capacité à analyser, à réfléchir…

     

  • Hijab

    Hijab.jpg

    Si le hijab « protège » la femme du regard des hommes – regard des hommes supposé concupiscent alors que le regard de la femme peut être, à la vue d’un homme, tout aussi concupiscent… Les hommes devraient eux aussi, porter le hijab (hijab version homme)…

     

    Cela dit, du fait que le hijab laisse voir le visage, et que le visage peut être comme d’autres parties du corps, « attirant »… C’est le niqab qu’il faudrait alors… Autant pour les hommes que pour les femmes…

    Car, question concupiscence, la femme est l’égale de l’homme ( mais dans une société de type patriarcal et de dominance masculine, où la femme n’a pas le même statut social – et « moral » (peut-on dire) que les hommes, le regard qu’une femme peut avoir à la vue d’un homme, n’est pas pris en considération – ou jugé indécent…

    Absurdes, le hijab ou le niqab dans une société où s’imposent les apparences et où femmes et hommes sont égaux en désirs, en rêves, en besoins, en émotions, et faits l’un et l’autre de la même chair, du même sang et des mêmes capacités physiques et intellectuelles…

     

    Chez les catholiques du 19ème siècle et de la première moitié du 20ème, les femmes portaient un fichu sur la tête leur cachant les cheveux, quand elles sortaient de chez elles… Mais les hommes, eux, laissaient apparaître leur chevelure sous le chapeau, sous le béret, sous la casquette…

    Absurde cette « moralisation » dans la manière de se vêtir, que les religieux et leurs principes, leurs obligations, leurs contraintes et leurs prescriptions, imposent aux hommes et aux femmes (mais surtout aux femmes)… Que les non religieux également, par les modes qu’ils lancent, par les engouements ou au contraire par les dédains et dégoûts et réprobations qu’ils suscitent, incitent hommes et femmes, le temps d’une époque ou d’une saison, à se conformer à des manières de se vêtir, de se coiffer, d’apparaître en public, et cela dans une société « consumériste » de recherche d’un bien-être « individualisé »…

     

    Mais tout aussi absurde est ce qui découle des modes, des engouements et de l’individualisme encouragé par la société de consommation : ces extravagances, ces outrances vestimentaires (d’hommes et de femmes), et tout ce que l’on peut trouver sur le marché de l’habillement, de complètement déjanté, d’ostentatoire, de provoquant, qui fait de l’effet et « en jette », qui « singularise » et étonne, tant pour les coiffures, chapeaux, bonnets, casquettes, pantalons ultra moulants, etc.

    Comme s’il n’était pas possible de concilier sobriété, simplicité et élégance… Dans une « adéquation » entre vêtement porté et « intériorité » de la personne que l’on est, femme ou homme…

     

     

  • Élitismes et dominations

    Le RN au pouvoir – peut-être en 2027 sinon même avant en cas de délitement et échec de la « macronie »… C’est (il faut le savoir car l’Histoire nous le rappelle) :

     

    -De l’élitisme (évidemment sur le modèle du RN ex FN ex Ordre Nouveau et précédents)… De l’élitisme « sous couvert de considération du bon peuple » (les « indésirables » n’étant plus tout à fait les mêmes et les « non élus » confondus dans ce qu’il convient d’appeler la masse des citoyens obéissants plus ou moins pétris de « vieilles valeurs », de religion, de bonne morale etc.) … Mais… D’une autre manière méprisés par les élites (les nouvelles élites) de telle manière que les méprisés du temps de la macronie ne se sentiraient plus méprisés comme par les « bobos actuels »… (mais ils sont ou seront qu’on le veuille ou non, bel et bien méprisés : excusez moi mais pour le changement (avec le RN) je ne vois pas trop ce que cela changera pour le « citoyen lambda »…

     

     

    -Et toujours la domination des possédants (des gros possédants, des lobbies, des grands groupes, de la grande propriété), du « Système » en fait - conçu bien pour les riches, pour les « méritants » (méritants à condition qu’ils se conforment aux règles et à la vision du RN)… Sous couvert de « reconnaissance du travail » et de « souci du pouvoir d’achat du citoyen lambda selon ce que « promet » le RN… (n’oublions pas que le RN est contre le SMIC).

     

    En ce qui concerne l’élitisme et la domination des possédants, le « bon citoyen lambda – celui qui vote RN et celui qui « sympathise » ou « tacitement souhaite ou envisage l’arrivée du RN au pouvoir … « en fait l’impasse, ne le voit pas, n’en parle pas, ou encore pense que « c’est dans l’ordre naturel des choses » et « que c’est comme ça que le monde a toujours fonctionné avec les riches qui dominent et profitent, et les élites qui dirigent et savent ce qui est bon pour le peuple »…

    Et ce même « bon citoyen lambda » qui se lève le matin pour aller travailler, qui ne manifeste pas dans la violence, qui est respectueux de ceci de cela, qui est vertueux, travailleur, très « pour la famille » (avec la Femme dans son rôle de femme), qui a peur de l’étranger suspicieux et de mauvaise apparence, qui veut une police efficace et une justice qui punit… Ce même citoyen lambda donc (c’est vrai qu’on est nombreux à être dans ce « profil »)… Vu comment « ça se goupille » avec la NUPES, la Macronie, ou la « droite classique »… concevrait que ce soit le RN qui gagne les élections !

     

    Juste une « petite remarque » : regardez dans les lotissements de « zones rurales urbanisées » le nombre de « baraques » bien clôturées (2 mètres de hauteur et autrement qu’avec une haie végétale ou en plastique et poteaux comme des allumettes), avec « portail balaise à digicode et ouverture fermeture sur télé commande » et… Cette pancarte sur le portail « Je monte la Garde » et donc, « toutou » genre doberman ou berger allemand qui – c’est écrit sous la pancarte - « ne met que 3 secondes pour aller de la terrasse devant la maison jusqu’au portail distant de 30 mètres »… ( Ça, déjà ça, les « amis », ça en dit long!)

     

    Bon, c’est vrai : les bobos parigos et de grande ville, qui vont au théâtre, roulent en vélo électrique « haut de gamme », dont les mômes font des études science-po et autre, qui vont en vacances à l’Île de Ré en location 3000 euro la semaine, ceux là, n’ habitent jamais dans des quartiers périphériques et encore moins des « cités » et ne sont jamais confrontés à la violence et à la délinquance de bandes de jeunes cagoulés lançant des cocktails molotov et munis de barres de fer !

     

    Alors de grâce les uns et les autres, réfléchissez cinq minutes à la façon dont le monde fonctionne (ça fait pas dans la dentelle, c’est dur/dur, et « ça se goupille »pas trop comme on le souhaite dans sa garce de vie !)…

     

    Mais… ne l’oublions pas, et, « sans faire dans l’angélisme bizounours » … Y’a encore de la beauté sur Terre (et des gens de bonne volonté) !

     

  • Les facettes du prisme

    Lorsque l’une ou l’autre des multiples facettes d’un prisme, dans un « registre » (registre au sens d’expression littéraire ou plus généralement de communication par l’écrit ou par la parole), « lumine » en retenant le regard de ceux et de celles qui aiment, apprécient cette facette là, ou celle qui lui est similaire… Alors « tout va bien dans le meilleur des mondes » - comme on dit…

     

    Mais lorsque, dans un « registre » très différent, d’autres facettes du prisme produisent un « éclairage » qui rend le regard de l’autre ou des autres, plus « mitigé », voire « contrarié »… Alors « plus rien ne va dans le meilleur des mondes » (dans ce « meilleur des mondes » qui n’est autre que celui en lequel on se meut, s’agite, en général dans le courant porteur d’« air ambiant »)…

     

    Un artiste, un écrivain, et plus généralement chacun de nous, est comme un prisme aux multiples facettes… inégales à vrai dire, le plus souvent… certaines facettes en effet, « lumi-dominent » et en conséquence, rendent les autres facettes moins visibles…

     

    « C’est fou » ce que « dans le meilleur des mondes où tout va et sied à merveille » ce que cela peut être « confortable », « rassurant »… Et générateur d’accompagnants, d’amis et « amis », de « followers »…

     

    Et c’est « patent »… Ce que dans le « bien moins meilleur des mondes  où rien ne va plus et dérange »… C’est , au contraire, « inconfortable », « isolant »… Et, général, incite à l’invective, au coup de bâton – dont ne sait pas forcément toujours d’où il vient le coup de bâton… (ou au mieux si l’on peut dire, tu reçois, de quelque modérateur ou administrateur, un message avertisseur avant bannissement, en quelque univers d’expression sur la Toile où tu postes – à vrai dire davantage sur des forums que sur des réseaux sociaux (lesquels réseaux sociaux modèrent ou censurent grâce à des algorythmes et de l’intelligence artificielle investigatrice)…

     

     

  • L'intérieur d'une église

    20230814_162118.jpg

    L’intérieur d’une église… D’un village Vosgien – en l’occurrence celle du Valtin -

    Et tant d’autres partout, de tant de villages de France ou d’ailleurs… Cela n’a rien à voir avec ce que peut être la pratique, l’observance d’une religion ; cela n’a rien à voir avec le fait d’être croyant ou pas…

    Et c’est bien là, que réside le sens profond, véritable, de ce « rien à voir » qui peut emplir notre pensée lorsque nous entrons dans une église… Que nous soyons croyants ou non, pratiquants ou non…