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  • Chat noir

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    Cette image et cette réflexion afin de « tordre le cou » à toute forme de superstition !

     

    Il est aberrant qu’au 21 ème siècle de par le monde, et que même dans des pays développés culturellement où les gens ont accès à ce qu’il convient de savoir, d’être informé… Qu’encore tant de personnes de tout âge et de tous milieux sociaux confondus, puissent croire qu’un chat noir porte malheur, que passer sous une échelle porte malheur, que vendredi 13 porte bonheur ainsi que trouver un trèfle à 4 feuilles, etc. …

    La superstition, le « para normal », les fantômes, les « gri - gri » et autres amulettes, avec les anges et les démons, les mauvais esprits qui rôdent, les sectes, les religions, l’ésotérisme, la sorcellerie… Tout ça c’est l’obscurantisme !

    Et dire que de grandes personnalités (du monde de la politique, de la Culture, de l’Actualité) vont consulter des voyantes !

    Je hais les superstitions, les religions, les obscurantismes ! … Et le « black friday » !

  • Programme ou ligne éditoriale

    Comment peut-on être « singulier en son genre » (comportements, agissements, apparences, productions personnelles, manière de s’exprimer…) tout en demeurant dans une consensualité ambiante, dans un ordre commun d’opinion en rapport à ce qu’il convient de croire, de savoir, de ce qu’il « faut être » selon les normes du temps, dans l’environnement social et familial qui est le nôtre au quotidien, afin d’exister – ou plus exactement de « s’exister » ?

     

    C’est pourtant – cette « bivalence » entre le « singulier » et la « consensualité ambiante », qui – plus que jamais de nos jours – est bien celle à laquelle se rallient (inconsciemment) la plupart des gens…

     

    En somme « ne pas être ni faire comme les autres » tout en demeurant finalement dans la « norme ambiante » ; ce qui d’une certaine manière s’apparente à la « politique » pratiquée par les maisons d’édition qui reçoivent des manuscrits et répondent aux auteurs de ces manuscrits : « votre ouvrage a retenu toute notre attention – sous entendu ou explicitement exprimé – mérite considération, est original ; mais ne correspond pas à notre programme éditorial »…

    Ainsi, semble – t – il, exister ou plus exactement « s’exister » implique de devoir, afin d’être validé ou reconnu, correspondre à ce qui peut entrer dans le « programme »…

     

    Ainsi la société actuelle fonctionne – t – elle de la même manière que les maisons d’édition…

    Et c’est pourquoi « réussissent » ou « sortent du lot commun » ceux et celles dont la singularité ou l’originalité ne contrevient pas à la « ligne éditoriale »… Laquelle, « ligne éditoriale » -soit dit en passant – n’a pas forcément pour fondement essentiel, le talent réel ni d’ailleurs le travail accompli…

     

    Le temps présent au seuil du second quart du 21ème siècle, n’est pas fait – loin, très loin s’en faut – pour les gens qui sont « vraiment différents des autres » et ne peuvent être intégrés au « programme » (sorte de « ligne éditoriale »)…

     

     

  • "Sortir le soir" ...

    « Sortir le soir » est devenu de nos jours, à l’approche du second quart du 21ème siècle, de plus en plus difficile voire inenvisageable désormais, notament pour une personne vivant seule, ou pour un couple – de surcroît, la personne seule ou le couple, âgé de plus de 70 ans – ne serait-ce que pour se rendre dans un restaurant à par exemple 20h ou 20h 30, pour aller au cinéma séance de 20h, au théâtre ou assister à un spectacle, à une manifestation culturelle… Lorsque cette personne seule ou ce couple demeure en banlieue de grande ville, ou en « zone rurale urbanisée », ou « à la campagne »…

     

    En effet, pour le déplacement à l’aller mais surtout au retour tardif vers 23h, minuit, 1 ou 2h du matin, les transports urbains font souvent défaut ou sont moins fréquents en passage entre la ville (le centre ville) et la banlieue ; inexistants en « zone rurale urbanisée » ; et, si l’on prend sa voiture il y a le problème, en ville, du stationnement qu’il faut aller chercher sur telle ou telle place située à 500 mètres ou plus de l’endroit où l’on se rend en soirée et, « à la campagne » ou en « zone rurale urbanisée », le trajet aller retour à effectuer, plus le stationnement de préférence à proximité, ce qui n’est pas toujours le cas…

     

    Pour les personnes « aisées » - pour ne pas dire les « bobos parisiens, bordelais, Toulousains, Lyonnais etc. … De grandes villes, qui eux, peuvent « faire les frais d’un taxi » au retour (ayant emprunté un transport en commun à l’aller), « sortir le soir » est nettement plus facile, que pour par exemple le « retraité à mille euro par mois » ou le jeune adulte sans emploi ou payé au salaire minimum…

    Plus facile également, de « sortir le soir » entre deux ou trois couples amis, entre jeunes en groupes, entre plusieurs connaissances ou amis, assister à un spectacle en soirée, se rendre ensemble dans un restaurant…

     

    Et puis surtout – surtout- il y a le problème de la sécurité, car avec les violences, les agressions, les attaques de personnes isolées ou en couple, les bandes de voyous, de racketteurs, qui traînent dans les rues la nuit ; en sortant du cinéma ou du spectacle vers 23h 30 ou minuit ou plus tard encore, lorsqu’il faut rejoindre sa voiture garée à 500 mètres en passant par une rue, une avenue déserte où plus personne ne circule… Le risque de se faire « alpaguer », attaquer au couteau, se faisant voler son sac, sa carte bancaire, son portefeuille (en général on a dans son sac ou sa sacoche son trousseau de clefs – dont la clef de la voiture et celle de la maison – tous ses « papiers importants »), tout cela perdu volé, arraché ; sans compter pire encore les blessures subies lors de l’attaque…

     

    Et l’insécurité, le risque de se faire attaquer et voler, tard le soir notamment, est présent, devenu une réalité, non seulement dans les grandes villes, mais aussi bien dans des bourgades de deux/trois mille habitants…

    Pour toutes ces raisons, donc, « sortir le soir » est devenu de plus en plus difficile et inenvisageable pour près de la moitié – la moins favorisée – des habitants de notre pays la France…

     

    Bon, c’est vrai : la France c’est pas Mayotte… Mais « on n’en est plus très éloigné, de Mayotte »…

     

     

  • Court, moyen et long terme

    Optimiste sur le long terme, Bernard Weber, écrivain, pense qu’il y a toujours des gens qui finissent, malgré la connerie ambiante, à trouver des chemins pour faire évoluer le monde…

     

    Sur le long terme, oui personnellement j’incline à l’optimisme ; encore que le « long terme » est aujourd’hui bien incertain et – il faut dire - « assez compromis »… Cependant, une réalité s’impose : de tous temps, depuis que la Vie existe sur la Terre, des extinctions massives d’êtres vivants se sont produites – cinq fois déjà – et l’Histoire de notre planète et de nos sociétés humaines à travers les temps depuis deux cent mille ans, nous montre que les crises les plus graves qui se sont produites dans toute leur violence, de par l’impact qu’elles ont eu sur les êtres vivants et donc sur l’Homme… N’ont jamais encore pour autant détruit complètement toute vie sur la Terre, que des êtres ont survécu, se sont adaptés à un nouvel environnement, et ont repeuplé la Terre… Et cela est bien une réalité indéniable… Et qui en quelque sorte « fait référence » - dans l’idée d’un « avenir possible » .

     

    En revanche pour ce qui est du court ou du moyen terme – disons les cent prochaines années – je suis très pessimiste… Du fait que les personnes « de bonne volonté » de par le monde, en cette première moitié de 21ème siècle, et même pour quelques unes de ces personnes, de « très bonne volonté »… Ne sont pas loin s’en faut, assez nombreuses – et dans la capacité d’entraîner dans ce qu’elles entreprennent autour d’elles, beaucoup de monde…

    Nous sommes bien en cette première moitié de 21ème siècle, dans un « rapport de force » entre ce qui d’une part s’impose et détruit, et d’autre part ce qui améliore et construit… Le « rapport de force » étant hélas de nos jours, beaucoup plus favorable à ce qui s’impose et détruit…

     

     

  • Un espace de communication de plus en plus réduit

    Selon Albert Camus, dans tel ou tel pays, dans tel ou tel peuple, nous sommes partout en tout lieu, de toute origine, de toute culture, de toute religion, quelques uns à nous ressembler en tant qu’humains ayant de mêmes besoins essentiels ( nous nourrir, nous vêtir, nous loger, nous soigner quand nous sommes malades), de mêmes aspirations au bonheur, à regarder ce qui est beau, à écouter ce qui est agréable à entendre…

    Et qu’en conséquence de cela, nous ne pouvons pas accepter de détester un pays, un peuple, une culture, car ce serait rejeter ainsi, un pays, un peuple, une culture, en son entier…

    Nous ne pouvons pas non plus en entier, si on nous le demande – ou si nous nous y sentons inclinés, aimer un pays, un peuple, une culture…

     

     

    Mais cela, qui était vrai du temps d’Albert Camus, n’est plus aussi vrai aujourd’hui , parce que les crispations, les communautarismes exacerbés qui revendiquent et manifestent sur la place publique dans la violence, dans l’ostentation et dans l’outrance ; les fanatismes notamment religieux, la vulgarité ambiante, la terreur, la barbarie, les comportements inacceptables, l’inculture, les obscurantismes, les individualismes forcenés, dans toutes les sociétés, dans tous les pays, dans tous les peuples ; ont pris de nos jours tant d’ampleur, tant d’acuité, qu’il devient de plus en plus difficile – et incertain – d’être quelques uns de ci de là, à nous retrouver, à nous reconnaître dans ce qui nous rapproche, à nous tendre la main… De telle sorte que nous en arrivons à détester un pays, une culture, un peuple en son entier ou presque…

     

    Ou disons que l’espace de communication et de partage lorsqu’il peut exister de ci de là, est de plus en plus réduit… Ou s’il n’est pas aussi réduit que l’on peut le croire, il est assurément très dispersé, non relié comme le sont des territoires épars ou des pièces de tissu détachées les unes des autres.