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Journal - Page 2

  • Une spécificité Française

    Il y a bien une « spécificité Française », de telle sorte que l’on ne peut en dire autant de bien des pays dans le monde…

     

    Cette « spécificité Française » c’est celle des aides sociales, des infrastuctures en matière de sports et de culture avec accès facile à bon nombre de services socio-culturels généralement implantées ces infrastructures, dans des zones urbaines mais aussi dans les régions françaises les mieux pourvues en centres culturels, sportifs, musées, médiathèques jusque dans des communes de l’ordre de trois à cinq mille habitants…

     

    C’est aussi une « couverture médicale » avec prise en charge à cent pour cent pour certaines maladies dont le cancer, qui en dépit des ses défauts et aussi malmenée qu’elle soit, n’a guère d’équivalent ailleurs dans le monde – sauf peut-être dans les pays de l’Union Européenne sans que ce soit tout à fait comme en France…

     

    C’est encore, il faut le dire aussi, en France, pour bien de jeunes enfants et adolescents en grande difficulté dans un environnement social et surtout familial défavorable, ou en situation de pauvreté et de précarité… Et plus généralement en fait pour tous les enfants, tous les adolescents de quelque milieu social et familial que ce soit, dans les villes, dans les campagnes… L’école gratuite et l’accès aux clubs sportifs, aux centres culturels, avec organisation, financement, encadrement par des professionnels, par des gens formés à exercer toutes sortes de disciplines…

     

    Il n’y a donc pas, en France, comme ailleurs dans le monde et particulièrement aux USA, en Russie, ainsi que dans les pays dits du « sud global »… D’extrême et très grande pauvreté au sens d’une misère véritable, de gens qui vivent avec 1 ou 2 euro par jour et dans une insécurité alimentaire et médicale, absolues et quotidiennes et affectant pour ainsi dire les trois quarts de la population de l’un de ces pays « très pauvres »… Sauf peut-être – en France et en Europe – parmi des clandestins ou des « sans papiers » et donc sans droits ni aides et en conséquence gens sans défense pouvant être « esclavagisés »…

    Ce que l’on appelle en France « grande pauvreté » c’est « vivre de revenus sociaux minimum calculés en fonction d’un profil de situation familiale, de telle sorte que dans certains cas cela peut aller jusqu’à 2000 euro ou plus…

     

    Il faut le dire : ailleurs qu’en France tout ce que j’ai indiqué ci dessus n’existe pas ! (Couverture médicale, prise en charge 100 % certaines maladies ; école gratuite, aides sociales, infrastructures sportives et culturelles accessibles à tous les citoyens, à tous les jeunes)…

    Particulièrement aux États Unis d’ Amérique…

     

    Comment se fait-il que dans ce pays qui est la France, avec sa « spécifité Française » que l’on ne retrouve nulle part ailleurs…

    Que dans ce pays où l’école est gratuite, où le cancer est pris en charge à 100 %, où il y a autant de centres culturels, sportifs, de bibliothèques, de médiathèques, où si l’on est dans la précarité, sans travail, on est aidé, assisté…

     

    Comment se fait-il que cette France puisse être une France de « tribus », de communautés aussi exacerbées que crispées, de violences, de coups de couteau, d’agressions, d’incivilités, de délitement, de déprédations, de saccages, d’incendies d’écoles et de bibliothèques, de gangs, de mafias, de six personnes sur dix consommant des drogues – cocaïne, canabis et autres…

     

    Comment se fait-il que dans un pays où l’école est gratuite et accessible à tous les enfants, à tous les adolescents, où l’on va en Fac ou dans des écoles supérieures, où l’accès à la culture, aux livres, à l’éducation, est totalement libre et s’adresse à autant de personnes tant jeunes qu’adultes… Qu’un ou deux ou trois Français sur dix n’utilise un vocabulaire de moins de 500 mots pour s’exprimer ?

     

    Il y a bien là un paradoxe aussi effrayant que déconcertant et sidérant…

     

     

  • Une poignée de salauds ...

    Une poignée de salopards dans ce pays, la France ; par les violences, par les agressions, par les incivilités, par les brutalités, par les actes et les comportements racistes, antisémites que tous ces salopards exercent en toute impunité – c’est bien là une réalité visible au quotidien- tiennent, occupent, violentent à eux seuls tout l’espace public, cet espace qui est celui de l’expression sur le Net, ces espaces aussi et surtout, qui sont ceux de la rue où défilent, se succèdent, les manifestations (les « manoufs » selon mon langage)…

    Et les médias, tous les médias de la presse et de l’audiovisuel, les télés, les débats, les polémiques, « grossissent », insistent, « passent en boucle » ces violences, ces incivilités, cette « chienlit »…

    Et le pire dans tout ça, c’est le « laisser être et faire » de millions de gens uniquement préoccupés de leurs « affaires personnelles », de consommation, de séries télé, de toutes sortes d’amuse-merdes, six sur dix shootés à la cocaïne !

    L’on encaisse et l’on zappe !

     

    Chaque jour qui passe devient un parcours du combattant de plus en plus difficile, omni présent et répétitif… Et l’on en sort écorché, ulcéré, démoralisé… Au point de cauchemarder la nuit, de ressentir une immense fatigue, d’être dans un état de colère perpétuelle… Tout en se sentant impuissant parmi tant d’autres personnes également impuissantes en face de tout ce qui se déverse de nocif dans l’espace public…

     

    Dans l’observation du dérèglement climatique et des conséquences de ce dérèglement sur la vie quotidienne des gens, sur leurs habitations, leurs bagnoles, leurs projets de vacances à la mer ou à la neige ou aux Bahamas ; je me dis que ce qui vient du ciel, d’en dessous de la terre, du vent, de la pluie, de la neige, de la grêle… Ne peut-être que l’expression d’une sorte d’hyper terrorisme contre tous les terrorismes – islamistes et autres – contre toutes les hypocrisies, contre toutes les lâchétés, contre tous les abandons et les indifférences, contre toutes les irresponsabilités des uns et des autres, contre toutes les zappes, contre tous les renoncements à mener quelque combat que ce soit, contre toutes les soumissions, contre tous les laisser être et faire, vautrés que nous sommes dans tout ce dont on profite, dans tout ce qui nous amuse, nous distrait, nous conditionne dans la consommation, et tout ça sur fond de shoote de masse, d’ «open space » et de « dancefloor », de barbecues festifs, de nounours, de gadgets, d’effets d’émotion likés relayés…

     

    Oui, la « Terreur Absolue » pouvant « balayer tout ce merdier », c’est bien celle qui vient du ciel et d’en dessous de la terre, celle qui brûle les paysages et les maisons, celle qui assèche, celle qui inonde des régions entières, qui dévaste des villes, qui charrie dans des flots et des torrents de boue des milliers de bagnoles – du SUV et du PICK UP à 45000 euro à la Fiat Panda - celle qui dévaste des centres commerciaux et qui, tout comme la Terreur de 1793/1794 en France de la Révolution et du gouvernement de la Convention, a, certes oui « coupé des têtes innocentes » mais aussi « raccourci un certain nombre de vrais salauds ! » …

    C’est pour ça, j’ose le dire, que la Terreur de 1793/1794, je la « déplore » mais ne la condamne pas ! »…

     

     

  • Entre gagnants et perdants le fossé s'élargit au 21ème siècle

    Buffets festifs réunionistiques d’entreprises high tech et de start’up vent en poupe, open spaces aménagés en salles de rencontres de managers, de cadres commerciaux, de consultants ; de toute une flopée de femmes et d’hommes âgés de moins de 40 ans, d’allure aussi verticale que compétente, en talons hauts, en costumes…

    Propos badins alternant avec commentaires pénétrés relatifs à l’activité de la « boite », plateaux de denrées exotiques et de mignardises épicées circulant dans la salle, bouteilles de champagne et de vins fins, grandes coupes emplies de cocktails…

    Voitures hybrides ou « toutélec », SUV et PickUp à 45000 auros, trajets en avion classe affaire, opportunités à saisir ou à anticiper, experts confirmés et gestionnaires de crises, la « task force », le « business, l’innovation, le mercenariat de l’intelligence artificielle, les versions luxe habillement et meilleurs produits en vogue montant en puissance et en clientèle dans un marché repackagé…

     

    Tout cela, oui tout cela… Sur fond de consommation de masse, d’aménagement des territoires, à perte de vue de centres commerciaux, de résidences sécurisées, de zones rurales urbanisées, de tout un réseau complexe de voies de circulation avec rond-points, bretelles entrée/sortie d’autoroute, parkings et mobiliers urbains, panneaux de publicité…

    Tout cela c’est le monde des « winners », des fonceurs, des « bien dans leurs baskets »… Qui réussissent, ont des revenus « confortables » - et « ont toujours raison et ont les bons arguments »…

     

    Et l’autre monde, celui des « losers », des poètes, des « sensibles », des « inadaptés », des refusés, des bafoués, des humbles, des simples, des silencieux, des « pas de chance », des « qui marchent pas dans les clous », des réticents, des résistants aux Ordres… Ce monde là, c’est un monde de « moins que rien » aux yeux de ces « winners » arrogants qui lors d’étapes dans leurs déplacements professionnels, ne s’arrêtent jamais dans des Ibis Budget ni dans des Formule 1…

     

     

    Les perdants, les sans statut social, ceux et celles qui ne savent pas faire, ne « construisent pas leur vie », les déclassés, les fragiles, les sans patrimoine et les sans le sou, les malhabiles de l’internet, des technologies nouvelles, de la circulation automobile… Dans le monde des gagnants, des fonceurs, des débrouillards, partout où il faut « jouer du coude ou de la fesse », maîtriser, « être à l’aise »… N’ont jamais autant peiné et pâti, que dans ce vingt-et-unième siècle de difficultés environnementales et sociétales, aussi complexes, aussi accrues…

     

     

  • Alternance périodes prolongées de sècheresse et d'humidité : conséquence sur les habitations

    Notamment lorsque ces périodes sont très marquées et renforcées…

     

    Ce que l’on peut lire dans les notices des assureurs ( Axa, Generali, Maif, Groupama, Allianz…) :

     

    « En habitation, le nombre de dossiers ouverts pour dégâts liés au changement climatique – inondations, affaissements de terrain, tempêtes etc. – a augmenté – en France – d’environ 20 % depuis 2019… En lien, souvent, avec des épisodes de pluies diluviennes provoquant inflitrations et autres dégâts aux murs, aux toitures…

    L’augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements climatiques a ainsi contraint le Gouvernement à revoir les cotisations qui alimentent le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles avec une surprime obligatoire de 5 % pour tous les assureurs.

    Dans ce contexte, les assureurs absorbent une partie de la hausse des coûts en puisant dans leurs fonds propres, mais sont cependant contraints de procéder à des hausses tarifaires, ces hausses pouvant être de 2,5 à 3 % sur la cotisation annuelle payée par l’assuré… »

     

    Dans la réalité :

     

    En ce qui concerne la prise en charge et l’indemnisation pour dégâts aux habitations, classées « catastrophes naturelles » il faut impérativement que la commune impactée par un événement climatique dévastateur, ait introduit auprès du Gouvernement (par la préfecture) une demande de prise en charge… Ce n’est en effet que dans ce cas là, que l’assureur indemnise…

    Mais il faut savoir que cette indemnisation souvent tarde à venir du fait du nombre de sinistres et donc de dossiers à traiter, et qu’elle n’est jamais à 100 % mais évaluée en fonction de divers critères dont les principaux sont : l’état de l’habitation avant l’événement, la situation locale du marché immoblier, l’implantation de l’habitation en zone à risque…

     

    Et d’autre part dans cette réalité :

     

    Les fissures importantes, lézardes, décrochements, affaissements qui remettent en cause l’habitabilité d’une maison, ou qui, sans danger dans l’immédiat et pour une durée de quelques années encore, pour les occupants de l’habitation ; sont causés par une alternance de période de sècheresse et d’humidité avec gonflement et rétractation durcissement de la couche argileuse en sous sol… Ne sont pas considérés ces dégâts là, « catastrophes naturelles » au même titre qu’une inondation, qu’une tempête…

    En conséquence pour ces dégâts là, les assureurs indemnisent « en partie » (ou n’indemnisent pas du tout, c’est selon)…

    Il faut dire que pour ces dégâts là, dix millions d’habitations en France sont concernées (dont la plupart « heureusement » n’ont pas pour conséquence de rendre la maison inhabitable)… Et que vu le nombre d’habitations impactées, il ne faille trop guère compter sur une prise en charge des travaux de réparation…

    Certaines régions notamment la Lorraine ou Grand Est ont eu entre 2016 et 2019 un déficit pluviométrique de 50 % par rapport à la normale, assorti à de longues périodes de sècheresse et de chaleur forte en été ; puis entre 2020 et 2024, des épisodes pluvieux assez marqués dont le dernier en date de mi octobre 2023 à l’été automne 2024…

    Ce qui explique le nombre de maisons fissurées…

     

     

  • Un temps de 4800 ans, puis un temps de 230 ans

    La plus grande partie en durée, de l’Histoire de l’Humanité, est celle qui, débutant vers moins 3000 avant J.-C, et finissant dans les premières années du 19ème siècle ; n’avait jamais atteint 1 milliard d’humains…

    Autant dire que durant 4800 ans, la population humaine sur la Terre avait toujours été inférieure à 1 milliard…

    Et, soit dit en passant, les œuvres les plus durables – notamment de pierre, monuments, édifices, statues, et autres constructions « en dur » - ont pour la plupart d’entre elles, été réalisées entre -3000 et 1800…

    Et de même, des œuvres écrites, graphiques, toute une production artistique de dessin et de peinture, du fait des supports et matériaux utilisés – papier, bois, métal, tissu – résistants au temps qui passe et à des environnements souvent peu favorables… En très grand nombre et de toutes époques y compris les plus lointaines dans le passé ; ont été réalisées durant cette même période de 4800 ans…

     

    Et c’est dans une période bien plus courte, de 230 ans, du début du 19ème siècle jusqu’à nos jours dans les années vingt du 21ème siècle, que la population mondiale est passée d’un milliard à huit milliards d’humains…

    Mais que dire des œuvres humaines, sans doute encore bien plus nombreuses et plus diverses dans cette période de 230 ans, que dans celle de 4800 ans ?

    Que dire des matériaux et des supports utilisés par les humains depuis le début du 19ème siècle, dans la réalisation de toutes sortes d’ouvrages et de constructions, dans la production d’œuvres écrites, de dessin, de peinture, d’architecture, de sculpture… Des matériaux et des supports qui ne résistent pas au temps qui passe, aux environnements peu favorables, à l’usure, à la déterioration ?

    Imaginons ce qui restera de nos œuvres écrites – sur papier (le papier que l’on utilise aujourd’hui qui n’est plus du tout le même que celui par exemple, du 16ème siècle – ou de l’antiquité Grecque ou Romaine)… Ou dématérialisés c’est à dire produits en documents PDF, Open Office, Word (tout cela, entièrement dépendant de la technologie du numérique, de l’informatique, de l’internet, des systèmes d’exploitation Microsoft, Windows, etc.)… Est-ce que ces productions écrites là, sur des supports dématérialisés, seront encore lisibles, accessibles, en l’an 2500, en l’an 3000 ? J’en doute…

    Imaginons ce qui restera de nos constructions en matériaux composites – centres commerciaux, habitations, hangars, bâtiments industriels, routes et autoroutes, ponts, ZAC et ZI, centres de loisirs, campings, hôtels, tours de centaines d’étages etc. … Tout de béton, de matériaux composites en assemblages – et rien, plus rien, de pierre taillée… En l’an 2500, en l’an 3000 ?

     

    En somme, de -3000 à 1800 soit durant 4800 ans, nous étions dans le « durable », dans le « solide », dans ce qui résistait au temps qui passe et aux environnements peu favorables (humidité, sécheresse, oxydation, vent, érosion) … En n’étant que moins d’un milliard d’humains sur Terre…

    Et depuis le début du 19ème siècle et à plus forte raison au 21ème siècle, nous n’œuvrons que pour le temps de notre vie présente (et tout au plus pour la génération qui nous suit)… En étant en 2025 un peu plus de huit milliards d’humains sur Terre…