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Journal - Page 2

  • Ce qu'est l'économie de marché

    La « morale » de l’économie libérale dérégulée – ou en grande partie dérégulée, ou encore dépendante de traités qui arrangent surtout les bénéficiaires privilégiés de ces traités (de libre échange)… Se fonde sur l’égoïsme et sur la cruauté, sur l’individualisme du plus fort, du mieux pourvu et du plus influent…

     

    C’est l’idéologie de l’individu libre – d’agir comme il l’entend au détriment de la plupart des autres- qui lutte pour plus de pouvoir, plus de bien être matériel contre tous ceux et celles qui cherchent à l’empêcher d’agir à son profit…. Mais aussi contre ses semblables du même ordre de pouvoir et de puissance qu’il veut battre, éliminer… Quitte à devoir parfois traiter avec lui ou à rechercher des alliances opportunes avec l’un ou l’autre ou plusieurs de ses adversaires…

     

    À noter que le terme d’individu se substitue à celui d’homme, de femme… En somme un individu perd sa qualité d’être humain (ce qu’il est en somme mais déchu de son statut d’être humain)…

     

    Dans l’économie libérale de marché mondialisé, l’individu devient une « valeur ajustable » et la dimension de la vie est réduite - dans ce qu’elle a de relation à l’autre, d’esprit, d’âme, de beauté, de poésie si l’on veut même, de culture, de partage, d’émotions naturelles… En ces deux seules dimensions que sont en vertical la rationalité – et ou l’efficience- et en horizontal l’argent… Et avec l’argent le « coût social » qui est la mesure ou l’étalon de l’économie de marché…

     

    Au déclin du Christianisme – et l’on peut en dire autant de l’Islam, du Judaïsme, du Bouddhisme et de toutes les religions monothéistes – dans sa version originelle ( dans sa pureté originelle si l’on peut dire qui incluait une dimension d’humanité, de fraternité, de bonté, de partage, de solidarité, de charité)… Est apparu peu à peu siècle après siècle et encore davantage au 21ème siècle, l’Ordre religieux, celui des grands dignitaires, des papes, des popes, des mandarins, des évèques, des califes et de leurs serviteurs, avec leurs messes, leurs rites, leurs écritures sujettes à interprétations, leurs commandements, leurs interdictions, leurs apostats, leur morale en somme, la charia pour les musulmans, la bible pour les chrétiens… Et tout cet Ordre religieux s’est allié aux possédants, aux puissants, aux détenteurs du pouvoir et de l’autorité, aux rois, aux empereurs, aux chefs d’états, aux gouvernements…

     

    Pour le grand écrivain Russe que fut Dostoievski, la souffrance des personnages qu’il évoque dans ses livres, est liée à la mort de Dieu (Dieu dans le sens de sa dimension universelle en tant qu’énergie et puissance naturelle, intemporelle, « cosmique » si l’on veut -et qui, en quelque sorte rejoint le Dieu auquel croient des hommes de Science) ; la mort de Dieu également, dans le sens de ce qui est « humain, profondément humain en Dieu »…

     

    Pour cet autre écrivain, celui là Français, du début du 21ème siècle qu’est Michel Houellebecq, la souffrance des personnages héros de ses romans, personnages « tirés de la vie réelle », est liée à la violence perpétuelle de l’économie de marché…

     

    Si l’économie libérale a fait de la femme et de l’homme un individu, une « valeur ajustable » - ce qu’elle n’était pas dans sa « pureté et dans sa vérité originelle » (définie notamment dans la Déclaration d’Indépendance des États Unis d’Amérique du 4 juillet 1776) … Le communisme – notamment celui du régime de Staline et de ses successeurs jusqu’à la Pérestroïka de Gorbatchev- a fait tout autant de la femme et de l’homme un individu (un élément de la collectivité dirigée planifiée organisée formatée normalisée soumis à la loi de l’Ordre, et éliminé en cas de contestation ou de critique de l’Ordre)… Ce que n’était pas le communisme dans sa « pureté et dans sa vérité originelle » (qui date d’ailleurs d’avant, de bien avant la révolution d’octobre 1917 en Russie et qui, en quelque sorte rejoint la révolution de 1789 des cahiers de doléance, de l’abolition des privilèges, de la déclaration des Droits de l’Homme et de la constitution de la 1ère République du 22 septembre 1792 en France dans sa dimension humaine et sociale (mais dont les principes premiers ont été très vite bafoués, dénaturés, piétinés dans la violence et dans les tueries que l’on sait (réalité historique)…

     

     

     

  • Solitude

    Toi parmi beaucoup d’entre nous, qui, sur le « mur » où tout le monde ou presque « tague » (si ce n’est point ce mur là en particulier ç’en est un autre)… Qui voit passer un nombre indéterminé de promeneurs dont certains s’arrêtent pour regarder les « tags »…

    Mais dont les « tags » ne sont jamais – ou si rarement- accompagnés d’une marque faite en réponse, ne fût-ce qu’un « smile » (l’une de ces toutes icônes « expressionnelles ») ou d’un « like » et très exceptionnellement parfois ça arrive, d’ un « vrai petit laïus » en général d’approbation …

    Si « d’aventure » l’un des promeneurs prend la peine de tracer au vu de ce que tu exposes, quelque trait rouge ou noir bien appuyé, qui ne convient guère trop à ta vue… Alors ne vaut-il pas mieux, au lieu d’éliminer ce trait rouge ou noir, le laisser tel qu’il a été tracé, visible, accompagné ou non d’un signe ou d’une marque en réponse de ta part ?

    La solitude, la vraie solitude, c’est surtout celle qui se fait à l’intérieur de soi-même et que consciemment ou non, l’on entretient ; c’est aussi celle qui est faite de l’absence des autres, de leur indifférence, de leurs non-dits… Et cette solitude à l’intérieur de soi (un douloureux et inconfortable refuge à vrai dire), cette solitude par le ressenti de l’absence des autres, elle est brisée lorsqu’elle est dérangée, investie – même brutalement… Et il n’est pas sûr du tout qu’elle soit brisée, au contraire, lorsqu’elle est « caressée »…

     

    Je me souviens de cette phrase écrite par Jean Paul Sartre « l’enfer c’est les autres » : je pense exactement le contraire – sans pour autant dire que les autres c’est « un paradis hors pair »… (Ça serait, les autres, « une très bonne école de la vie » en fait)…

     

     

  • France idéalisée, France réelle

    La France idéalisée, des terrasses de café où l’on se trouve, buvant un verre en compagnie de gens différents de nous ; où l’on rencontre dans des trains, des personnes qui deviennent des amis… C’est aussi la France réelle d’une partie de sa population toutes générations confondues – et il faut le dire, des nouvelles et jeunes générations – qui, elle, n’est pas majoritaire mais dont on peut espérer qu’elle le puisse devenir un jour, majoritaire…

    Ce n’est pas à proprement parler, l’ignorance qui est l’un de nos défauts majeurs à beaucoup d’entre nous ; mais plutôt la méconnaissance de la réalité, des réalités, des êtres et des choses… Du fait du conditionnement qui nous fige, par ce qu’il contient d’opinions toutes faites, de ressenti et de vécu personnels, de tout ce monde en soi en lequel on se retranche, s’abrite, se protège, se réfugie, en y entretenant ses propres certitudes…

     

     

  • Le visage réel de la société française

    La soirée Télé sur LCI présentée animée par David Poujadas mercredi 5 novembre 2025 de 21h à 23h 30, un débat « la grande confrontation » ayant eu pour thèmes entre autres la justice sociale, le dynamisme économique, avec pour invités 12 Français issus de divers horizons, Philippe Arghion Prix Nobel d’économie 2025 et François Ruffin député « transfuge » de LFI… Donnait l’image d’une société française, d’une France… « Idéalisée », présentée aux téléspectateurs de l’émission comme étant une « une France du dialogue  où les gens se parlent en dépit de leurs divergences de vues et d’opinions » (c’est ce qui ressortait de la conclusion émise dans le « plus bel optimisme » par Philippe Arghion économiste et Prix Nobel)…

     

    Les 12 invités venus de différents horizons étaient des personnes « triés sur le volet à dessein » (et d’ailleurs chacun a pu observer que certains de ces 12 invités – des salariés d’entreprise en situation personnelle difficile ou en recherche d’emploi-) n’ont guère trop pris la parole, peu sollicités qu’ils furent en fait…

     

    Cette France des gens qui parviennent à se parler en dépit de leurs divergences de vues et d’opinions, de leur situation difficile dans l’un ou l’autre des secteurs d’activité où ils exercent ; cette France de « l’écoute et de la considération de l’Autre » dans un dialogue « constructif, apaisé et sans agressivité, sans position ou parti pris figé… N’est pas du tout, dans la réalité au quotidien, cette France là !

     

    La France que l’on connaît au quotidien c’est celle de l’automobiliste sur la route, dans les ronds-point, dans les aires de stationnement ; c’est celle des innombrables personnes qui font du shopping dans les galeries marchandes des grandes surfaces commerciales, c’est la clientèle tous âges et générations confondus de la restauration rapide et des mêmes habitudes de consommation alimentation habillement équipements courants ; la France de tous les « petits accrochages » dans la relation à l’autre, des comportements incivils, agressifs ; des dépôts de déchets, d’ordures au bord des routes et des rues, des poubelles qui débordent ; de la débrouille individuelle dans les environnements hostiles ; de l’irresponsabilité, de l’indifférence, de l’absence de regard, de considération, des uns vis à vis des autres ; de toute cette inimitié ambiante faite de méfiance, de rejet, de mépris de l’autre fondé sur ce qui paraît ou est supposé…

     

    C’est la France des individualismes exacerbés, du « quant-à-soi », de l’expression de soi, porté à son paroxysme, des comportements agressifs directs ou indirects (un regard, un geste en apparence anodin mais « significatif ») … Alors que, tout à fait paradoxalement, dans la file d’attente d’une boulangerie, c’est « bonjour monsieur, madame ; merci, s’il vous plaît » et 10 minutes après dans un rond point en bagnole c’est coup de klaxon rageur…

     

    C’est cette France là qui devient de moins en moins supportable, qui incline au repli, au renoncement à devoir subir un environnement hostile, qui fait que l’on se sent de plus en plus isolé, inécouté, déconsidéré, dès lors que l’on ose exprimer ce que l’on ressent (tu passes pour un tordu, un malade, un emmerdeur, un « à côté de la plaque », tu es zappé)…

     

    Et les réseaux sociaux « n’arrangent pas les choses » bien au contraire, parce qu’ils sont des congrégations, des agglomérats de gens qui « pensent pareil », se retrouvent entre eux par « profilages », par affinités décryptées via les algorithmes et l’intelligence artificielle…

     

    Parfois – cela devient rare mais c’est encore heureux – tu lis un commentaire de quelqu’un d’à peu près sincère qui prend au moins la peine de te répondre en deux phrases « qu’il n’éprouve aucune émotion positive en lisant ce que tu écris sur ta page »… (la plupart du temps pour ne pas dire à 99,9 % c’est « silence radio » permanent et quotidien durant de longues années… Sauf si t’es une sorte d’ « aspirant influençeur » soutenu par quelques centaines ou milliers de « followers », ou quelque « youtubeur » en vogue )…

     

     

     

  • Les influençeurs : une nouvelle espèce dans la comédie humaine

    Aux mages, aux sorciers, aux généraux, aux grands producteurs, fabiquants et artisans, concepteurs, développeurs, maîtres du monde de l’économie de marché mondialisé… Tous multimiliardaires, dominants, possédants, décideurs… Toute la « Secte » au Pouvoir sur cette Terre en somme… Des experts de la croissance, de la compétivité, de l’emploi, de la gestion des crises, de tout ce qui relève de la capitalisation boursière, de l’actionnariat ; de tout ce qui sort des forteresses de l’argent roi et des grands centres décisionnels… Avec leurs nervis que sont les gouvernants, leurs structures et leurs organisations que sont les appareils d’état et les systèmes d’encadrement et de conditionnemment de la société – de fond en comble du plus bas au plus haut en passant par toutes les diversités possibles et imaginables…

    À toute la « Secte » s’est à présent – et c’est récent, tout nouveau et ça prend de l’ampleur- amalgamé, rajouté… Une nouvelle espèce issue cette implacable, sinistre « comédie humaine » gangrenée aujourd’hui d’économie de croissance durable… Celle des influençeurs…

     

    Les influençeurs sont les prometteurs, les charlatans, les magiciens, les « moralistes » de l’Ordre du Monde du 21ème siècle, envahisseurs des galeries marchandes, tenants des boutiques aux mêmes enseignes partout, des clientèles et des réseaux… Ils sont ces nouveaux créateurs de contenus – parfois controversés mais à vrai dire plus souvent écoutés et suivis et encensés- dans les domaines du marketing, du divertissement, de la publicité, de l’information ( et surtout de la désinformation déguisée) et présents sur les réseaux sociaux, dans les médias (dont les télés)…

     

    Leur outil priviliégié est celui de l’Intelligence Artificielle,de la robotique, des algorithmes et de l’exploitation des données relatives à tout un chacun dans ses comportements, ses achats, ses préférences, ses propos tenus ; leur mode de transmission diffusion est celui des réseaux sociaux d’internet sur lesquels ils sont suivis…

     

    Ce sont les influençeurs, les nouveaux gourous, les nouveaux prêtres, dignitaires, cardinaux de la Religion de l’économie de croissance et de consommation, dont le pouvoir est quasi illimité – plus encore que celui des maîtres du monde (des puissants, des gouvernants, des décideurs) et dont les revenus, les émoluments, les primes, les dividendes, les « royalties » qu’ils perçoivent sont « astronomiques »…

     

    Ils ont « bétonné » l’Ordre du Monde, les influençeurs ! C’est la « race » la plus abjecte qu’il ait pu exister sur cette Terre ! La féodalité des Seigneurs du Moyen Age, c’est de « l’enfant-cœurisme » à côté du « ballet » et du « chant grégorien » des influençeurs !

     

    La révolte la plus urgente aujourd’hui, c’est celle à faire contre les influençeurs, déjà en se défollowérisant d’eux !

     

    Vu en recherche Google : Na Billa, Cyprien, Michou, Lena Mahouf, Léa Elui, Akam Twenty, MisterV, Tiboin Shape, Hugo Decrypt, Squeezie, Inoxtag…

    Qu’est-ce que c’est que ces enfoirés ? J’en connais aucun, absolument aucun ; j’accompagne mon ignorance aussi insolente que délibérée de ces personnages et de tout ce qu’ils concoctent, représentent et projettent dans l’actualité du monde d’aujourd’hui, d’un bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude !