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Journal - Page 2

  • Douter ou nier

    Entre « douter d’une capacité de réflexion » et « nier l’existence d’une capacité de réflexion », il y a une différence…

     

    L’on peut douter, oui, de la capacité de réflexion d’un certain nombre de personnes – dont en particulier de quelques jeunes de 15 à 20 ans plus ou moins nombreux autour de nous … Mais nier l’existence d’une capacité de réflexion, qui peut-être existe, de qui que ce soit… Est pérempoire, et c’est comme déclarer formellement une porte fermée…

    Douter ce n’est pas nier…

    Douter c’est considérer difficile que puisse s’établir une communication, un dialogue, un échange avec telle ou telle personne…

    Nier c’est considérer impossible l’établissement de tout échange, communication, dialogue…

    Reste cependant la pesée qu’exerce le doute sur la possibilité d’un échange, d’un dialogue, d’une communication.

    La capacité de réflexion est dépendante de l’environnement familial, social et culturel en lequel chacun vit et évolue… Et donc, plus cet environnement est défavorable, et moins existe et se manifeste la capacité de réflexion… Quoique parfois, un environnement défavorable tout au contraire, peut contribuer à ce qu’une capacité de réflexion se développe…

     

  • De quels jeunes faut-il se soucier, pour leur avenir?

    Les citoyens – Français, de chacun des pays de l’UE, et, plus généralement de chacun des autres pays en dehors de l’Europe - « conscients et responsables » dans leurs comportements et choix de consommation (on va dire « vertueux » selon un Ordre du genre « c’est bon pour la planète »)…

    De quels jeunes – de moins de 30 ans et plus encore de 10-20 ans – doivent-ils se préoccuper, se soucier – pour leur avenir ?

     

    Certainement pas – ou peu – à mon sens, de ces « jeunes générations » de 10-20 ans dont les parents, les familles, sont attachés, conditionnés (et à l’aise de l’être) à ce mode de vie de « consommation de masse » en alimentation, équipements technologiques, bagnole, baraque, pognon, apparence, « tout tout de suite le moins cher possible et à gogo »… Car tous ces jeunes là, élevés et éduqués comme ils le sont, seront, jeunes adultes devenus et plus tard « s’ils y arrivent », « rassis » puis futurs retraités… Encore moins « conscients et responsables dans leurs comportements » que ne le sont de nos jours des millions de « seniors », de trentenaires, de quadras et de quinquas, tous attachés, conditionnés et « à l’aise de l’être », à ce mode de vie d’hyper consommation, de l’accessible immédiatement, et qui sont peu soucieux voire « je-m’en-foutistes » de l’avenir du monde…

     

    Cependant – il faut le dire – ces jeunes là, d’aujourd’hui, des années 2010-2020, adultes devenus, disons qu’ils auront alors « quelques difficultés » (que nous connaissons déjà nous les plus de 30/40/50 ans mais qui pour les futurs jeunes adultes seront plus accentuées, plus « dures »)… Et, j’ose le dire « tant pis pour eux »… En effet, la « gamelle » leur sera « moins garnie » et habitués comme ils le sont, à 15 ans, à 20 ans, à « avoir tout à gogo » ils ne pourront que « déchanter » !

     

    Les jeunes – de 10/20 ans – dont il faut assurément, et quasi essentiellement se soucier, sont ceux qui « éduqués » par des parents et des familles « conscients et responsables » sont déjà à leur jeune âge, eux-mêmes « conscients et responsables » : ceux là devenus adultes, dans le monde de demain, souffriront davantage en ce sens qu’ils seront pénalisés alors qu’il ne mériteront pas de l’être…

     

    Aussi, ces « Jules, Léa, Sophie, Habib, Kévin, Brice, David, Estelle, Boris, Sylvain, Philippe etc. ... » qui ont aujourd’hui 15 ans, 12 ans… De parents d’aujourd’hui du genre « tout est permis tout à gogo des tonnes de joujoux à Noël smartphone Tik-Tok Instagram et qu’à l’école on éduque dans le sens du développement individualiste personnalisé et non plus dans l’acquisition des savoirs… Je me fous et contrefous de leur avenir comme eux ces jeunes là se foutent complètement de ma vieillesse : entre eux et moi le fossé est pire que la faille du grand rift africain ! D’ailleurs je comprends que dalle à leur langage, à leurs pokémons, leurs lapins et leurs nounours, leurs toutous et autres bestioles virtuels sur applis, leur univers de gosses gâtés et capricieux… Et je fais un « bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude » à leurs parents qui font des « pendaisons de crémaillère » et qui divorcent au bout de 2, 3, 5 ans la baraque pas finie d’être payée le toutou on peut pas le couper en deux ! (rire iconoclaste, insolent et sarcastique)…

     

     

  • Mercosur, une calamité pour le consommateur et pour le producteur local, Français, ou d’un pays de l’Union Européenne

    En France l’indication de l’origine des produits alimentaires est obligatoire pour la viande bovine, porcine, ovine, caprine et volaille…

    Sur l’emballage doit apparaître nettement le lieu de naissance de l’animal, le lieu d’élevage et le lieu d’abattage de l’animal…

     

    Dans le cadre de l’accord de Libre échange avec les pays hors Europe, Mercosur ; il est certain que le « bœuf Argentin – ou Américain USA, Canada- et que le « poulet brésilien » et d’une manière générale toutes les viandes bovines, porcines, ovines, caprines, et volaille provenant d’Amérique, d’Asie ou d’Afrique, proviennent d’animaux d’élevage nourris sans principe de précaution pour la sécurité alimentaire…

     

    Toutes ces viandes importées – sur ordre des patrons, PDG, directeurs de Grandes Surfaces Leclerc, Intermarché, Carrefour et Discount… Soit disant pour vendre moins cher aux consommateurs, reviennent effectivement, notamment avec des « promos » bien moins cher aux consommateurs à « petits budgets » qui achètent en quantité afin de mettre dans les congélateurs…

     

    Et ce sont ces mêmes viandes conditionnées en barquettes sous emballage, ou vendues « en gros » par des fournisseurs intermédiaires, que l’on retrouve dans les cantines des écoles, collèges, lycées ; dans les restaurants à « menu du jour », dans les collectivités assurant des repas, dans les maisons de retraite, les EHPAD et les hôpitaux…

     

    L’on ne peut que comprendre et soutenir la lutte, la colère, les manifestations d’agriculteurs et d’éleveurs en France et dans l’Union Européenne, contre cet accord « scélérat » - quasi « assassin » du Mercosur !

     

    Aussi, l’on doit s’attendre à voir survenir des manifestants en colère, dans des mouvements organisés, investir des Grandes Surfaces, se saisir des produits venus d’Amérique, d’Asie et d’Afrique notamment les viandes et charcuteries en emballages, les retirer brutalement des rayons et les jeter en vrac, en tas, sur les parkings à l’extérieur… Et que toute cette « barbaque scélérate » demeure exposée à l’air libre, au vu des consommateurs – dont certains seraient « médusés » (et peut-être outrés) mais d’autres, applaudiraient !

     

    Nous Français, avec nos produits – alimentaires et d’équipements – de très bonne qualité et donc « forcément assez onéreux », dans cet accord de Libre Echange à l’exportation – Mercosur – nous sommes perdants, car, dans les pays de Mercosur, il est certain que seuls, les acheteurs « aisés » peuvent se procurer nos produits de qualité !

     

    En revanche ce qu’exportent vers la France les pays du Mercosur, du fait de leur bas coût, est acheté par nos « pauvres » qui sont légions !

    De toute évidence, pour prendre un exemple, dans un restaurant « sélect » de Buenos Aires, ce n’est pas le « péon du coin » qui va se payer une entrecôte bordelaise ou charolaise !

    Et en France, le « smicard » du coin, lui, quand il va à LIDL ou à Aldi ou dans un Discount, il prend des côtes de porc à 1,90 euro ou du poulet brésilien étiquetté « conditionné en Union Européenne » à 6,50 euro le kg !

    Voilà la « vérité » sur le Mercosur !

     

     

  • Elle 94, Lui 97

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    Est-ce là une « référence » ? Une « valeur » ?

    L’on pourrait le penser… L’on a envie de le penser…

    Peut-être…

    Peut-être pas…

    « Par les temps qui courrent ! »…

    Sur la photo de gauche, elle a 18 ans et lui 21…

    Sur la photo de droite, elle a 94 ans et lui 97…

    Il y a 76 ans qu’ils sont ensemble.

    Pour « idéaliser » - si l’on veut- « on va dire » que…

    Elle, à 18 ans n’avait jamais « connu » de garçon et que Lui, à 21 ans n’avait jamais « connu » de fille.

    Et que… Durant les 76 années que cette femme et cet homme ont passées ensemble, pas une seule fois l’un ou l’autre n’a « été voir ailleurs »…

    Enfin on va « supposer » ou plus précisément « imaginer » - pourquoi pas – que…

    La jeune femme et le jeune homme sur la photo de gauche « étaient tous deux – de leur temps- des anarchistes inclassables…

    Et que, elle à 94 ans et lui à 97, n’ont pas « changé d’un iota » leur « vision du monde, de la société, de la relation entre les êtres et les choses »…

    Et que « pour finir » pour l’une comme pour l’autre, il n’y aura « ni messe ni absoute ni dieu ni « cela est juste et bon » ni « grand pieu de marbre » mais juste un carré de terre avec en dessous, des cendres…

     

    Faut-il « idéaliser » ?

    Faut-il faire de ce couple un « modèle » ? … Ou une « légende à la Roméo et Juliette » ?

    Est-ce que les séparés au bout de 2 ans, de 5 ans… Ou au bout de 30 ans de mariage… Et qui ont « été voir ailleurs » - l’un ET l’autre ou seulement l’un des deux… Ça serait critiquable ?

    Est-ce que c’est la réalité du monde qui est « dans le tort » ? … Parce qu’elle « ne fait pas dans la dentelle », qu’elle est dure, injuste, absurde… Tout ce dont on la qualifie pour la fustiger, cette réalité ?

     

    Comme disait Arthur Rimbaud « Nous sommes voyants avec des yeux aveugles »…

    Et j’ajoute pour ma part :

    La clairvoyance implique l’existence d’une somme d’interrogations, de réflexions que l’on se fait de tout ce qui est, de tout ce qui se voit, se sent, s’espère ; de tout un travail d’approche, d’étude, de recherche… Dans la brève durée d’une vie humaine… La clairvoyance est incompatible avec les modèles…

     

     

  • Personnes vivant seules

    Parmi les neuf millions de personnes en France qui vivent seules, hommes, femmes, célibataires, veufs et veuves, divorcés ou séparés ; un certain nombre de ces personnes seules sont des hommes et des femmes de plus de 50 ou 60 ans « normalement en bonne ou relative santé » qui n’ont pas forcément là où ils habitent en ville ou à la campagne, un voisin, un ami, une connaissance proche sur qui compter en cas de « pépin » ; dont les enfants se trouvent à plusieurs centaines de kilomètres voire dans un pays lointain…

    Cependant actives et présentes dans des associations, ou adhérentes à des groupes de personnes pratiquant la même activité – sportive, artistique, culturelle entre autres… Ces hommes et femmes vivant seuls dans leur maison, appartement, peuvent du jour au lendemain se trouver en cas d’accident domestique, de chute brutale dans un escalier, ou d’un malaise cardiaque, en grande difficulté au point de succomber… Et donc sans moyen de prévenir un ami, un voisin, un proche, l’une de ses connaissances, pouvant immédiatement et rapidement intervenir…

     

    Parmi les hommes et femmes vivant seuls ou isolés, âgés disons de 50 à 80 ans et « menant au quotidien des activités « normales » et « visiblement en relative bonne santé » (bien que parfois ayant des affections nécéssitant des traitements)… 60 % sinon jusqu’à 70 % des causes de décès subit sont liées soit à une défaillance cardiaque grave, soudaine, brutale ; soit à une rupture d’anévrisme…

     

    -Cas de défaillance cardiaque grave :

    L’un de ces cas est une dysfonction ventriculaire gauche (arythmie) sévère avec fraction d’éjection inférieure à 35 %.

    L’autre de ces cas est une thrombose coronaire (infarctus) au niveau soit de l’aorte droite, soit de l’une ou l’autre des deux branches de cette aorte droite (la « marginale » ou l’« interventriculaire postérieure »).

     

    -Cas de rupture d’anévrisme :

    Celle de l’anévrisme de l’aorte abdominale à l’endroit où cette aorte se divise en deux branches (les artères fémorales) soit au dessus de la bifurcation : anévrisme diamètre intérieur (lumière on dit) de moins de 50 %, soit au dessous de la bifurcation dans l’une des deux artères fémorales diamètre intérieur (lumière) de moins de 30 %…

    Et celle qui se produit par la rupture d’une artère ou d’une veine importante dans le cerveau (hémorragie cérébrale).

     

    L’existence d’un anévrisme apparaît très nettement lors d’un examen d’imagerie médicale scanner ou IRM ( thoraco-abdomino-pelvien et cerveau)…

    En règle générale, si la plupart des gens de plus de 50 ans « se font régulièrement suivre pour le cœur », en revanche pour le risque de rupture d’anévrisme on ne passe pas de scanner ou d’IRM seulement pour l’évaluation de ce risque. Parce que le plus souvent, un anévrisme « sans danger » (lumière de plus de 50%) n’est découvert que dans le cas d’un cancer suspecté… (par exemple un scanner ou une IRM prescrit à la suite d’une polyarthrite rhumatoïde susceptible d’être liée au développement d’une tumeur maligne essaimant dans la chaîne ganglionnaire).

     

    En matière de prévention il serait souhaitable que toutes les personnes vivant seules (ou non) de plus de 50 ans, passent un scanner ou une IRM thoraco-abdomino-pelvien ainsi que le même examen d’imagerie médicale pour le cerveau… Ne serait-ce que pour détecter la présence d’un anévrisme…

     

    Et alors une fois détecté, un suivi – au moins une fois par an – de l’évolution de l’anévrisme, peut être assuré ; et ainsi, contribuer à diminuer d’au moins la moitié des décès survenant pour cause de rupture d’anévrisme de l’aorte abdominale ou d’une artère du cerveau… Quoique dans le cas d’un anévrisme sur une artère ou une veine importante du cerveau, il n’y ait point à vrai dire de traitement médico chirurgical préventif… Alors qu’il en existe un pour prévenir et éviter la rupture d’anévrisme sur l’aorte abdominale : ce traitement consiste à introduire dans les artères fémorales à l’aide d’un cathéter (un tube) une endoprothèse (comme un stent) qui « écarte » la « lumière »… Traitement qui peut aussi être chirurgical (ouvrir l’abdomen pour atteindre l’aorte – mais c’est plus complexe du fait de devoir interrompre la circulation sanguine dans l’aorte afin de placer l’endoprothèse (chirurgie vasculaire)…

     

    Le cas où l’on ne retrouve une personne vivant seule chez elle, que plusieurs jours après sa mort, est malheureusement assez fréquent…