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Journal - Page 2

  • Les bobos

    Les bobos, les bobos…

    Combien de fois ai-je glosé, caricaturé, iconoclasté, vitupéré, me suis moqué, à leur sujet, et continuerai-je à le faire…

    MAIS – et je tiens à le dire :

    Ils ne sont pas racistes ni mysogines ni homophobes, ils paient leurs impôts sans trop broncher, ils ont une certaine idée de l’égalité, de la fraternité, de la tolérance, de la solidarité ; beaucoup d’entre eux sont généreux…

    Jamais, au grand jamais – pas une seule fois dans ma vie (j’ai 77 ans en 2025) – je n’ai été agressé par l’un ou l’autre d’entre eux, et encore moins insulté…

    Ils me lisent ou ils ne me lisent pas, ils mettent parfois un « like » ou ils se fendent d’un bref commentaire, ils ne réagissent pas (silence radio)… C’est selon…

    Il y a ce « principe » auquel je tiens depuis toujours :

    Personne n’est obligé d’être d’accord avec ce que je raconte…

    J’ai le souvenir d’un de mes séjours à Paris – le dernier en 2019- donc avant le covid – je déambulais dans la rue du Faubourg Saint Honoré en partie 8ème arrondissement, il y avait plein de cafés avec terrasses – tous ou presque des « bobos »… Je regardais « de mes yeux ronds et sans la moindre noirceur dans le regard » tous ces gens de tous âges attablés devant leur verre je « risquais un sourire – ou ce qui pouvait ressembler à un sourire… Et les visages se tournaient vers moi et je percevais dans le regard de ces gens, que je n’étais pas considéré comme le dernier des clodos, ni comme un intrus… Et « quelque part « ça m’a remis les pendules à l’heure »… Et à ce moment là, les mots pour dire, pour exprimer, n’étaient pas nés – mais ils existaient et c’est aujourd’hui que les mots me viennent…





  • Plus d'oiseaux, plus d'insectes

    Demeurant dans une maison « au milieu des champs et des prés et aux abords d’une forêt, dans les Vosges…

    Je ne vois plus depuis déjà 3 ou 4 ans, comme jadis encore dans les années 1980/1990 et au début du 21ème siècle, devant ma maison, dans les herbes, tout autour, de ces petits coléoptères de différentes espèces ni de sauterelles, ni d’autres insectes – même les formis ne sont plus légions…

    En revanche les guêpes – mais pas les abeilles – les frelons asiatiques et les mouches, sont toujours bien visibles, bien présents…

    Et il en est de même pour les oiseaux : plus de moineaux, de merles, de mésanges, de chardonnerets ; et moins aussi, de corneilles…

     

    J’ai récemment appris que 80 % des insectes aujourd’hui ont disparu, ne demeurent que des espèces prédatrices et proliférantes telles que par exemple les guêpes et les frelons asiatiques…

    Et quand on circule en voiture – sur un trajet de plus de 10 km – en allant sur Epinal ou Saint Dié, les parebrises des voitures ne sont plus constellés de petits insectes volants, moucherons, etc. … Tels qu’ils l’étaient il y a encore quelques années…

    Exit également, les rainettes, les crapauds, les lézards…

     

    Quant aux rivières, à tous les cours d’eau qui serpentent dans les vallées (le Neuné, la Vologne, à proximité de là où j’habite dans les Vosges) les poissons se raréfient… Mais on en aperçoit tout de même encore si l’on s’immobilise et regarde couler l’eau durant cinq minutes…

     

    C’est que… Huit milliards d’humains sur notre planète, avec l’agriculture intensive, les produits que l’on injecte dans les champs, pesticides etc. … Les aménagements du moindre village aux normes européennes (même environnement et mobilier urbain partout)… Les haies qui disparaissent, tout ce qui circule dans l’air ambiant, tout ce que l’on met dans les sols pour une fertilisation plus accélérée et plus favorable à une production de masse (qui part à l’étranger surtout)… Tout cela n’est guère compatible avec la vie animale…

     

    Certes des efforts sont faits pour « préserver la biodiversité » mais pour nourrir huit milliards d’humains il faut bien intensifier les productions – même si l’on opte pour une « consommation responsable » … Sauf que les Géants de l’économie de marché et de l’agro-alimentaire ne donnent aucunement l’exemple en matière de transition écologique avec pour objectif une consommation responsable (derrière eux il y a la Bourse, les dividendes, les profits sans cesse accrus)…

     

    En fait la « consommation responsable » c’est pour les gens qui en ont les moyens, financièrement – ou qui, sans se donner les moyens se targuent de « respecter la nature » par pure idéologie sans effet positif … Dont les « philosophies » se révèlent contre productrices et surtout assimilées à des « religions », à des idéologies partisanes et agressives…

     

    L’écologie c’est un « serpent de mer »… Et, « sortis des cartons » ou « en projet ou en expérimentation » ces villes vertes où tous les bâtiments d’habitation sont recouverts de végétation grimpante, de jardins sur les toitures en terrasse, etc. … Sans compter les « hôtels à insectes » parfois véritables petits monuments de bois truffés de niches censées abriter les insectes sauf que dans ces constructions tu vois pas un seul insecte…

     

    Bien que ce soit un tout autre sujet, que dire de toutes ces prescriptions d’anxiolytiques, de camants, d’anti-dépresseurs… Et de ces nombreuses maladies liées au stress et à l’usure au travail, à la nervosité, et donc, du coût social et financier qui est celui d’une société déteriorée par les comportements agressifs de plus en plus fréquents et nombreux, par la frustation, l’usage accru de stupéfiants (six Français sur 10 consomment de la cocaïne, du haschich, de la marijuana, des dopes dures en se piquant) … Lorsque l’on compare ce que peut générer en économie relative les opérations nationales et mondiales anti-tabac diminuant le nombre d’affections pulmonaires de cancers… Se doper au vu et su de tout le monde c’est « à la mode » mais « se faire une clope » - pourtant dehors – ça c’est le « péché du siècle » !

     

     

  • La foudre peut détruire une maison

    Un impact de foudre – parmi 200 autres aux alentours – fut la cause d’un incendie qui a détruit une maison à Saint Jean du Doigt dans le Finistère en Bretagne, récemment…

    Je me souviens d’un même orage d’une violence extrême, d’un impact de foudre qui avait entièrement détruit une maison dans un village Vosgien proche du village où je demeurais, dans les années 1990…

     

    La charge produite dans le bas du nuage (un cumulonimbus) par frottement entre des courants d’air vers le haut et les gouttes de pluie vers le bas, occasionnant une séparation des charges plus et moins, avec une différence de potentiel aussi brutale que rapide et importante… C’est ainsi que s’explique la foudre ( l’éclair ou une explosion de lumière vive dégageant une énergie considérable et donc une puissance de destruction)…

     

    Il faut pour l’avoir vu, observé, en avoir été témoin, un arbre frappé par la foudre : d’un seul coup, l’arbre frappé devient un foyer de lumière vive et ne demeure plus après l’impact, qu’un tronc déchiqueté et noirci… (Impressionnant)…

    Entre un arbre – qui tient peu d’espace- et une maison – de quinze mètres de long et de dix de large et de sept de hauteur – il y a tout de même une différence !

    C’est dire que lors de certains orages d’une violence extrême, la foudre peut détruire une maison en un seul impact (ce foyer de lumière vive qui embrase la maison toute entière)…

     

    Avec le changement climatique – d’autant plus rapide qu’il se fait – lors des rencontres de masses d’air les unes chaudes et chargées d’humidité, les autres froides, qui se rencontrent en altitude, la dynamique de développement des cellules orageuses s’accroît, ce qui renforce la puissance et l’intensité des orages…

    Ainsi ta maison, quelle que soit sa valeur sur le marché de l’immobilier – de moins de cent mille euros jusqu’à un million ou plus d’euro… Peut être frappée par la foudre (par un impact englobant toute ta maison – cet énorme foyer de lumière vive)…

    Événement rare, certes, mais qui est appelé à devenir plus fréquent dans les prochaines années…

     

    En fait, le plus souvent, lorsqu’une habitation est incendiée par un impact de foudre, c’est parce qu’un arbre – assez haut- proche de l’habitation, est foudroyé, et qu’avec le vent, des branches de l’arbre, enflammées, sont projetées sur l’habitation, la toiture étant en général en premier lieu, atteinte…

    D’où l’importance qu’il y a, de ne pas avoir à proximité de sa maison, un ou plusieurs arbres de plus de 3 ou 4 mètres de hauteur…

     

     

  • Ma mère

    Ma mère c’était la Féminité à l’état pur…

    Son visage, sa taille, ses jambes, son habillement, ses robes, son apparence, son caractère, sa voix, ses yeux, son regard, tout ce qui émanait d’elle…

    L’une de mes plus grandes fiertés – sinon la plus grande – c’est d’être sorti du ventre de cette femme…

    D’être le fils de ma mère…

    J’ai ses yeux et son regard…

    En 1946 à Arengosse dans les Landes où mon grand-père Georges Abadie était Receveur des Postes ( mon Papé, un « monument lui aussi » dans ma mémoire ) … Ce dernier, donc, mon grand-père avait décidé de « faire donner des cours de maths » à sa fille par un certain Paul Jean Sembic, un jeune homme de 21 ans qui vivait chez mon oncle et ma tante Gaston et Jeanne Dupouy tous deux instituteurs à l’école publique d’Arengosse, et qui à cette époque mon père était élancé, un « sac d’os » mais au dire de ma mère « beau comme un dieu »… Elle l’appelait « mon I » parce qu’alors, en 1946, il y avait encore des tickets d’alimentation, et que, malgré tout l’amour, tout le soin que prenaient mon oncle et ma tante pour Jean Paul (petit frère de Jeanne) et pour sa mère veuve, Anne-Ida Sembic née Poublanc, vivant elle aussi chez sa fille et son gendre à Arengosse, mon père était vraiment filiforme, « nageait dans son costume qu’il portait boutonné »… Et pourtant Jeanne ma tante en dépit de la cherté et de la rareté de la viande de boucherie, ne « lésinait pas sur un bifteck de temps à autre » (il est vrai qu’elle élevait des poules et des lapins et qu’elle entretenait un grand jardin)…

    Ma mère en 1946, préparait un concours d’Agent d’exploitation des PTT. Elle était très bonne en Français, en rédaction, mais quasi nulle en maths… Et pour être recevable à ce concours, la note éliminatoire en une matière était 5 sur 20 (en dessous)… Il fallait donc à tout prix que ma mère en passant ce concours, obtienne au moins 5 sur 20…

    D’où les cours de Maths donnés par Paul Jean Sembic à Lucienne Charlotte Abadie en 1946 à Arengosse chez Georges et Suzanne Abadie…

    Au premier cours donné, je ne vous dis pas le « regard émerveillé » que mon père porta sur ma mère…

    Les leçons d’arithmétique – avec des problèmes de trains qui se rencontrent, de robinets de baignoire, de fractions et de règle de trois – s’ensuivaient, une heure voire deux chaque jour, et au début, en donnant les explications, mon père « louchait » sur les jambes de ma mère…

    Très vite, au bout de deux semaines, la relation s’est « corsée » entre mon père et ma mère, de telle sorte qu’il était « de moins en moins question de mathématiques »…

    Je ne vous dis pas la suite…

    Sinon juste que ma mère « rata » le concours d’Agent d’exploitation des PTT, à cause des maths, elle n’avait pas obtenu 5 sur 20…

     

  • Le récit anecdotique

    Lorsqu’il est d’ordre personnel, relatif à ce qui s’est passé dans sa propre vie, en diverses époques depuis son enfance, et mettant en scène quelques personnages réels, des proches, des amis, des connaissances – ayant existé et disparus, ou actuels ; nommément cités c’est à dire non représentés par des personnages de fictifs…

    N’intéresse en général que des personnes de sa famille, des amis de longue date et, éventuellement des personnes de sa connaissance… Ou encore si l’on veut, depuis qu’existent les réseaux sociaux et les blogs, ce que l’on appelle des « followers » (ou sur Facebook des amis – amis entre guillemets convient-il de préciser, plutôt que de « vrais amis » - lesquels « vrais amis ne sont guère légions »…

     

    Le récit anecdotique exige – mais semble – t -il ce n’est point là de nos jours une exigence partagée par un grand nombre d’entre nous – une capacité mémorielle – de se souvenir – suffisamment développée et quasiment « hors du commun » à situer dans le temps d’une manière extrêment précise, dans un ordre chronologique, et dans la restitution exacte, non arrangée, du « cadre environnemental », de « l’atmosphère », des lieux, de ce qui liait les personnes entre elles et avec soi-même au moment ou à l’époque de ce qui s’est passé dans notre vie…

     

    Le récit anecdotique – autobiographique donc (ne pas confondre avec le récit autofictif) est un exercice difficile… Et d’autant plus difficile si l’on aspire à ce qu’il soit susceptible d’intéresser des personnes « dans un champ plus élargi que celui de ses proches, de ses amis, de ses « followers » sur les réseaux sociaux…

     

    De très grands écrivains - d’hier et d’aujourd’hui, de tous les temps en fait – se sont livrés à cet exercice, celui du récit de leur vie ou de moments de leur vie… Mais « c’étaient de très grands écrivains » - qui ont pour ainsi dire « traversé les siècles » et dont on connaît et lit les œuvres qu’ils ont produites… Pas le papy ou la mamy ou le grand oncle ou le quidam du coin accro d’écriture qui rédige ses mémoires en un journal de vie… Et encore moins celui ou celle qui fait sa story sur Facebook…

     

    Le récit anecdotique, de quelque qualité qu’il soit, reste donc limité en nombre de lecteurs, et sa vocation à avoir la capacité de « traverser du temps long » - dans la mesure où l’on y aspire - est « tout ce qu’il y a de plus incertain, aléatoire…

    Parce que, de toute évidence, un futur lecteur – dans 10, 20, 30 ans ou plus – devra dans le récit dont il prendra connaissance, « s’y retrouver » lui-même, c’est à dire découvrir des similitudes, des ressemblances de situations vécues, ainsi que, dans le récit, une pensée proche de la sienne…

     

    Dans le récit anecdotique – et autobiographique – si « Je » est inévitable, il n’en demeure pas moins que celui ou celle qui écrit doit – ou devrait- à mon sens, se révéler avant tout, le narrateur plus que le personnage principal, et ainsi, aussi souvent que possible – et intentionnellement - « mettre au devant de la scène » les personnages dont il parle dans son récit, et « faire ressortir » ce qui est le plus vrai, le plus authentique, en somme le meilleur de chacun des personnages évoqués (le « moins bon » voire le « mauvais côté » en arrière plan)… C’est ainsi que « je vois les choses »…

     

     

    Une manière – si l’on veut- d’immortaliser les personnages qui ont compté dans la vie du narrateur… Quoique « immortaliser » ne peut être pris que dans le sens d’une durée dans le temps, dans le souvenir entretenu, forcément limitée dans la transmission – l’espace de 2, 3, 4 générations – quoique de grands écrivains et -ou- historiens de l’Antiquité, ou du Moyen Age… aient pu réellement « immortaliser » des personnages « du commun des mortels »…

     

    Soit dit en passant, les « gens du commun » en général dans les récits d’écrivains et d’historiens célèbres, lorsqu’ils sont évoqués – quand ils le sont- ne sont que des figurants (ce sont les personnages influents tels les rois, les princes, les capitaines d’industrie, les maîtres, les riches, les nobles, les seigneurs, les personnages « haut placés » dans les domaines de l’économie et de la politique, dont les auteurs d’ouvrages historiques parlent – et de leurs demeures, de leurs châteaux, de leur vie mondaine et de leurs œuvres, de leurs réalisations)…

    Beaucoup moins souvent donc, de la part des historiens et des chroniqueurs – du passé comme du présent – les « gens du commun »…

    L’on fait d’ailleurs la différence entre ce que l’on appelle « la petite Histoire » et « la grande Histoire » (ou l’Histoire tout court)…

     

    Les œuvres de pierre – des sculpteurs, des graveurs… Les stèles funéraires, les monuments ouvragés… Tout ce qui est de pierre – et de pierre seule – sont les seules œuvres réalisées par les humains qui résistent à l’épreuve du temps long – en siècles… Et aussi durant un temps un peu moins long, ce qui est écrit ou gravé sur des feuilles de parchemin…

    Microsoft et ses suites bureautiques, Way Back Machine (Internet Archives), nos espaces de stockage Drive Cloud etc. … Nos blogs – de tout cela avec abonnement payant annuel – quand on est mort on ne peut plus payer – Qu’en sera-t-il en l’an 3025 ?