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Journal - Page 2

  • Les télés sont le chantre du RN

    Et en particulier les Journaux de 13 et de 20h qui sont ce qu’il y a de plus suivi par des millions de personnes ; souvent au moment des repas car le poste de télévision se trouve dans la cuisine ou dans la salle à manger (d’ailleurs les Télés dans la maison sont partout, jusque dans les chambres des enfants – du moins assez fréquemment- quoique ce soient les smartphones et les tablettes avec leurs applications TF1, LCI et autres qui, à présent se substituent aux télés, utilisées – en grand écran plat- pour regarder des films sur NETFLIX.

     

    Voici – intégralement reproduit – ce que dit Thierry Roux à propos des JT et des émissions de débats télévisés… Thierry Roux étant un créateur digital c’est à dire un professionnel qui conçoit, produit, gère des contenus numériques pour des canaux en ligne – internet- jouant un rôle clef dans la communication et dans le marketing…

    En tant qu’expert, un créateur digital utilise les outils numériques pour créer et distribuer des contenus par des conceptions graphiques, des vidéos, et intervient sur les réseaux sociaux…

    Dans un certain sens, cette description de ce qu’est un créateur digital, « pourrait se rapprocher » de la définition de ce que l’on appelle « un influenceur »… Notamment losqu’il s’agit d’intervention sur les réseaux sociaux et de « rôle clef dans la communication et dans le marketing…

     

    Il y aurait donc des influenceurs qui, tout comme Thierry Roux créateur digital quant à lui, agiraient dans un sens critique de ces télés et de ces médias qui instillent de la peur, de l’indignation, et modèlent les émotions…

     

    Soit dit en passant, pour tout ce que l’on peut lire ci dessous, dans la mesure où des gens « pensent par eux-mêmes », observent, réfléchissent et analysent en « esprits indépendants » (il y en a en vérité plus que l’on ne le croit, de ces gens)… Nul besoin n’est de se référer à quelque influenceur que ce soit dont on a pris connaissance de ce qu’il diffuse – et qui paraît par exemple sur la page d’actualité de Facebook (page liée à sa propre page et que les algorithmes ont « spécialement fabriquée »)…

     

    À la lecture de ce que dit Thierry Roux je retrouve à peu près tout ce que j’exprime moi-même à propos des télés et des médias qui distillent de la peur, de l’émotion, de l’indignation, et qui n’incitent pas à la réflexion… Alors qu’à côté de la « France qui va mal » (et qui est oui, une réalité) , il y a aussi « la France qui va bien » (et qui est une réalité – mais une réalitée occultée, passée sous silence)…

     

    Et dans la « France qui va bien » on ne fait pas du RN un « sauveur »…

    Dans la « France qui va bien » il n’y a que de « bonnes personnes » et cette France là c’est peut-être « un peu plus » que la « moitié de la pomme » (sans pour autant verser dans un « optimisme délirant »)…

     

    Thierry Roux donc :

     

    COMMENT LES JT FABRIQUENT DU VOTE RN - Les journaux télévisés de 13h et 20h sur TF1 et France 2 nourrissent, jour après jour, un imaginaire collectif propice au vote d’extrême droite. Derrière le ton feutré des présentateurs et la prétendue neutralité du traitement, se joue un récit puissant : celui d’une France en souffrance, menacée, nostalgique de sa grandeur perdue. Le média d'information le plus regardé du pays, qui pénètre chaque jour dans des millions de foyers, fabrique bien plus que de l’information : il modèle des émotions, façonne une vision du monde et contribue, parfois malgré lui, à orienter les sensibilités politiques.

     

    L'ÉMOTION, LE SPECTACULAIRE

    L’image prime sur tout. Les larmes d’un agriculteur ruiné, la colère d’un commerçant, la peur d’une retraitée cambriolée : les JT ne racontent plus les faits, ils les mettent en scène. L’émotion est devenue la porte d’entrée de l’information, reléguant l’analyse et la complexité au second plan. Le spectaculaire supplante la réflexion, et l’indignation remplace la compréhension. Ce registre affectif, en activant la peur, la colère ou la compassion, prépare le terrain à des réponses simples et radicales. Dans un paysage saturé d’images et de récits de crise, le téléspectateur n’est plus invité à penser, mais à ressentir.

     

    MICRO-TROTTOIRS À GOGO

    « On a voulu savoir ce que vous en pensiez », martèle régulièrement Léa Salamé au 20 heures de France 2, comme un rituel de proximité démocratique. Mais cette formule anodine dissimule un puissant dispositif de mise en scène de l’opinion. Derrière la fausse spontanéité de ces micro-trottoirs, se construit un “bon sens populaire” calibré, qui donne l’illusion de faire parler la France réelle. Les voix qu’on choisit d’entendre, les visages qu’on cadre, les quartiers où l’on s’arrête – tout cela dessine une carte implicite du pays.

    Or ces voix sont rarement apaisées. Elles expriment la défiance, la peur de l’avenir, la colère contre « les élites », « les politiques », « le système ». Ce ne sont pas des voix inventées, mais des voix sélectionnées : celles qui confirment un récit de crise, de lassitude et de désenchantement. À force d’être répétées soir après soir, elles finissent par composer une symphonie du malaise, une France qui souffre et qui s’indigne en boucle.Le téléspectateur, exposé à ces émotions familières, finit par s’y reconnaître ; il ne se sent plus seul dans son désarroi, mais rejoint une communauté de ressentiment. Ce processus d’identification affective, aussi discret qu’efficace, fait glisser le sentiment individuel vers une émotion collective : la colère politique.

     

    LA FRANCE QUI VA MAL

    « La France se meurt », « Les Français n’en peuvent plus », « Un pays à bout de souffle » : ces formules rythment les journaux télévisés (et les émissions de France 5) comme un refrain mélancolique. Les reportages valorisent la plainte, le déclin, la nostalgie d’un âge d’or rural ou industriel. À force de décrire la société à travers ses fractures et ses drames, les JT construisent une France malade, abandonnée, qui cherche des coupables. Dans ce paysage désespéré, la parole du Rassemblement national trouve naturellement écho : elle promet de rendre la France aux Français, de protéger, de restaurer. La boucle est bouclée : le discours médiatique prépare l’humus affectif dans lequel le discours populiste prospère.

     

    DES ARRIÈRES-PENSÉES POLITIQUES ?

    Faut-il y voir une stratégie consciente ou une dérive structurelle ? Les rédactions des JT ne sont pas dirigées par des idéologues d’extrême droite, mais par des professionnels soumis à des logiques d’audience et de concurrence. Le « réel » qu’ils montrent est filtré par le prisme de la peur, parce que la peur capte l’attention. Le problème n’est donc pas tant la manipulation que la paresse : celle d’un journalisme qui ne prend plus le temps d’enquêter, de contextualiser, d’éduquer au discernement. En cherchant à « coller au ressenti des Français », les JT finissent par le fabriquer. Et ce ressenti, saturé d’émotions négatives, ouvre un boulevard au vote RN.

     

  • Mourir chez soi

    Lorsque l’on dit de quelqu’un qui vient de mourir «  il – ou elle – est mort chez lui » , le plus souvent – environ 7, 8 ou 9 fois sur 10- cette personne est décédée soit d’un arrêt cardiaque, soit d’un infarctus, soit d’une hémoragie cérébrale, soit encore d’une embolie… Parfois aussi, d’un accident « domestique »… Plus rarement de maladie parce que pour une maladie grave telle qu’un cancer, en général on meurt à l’hôpital, en clinique et en accompagnement de « soins palliatifs » -lesquels soins ne peuvent être adminitrés qu’en milieu hospitalier et donc, difficilement à domicile…

    Lorsqu’un arrêt cardiaque survient hors de chez soi, dans la rue, dans un lieu public, assez souvent, grâce à la proximité d’un appareil de défribillation – ou à défaut par un massage cardiaque en ABC de notions de secourisme- l’on arrive à ranimer cette personne… Ce qui n’est pas le cas « à la maison » sans appareil de défribillation ou sans massage cardiaque effectué dans les règles, et à plus forte raison si la personne fait un arrêt cardiaque seule chez elle… (C’est la raison pour laquelle on retrouve plusieurs jours voire semaines ou mois, une personne morte chez elle vivant seule, dont les parents sont éloignés, sans amis proches, sans voisins soucieux de voir les volets fermés plus de 2 jours)…

    De nos jours quand on est « très vieux » et lourdement handicapé et dans l’impossibilté de vivre chez soi sans aide 24h sur 24 ; ou quand on est atteint d’un cancer en phase terminale, on meurt en EHPAD (personnes très âgées et lourdement handicapées) ou ) l’hôpital en soins palliatifs (cancer en phase terminale)…

    Quoi qu’il en soi, du lieu et des circonstances, et de l’état de la personne… « mourir c’est mourir » quand bien même l’on pense que « mourir chez soi » - subitement- « serait une mort préférable » et donc « avec la souffrance en moins » (quoique pour un infarctus ce soit aussi douloureux que court)…

     

     

  • Samedi 8 novembre 2025 une voix puissante s'est éteinte

    Un homme tel que Jean Claude Guillebaud, d’une telle dimension d’humanité, qui a été durant toute sa vie fidèle à ses engagements, à sa ligne de conduite, à ses idées, pétri de culture humaniste, profondément attaché aux valeurs républicaines et démocratiques, critique des dérives de son époque en matière de relation à l’autre, axée sur l’individualisme et sur le communautrisme exacerbés ; critique également de ce qui est en rapport, au quotidien, à l’argent, au paraître ; du nivellement par le bas de la culture, de l’éducation ; qui fut un homme d’agissement plus que de parole – quoiqu’il eût de la parole ; qui était loin politiquement parlant d’être un extrémiste ou un révolutionnaire, mais homme d’ouverture d’esprit et de dialogue…

     

    Avait, lui, les arguments qu’il fallait pour contrer l’essor de l’extrême droite, des arguments assez convainquants afin d’inciter à ne pas faire le choix de l’extrême droite pour un gouvernement de la France.

     

    Avec sa disparition survenue le samedi 8 novembre 2025, sa parole et ses écrits ne sont plus présents réellement en ce sens qu’il ne peut plus exprimer, témoigner, convaincre, tout debout tout vivant en face d’un public…

     

    Mais demeurent encore les traces, ce qui a été conservé, ce qui a été retenu de lui, de ce qu’il nous a laissé – pour autant que nous en considérions la portée…

     

    Plus on s’achemine vers cette échéance électorale qui est celle de la présidence de la République en avril 2027 – dans à peine un an et demi- et plus l’extrême droite avance, progresse dans notre pays la France…

    Avec Jean Claude Guillebaud, c’est une voix puissante, contre l’extrême droite, qui s’est éteinte.

     

    La situation de l’électeur que je suis – et je suis, je pense, loin d’être le seul dans ce cas- devient très difficile :

     

    Le macronisme et ses gouvernements en place depuis 2017, avec ses partis Horizon, En Marche, le Modem, les centristes… Ainsi que LFI et les écologistes, ont en commun le refus total de l’extrême droite (et je partage entièrement ce refus) et, dans une certaine mesure – pour les macronistes et pour LFI et les écologistes, il y a tout de même aussi en commun, une grande partie des valeurs républicaines et démocratiques, de liberté d’expression… (des uns, les macronistes, et des autres, LFI et les écologiques, je partage certaines de leurs idées – relatives à tout ce qui touche à l’humain, à la relation à l’autre…

     

    Mais le macronisme me semble beaucoup trop proche des ultra riches, pas assez en considération des gens du peuple ; et LFI et les écologistes quant à eux, trop du genre « couscous de l’amitié avec nos amis musulmans », trop conciliants à l’égard des minorités agressives « fesses tatouées en avant » et autres « manoufestants exibitionistes et violents », trop conciliants avec les voyous, avec ceux et celles qui ne pensent qu’à s’en mette plein la lampe pour pas un rond et râclent sans vergogne tout ce que l’on verse dans le râtelier où ils se gavent… Et « pas très clairs en ce qui concerne la laïcité »…

     

    Les LR, qui n’ont jamais été très clairs sauf certains d’entre eux, avec l’extrême droite ; et qui à présent pour une partie d’entre eux, s’allient à l’extrême droite… N’ont aucunement ma faveur pour un choix électoral…

     

    Alors pour qui voter ? En étant conscient de la nécessité – et de la citoyenneté- de se rendre aux urnes et de déposer un bulletin non nul dans l’urne ? C’est bien là, pour moi, un choix, une situation « vraiment difficile » (un vrai dilemme)…

     

    Pas un successeur de Macron, pas LFI – Les Verts, pas le LR, surtout pas le RN… Restent les socialistes (mais débordés qu’ils sont par LFI « c’est à voir »)…

    Aucun bulletin qui convient, et pourtant il faudra bien en mettre un dans l’urne ! ( ne pas aller voter, ou s’abstenir, ou déposer un bulletin blanc ; c’est à mon sens, comme voter pour n’importe lequel des candidats, fût-ce celui dont ne veut à aucun prix!)

     

     

     

  • Disparition de Jean Claude Guillebaud

    Dont je suivais régulièrement et lisais en premier chaque semaine depuis de nombreuses années, la chronique « Paris Province » en page « opinions » de Sud Ouest Dimanche…

     

    Jean Claude Guillebaud né le 18 mai 1944, fils d’un grand résistant et combattant de la deuxième guerre mondiale, correspondant de guerre, journaliste, écrivain, éditeur (Au Seuil) et rédacteur depuis 1986 jusqu’en 2023, de cette chronique hebdomadaire de Sud Ouest Dimanche « Paris Province » dans laquelle il commentait – à sa manière- les événements de l’actualité du moment, « témoin de son temps » (et écrivain) qu’il était…

    Il faut dire qu’assez souvent, les sujets d’actualité qu’il évoquait étaient comme on dit des « sujets sensibles »…

     

    Il est mort le samedi 8 novembre 2025 dans sa demeure située dans la campagne Charentaise qu’il affectionnait particulièrement et dont il parlait parfois dans ses chroniques, en observateur avisé, sensible, en homme de réflexion qu’il était , à propos des paysages, de tout ce qui émanait de cet environnement rural et qu’il mettait en valeur, en lumière, en une prose poétique, imagée, qui « allait droit au cœur »…

     

    Jean Claude Guillebaud – pour moi - « une pointure » - comme on dit !- Au même titre qu’un Albert Camus – et ce n’est pas « peu dire » !…

     

    Des 45 livres qu’il a écrit, j’en ai lu au moins une bonne quinzaine… Parfois je trouvais « un peu ardu » et nécéssitant de devoir faire un « effort de lecture » , cependant dans sa chronique hebdomadaire il était tout à fait accessible en tant qu’« homme de plume » talentueux, rigoureux et dans une parfaite maîtrise de la grammaire et du vocabulaire de notre si belle langue française…

     

    Ce samedi 8 novembre – le jour où pour lui « tout s’est arrêté » à une certaine heure de cette journée- je me trouvais traversant en voiture sa région (son terroir), venant des Vosges et me dirigeant vers les Landes ; et inévitablement comme chaque fois que je passe pas loin de chez lui, c’est son visage, ses mots qui me reviennent, toute sa personnalité d’« homme de bien, d’homme de réflexion dans toute sa dimension d’humanité…

     

    Et sans nul doute, ce samedi 8 novembre au moment où je traversais son terroir, j’ai profondément ressenti sa présence, et tout un « historique » de son œuvre d’écrivain et de son activité de journaliste et de témoin de son temps m’est venu à l’esprit dans une « conscience aiguë » puis-je dire …

     

    En disparaissant un 8 novembre « de l’an de grâce 2025 » il ne connaîtra point l’arrivée du Rassemblement National au Pouvoir – en 2027 ou avant- ni la fin de la guerre en Ukraine… Il n’observera plus en tant que témoin de son temps, ce monde d’au delà de 2025…

     

    Il était un « croyant » mais, tout comme bon nombre d’hommes et de femmes de science Chrétiens de confession (et pour certains même pratiquants) il n’aurait pas remis en cause les découvertes accompagnées de preuves et de faits établis, scientifiques… Notamment en ce qui concerne les hommes préhistoriques, Néandertal, les ères géologiques, les dinosaures, les galaxies, l’univers… Toute la « grande mécanique et horloge  du cosmos avec ses lois et principes naturels et intemporels »…

     

    « Adichat » comme on dit dans les Landes, Jean Claude Guillebaud !

     

     

  • L'aberration écologique

    C’est

     

    Des vaches « boostées » pour produire de la merde (de la bouse) en quantité du double ou du triple de la normale, toute leur vie durant jusqu’à ce qu’elles en crèvent à force de « merdoyer », laquelle merde fermente dans des citernes cylindriques recouvertes d’un dôme, installées par des éleveurs reconvertis en producteurs de méthane, lequel méthane est utilisé comme énergie pour faire rouler les bus dans les villes ; ainsi tout un chacun d’entre nous, peut voir partout en ville « je roule au biogaz » tous ces bus ; mais aussi aux pompes à essence de l’éthanol (biocarburant donc méthane) prix au litre inférieur au prix du diésel et du 95 avec ou sans plomb…

     

    Afin que les vaches chient les plus grandes quantités possibles, il faut les nourrir en conséquence :

    Avec du maïs ensilé (feuilles de maïs et tiges et épis n’étant pas arrivés à maturité), fermenté dans des silos hermétiques, pour une conservation naturelle préservant les nutriments et améliorant la digestibilité ; ainsi que des herbes, des luzernes, du trèfle, de la pulpe de betterave ; auquels est ajouté du bicarbonate de sodium, des levures vivantes, des vitamines, des sels minéraux, des acides aminés, des huiles végétales ou lipides, des tanins ou des extraits végétaux.

     

    Pour les vaches uniquement élevées pour la production de méthane (un certain nombre d’éleveurs – en général d’exploitations importantes, pour une question de rentabilité et de profit accrus-) fournissent à leurs vaches « méthanières » des rations riches en fibres et amidon, ce qui favorise et donc accroit la production de bouse et donc de méthane.

    Il y a aussi, introduites dans le maïs ensilé et fermenté, en plus de tout ce qui est mentionné ci dessus, des hormones de croissance, certains additifs et composants , pesticides… Mais dont l’usage est interdit en Union Européenne (en production en Union Européenne et en échange, transport, achat et vente entre pays de l’Union Européenne)…

     

    Néanmoins, en importation de hors Union Européenne, avec le traité Mercosur, des bovins – consommation de viande de boucherie – arrivent en Europe, d’élevages industriels du Brésil, d’Argentine, du Canada, des USA ; où les vaches sont nourries avec du maïs ou du soja transgénique ensilé et « boosté » aux hormones de croissances, pesticides, additifs et composants autorisés dans les pays hors Union Européenne… Toutes ces viandes d’importation, de bovins, de porcs, d’agneaux, de poulets, que l’on retrouve dans les supermarchés, les grandes surfaces commerciales alimentaires, et même chez votre boucher du coin (s’il y a encore un boucher dans votre localité), et aussi au menu du restau du coin menu du jour et dans tous les « fast-food » (sauf peut-être Mac Donald qui se targue en France, d’acheter Français)…

     

    Et pour ce qui est, pour les agriculteurs et éleveurs Français, Européens, de l’achat hors Europe, de maïs et de soja, pour nourrir leurs bêtes – bovins, porcs, poulets… Le maïs et le soja qu’ils font venir d’en dehors de l’Union Européenne (avec le traité Mercosur) sont en général transgéniques (OGM) bien que, selon les termes du traité Mercosur, ils ne peuvent faire venir directement des hormones de croissance ou des produits ne figurant pas dans les termes du traité… (il existe des transactions « occultes » et indirectes, de « marché parallèle »)…

     

    Lorsque vous « bouffez » du poulet dans un restaurant menu entre 15 et 30 euro, et plus encore en « fast food » ou acheté en Grande Surface sous emballage plastique et conditionné, c’est forcément du poulet brésilien ! Et idem pour toutes les viandes de boucherie d’importation hors Union Européenne… Cela pour une question d’argent : acheter du bœuf brésilien ou argentin, du poulet brésilien, c’est moins cher pour le consommateur à « petit budget » !

     

    L’aberration écologique c’est encore toutes ces voitures électriques dont les batteries contiennent des « métaux rares », du lithium, du cuivre, entre autres, dont les minerais sont extraits dans des conditions d’exploitation épouvantables pour des travailleurs (dont des enfants et des femmes) en Afrique, Asie, là où se trouvent des gisements forcément limités en quantité (alors que la demande explose, non seulement dans les pays développés mais aussi dans les pays dits émergeants à forte population…

     

    Pour résumer, l’aberration écologique c’est l’idée – de plus en plus actuelle et faisant l’objet d’un consensus concerté généralisé, soutenu par les lobbys industriels et agricoles, par « l’air du temps », l’ordre du monde, les gouvernements, l’opinion publique, la « morale » de notre époque érigée en « vérité incontournable »… Selon laquelle il n’y a pas d’autre choix ou orientation possible que de promouvoir une économie libérale de « croissance durable » compatible avec certaines contraintes écologiques relatives à la capacité de notre planète à fournir et encore fournir… Quitte à déroger en fonction d’impératifs de pur intérêt (profits, rentabilité)… Tout cela avec pour argumentation « en béton » la nécéssité de répondre à une demande de consommation de plus en plus importante – pour huit milliards d’êtres humains – bientôt neuf, dix milliards… L’épuisement des ressources de notre planète étant minimisé voire nié… Ainsi que pour des Trump, Musk et consorts (et des partis d’extrême droite) l’urgence de mesures concernant le changement climatique et des dispositions à prendre en conséquence – jugées « trop coûteuses » et inappropriées, exagérées, « fantasmées »…

     

    Avec une telle « politique », un tel consensus, une telle orientation, un tel développement (tout cela préservant des modes de vie, permettant de profiter plus – pour certains -) … « On va droit dans le mur , c’est le Titanic qui fait encore la Fête sur son grand pont avant de finir par sombrer en « deux heures et demi de temps qui sont comme 2 ou 3 générations d’humains du 21ème siècle »…