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Journal - Page 5

  • L'accident mortel survenu à Pirou-plage dans la Manche

    Ce papy de 81 ans qui a perdu le contôle de son véhicule, percuté et tué deux personnes à Pirou-plage dans la Manche…

    Je n’aimerais pas être son fils, je n’aimerais pas non plus, pour le jour où ce papy sera en EHPAD, être l’aide soignant qui devra s’occuper de lui (je serais tenté de le « bousculer quelque peu et de ne pas trop bien le traiter »)…

    Il ne fut que « légèrement blessé », il eût mieux valu qu’il crevât !

     

    Dans un paradoxe que je qualifie d’inquiétant et de surréaliste – pour ne pas dire absurde- nous vivons en ces années vingt du 21ème siècle, dans un monde – de relation humaine- très dur, où personne ne fait de cadeau à personne, où règne individualisme, indifférence, égoïsme, violence, agressivité, haine, déconsidération, dégradation assez nette de la relation humaine, solitude pour les vieux, inégalités sociales, souffrance au travail, etc. … Mais où, à côté et au beau milieu de tout cela qui est effrayant, nous ne sommes pas loin très loin s’en faut, dans une Justice et dans des principes équivalents à ceux qui prévalaient du temps de Philippe Le Bel… Temps en lequel en dépit de la dureté de la condition humaine il existait néanmoins des solidarités entre gens de même conditions de vie précaires…

     

    Si de nos jours revenait une Justice et des principes semblables à ceux qui prévalaient sous Philippe Le Bel, et si les conditions difficiles de la vie humaine qui régnaient du temps de Philippe Le Bel revenaient ; il n’est pas sûr du tout que reviendraient se mettre en place et s’organiser les solidarités qui existaient du temps de Philippe Le Bel ; nous aurions les mêmes individualismes, les mêmes égoïsmes, et la même dégradation de la relation humaine – avec gibet, roue, pal et têtes tranchées à la hache sur un billot en plus…

     

     

  • Une "pointure" !

    « La vie est de brûler des questions » …

     

    Antonin Artaud, né le 4 septembre 1896 et décédé le 4 mars 1948 à l’âge de 51 ans…

    Poète, acteur, metteur en scène, théoricien du théâtre, dessinateur, surréaliste, essayiste et écrivain Français, Prix Sainte Beuve 1948…

    Autrement dit « une pointure » !

     

    « La vie est de brûler des questions »…

    Ces questions qui ont toujours été brûlées en tous les temps de l’Histoire – et notamment « plus que jamais » de nos jours en dépit des acquis et des connaissances scientifiques, des progrès technologiques, de l’information instantanée, de l’abolition de la distance et de l’espace dans la communication- ces questions ne sont-elles pas celles qui dérangent, ou celles que l’on ne pose jamais, et qui pourtant sont essentielles ?

     

    « Brûler les questions » oui, c’est « dans l’air du temps »… Mais « donner des réponses » avant même que les questions soient posées – ou pour éviter qu’elles soient posées – c’est aussi « dans l’air du temps » …

    Ce sont les réponses (celles qui sont données – ou plus précisément « enclouées ») qui devraient être brûlées…

    Mais par les réponses, on a fait des épouvantails ou des modèles…

    Mettre le feu aux épouvantails et aux modèles c’est le rôle, c’est la vocation, c’est l’engagement des artistes, des créateurs, des poètes, des écrivains, des penseurs, de tous ceux et celles qui combattent, dénoncent les obscurantismes, tous les obscurantismes dans ce qu’ils ont de nouveau et d’anciens car les nouveaux s’ajoutent toujours aux anciens que les nouveaux ne font pas disparaître…

     

    Il est de ces pourquoi que l’on se pose, très jeune enfant de quatre, cinq, six ans, qui surgissent, dans la candeur et dans l’innoncence blessées de l’enfance ; ou dans l’étonnement en face de ce qui ne peut être compris… Et auxquels on croit que les « grandes personnes » donneront une réponse… Mais, parvenus à un âge avancé, après avoir traversé trois, quatre, cinq décennies… Les réponses attendues ne sont pas venues, les questions sont toujours « aussi brûlantes » … Mais en revanche les réponses données, elles, suscitent de nouvelles interrogations…

     

    « On ne s’égare jamais si loin que lorsque l’on croit connaître la route » ; tel fut, le jeudi 17 novembre 1966, le sujet de composition française que j’eus à développer, au concours d’Agent d’exploitation des PTT, dans une salle du lycée Victor Duruy à Mont de Marsan…

    Ce qu’il y a de sûr, c’est que, de la route, on s’en envole toujours d’un envol qui se fond dans l’immensité du ciel…

     

     

  • Réflexion du jour, dimanche 7 septembre 2025

    Un peu plus de la moitié des Français souhaitent que l’Assemblée Nationale actuelle, soit dissoute… Autant dire « presque autant de Français qui envisagent une majorité à l’Assemblée, de députés du RN »…

     

    Contre des personnes qui, autour de moi, que ce soit dans les Landes, dans les Vosges, sont parmi mes connaissances ; ainsi que contre ceux et celles qui me lisent et avec lesquel(les) je suis en relation sur la Toile, et qui votent pour le RN ou que l’arrivée du RN au pouvoir ne gêne pas… Je ne vais pas me battre, je ne vais pas leur reprocher leur attirance, leur sympathie, leur adhésion au RN… Je ne vais pas me fâcher avec eux… Je les ai assez souvent écoutés pour connaître ce qu’ils ressentent, ce qu’ils subissent dans leur vie quotidienne sous les gouvernements qui se sont succédés depuis 2017 et avant…

     

    « Après tout » - dis-je- « c’est la nature vraie, ce qu’il y a d’authentique, ce qu’il y a d’heureux dans la relation avec l’un ou l’autre de mes interlocuteurs, de chacune de mes connaissances et amis » qui compte vraiment, qui est l’essentiel… Et cet « auditoire là » - de mes lecteurs visiteurs et interlocuteurs, m’est en quelque sorte « inaliénable », je le prends tel qu’il est avec ce qu’il a de bon ou de moins bon… Et… avec de temps à autre une « petite saillie pamphlétique » à celui ou celle qui, un beau jour m’a « claqué la porte au nez après m’avoir un temps encensé vénéré »… (rire)…

     

    Tout ce que je peux faire – et je le fais – c’est dire pourquoi je ne veux pas du RN pour la société de notre pays…

    Comme j’ai dit « personne n’est obligé d’être d’accord avec ce que je raconte »…

     

    Pour être « clair et net » - en ce qui me concerne – (et qui concerne tout autant quasi tout le monde) : à partir du moment où un gouvernement quel qu’il soit – de droite ou de gauche ou du centre ou d’une coalition- ne malmène pas la liberté d’expression (pensée, réflexion, critique, caricature, et laisse s’exprimer et se produire les artistes, les écrivains, les poètes, les penseurs, les témoins de leur temps ; ne les censure pas, ne les persécute pas – comme cela se fait en Russie, en Chine, en Iran et dans des pays totalitaires – lors d’élections je voterai toujours pour qui me laisse la liberté de m’exprimer, d’exister, de me produire ; ne me censurera pas, ne m’interdira pas, ne me persécutera pas…

     

    Le RN au pouvoir je pense qu’au début pour la liberté d’expression – de critiquer, de caricaturer, d’« iconoclaster » - ça ne changera trop guère par rapport à ce qu’on connaît déjà… ( Le RN « tenant à son image de marque » )… Mais « au début seulement » parce que peu à peu, le pouvoir se renforçant, question existence et liberté de dire, d’écrire et de se produire, j’ai dans l’idée que le RN finira par se montrer sous son véritable jour…

    Il y a toujours eu, pour l’extrême droite et pour les partis autoritaires et dominateurs, une évolution selon le même principe, la même dynamique… C’est cela que je fais savoir autour de moi…

    Et il y a aussi ces promesses du RN : redonner du pouvoir d’achat aux Français, réindustialiser la France, redonner de la grandeur et de l’indépendance à la France, tout cela n’étant que « poudre jetée aux yeux » puisque le RN en vérité renforcera le pouvoir des Grands Patrons, ne mettra jamais hors la loi les milliardaires et les assemblées d’actionnaires…

     

    Haro sur la Culture mais pour les télés débiles et pour les festivaux du coin avec boustifailles et folklore local, pour les storie’s sur Facebook et pour les scoops du jour, pour les tas de bouquins qui sortent à ces rentrées littéraires qui n’ont plus grand-chose de vraiment littéraire il faut dire… Là, le RN il n’est en aucune façon une menace, tout au contraire !

     

     

  • Doigt d'honneur à toi !

    C’est aujourd’hui 5 septembre ton « bourricot-à-versaire »… Ou plutôt puisque tu es une femme, ta « bourriquette-à-versaire »…

    Que le cul te pèle…

    Tu n’avais pour moi que mépris et pourtant tu étais prof de Français…

    Nous ne lisions pas les mêmes livres…

    Tu avais 26 ans en 2006, tu es passée dans ma vie comme une comète et en 2025 aux confins de je ne sais quelle galaxie, tu ne te souviens sûrement plus du caillou que j’étais pour toi en 2006…

    Tu ne liras donc jamais ces lignes, aucun des mots-clé que tu taperas dans la barre de recherche de Google ne te mènera sur l’une de mes vingt mille lieues d’écriture…

    One day I’ll fly away un jour je m’envolerai et, de tes « bourriquettes-à-versaire » d’au delà de 2050 de femme rassie puis de vieille femme en 2070… Si d’aventure tu me voyais voler ça te pèlerait le caillou la moindre élucubre de moi perdue dans les abîmes sidéraux…

     

     

  • Anecdotique

    Du temps où j’allais voir mon père à Montreuil sur Mer dans le Pas-de-Calais, durant les années 1970 – 1973, et où mon père qui demeurait rue d’Hérambault avait pour voisin un cuistot de lycée vivant avec sa femme et ses deux enfants ; ce voisin me disait «  lorsque le téléphone sonne, ou que quelqu’un vient me rendre viste sans avoir prévenu, aussitôt je lâche ce que j’ai en main, j’interromps ce que je suis en train de faire, imméfiatement, sans me poser la moindre question, et j’accueille cette personne, je décroche aussitôt le téléphone qui sonne; et ma priorité c’est l’accueil…

    Je ne puis je l’avoue, pour ma part, en dire autant ! Quand bien même mon téléphone sonnerait « sur un air de Mozart » tout appel impromptu m’importune et me fais fulminer ! Et je regarde toujours le numéro qui s’affiche sur le petit écran LCD du téléphone, si c’est un numéro qui n’est pas dans mon répertoire, je laisse sonner…

    Autant je peux être prolixe par écrit, autant au téléphone il faut que l’échange soit bref, juste l’essentiel ; et de surcroît la « grosse difficulté » dans une conversation téléphonique, c’est de conclure (trouver la « bonne formule » ou le « bon prétexte »… Car lorsque ça « s’éternise » je « piaffe d’impatience »…

    En ce qui concerne les visites de personnes – de mes connaissances ou autres - « impromptues » là, je suis « plus nuancé » (il est évident que le coup de sonnette à ma porte, me fait alors appuyer sur « enregistrer » le texte que je suis en train de rédiger au moyen du clavier de mon ordinateur)…

    Donc « pour résumer » l’accueil quelle que soit la situation ou l’occupation dans laquelle je me trouve… Eh bien « pas vraiment » !

    Suis-je pour autant un « mauvais coucheur » ?

    Le cuistot de lycée, à Montreuil sur Mer en 1973, qui m’avait invité à partager avec sa femme et ses deux enfants son repas de midi, m’avait mis dans l’assiette un énorme bifteck cuit à la poêle dans une demi livre de beurre, moi qui ne mangeais jamais de plats en sauce, cuits dans le beurre, ou mijotés mitonnés longuement, nécessitant « une tonne de pain » pour saucer l’assiette !

    Mais bon j’avait fait comme on dit « contre mauvaise fortune bon cœur » !