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Journal - Page 5

  • Falsification et surtout négation de l'Histoire à propos de l'holocauste ...

    Dont été victimes plus de six millions de Juifs en Europe durant la seconde guerre mondiale.

     

    Le 16 avril 1978 sortait en salles de cinéma, pour la première fois, le film documentaire Holocauste de Claude Lanzmann.

    À cette époque – nous étions sous la présidence de Valéry Giscard d’ Estaing – il y avait eu des élections législatives – 12 et 19 mars 1978 – qui avaient donné en voix au Parti Communiste 20 % de l’électorat Français, et environ 25 % au Parti Socialiste… Toutefois, au second tour le 19 mars, la Droite et le Centre l’avaient emporté à 51 ou 52 % en voix (en nombre de sièges une majorité assez large de Droite et du Centre)…

     

    C’est dire si, de 1978 à 1981 la Gauche – dont le Parti Communiste- avait pris de l’importance dans la société française, notamment avec le Programme Commun de Gouvernement…

     

    Dans cette « France d’alors, gauchisante » trônait dans les kiosques à journaux, acheté et lu par de « fervents gauchistes » dont des « révolutionnaires » et parmi tous ces « fervents gauchistes bon nombre d’intellectuels, d’étudiants et de jeunesse en général ; le quotidien Libération - « Libé » comme on l’appelait – qui était dans ses débuts, ce journal, un journal d’extrême gauche…

     

    Lorsque après la sortie du film documentaire Holocauste, parut à la Télévision le même film en série d’une durée de neuf heures de temps, voici ce que publiait dans ses colonnes le journal Libération :

    « Le téléfilm Holocauste est un crime contre la vérité historique…/… Il n’est pas établi sur le plan de l’histoire scientifique qu’Hitler a ordonné l’exécution d’un Juif par le seul fait qu’il fût Juif »…

     

    À peu près à la même époque – ou un peu plus tard – Jean Marie Le Pen du Front National (qui réunissait autour de lui 10 % de l’électorat Français) déclarait que les chambres à gaz c’était « un détail de l’Histoire »…

     

    Soit dit en passant (pour « être honnête » si l’on veut) le terme de « détail » implique tout de même quelque chose qui existe (et dont l’existence est minorée ou passée en arrière plan)…

    Alors que « crime contre la vérité historique » c’est carrément de la négation !

     

    L’on peut dire qu’en matière d’anti sémitisme, de haine des Juifs ; l’extrême gauche et la gauche en général « battent à la course » l’extrême droite !

     

    Cela dit ce n’est pas pour autant qu’il soit « séant » de se tourner -électoralement parlant- vers Jordan Bardella, Marine Le Pen, Jean Yves Tanguy et toutes ces personnalités du Rassemblement National… Tous « faisant peau neuve », se montrant et s’affichant crédibles, dédramatisés et trouvant devenu « irréel » voire péjoratif, inexact, le terme « d’extrême droite » pour les qualifier !

     

     

  • Crier les maux par les mots

    Crier les maux par les mots, par le dessin, la scuplture, la musique, la danse, et, à défaut de tout cela, dans les manifs qui ne sont pas des manoufs… Ou peut-être mieux encore en prenant un verre à la terrasse d’un café en compagnie de personnes différentes de soi avec lesquelles on ne se fâche pas… C’est le pouvoir de ceux et de celles qui n’ont pas le Pouvoir et ne détiennent pas les outils ou les armes du Pouvoir…

    Il y a bien sûr la vanité du Verbe, mais il y a aussi la mobilité du Verbe dans son espace de diffusion avec ce qu’il porte en lui…

     

     

  • Ce qu'est l'économie de marché

    La « morale » de l’économie libérale dérégulée – ou en grande partie dérégulée, ou encore dépendante de traités qui arrangent surtout les bénéficiaires privilégiés de ces traités (de libre échange)… Se fonde sur l’égoïsme et sur la cruauté, sur l’individualisme du plus fort, du mieux pourvu et du plus influent…

     

    C’est l’idéologie de l’individu libre – d’agir comme il l’entend au détriment de la plupart des autres- qui lutte pour plus de pouvoir, plus de bien être matériel contre tous ceux et celles qui cherchent à l’empêcher d’agir à son profit…. Mais aussi contre ses semblables du même ordre de pouvoir et de puissance qu’il veut battre, éliminer… Quitte à devoir parfois traiter avec lui ou à rechercher des alliances opportunes avec l’un ou l’autre ou plusieurs de ses adversaires…

     

    À noter que le terme d’individu se substitue à celui d’homme, de femme… En somme un individu perd sa qualité d’être humain (ce qu’il est en somme mais déchu de son statut d’être humain)…

     

    Dans l’économie libérale de marché mondialisé, l’individu devient une « valeur ajustable » et la dimension de la vie est réduite - dans ce qu’elle a de relation à l’autre, d’esprit, d’âme, de beauté, de poésie si l’on veut même, de culture, de partage, d’émotions naturelles… En ces deux seules dimensions que sont en vertical la rationalité – et ou l’efficience- et en horizontal l’argent… Et avec l’argent le « coût social » qui est la mesure ou l’étalon de l’économie de marché…

     

    Au déclin du Christianisme – et l’on peut en dire autant de l’Islam, du Judaïsme, du Bouddhisme et de toutes les religions monothéistes – dans sa version originelle ( dans sa pureté originelle si l’on peut dire qui incluait une dimension d’humanité, de fraternité, de bonté, de partage, de solidarité, de charité)… Est apparu peu à peu siècle après siècle et encore davantage au 21ème siècle, l’Ordre religieux, celui des grands dignitaires, des papes, des popes, des mandarins, des évèques, des califes et de leurs serviteurs, avec leurs messes, leurs rites, leurs écritures sujettes à interprétations, leurs commandements, leurs interdictions, leurs apostats, leur morale en somme, la charia pour les musulmans, la bible pour les chrétiens… Et tout cet Ordre religieux s’est allié aux possédants, aux puissants, aux détenteurs du pouvoir et de l’autorité, aux rois, aux empereurs, aux chefs d’états, aux gouvernements…

     

    Pour le grand écrivain Russe que fut Dostoievski, la souffrance des personnages qu’il évoque dans ses livres, est liée à la mort de Dieu (Dieu dans le sens de sa dimension universelle en tant qu’énergie et puissance naturelle, intemporelle, « cosmique » si l’on veut -et qui, en quelque sorte rejoint le Dieu auquel croient des hommes de Science) ; la mort de Dieu également, dans le sens de ce qui est « humain, profondément humain en Dieu »…

     

    Pour cet autre écrivain, celui là Français, du début du 21ème siècle qu’est Michel Houellebecq, la souffrance des personnages héros de ses romans, personnages « tirés de la vie réelle », est liée à la violence perpétuelle de l’économie de marché…

     

    Si l’économie libérale a fait de la femme et de l’homme un individu, une « valeur ajustable » - ce qu’elle n’était pas dans sa « pureté et dans sa vérité originelle » (définie notamment dans la Déclaration d’Indépendance des États Unis d’Amérique du 4 juillet 1776) … Le communisme – notamment celui du régime de Staline et de ses successeurs jusqu’à la Pérestroïka de Gorbatchev- a fait tout autant de la femme et de l’homme un individu (un élément de la collectivité dirigée planifiée organisée formatée normalisée soumis à la loi de l’Ordre, et éliminé en cas de contestation ou de critique de l’Ordre)… Ce que n’était pas le communisme dans sa « pureté et dans sa vérité originelle » (qui date d’ailleurs d’avant, de bien avant la révolution d’octobre 1917 en Russie et qui, en quelque sorte rejoint la révolution de 1789 des cahiers de doléance, de l’abolition des privilèges, de la déclaration des Droits de l’Homme et de la constitution de la 1ère République du 22 septembre 1792 en France dans sa dimension humaine et sociale (mais dont les principes premiers ont été très vite bafoués, dénaturés, piétinés dans la violence et dans les tueries que l’on sait (réalité historique)…

     

     

     

  • Solitude

    Toi parmi beaucoup d’entre nous, qui, sur le « mur » où tout le monde ou presque « tague » (si ce n’est point ce mur là en particulier ç’en est un autre)… Qui voit passer un nombre indéterminé de promeneurs dont certains s’arrêtent pour regarder les « tags »…

    Mais dont les « tags » ne sont jamais – ou si rarement- accompagnés d’une marque faite en réponse, ne fût-ce qu’un « smile » (l’une de ces toutes icônes « expressionnelles ») ou d’un « like » et très exceptionnellement parfois ça arrive, d’ un « vrai petit laïus » en général d’approbation …

    Si « d’aventure » l’un des promeneurs prend la peine de tracer au vu de ce que tu exposes, quelque trait rouge ou noir bien appuyé, qui ne convient guère trop à ta vue… Alors ne vaut-il pas mieux, au lieu d’éliminer ce trait rouge ou noir, le laisser tel qu’il a été tracé, visible, accompagné ou non d’un signe ou d’une marque en réponse de ta part ?

    La solitude, la vraie solitude, c’est surtout celle qui se fait à l’intérieur de soi-même et que consciemment ou non, l’on entretient ; c’est aussi celle qui est faite de l’absence des autres, de leur indifférence, de leurs non-dits… Et cette solitude à l’intérieur de soi (un douloureux et inconfortable refuge à vrai dire), cette solitude par le ressenti de l’absence des autres, elle est brisée lorsqu’elle est dérangée, investie – même brutalement… Et il n’est pas sûr du tout qu’elle soit brisée, au contraire, lorsqu’elle est « caressée »…

     

    Je me souviens de cette phrase écrite par Jean Paul Sartre « l’enfer c’est les autres » : je pense exactement le contraire – sans pour autant dire que les autres c’est « un paradis hors pair »… (Ça serait, les autres, « une très bonne école de la vie » en fait)…

     

     

  • France idéalisée, France réelle

    La France idéalisée, des terrasses de café où l’on se trouve, buvant un verre en compagnie de gens différents de nous ; où l’on rencontre dans des trains, des personnes qui deviennent des amis… C’est aussi la France réelle d’une partie de sa population toutes générations confondues – et il faut le dire, des nouvelles et jeunes générations – qui, elle, n’est pas majoritaire mais dont on peut espérer qu’elle le puisse devenir un jour, majoritaire…

    Ce n’est pas à proprement parler, l’ignorance qui est l’un de nos défauts majeurs à beaucoup d’entre nous ; mais plutôt la méconnaissance de la réalité, des réalités, des êtres et des choses… Du fait du conditionnement qui nous fige, par ce qu’il contient d’opinions toutes faites, de ressenti et de vécu personnels, de tout ce monde en soi en lequel on se retranche, s’abrite, se protège, se réfugie, en y entretenant ses propres certitudes…