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Journal - Page 115

  • Vivre au quotidien pour ...

    ... Les inadaptés, pour les perclus, pour ceyx et celles qui ne savent pas faire 

     

    Pour les personnes – de toutes générations et donc y compris les moins de 30 ans et surtout les plus de 50 ans, ainsi que de tous milieux sociaux…

     

    -Qui manquent de réactivité ( décalage entre ce qu’enregistre le cerveau et l’agissement qui s’impose)…

     

    -Qui sont « durs à la détente » comme on dit…

     

    -Qui « louvoient et sinuent » et donc « font des détours » et ont du mal à « aller à l’essentiel »… « À accoucher » comme on dit…

     

    -Qui « comprennent de travers »

     

    -Qui ne sont pas à l’aise dans les procédures, les formulaires à servir sur Internet, acheter « en ligne », notamment des billets de train et d’avion, payer « en ligne »…

     

    -Qui ne comprennent jamais trop bien les modes d’ emploi ( équipements en Kit à monter soi-même), nouveaux appareils « en vogue » ou utilitaires « dernier cri »…

     

    -Qui entendent parler vite et saccadé et en conséquence ne saisissent pas ce qui est dit…Notamment dans les films de télévision et de cinéma, dans ce que scandent en musique rythmée les rappeurs, dans les conversations à « bâtons rompus » où les syllabes sont avalées, les mots et les phrases s’ enchaînant et se confondant en un bruyant murmure…

     

    -Qui ont du mal à simultanéïser et à intantanéïser plusieurs actions en une voire en un quart de seconde…

     

    -Qui ne suivent pas l’« actualité people », ne savent presque rien de ce que tout le monde connaît…

     

    -Qui hésitent pour la sortie à prendre dans les ronds-points…

     

    -Qui dans les gares et les aéroports, dans les lieux publics très sécurisés où il faut passer par des portails vidéo-électroniqués, partout où il faut se conformer à des règles contraignantes et ressenties comme étant difficiles à appliquer, règles et procédures auxquelles on ne comprend rien ou presque… Ne savent pas comment s’ y prendre, par où et comment passer et faire…

     

    -Qui galèrent en circulation automobile en milieu urbain et péri urbain voies rapides, bretelles sorties autoroute stationnements parkings payants dédales et contournements dans les ZI et les ZAC…

     

    -Qui ne sont pas « smartphone à portée immédiate » et en utilisation plusieurs heures par jour des tas d’ applis whatshapp messenger en bagnole aux chiottes au pieu en baise en treking en trail…

     

    -Qui, pour « résumer », dans ce monde de rapidité, d’ instantanéïté, de performance, de compétition et d’arcanes « usinagaztiques » par milliers à la journée sinon à l’heure voire la minute… Sont « à bourre » ou « à côté de la plaque » - comme on dit…

    Vivre au quotidien en 2024 c’est difficile, ça n’a rien de drôle, c’est une galère ! Et ça va être encore pire en 2034, en 2044…

     

    Et les bienveillants, les soucieux des autres, les charitables, les ceu’s zé celles qui comprennent, qui ne te méprisent pas, qui te tendent la main… Déjà moins nombreux quoique bien présents tout de même, seront encore moins nombreux demain dans 10 , dans 20 ans…

     

     

  • La violence endiguée et dirigée

    Au fil des millénaires et des siècles écoulés, et à plus forte raison de nos jours, la violence qui, aux origines suivait ses voies naturelles dans le monde des humains ; a été peu à peu endiguée, dirigée… Elle a fini par perdre beaucoup de ce qu’il y a de naturel en elle…

    L’on casse aujourd’hui des écoles, des centres culturels, des magasins… Parce qu’en ces lieux où l’ on bénéficie « en principe » de ce qui nous est nécessaire, de ce dont on profite, l’on s’en sent exclu, inaccessibles que ces lieux sont devenus aux plus démunis et plus généralement à la partie la moins favorisée de la population dans un pays, dans les villes et jusque dans les campagnes…

    Alors on casse, on détruit.

     

    Mais on ne casse pas ce qui nous oppresse, on ne casse pas ce qui nous déshumanise, on ne casse pas ce qui nous domine, ce qui nous vole, ce qui nous trompe…

    On casse des épouvantails que l’on fait surgir dans le paysage, les épouvantails sont toujours faits avec des vêtements et des coiffures d’emprunt choisis parmi ceux d’ entre eux qui se voient le mieux et de plus loin…

    Les épouvantails sont plantés dans le paysage par ceux qui endiguent et dirigent, afin que tous si possible se précipitent sur eux et les brûlent…

    Et tous en effet s’y précipitent.

     

    On casse des écoles, des centres culturels, des magasins, des voitures, des maisons, des équipements de toutes sortes tels que par exemple du mobilier urbain…

    Mais… Comment ferait-on pour casser des « icônidoles », pour casser du rap auquel on ne comprend rien parce ça «  scandevocifère à toute vitesse à un rythme cœurdepieuvrique, pour casser de la médiocrité relationnelle, pour casser de la nov’ culture, pour casser des modes de comportement et d’ habillement… Sans « faire de morale », rien qu’avec du vocabulaire (quel vocabulaire d’ ailleurs?)…

     

    Les Ordres sont divers (ils ne l’ont jamais été autant de nos jours) mais, aussi divers qu’ils soient, ils sont tous suivis avec le même empressement, le même « fanaticangoûment », le même « followorisme »…

    Si certains de ces Ordres sont des mondes inaccessibles aux plus démunis, aux moins favorisées des populations… D’autres Ordres sont aussi des mondes inaccessibles aux personnes qui n’ont pas le nez dans le vent…

    Pour casser des écoles on se sert de barres de fer… Mais comment s’ y prendrait-on pour casser du rap, pour casser des « icônidoles » ?

     

     

  • Quelle préoccupation de ce que l'on mange dans :

    Les cantines des écoles des quartiers « multi-ethniques et défavorisés », les maisons de retraite et EHPAD, les restaurants collectifs de salariés, ouvriers ; les « fast-food » et les restaurants à « petits prix » de menu du jour , les hôpitaux ?

    Le « maître mot » en ces lieux de restauration cités ci dessus, n’ est-il pas « rentabilité » ?

    En ce qui concerne les cantines des écoles, certaines municipalités ont cependant le souci d’ un approvisionnement local, de bonne qualité, privilégiant des circuits courts dans une gestion et dans une organisation étudiée au mieux… Ce qui n’est absolument pas le cas dans les quartiers « multi-ethniques défavorisés » de zones urbaines et péri-urbaines…

    Légumes en boîtes de conserve ou de récupération de non vendus sur des marchés parce qu’altérés en partie et ayant été délaissés par les acheteurs ; viandes provenant d’élevages outre-atlantique (Brésil, USA, Canada ou de pays en voie de développement), viandes de synthèse produites par amalgame de déchets tripiers, de farines et de gélifiants ; produits à base de céréales – maïs blé orge soja – d’importation, tous ces produits traités chimiquement et donc « bourrés de pesticides »…

    Dans un EHPAD notamment de Korian, de DomusVi ou d’Orpéa (groupes privés privilégiant les actionnaires ), par exemple une « mémé » de 92 ans nourrie avec du poulet brésilien, pour le temps qu’il lui reste à vivre, ça va pas changer grand-chose !

    Et dans une cantine d’école de quartier « multi-ethnique défavorisé », ou dans la « restauration rapide » genre fast-food, le « maître-mot rentabilité » exclue souverainement la lutte contre l’obésité…

     

     

  • Une grosse lacune

    Est-ce que c’est « une grosse lacune » de la part d’un poète, d’un penseur, d’un « homme d’écriture et de réflexion – et témoin de son temps à sa manière » de ne point connaître la moindre parole, la moindre musique, la moindre chanson en vogue… De Yul ou d’Aya, ces « deux mythes » des années vingt du 21ème siècle ? Et de ne rien savoir d’eux ?

    C’est pas « qu’il semble que oui, que ce soit une grosse lacune »… Ç’en est vraiment une, de lacune ! Pour ainsi dire un « péché » !

    De toute manière, quand on est à côté ou en marge de ce que l’ordre du monde encense, de ce que tout le monde plébiscite sur les réseaux sociaux d’une part, et dans les Zéniths et Arena d’autre part… On est en plein dans le « péché », on est « la lacune » !

     

  • Posé ces questions dans les moteurs de recherche :

    - Est-ce qu’un jeune enseignant débutant, professeur des écoles ou de collège peut être nommé contre son gré à Mayotte ou en Nouvelle Calédonie ?

     

    - Ce même jeune enseignant récemment reçu au CAPES, se voit-il en priorité, selon son rang ( éloigné) obtenu au CAPES, proposé un poste dans une école ou dans un collège de « banlieue difficile » où règnent violence et insécurité ?

     

    Voici les réponses :

    Un jeune enseignant, débutant ou ayant quelques années d’ancienneté ne peut être nommé contre son gré à Mayotte ou en Nouvelle Calédonie.

    Il existe pour le territoire de Mayotte un concours externe spécifique et local, auquel sont candidats de jeunes Mahorais, en conséquence le recrutement des enseignants à Mayotte se fait sur place – à l’exception cependant, de quelques jeunes ( ou moins jeunes) métropolitains qui eux, sont volontaires pour enseigner à Mayotte, moyennant une prime offerte pour 2 ans de présence renouvelable…

    Pour la Nouvelle Calédonie, c’est selon le dossier de candidature présenté, pour un enseignant envisageant de se rendre en Nouvelle Calédonie, sans liste de postes vacants. Une prime ( plus importante qu’à Mayotte) est offerte pour deux ans de présence renouvelable. Il n’y a pas non plus comme à Mayotte de nomination forcée…

    En ce qui concerne les « banlieues difficiles » appelées « zones d’éducation prioritaire - ZEP », il n’ y a pas de nommination vraiment forcée à proprement parler, cependant l’ autorité dirigeante et gestionnaire se réserve la répartition des enseignants dans les zones considérées déficitaires en postes ; de telle sorte qu’un jeune récemment reçu au CAPES et cela quel que soit son rang obtenu au concours, peut se voir proposé un poste dans une école ou dans un collège « difficile » …

     

    En fait la « question fondamentale » est la suivante :

     

    À l’heure actuelle dans les années présentes, quel jeune métropolitain enseignant débutant ( ou même un « moins jeune ») souhaite aller enseigner à Mayotte et s’y engager pour deux ans et y habiter ?

    Et idem, pour un jeune ou moins jeune métropolitain, en Nouvelle Calédonie ?

    Pour la prime ? Risquer sa peau, sa santé, pour un revenu plus conséquent ? Disons le tout net : Mayotte et la Nouvelle Calédonie sont des « territoires d’enfer » !

    À Mayotte il te faut un logement bardé de grilles en fer portes et fenêtres et les cambrioleurs opèrent en plein jour au vu et au su de tout le monde en défonçant le mur de mauvais agglos à coup de masse ou de gros crics de voitures ( volés dans les voitures) faisant une ouverture par laquelle ils pénètrent et prennent tout… Et à Mayotte sévissent le choléra et la peste, et si t’as un cancer ou une maladie grave à Mayotte ne comptes pas sur l’hôpital de Mamudzu pour te soigner !