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Journal - Page 114

  • Comment va le monde en 2023, de huit milliards d'humains ?

    Quatre vingt millions de personnes règnent sur le monde en tant que les plus riches et donc possédant le plus de biens, de terrains, de tout ce qui se loue, s’achète, s’utilise ; dominent et décident, font et défont les gouvernements, et n’ont d’autre morale que celle de l’argent, du profit, de la rentabilité, de l’efficacité, de la loi du plus fort en somme…

    Cela fait, quatre vingt millions de personnes, c’est à dire en pourcentage à peine 1 % de la population mondiale… Tout de même beaucoup de monde quand on sait, quand on prend conscience de ce que représente une masse humaine de quatre vingt milions de personnes (l’équivalent de la population de l’Allemagne)… Autant dire, une clientèle pour les jets privés, pour les palaces, pour les immenses propriétés, les châteaux, les belles demeures et voitures du genre limousine… Une clientèle assez nombreuse pour les bijoutiers, pour tous les produits de luxe vêtements, accessoires, décoration, design, œuvres d’art, restauration hôtellerie résidences « très haut de gamme »…

     

    Deux cent quarante millions de personnes sont, pour les quatre vingt millions qui dominent et décident, des « chiens de garde dont la gamelle est bien remplie et la niche aussi vaste qu’une suite dans un hôtel de luxe »… Mais des « chiens de garde » qui peuvent néanmoins, aussi bien et aussi gros achetés qu’ils ont été , être dégagés du jour au lendemain voire abattus, pour être remplacés par d’autres « chiens de garde » encore plus féroces…

    Cela fait pour tout ce qui se vend et s’achète dans les « city’s » des capitales Européennes, dont Bruxelles, Londres et Paris ; de Dubai et du Qatar et de Beijing-Pékin, New-York, Sidney et j’en passe… Une clientèle aussi importante que la moitié de la population européenne…

     

    Quatre cent millions de personnes sont des gens qui, étant « du commun des mortels » (et pour certains des personnages bien connus, charismatiques, influents, des artistes, des écrivains, des penseurs)… Réfléchissent, éduquent, forment, transmettent leurs savoirs, leurs idées ; partagent, œuvrent dans le sens du bien commun… En somme sont des gens « de bonne volonté »…

    Cela fait aussi, ces quatre cent millions de personnes dans le monde, de la clientèle pour la consommation (mais peut-être ou autant que possible, de la consommation « choisie » et « réfléchie »)…

     

    Sept milliards deux cent quatre vingt millions de personnes sont en état de sommeil, d’indifférence, de renoncement, de « laisser aller les choses », d’acceptation forcée ou tacite, d’obéissance quasi instinctive (en fait provoquée), de consommation du genre « panem et circences »… (Mais il faut dire que les « vrais » consommateurs, ceux qui font la galette des dominants, possédants et décideurs, ce sont environ trois milliards de personnes et surtout d’un milliard d’entre elles)…

    C’est là qu’est la plus grosse clientèle pour la consommation tous produits, tous services…

     

    Le « fin mot de l’histoire » c’est que :

    Les quatre vingt millions « mégariches » dominants et décideurs, se servent des deux cent quarante millions de « chiens de garde » (qui ne sont pas tous forcément de féroces molosses) pour faire en sorte que les quatre cent millions de personnes « de bonne volonté » œuvrant pour le bien commun et pour le partage, ne puissent pas parvenir à éveiller à la conscience, à la réflexion, à la pensée, au savoir, sept milliards deux cent quatre vingt millions de personnes…

     

     

  • Le côté "heureux et positif" de l'Intelligence Artificielle

    La robotique, le numérique, l’intelligence artificielle, les logiciels et applications incluses dans les ordinateurs et les smartphones, et d’une manière générale tous les programmes intégrés des systèmes Windows, Apple, Androïd… C’est « très bien », « très heureux » pour les tâches et travaux à accomplir qui ne demandent QUE du savoir-faire technologique – et non pas de la capacité de création, d’imagination, en un mot, de tout ce qui relève d’une richesse et d’une capacité en soi, innée et acquise par du travail et par de l’effort personnel, et qui fait un artiste, un écrivain « dans le plein sens du terme » …

     

    Parce que si l’intelligence artificielle s’empare du domaine de la création pure et du savoir-faire, de ce qui relève de la « patte personnelle », en un mot de ce qui fait les grands créateurs, écrivains et artistes novateurs… Alors il n’y a plus de créateurs, plus d’artistes, plus d’écrivains, plus de génies, plus d’inventeurs, plus de novateurs ni de concepteurs mais juste et seulement des humains devenus des « machines à faire » et toute œuvre réalisée avec l’aide de l’intelligence artificielle n’est plus qu’une « prouesse technologique » sans intérêt, sans valeur réelle, accessible à tous du moment où le matériel nécessaire à la fabrication, à l’élaboration, est accessible à tous quelque soient oui ou non les capacités de chacun…

     

    Pour « parler crûment » n’importe lequel « trou du cul » incapable de quoi que ce soit, sans imagination, sans aucun savoir-faire acquit par le travail et par l’effort, peut être un génie créatif, un artiste, un écrivain, grâce à l’intelligence artificielle … Ce qui est « totalement absurde », « anti nature », révoltant, et à combattre absolument, et ne doit en aucun cas dominer et s’imposer dans les activités humaines, dans la société…

     

    En revanche pour tout ce qui relève d’un savoir-faire purement et uniquement technologique, dans des activités qui ne nécessitent pas d’imaginer, de créer (des activités « pragmatiques »)… L’intelligence artificielle alors, libère d’un certain nombre de contraintes « invalidantes » dans la mesure où ces contraintes sont des obstacles au développement de ce que l’on porte en soi d’inné et que l’on affine tout au long de sa vie par le travail et par l’effort…

     

    Par exemple, grâce à des logiciels et à des programmes tels que Word et Open Office en bureautique, pour un écrivain, il n’est plus nécéssaire comme en 1950 où l’on utilisait des machines à écrire « à la Hemingway », de savoir dactylographier, mettre en page, corriger manuellement, se servir en professionnel accompli d’une machine à écrire après avoir suivi comme c’était le cas jadis, une formation en école, de dactylographie… Seul demeurant – et heureusement – la création pure, le travail de l’écrivain, l’imagination, tout cela désormais libéré de ces contraintes lourdes et « prenant du temps, un temps précieux »…

     

    Soit dit en passant « des progrès en matière de logistique bureautique » sont encore à faire :

    Par exemple dans un document Word, Open Office, PDF, la possibilité – grâce à un outil intégré » dans les fonctions présentes- de numéroter correctement les pages dans un fichier de 200, 300 pages, sans devoir à savoir maîtriser du savoir faire en la matière qui nécessite un apprentissage et donc du temps pour acquérir une pratique correcte (actuellement c’est un « casse-tête » pour arriver à numéroter correctement des pages dans un fichier PDF ou Open Office, car il n’existe pas encore d’outil totalement simplifié permettant de réaliser cette opération de numérotation de pages « d’un seul coup » automatiquement)…

     

    Bon sang, « être un bon typographe » ou avoir du savoir faire purement technologique , est-ce que ça fait « un grand écrivain », un créateur, un artiste ? Est-ce que ça fait quelqu’un de plus intelligent qu’un autre ?

    Et de même, en 1950, est-ce que savoir bien écrire à la machine comme Hemingway, est-ce qu’avoir eu une formation en école de dactylographe, ça faisait un grand écrivain ?

     

    Donc, pour tout ce qui relève de la seule technologie et ne demande pas d’avoir de capacité de création et d’imagination, pour tout ce qui est purement pragmatique, contraignant et nécessite de suivre des règles qu’il faut apprendre… Et « qui ne prouve rien » en valeur humaine… Vive l’intelligence artificielle !

     

    Cela dit, en ce qui concerne tous ces savoir-faire, capacités de réalisation, procédures, outils dont on se servait, avant la venue d’internet, de la robotique, du numérique, de l’Intelligence Artificielle, des programmes, logiciels et applications intégrées dans les ordinateurs et les smartphones… Il convient – et il est d’ailleurs nécessaire – de ne pas les laisser se perdre, de se ménager la possibilité d’être en mesure de s’en servir de nouveau… Notamment en cas de « cataclysme énergétique » (plus d’électricité, plus d’internet, etc.)…

    L’on aurait alors besoin d’avoir autour de soi des gens qui aient encore ces savoir-faire et ces capacités de réalisation « à l’ancienne », ne serait-ce que pour des activités au quotidien, absolument nécessaires et qui demeurent les mêmes à travers les générations, les époques, les siècles…

     

     

  • Des confettis

    « Quoiqu’on comète… Mettons-y des étoiles »…

     

    Des étoiles qui seront davantage vues par ceux et celles dont tu ignores le regard qu’ils, elles portent sur les étoiles que tu mets dans la comète… Que par ceux et celles dont tu imagines, dont tu rêves, dont tu espères ce regard que tu voudrais bien qu’ils, elles portent sur les étoiles que tu mets dans la comète…

     

    Des étoiles que tu lances tels des confettis par la fenêtre que tu ouvres en grand, que le vent emportera et réduira en poussière…

     

     

  • Vous êtes ces étoiles...

    Vous êtes ces étoiles qui durant une partie du voyage m’ont accompagné …

    Ces étoiles qui me semblaient si proches bien que venues d’une histoire différente de la mienne…

     

    Aujourd’hui le voyage est devenu en partie souvenir, demain et après demain le voyage deviendra peu à peu de plus en plus souvenir…

     

    Et dans le voyage qui n’est pas encore souvenir, je poursuis de mon regard ces étoiles qui jadis, me semblaient si proches et me semblent encore proches aujourd’hui, mais ne sont pas aussi présentes dans l’histoire actuelle de mon voyage qu’elles ne le furent jadis… Et qui à plus vrai dire apparaissent de loin en loin sinon pour certaines quasi uniquement dans le voyage devenu souvenir…

     

    Ne cessant de poursuivre de mon regard ces étoiles qui m’ont toujours semblé si proches, sans doute n’ai-je pas su voir d’autres étoiles qui, elles, me suivent de leur regard sans que je le sache… Éloigné que je suis de ces étoiles là qui peut-être me seraient proches…

     

    Ainsi dans le voyage poursuivons nous de notre regard des étoiles sans cesse rêvées très proches et qui peuvent, oui, parfois l’être, très proches… Mais dont l’histoire différente de la nôtre, fait qu’il y a surtout du rêve et de l’espérance plus qu’il n’y a de contenu réel dans la relation, même dans un contenu qui a de la consistance ou peut en avoir parfois…

     

    Ainsi dans le voyage demeurons nous éloigné d’étoiles qui pourraient nous être proches mais que nous ne suivons pas de notre regard…

     

    Lorsque ton regard cessera d’être, parce que le regard que tu portes est un jour comme un bagage laissé sur le quai d’une gare pour monter dans le dernier train en partance pour nulle part ; le souvenir lui aussi cessera d’être… Déjà pour toi qui s’éteindra avec toi… Et ensuite pour ces étoiles qui t’ont semblé si proches parce que le souvenir peu à peu s’efface – quand il ne disparaît pas rapidemment parfois – dans la mouvance de l’histoire de ces étoiles qui t’ont semblé proches…

     

    Et tu ne sauras de ton vivant quel sera le souvenir que tu laisseras dans l’histoire des étoiles que tu n’as pas suivi de ton regard mais qui, elles, te suivaient de leur regard sans que tu le saches…

     

    Et tu auras imaginé de ton vivant, du souvenir et du suivi que des étoiles te semblant proches peuvent avoir eu… Mais n’ont à vrai dire jamais eu ou si peu… Et pour peu qu’il en soit resté, disparaitra…

     

     

  • La Grand Féria de Bayonne

    Bayonne.jpg

    Les fêtes annuelles d’été de Bayonne débutent cette année en 2023, le mercredi 26 juillet à 22 h heure à laquelle sont remises les clefs de la ville par la municipalité, aux « festayres »…

    Cette Grand Féria de Bayonne dure donc 1 soir puis quatre journées complètes jusqu’au dimanche 30 juillet et cinq nuits jusqu’au lundi matin 31 juillet.

    Un million de « festayres et visiteurs » sont attendus durant ces cinq jours, et, soit dit en passant « bonjour les hébergements, les campings bondés et improvisés un peu partout, les tonnes de bouffe dans les estanquets (grands chapiteaux de bouffe) et les hectolitres de boissons alccolisées (avec le « casque de la soif » sur le crâne, la « marseillaise basquolandaise » -un air célèbre de corrida, hyper chanté dansé par des milliers de personnes dans les « rues de la soif » et autour des très nombreux bistrots équipés de comptoirs à rallonge aménagés)…

    La Grand Féria de Bayonne est le 5ème plus grand rassemblement festif de la planète, après le Kumbh Mela en Inde, la fête des lumières à Lyon, le carnaval de Rio et l’Oktoberfest de Munich…

    Pour la Nième année consécutive, je suis à mille kilomètres de ces gigantesques festivités de Bayonne, dans les Hautes Vosges terroir de Saint Dié et du Val de Neuné, et heureux de me trouver si loin de ce million de festayres, des campings bondés, de la foule, des casques et des rues de la soif, et des corridas de toros, des « deux oreillles et pourquoi pas les couilles pour le toréador-héros », de la Marseillaise Basquolandaise, des nuits de dandinage de fesses et de musiques tamtamiques ! …

     

    NOTE : je ne suis pas retourné à Bayonne depuis février 2017… Et pour cette année 2023, c’est « à peu près râpé » …