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Paroles et Visages - Page 200

  • S'enfilent les mots ...

    Des mots blancs

    Des mots bleus

    Mais pas des mots rose bonbon

    Contre les mots noirs et gris

    Dans un vocabulaire, dans une grammaire et dans un langage

    Qui ne sont pas ceux des académies ni ceux des modes ni ceux qui, invités sur les plateaux de télévision s’écoutent, ou sur les grands murs où tout le monde va, se lisent et s’écrivent…

    Tracer des diagonales qui ne sont pas en droite ligne

    Où se posent en enfilade les mots tels des lèvres brûlantes qui atteignent sans pour autant embrasser…

     

     

  • La "mondialisation heureuse" interrompue

    … Pour les géants du marché des produits énergétiques, de l’agro-alimentaire, de l’industrie, du tourisme, de l’électro-ménager, du numérique et de l’internet ; et, en général de tout ce qui se vend et s’achète ; le plus grand « réservoir de consommateurs » est celui des pays qui sont à la fois les plus peuplés et les plus développés où le revenu médian par habitant varie entre 10 000 et 20 000 euros ou dollars par an… Ainsi que ceux de ces pays développés où il existe un potentiel relativement important d’habitants dont le revenu annuel est supérieur à 20 000 euros ou dollars…

     

    Dans une mondialisation de l’économie de marché que l’on pouvait qualifier d’ « heureuse », en laquelle les partenaires qu’étaient chacune des grandes puissances et leurs populations (USA, Union Européenne, Chine, Russie, Inde pour les principales de ces grandes puissances), la circulation, les échanges, selon les traités en vigueur, le droit international, les implantations de sociétés commerciales et d’entreprises industrielles et de productions diverses en tel ou tel pays, s’accomplissaient sans exclusion de l’une ou l’autre de ces grandes puissances (mais avec, cependant, quelques tensions voire restrictions liées au non respect des règles établies par le droit international en quelque sorte si l’on veut « moralisé »)…

     

    La guerre en Ukraine, ayant pour cause et origine l’invasion et l’agression de ce pays, l’Ukraine, par la Russie, le 24 février 2022, a « changé la donne » et interrompu cette « mondialisation heureuse » de l’économie de marché… Mais pas pour autant parce que la Russie a cessé d’être le partenaire qu’elle était avant pour les pays de l’Union Européenne en matière d’implantations de sociétés et d’entreprises sur son territoire et dans ses grandes villes, mais surtout du fait de tensions internationales accrues, du covid et de l’après covid, de guerres localisées, tout cela sur fond de changement climatique, de catastrophes naturelles et de problématiques sur l’exploitation des ressources du sol et du sous-sol…

     

    Question « réservoir de consommateurs potentiels », comparativement aux USA 360 millions d’habitants, à l’Union Européenne 500 millions d’habitants, à la Chine 1 milliard 400 millions d’habitants, à l’Inde 1 milliard et demi d’habitants ; la Russie n’a qu’un « réservoir de consommateurs potentiels » de 130 millions d’habitants…

     

    Rappelons toutefois que seuls, 100 millions d’Américains, 200 millions d’Européens, 400 millions de Chinois, 300 millions d’Indiens, et 30 millions de Russes, sont vraiment des consommateurs du fait de leurs ressources financières…

     

    Pour l’économie de marché donc, les trente millions de russes consommateurs de produits importés, contraints de « faire venir d’ailleurs que de l’Europe » , et la cessation puis le départ des sociétés et entreprises occidentales implantées en Russie après le 24 février 2022, cela « ne pèse pas bien lourd » sur l’économie mondiale…

     

    En revanche, ce qui « pèse lourd » sur l’économie mondiale, ce sont les armements, les avions de combat, les chars, les drones, et toutes les technologies nouvelles de l’armement, dont disposent, qu’utilisent ou sont prêtes à utiliser, les grandes puissances USA, Union Européenne, Chine, Russie, Inde, Iran, Arabie Saoudite, Qatar…

     

     

  • Finalité d'un projet

    … Les puissances dominantes, en particulier celles des « géants de l’internet, des bases de données, du numérique, de l’informatique, de la gestion des données, des producteurs et concepteurs de logiciels et d’applications sur smartphone, d’utilitaires autant sur les ordinateurs que sur les smartphones et tablettes… Tout cela dans « le giron » des puissances dominantes… A deux aspects fondamentaux :

     

    L’un qui « rend service » (un réel et indéniable service), qui harmonise, sélectionne, contribue à l’accroissement des capacités cognitives qui sont les nôtres (innées ou acquises par formation éducation), en fonction d’un « profil déterminé, personnalisé » dont l’impact dans notre vie au quotidien est positif dans la mesure où ce dont on se sert, que l’on utilise, qui est mis à notre dispostion en accès libre ou payant, est conçu à notre avantage, à notre profit, pour notre développement personnel, notre bien-être – et selon des règles précises, variables dans le temps, ou des chartes, des conditions générales d’utilisation (ces « GGU » que peu d’entre nous lisent complètement, et dans lesquelles sont spécifiés des choix que l’on peut faire et où l’on voit des listes de partenaires autorisés à partager des données)… Voilà donc pour le côté positif…

     

    L’autre qui se caractérise et se manifeste et agit dans une pensée, dans un objectif de pure dominance, de prédation, d’asservissement, de nivellement des sensibilités… Le côté négatif…

    Dans la finalité d’un projet qui est celui des dominants et des décideurs, c’est le jeu ambigu de la coexistence des deux aspects, mené par les dominants et par les décideurs, qui permet à ces derniers de péréniser et de renforcer leur pouvoir…

     

     

  • Quel pouvoir les peuples ont-ils sur leur destin ?

    … À vrai dire les peuples – en France et ailleurs – de tous temps, n’ont jamais eu de pouvoir réel sur leur destin… Sauf (peut-être?) de nos jours, avec les nouvelles technologies de communication pouvant se révéler à terme des relais pour des changements de mode de vie, d’habitudes, de comportements s’organisant en réseaux agissants (le côté, disons, positif, des nouvelles technologies de communication, d’information, de diffusion, de partage, d’incitation à des changements… Le côté négatif étant la « cancel culture », les individualismes exacerbés, les communautarismes)…

    Cela dit, que serait (comment se manifesterait) une Shoah ou son équivalent en extermination de masse, en violence, en discrimination, avec en association avec les nouvelles technologies du numérique, les moyens matériels, armes, équipements, dont disposent des détenteurs de pouvoir, de nos jours ?

    Cela dit encore, en 1789, alors qu’il n’y avait pas de numérique, de réseaux sociaux, d’internet, en l’espace de quelques mois, le peuple de France dans son ensemble, a pu pour un temps (dont est demeuré des traces), modifier son destin, quoique, individuellement « ce fut une autre affaire ! » …

     

  • Amis sans guillemets

    Bannis de leurs terres

    Innocents

    Sans frontières

    Accidentés de la vie

    Tondus et pelés

    Visages ravagés

    Promeneurs ou cyclistes à sale tête dans le lotissement Les Alouettes interpelaboyés par de féroces Je – monte – la – garde

    Esprits rebelles

    Qui tous rêvez de vous faire la belle

    De ces jardins désenchantés où poussent l’amer et le dégoût

    De l’autre côté de tout ce qui est brisé ou prisé

    Et surtout

    Au plus loin des paroles molles

    Sachez

    Que vos amis sans guillemets

    Sont ceux dont l’œil est clair et vous regarde droit devant

    Et vous parlent de la beauté du monde encore présente

    Sans vous l’expliquer, la décortiquer, la scénariser, la modaliser, l’encadrer, la marchandiser, la croisiériser …