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  • Trois zones en Cisjordanie

    Selon les accords d’Oslo de 1993 entre Israël et l’OLP, accords signés par les deux parties ( voir https://www.lhistoire.fr/portfolio/israel-évolution-des-frontières-du-partage-de-lonu-aux-accords-doslo-1947-1993?fbclid=IwAR2gjsNwcE1uqLEZBGCoIQecqxWRO-PBanpr0SVICvUy_CBbymxetXFTaQY )

     

    Trois zones ont été définies et délimitées en Cisjordanie :

     

    -La zone C administrée civilement ET militairement par Israël

     

    -La zone B administrée civilement par l’OLP, MAIS militairement par Israël

     

    -La zone A administrée civilement ET militairement par l’OLP

     

    Dans la zone C vivent :

    -Plus de cent mille Arabes (Palestiniens)

    -Des Israéliens qui sont, les uns des exploitants et propriétaires de domaines de culture et des descendants des grands propriétaires du temps de l’Empire Ottoman, puis du temps du mandat britannique jusqu’en 1947 (donc ces Israéliens là étaient déjà implantés dans cette zone pour nombre d’entre eux, avant 1993 accords d’Oslo) ;

    Les autres étant, depuis 1948 puis de 1967 à 1993, des Israéliens qui eux, sont venus s’installer en Cisjordanie. (À noter que depuis 1993, création de la zone C, de ënouveaux Israéliens s’y installent)…

    Le terme de « colon » ne peut donc s’appliquer QUE pour les Israéliens s’étant installés en Cisjordanie avant 1993 (et depuis 1993 du fait qu’ils résident dans une zone administrée civilement et militairement par Israël, ils ne sont plus des colons bien que l’ayant été avant 1993).

     

    Dans les zones A et B un Israélien ne peut y habiter du fait que ces deux zones là sont administrées par l’OLP, à moins que cet Israélien vienne habiter dans la zone B au sein de laquelle il peut être protégé militairement par Israël…

     

    En raison des attentats commis sur le territoire israélien le 7 octobre 2023 par le Hamas, et de la réaction en conséquence d’ Israël à cette attaque… Il est certain que :

    -d’une part les cent mille arabes ou palestiniens de la zone C ne sont plus en sécurité comme ils pouvaient l’être avant le 7 octobre 2023…

    -d’autre part les israéliens vivant dans la zone B ne sont plus en sécurité (même protégés par l’armée israélienne)… Et que les israéliens (rares) qui vivraient quand même dans la zone A, sont eux, encore moins en sécurité.

    Quant aux Israéliens – d’implantation ancienne ou nouvelle – de la zone C, eux, sont « très protégés » par l’armée israélienne (ce sont ceux là, d’ailleurs, des Israéliens, les plus farouchement opposés à la création d’un état palestinien « d’un seul tenant »)…

     

    PRECISION :

     

    Avant 1993 la Cisjordanie était occupée par les Israéliens à 60 % de son territoire…

     

    En 1993 les zones A et B, l’une sous administration civile ET militaire (la zone A) de l’OLP, et l’autre sous administration civile de l’OLP MAIS militairement d’Israël (la zone B) ne pouvaient correspondre qu’à des territoires où il n’y avait pas de colons… Parce que dans ces territoires, s’il y en avait eu des colons, ces colons n’auraient pas accepté de partir, de libérer les terres occupées ; ou d’être sous l’administration civile et ou militaire OLP…

    En conséquence les zones A et B ne pouvaient être que séparées les unes des autres, et être des enclaves non reliées entre elles territorialement parlant…

    D’où la zone C, 60 % de la Cisjordanie, une zone également ne constituant pas un ensemble homogène (comme une pièce de tissu avec des trous )…

     

  • Horrible petit conte de Halloween

    À la périphérie d’une ville située dans une région de France, où jadis, jusque dans les années 1960/1970, la majorité des habitants de cette ville, des hommes et des femmes de 14 à 65 ans, travaillaient à la grande usine textile du pays… S’alignent de part et d’autre d’une rue de faubourg, des maisons d’ouvriers, toutes les mêmes, faites de quatre murs, d’un toit à deux pentes et en façade, une porte d’entrée flanquée à droite et à gauche d’une fenêtre… Ces maisons ont été contstruites à la fin du 19ème siècle, sur le modèle de toutes les cités industrielles des compagnies minières, métallurgiques et textiles fondées par les grands entrepreneurs de l’époque…

     

    Aujourd’hui ces maisons dont quelques unes d’entre elles ont été agrandies, dotées d’ un appentis adossé sur l’un des côtés, sont habitées par de modestes retraités à mille euro par mois…

     

    Passé la rue du faubourg où se tiennent ces maisons alignées, sur l’emplacement d’un ancien centre commercial dont il ne demeure que des pans de murs disloqués, un parking crevassé par places jonché de toutes sortes de débris et gravats, vient d’être édifié il y a tout juste quelques mois, un centre de rétention pour migrants « spécialisé » dans l’accueil de Tchétchènes, d’Afghans, de Syriens, d’Irakiens et de Lybiens pour la plupart réputés suspects et n’ayant pas vocation à résider sur le territoire français…

     

    Dans ce centre de rétention, se trouvent des familles avec des enfants, mais parmi ces enfants de jeunes garçons et filles de dix, douze, quatorze ans sans parents…

    Une association humanitaire dont les membres, en majorité, des retraités demeurant dans les petites maisons du faubourg, recueille des dons – en argent mais surtout en produits de première nécessité- afin de satisfaire aux besoins des migrants totalement démunis de tout…

     

    Ismaël et Rachel Schmidlin, un couple de retraités demeurant dans l’avant dernière maison du faubourg et proche du centre de rétention, lui, Ismaël âgé de 70 ans et elle, Rachel, de 65 ans, tous deux israélites mais ne pratiquant pas la religion, décident d’accueillir chez eux pour une durée indéterminée (à titre provisoire) un jeune garçon Tchétchène de 10 ans, orphelin, Akhmad…

    Il faut dire qu’Ismaël et Rachel Schmidlin, ne sont pas loin s’en faut des « inconditionnels pro Benyamin Netanyaou » et même ont particité dernièrement à une manifestation de soutien aux palestiniens…

     

    Nous sommes le 30 octobre 2023 ; Ismaël et Rachel reçoivent leurs deux petits enfants, Roger, 12 ans et Marie Eve 8 ans…

    « On va fêter Halloween tous ensemble, en famille, avec Akhmad » décident Rachel et Ismaël…

    Sur le rebord de chaque fenêtre de la façade, de part et d’autre de la porte d’entrée, sont placées deux grosses citrouilles vidées, maquillées en têtes de sorcières et avec à l’intérieur une bougie…

     

    Lors de la grande nuit d’Halloween, du 31 octobre (on est passé à l’heure d’hiver, d’où une heure de plus)… Ismaël introduit dans le lecteur DVD un film dont l’histoire raconte les aventures d’un petit Tchétchène parcourant la steppe jusqu’à Moscou, sur un poney caucasien, afin de rejoindre la petite fille dont il est amoureux qui vit à Moscou… (Le petit tchétchène est musulman, la petite fille orthodoxe)…

     

    Le lendemain matin, les deux petits enfants Roger et Marie Eve, ne voyant pas comme hier à dix heures passées, leurs grands parents attablés dans la cuisine, se rendent dans la chambre de Rachel et d’Ismaël…

    Un « spectacle » insoutenable s’impose à leur regard : Rachel et Ismaël gisent, dans une mare de sang, près du lit, égorgés, éventrés ; Rachel les seins coupés et arrachés…

    Akhmad a disparu…

    La porte de la cave est entr’ouverte, dans la clarté diffuse de l’ampoule suspendue à la voûte de la cave, au bas de l’escalier, se trouve le corps d’un enfant Afghan cloué aux mains sur une poutre et dont les pieds sont pris dans une bassine de ciment durci ; le tranchant d’une hache enfoncé dans le visage de l’enfant…

     

    Quittant la maison en hurlant de terreur, Roger et Marie Eve aperçoivent à l’intérieur des deux citrouilles sur le rebord de la fenêtre, les seins sanguinolents de leur grand-mère…

     

    L’enquête de police révèlera plus tard que Akhmad, le jeune garçon Tchétchène meurtrier, avait racketté un jeune Afghan qui s’était défendu mais qui, durant la nuit d’Halloweeen, après l’assassinat de Rachel et d’Ismaël, avait été retrouvé par Akhmad, assommé puis conduit dans la cave de la maison du couple de retraités…

     

     

    J’imagine… Oh j’imagine… (gros rire à m’en taper le cul par terre)… Une soirée couscous organisée par des militants LFI – en présence de Jean Luc Mélenchon et de Clémentine Autain – soirée de soutien aux palestiniens - (à noter que François Ruffin avait décliné l’invitation au « couscous de l’amitié »)… Au moment du dessert, le couscous royal dans lequel le cuisinier farceur avait « subrepticement introduit dans les viandes un p’tit bout de cochon » ayant été englouti à l’exception de quelques restes destinés à des SDF… Le conteur sollicité pour distraire les invités, racontant cette histoire, cet horrible petit conte de Halloween !… La tête des invités, dont celle de Jean Luc Mélenchon et celle de Clémentine Autain, outrés, scandalisés et hurlant à la caricature insultante et provocatrive et abjecte, à l’écoute de ce « petit conte »

     

    Rire, rire dément, obscène, iconoclaste, de l’auteur du conte ! … Et « bras d’honneur » aux lâcheurs de colombes de la paix, aux bizounours et à l’intellectuel bienveillant devant l’araignée géante carnivore tenant à bout de bras non pas une kalachnikov mais une mandoline !

     

     

    NOTE :

     

    Je n’ai absolument pas eu besoin de recourir à l’Intelligence Artificielle pour rédiger cet « horrible petit conte de Halloween » ! … Par exemple, avec le nouveau « Bing » dans la zone texte pour la question à poser, introduire les « éléments clefs » par termes, petites phrases explicites, pécisions, sur la base de quoi « Bing » m’aurait concocté un « joli horrible petit conte Halloweenien » (rire)…

    Ç’eut été de ma part, déjà à l’égard de moi-même, « très malhonnête » de recourir à l’intelligence artificielle et, de surcroît, tout aussi également malhonnête à l’égard de mes lecteurs…

    Mais bon… Que vaut l’honnêteté dans le contexte vingt-et-unième siécléien « où l’on en fout plein la vue pour pas un rond » (ainsi d’ailleurs que pour bien d’autres valeurs tombées en désuétude et « brocardées » ?

    Peut-être… Peut-être… « Quelque chose qui n’a jamais en ce monde existé et dont la dimension est en deçà de Dieu et des hommes (et qui – si l’on veut- serait « une sorte d’honnêteté et un ensemble de valeurs dont les lois et les principes sont universels » …

     

     

  • Aux infos de chaînes detélévision

    Aux infos d’ARTE, hier soir à 19h 45 , un reportage réalisé mettant en cause des colons isréaliens (juifs était-il précisé dans ce reportage) en Cisjordanie, effectant des raids contre des populations palestiniennes (leurs habitations)… N’a pas eu pour autant l’heur de m’inciter à « souscrire » a ce que montrait ce reportage dénonçant l’agressivité de ces « colons juifs »…

    Mon idée – qui « vaut ce qu’elle vaut » mais est cependant « assez probable - est que ces « colons » là, ne sont qu’une « exception » (certes choquante), étant – oui Juifs probablement – des descendants de grands propriétaires fonciers du temps de l’Empire Ottoman de 1453 à 1919, lorsque durant cinq siècles, ces grands propriétaires fonciers exploitaient des terres (les terres les plus fertiles) situées dans l’actuelle Cisjordanie qui faisait partie de l’Empire Ottoman, puis se sont trouvées sous mandat britannique de 1919 à 1947…

    Avec la création de l’État d’Israël en 1948, il est certain que ces « colons là » déjà implantés hors territoire israélien avant 1947, ont sans doute opté – pour les avantages qu’ils en devaient tirer – pour la nationalité Israélienne (d’où « colons israéliens »)…

    En général les grands propriétaires fonciers, de partout dans le monde, qu’ils soient Juifs, Musulmans, Chrétiens, Arabes, etc. … « Ne sont pas loin s’en faut des philanthropes » en ce sens qu’ils exploitent à leur avantage les travailleurs qu’ils emploient « sous couvert d’humanisme et de protection assurée »… Et se montrent parfois cruels, dominants, autoritaires et sans pitié, prenant les indociles pour des paresseux, des voleurs, des « moins que rien » qu’il faut de temps à autre « durement mater »…

    C’est la raison pour laquelle j’ai trouvé ce reportage « orienté » et « suscitant une forte désapprobation », surtout par les images diffusées renforçant une opinion publique déjà influencée, qui ne joue pas en faveur des Israéliens…

    « Comme c’est curieux » ! On n’en parle jamais dans les médias, de ces « colons » descendants de grands propriétaires fonciers du temps de l’Empire Ottoman… que l’on confond et ou assimile à des descendants de juifs de la Diaspora, voire de rescapés des camps de concentration nazis qui eux, ont pour l’essentiel fondé des Kibbouz, mais à l’intérieur de l’état d’Israël de 1948…

     

     

  • De Moloch à Carthage, au Hamas à Gaza

    Cette coopération et collaboration entre états, souhaitée par Emmanuel Macron président de la République Française, pour combattre le terrorisme islamiste, à priori – sinon quasi certainement – n’a pas l’air d’être agréée par le monde arabe dans son ensemble, lequel monde arabe sans doute craignant que cette coopération entre états ne s’exerce dans une domination d’états occidentaux lors d’interventions et d’opérations menées contre les combattants de Daesh et affiliés, Hamas, Hezbollah et groupes terroristes divers faisant allégeance à l’état islamique…

     

    Et dans cette domination subodorée par les peuples des pays arabes, ce serait la France « chef de file » de cette collaboration, penserait-on dans le monde arabe ?

     

    Une réalité s’impose en regard de l’Histoire récente (celle du 20ème siècle durant la seconde guerre mondiale) :

    En 1942 tous les citoyens allemands, la plupart, « paisibles et ordinaires » , vaquant à leurs activités quotidiennes, n’étaient pas des nazis… Néanmoins ils soutenaient implicitement du moins, et donc pas seulement par peur d’être stigmatisés par le régime Hitlérien, le nazisme, l’idéologie du « troisème reich », la persécution des juifs… Et à ce titre les citoyens allemands étaient complices et donc, en quelque sorte en partie responsables…

     

    De même en 2023 depuis l’agression délibérée et organisée, planifiée, de commandos du Hamas sur le territoire israélien, ayant fait plusieurs centaines de victimes… Tous les arabes (du monde et des pays arabes) ne sont pas, certes, des terroristes, des engagés dans le Hamas, des djihadistes, des affiliés de Daesh et de l’état islamique… Mais implicitement beaucoup d’entre eux (et pas seulement dans les états arabes mais aussi dans les communautés de musulmans qu’ils forment dans les pays de l’Union Européenne – et donc en France) soutiennent le Hamas, le Hezbolah et les organisations terroristes… C’est à dire qu’ils ne soutiennent pas ouvertement, mais pensent que le Hamas en tant qu’autorité au pouvoir dans la bande de Gaza et dans des territoires palestiniens de Cisjordanie, représente et défend la cause palestinienne mieux que ne le ferait une autre organisation ou pouvoir en place…

     

    La grande majorité du monde arabe est « dans ce profil là » de soutien implicite… C’est pourquoi la proposition du président français Emmanuel Macron, de créer une force de collaboration entre états pour lutter contre le terrorisme islamiste, rend les arabes en général, sceptiques et peu enclins à se joindre à une telle collaboration.

     

    Dans le monde arabe, mais aussi dans le monde occidental où des populations sont « traumatisées » par l’écrasement de Gaza sous les bombes et impactées par la cause palestinienne depuis des dizaines d’années… Eh bien « ça ne sent pas très bon pour Israël ! »… Et « ça sent de moins en moins bon, d’ailleurs »…

    Et cette mauvaise, cette sale odeur dominante, cette opinion publique majoritaire y compris dans les pays de l’Union Européenne, se fondant sur la culpabilité et sur la responsabilité d’Israël, tend à devenir le meilleur auxiliaire qu’il soit pour les islamistes fondamentalistes, certains partis de Gauche « tombant dans le panneau » (ou plutôt s’engouffrant dans une idéologie de la complaisance, de la considération de l’Autre, de la justice, de la tolérance, de la non violence, de la négociation, du dialogue, du pacifisme)…

     

    La Gauche… Ou plutôt les Gauches, se réclame de « mission civilisatrice pour la justice, la paix, la fraternité, pour le nivellement des inégalités sociales, pour la promotion de la culture et des arts, pour que cessent les guerres et la barbarie, pour la tolérance » et se mobilise par manifestations sur la place publique, par organisations humanitaires interposées, en opposition à une armée Israélienne qui, selon elle, cause trop de dommages au peuple palestinien notamment dans la bande de Gaza…

    Mais elle ne prend pas en compte dans ses discours, dans ses invectives, ce qu’est dans sa réalité depuis l’Antiquité, la barbarie, la cruauté, l’inhumanité, de que fut le culte de Moloch à Carthage, des atrocités commises par les Kkmers rouges, les génocides du 20ème siècle (Juifs, Arméniens, Tutsis), les viols, tortures et massacres de la guerre de trente ans, en gros depuis des milliers d’années, tout ce que certains humains ont fait de pire, d’impensable, qu’aucun autre être vivant non humain n’a jamais fait et ne fera jamais à un autre être vivant… Rappelons que l’épeire qui piège dans sa toile la mouche, n’agit qu’en conformité avec son instinct naturel de prédateur afin de se nourrir…

     

    Le Hamas, le Hezbollah, tout comme Moloch à Carthage, tout comme les Khmers rouges, tout comme les hordes de reîtres tueurs, violeurs et pillards de la guerre de trente ans, tout comme les nazis, tout comme les mercenaires de Pinochet au Chili, tout comme bien d’autres assassins, barbares, tortionnaires organisés en groupes et en bandes armées… Sont ce qu’il y a de pire dans les sociétés humaines, et qui n’a pu encore être éradiqué, qui s’est perpétué, qui s’est reproduit…

     

  • N'être point propre sur soi fait obstacle à l'aide pouvant être apportée par les autres

    Une pauvre femme, d’âge indéfinissable et vivant seule, demeurant dans un village ou plutôt un hameau, éloigné de 8 kilomètres de la plus proche surface commerciale, effectue très souvent à pied, le trajet entre la maison délabrée où elle habite, et le l’Intermarché de la ville voisine…

    En général cette femme, assez grosse, mal vêtue, dans le trajet de retour de 8 km, transporte au bout de chacun de ses deux bras, deux gros sacs emplis de ce qu’elle a acheté selon ses besoins, à l’Intermarché.

    Lorsque le temps est à la pluie et au vent, et à plus forte raison en hiver, elle tend le pouce levé, arrêtée au bord de la route, espérant être chargée par un automobiliste de passage.

    Selon divers témoignages de personnes l’ayant une fois ou deux prise à bord de leur voiture, elle dégage une odeur pestilentielle, de « putréfaction cadavérique » du fait qu’elle ne se lave jamais et qu’elle garde sur elle les mêmes vêtements sales et usés…

    Il fut un temps où elle effectuait le trajet sur un vieux vélo, mais elle a déclaré un jour à la personne qui l’avait chargée, que l’on lui avait volé son vélo…

    Les automobilistes qui passent, connaissent cette femme, et ayant entendu les témoignages accablants au sujet de l’odeur qu’elle dégage, ne s’arrêtent pas pour la charger… Il faut dire que – toujours selon les témoiganges – l’odeur reste et persiste un bon moment dans la voiture…

    Là où elle habite, il n’y a ni salle de bains, ni donc, de douche ou de baignoire, juste un évier dans la cuisine.

    Si cette femme a « assez de sous » pour s’acheter des légumes, de quoi manger, alors que n’achète- t – elle pas au moins un savon – « de Marseille » - pour se laver le corps – de la tête aux pieds – avec l’eau du robinet de l’évier, dans une cuvette ou une bassine ?

    Assister des gens démunis, dans la solitude, l’isolement, la détresse… Oui, mais encore faut-il que ces gens aient « un minimum de dignité », veillent à être propres sur eux, et donc ne pas puer comme des blaireaux sortis de leur terrier…

    L’odeur notamment lorsqu’elle est insupportable, et pour ainsi dire asphyxiante et de surcroît persistante… Est un obstacle « de taille » à la relation humaine, décourage les meilleures volontés d’aider son prochain dans le besoin…