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  • La fourmilière incendiée

    S’il devait y avoir une Charia, une « Culture absolue », un Dogme tout puissant, une Religion ou une Morale « au dessus de tout ce qui existe en tant que telles, à savoir les autres religions et morales », un Modèle qui s’imposerait à tous, un « nouvel Ordre du Monde » plus équitable et indépendant des Systèmes évonomiques et politiques…

    Ce serait…

    La volonté déterminée et partagée entre tous, d’un bout à l’autre de la planète, de « foutre en l’air » toutes les propagandes et toutes les polémiques, et, de retouver le dialogue…

    Le dialogue, « l’Agora » en quelque sorte, qui, dans la Grèce antique, était une place publique où se réunissaient les citoyens pour échanger entre eux, des idées, des informations, se transmettre des savoirs, des connaissances, se donner des nouvelles des uns et des autres… Tout cela davantage que de débattre en vain, de se livrer à d’épuisantes polémiques (quoique cette disposition de relation propre à l’humain demeure intemporelle depuis l’origine des civilisations, et difficile à « foutre en l’air »)…

    Le dialogue donc, et l’Agora « version 21ème siècle » pour ainsi dire (puisqu’il y a internet et les réseaux sociaux en plus de la place publique pavée, dallée, de terre ou de ciment et entourée de terrasses de cafés), la relation… En dépit de tout ce qui nous oppose les uns et les autres, de tout ce qui nous différencie, nous isole, nous « communautarise », nous crispe, nous aveugle ou nous éblouit…

    La fourmilière incendiée, ou, pire encore, une sorte de résurrection des Tyranosaures du Jurassique dans le monde de l’Homo Numéricus, c’est ce qui nous attend, nous « pend au nez », enchaînés que nous sommes dans les fers qu’ont forgés les fabricants regroupés en guildes mais cependant amusés que nous sommes aussi, par les hochets distribués par les mêmes fabricants…

    Mais la « fourmilière incendiée » c’est peut-être – c’est même je le crois – comme un défi qui nous est lancé…

    Un défi lancé par cet « Être Monde Univers » dont l’intelligence et la mécanique surpassent l’entendement de l’Homo Numéricus…

    Il n’est pas sûr que nous soyons incapables de relever le défi…

    Le million de fourmis carbonisé dans l’incendie de la fourmilière provoqué par un gamin cruel qui a arrosé d’essence la fourmilière puis enflammé une allumette, a – en quelque sorte- « inspiré » - si l’on peut dire- les fourmis survivantes à reconstruire la fourmilière de manière à ce qu’elle soit beaucoup moins accessible au gamin cruel…

     

     

  • Écrire n'est pas un droit

    Tout comme Philippe Sollers, écrivain Français né à Talence en Gironde le 28 novembre 1936 et mort à Paris le 5 mai 2023, je pense – et « cela ne date pas d’hier » - qu’écrire n’est pas un droit mais que la littérature a tous les pouvoirs (et donc tous les droits) ; je pense que Dieu est – mais n’existe pas (ce sont les religions qui existent) ; que le Diable n’est pas « le Malin » - comme l’entendent les catholiques, les protestants et les musulmans et les juifs – mais, à mon sens assurément les obscurantismes, la vulgarité, la bêtise, l’ignorance et l’hypocrisie ; je pense qu’un écrivain a « plusieurs vies » : une « vie sociale » (nécéssairement et même lorsqu’il se « retranche » - un temps parfois- du monde qui l’entoure), une vie « intime en lui » qu’il partage avec ses proches et amis – jusqu’à une certaine limite- ou ne partage avec personne (celle la plus vraiment intime) et que personne n’investira ou ne découvrira jamais, et, éventuellement une « vie officielle » (dans la mesure où l’écrivain est une personne reconnue, médiatisée – tant soit peu- dont les ouvrages sont publiés et paraissent en librairie)…

     

    Soit dit en passant, nous tous écrivains ou non, artistes ou non, du « commun des mortels » que nous sommes… Nous avons tous chacun « plusieurs vies » (en gros les mêmes que celles de l’écrivain, sauf que pour le non écrivain, c’est ce que l’on fabrique – objets utilitaires ou non- crée, imagine, façonne, travaille par soi-même, qui est produit afin d’être offert – ou vendu- à un public)…

     

    Écrire n’est pas un droit qui serait donné pour la seule et unique raison étant celle d’avoir envie d’écrire et -ou- de se prétendre être en capacité d’écrire…

    Et qu’est-ce que le droit d’écrire – décrété- est, vaut, se justifie, lorsque ce que l’on écrit n’est pas « en adéquation » avec son comportement, ses actes… C’est à dire lorsque ce que l’on écrit trompe, abuse, est imposture ?

    Et encore, qu’est ce que le droit d’écrire -décrété- et avec quel impact, quel « message transmissible » lorsque ce que l’on écrit – même avec conviction et sincérité vraies – est « à mille lieues de la réalité d’un drame humain » c’est à dire seulement du propos, de la bonne et louable intention et qui n’est donc pas « comme un coup de baguette magique » ?

     

    Dieu est mais n’existe pas … Ce sont les religions qui existent… « Dieu est » c’est – à mon sens- « quelque chose qui ressemble à Dieu » pouvant être « la grande et complexe mécanique de fonctionnement de l’univers et de tout ce qui est dans l’univers »…

     

    Les « plusieurs vies » de l’écrivain – et de chacun d’entre nous – sont des vies qui, toutes, l’intime, la sociale, l’officielle ; aussi libres et non affiliées à des « modèles » qu’elles soient ; aussi indépendantes d’esprit, aussi « étrangères ou opposées » qu’elles soient à l’« Ordre du Monde » … Sont DANS le monde (dans le monde tel qu’il est)…

    Ainsi, « si tu n’es pas du monde, tu es dans le monde » (c’est à dire que tu n’es pas sur une autre planète – de la Voie Lactée ou d’une autre galaxie)…

     

    Etre dans le monde aussi peu du monde que l’on soit, implique une « solidarité de l’espèce » (en l’occurrence l’espèce humaine)…

    Chez les non humains, il existe bien une « solidarité de l’espèce » qui induit la survie, la perpétuation de l’espèce dans les conditions les moins favorables…

     

     

     

  • Lire, de nos jours

    Qu’ont fait Internet, Google, et les écrans, et la connectique, de nos jours, de la lecture ? Des lecteurs que nous sommes devenus, « surfant ou naviguant… Ou zappant » à toute vitesse, toujours pressés que nous sommes d’atteindre l’information qui nous intéresse, de saisir dans l’immédiat, la « clef » - si l’on peut dire- qui va nous ouvrir la porte de la connaissance – plus que du savoir – de ce que l’on cherche ?

     

    Il faut croire, cependant, que les tablettes, les liseuses, les « livres numériques », les documents au format PDF, pour autant de textes et d’images qui s’ouvrent à nos yeux, dont les « pages » se succèdent en touchant l’écran avec le doigt… S’ils ont bien réduit la lecture des journaux, des revues, des magazines imprimés et vendus en kiosque, dans les maisons de la presse ; ils demeurent – non pas forcément « concurrencés » - mais en vérité, « voisins » incontournables et toujours visités, des livres et ouvrages imprimés, de librairies, de bibliothèques… Pour encore de longues années devant nous, toutes générations confondues…

     

    Plus que les « nouvelles technologies » - de l’internet, du numérique, de la connectique et des bases de données, par elles-mêmes ; c’est sans doute la « mécanique » des « nouvelles technologies » qui « change notre rapport au monde, notre rapport à l’Autre, qui fait les lecteurs que nous sommes devenus… « Empêtrés, conditionnés, dépendants » des règles, des dispositions, en matière de sécurité, de contrôles automatisés, de formatage de nos besoins (et même de nos rêves), de « profilage » de nos personnalités désormais « sériées » et « canalisées », et utilisées à des fins qui nous échappent…

     

    Tant que demeureront encore vivants, les témoins de ce que fut le monde de la seconde moitié du 20ème siècle, ces témoins étant les personnes nées entre 1950 et 2000 ; ce monde de la seconde moitié du 20ème siècle ne sera pas si éloigné de celui des vivants de la première moitié du 21ème siècle.

     

    L’éloignement – certain et inéluctable- se fera progressivement, parce que les enfants et même encore les petits-enfants des gens de plus de 50 ans, né eux, après l’an 2000, auront eu connaissance de ce que leur ont raconté leurs parents et leurs grands-parents… Et que subsisteront toujours les livres, les documents d’Histoire, relatifs aux événements qui se sont produits, les films, les images, les témoignages et les récits, rédigés…

     

    Reste que, outre les lecteurs que nous devenons de nos jours et que nous serons dans plusieurs dizaines d’années, impactés, conditionnés, dans un « ordre du monde » de plus en plus technologiquement formaté ; les écrivains eux ausssi, tous les auteurs d’ouvrages, de romans, d’essais, de récits, de biographies, produiront leurs œuvres dans un environnement technologique, et de société, de plus en plus différent de celui dans lequel écrivaient les auteurs du 20ème siècle… Et, en conséquence le rapport entre l’écrivain et le lecteur sera différent… Ainsi que le rapport des lecteurs entre eux, et des écrivains entre eux…

     

    Lecteurs et écrivains quasiment tous, les uns et les autres, dépendants des écrans et de l’information diffusée en continu et immédiatement accessible, et s’exprimant, produisant sur « la Toile » (internet ou le « World Wide Web ») via des blogs ou des sites dont ils sont les auteurs avec leurs listes d’abonnés, leurs visiteurs…

     

    Et, si le « monde des livres » tel qu’il existe et existera encore, ainsi que le « monde des auteurs » produit – en ce qui concerne les livres, des œuvres « emblématiques » et en ce qui concerne les auteurs, des « monstres sacrés »…

    Une réalité nouvelle, invasive et qui en quelque sorte « nivelle », apparaît désormais, véhiculée par l’Internet via les réseaux sociaux, produisant « à l’infini » pour ainsi dire, des œuvres « qualitatives » (ou plus exactement « considérées qualitatives ») et des auteurs « plébiscités » ayant tous un « rayonnement » chacun…

    Alors que lire tant l’offre s’élargit à l’infini ? Et comment désormais, lire et en commençant par où et en quelle situation et selon quelle intuition, ou choix, volonté, influence subie… Et dans quelle culture ?

    Aussi paradoxal que cela paraisse, d’un côté s’ouvre un champ de savoirs et de connaissances quasi infini, tel qu’aucune société ou civilisation n’en avait connu durant des milliers d’années jusqu’à nos jours ; mais d’un autre côté, s’élargit un immense espace inconnu dont la dimension, la profondeur, tout ce qu’il y a d’invisible et de perdu dans l’immensité, et d’à jamais découvrable ne cessera de s’étendre…

     

     

  • L'Islam à Mayotte ...

    Selon ce que je « crois savoir », ayant séjourné à Mayotte du 29 janvier au 25 février 2014…

    Est un Islam – on va dire- tel que celui de ces peuples de l’Afrique de l’Est – Mozambique et Tanzanie, et Comores, « modéré » et donc « assez différent » de l’Islam des pays du Sahel, d’Afrique du Nord (Algérie Tunisie) et d’Egypte ou du Soudan…

     

    À Mayotte les femmes et jeunes filles mahoraises de religion musulmane ne sont pas voilées, certaines portent un foulard de couleurs vives, sur leurs cheveux, le foulard ne couvrant pas les épaules ni le cou ni le haut de la poitrine…

    D’autres – en majorité- se « peignent le visage » (un peu comme à la manière des homo sapiens des temps du Paléolithique Supérieur, mais en couleurs claires)…

    Les mahorais musulmans hommes et femmes et jeunes personnes arrivant à l’âge adulte, ne consomment pas de boissons alcoolisées et ne fument pas ; leurs enfants dans les écoles disent bonjour et sont polis – du moins les enfants des Mahorais éduqués par leurs parents dans le respect des traditions, de l’autorité du père et de la mère, dans le sens des « valeurs »…

     

    Certes, dans certains villages plus ou moins situés à l’ouest de l’île ou dans le sud, l’on y rencontre un Islam – on va dire - « un peu plus fervent » (mais pas pour autant « radicalisé ») avec un « Cadi » en grande gandourah blanche et chéchia rouge, le « caïd » du village ayant autorité et présidant aux « offices » et cérémonies, mariages…

    Pour le mariage et avant le mariage la « fréquentation » entre garçons et filles est – il faut dire- « relativement influencée » par les familles du jeune homme et de la jeune fille (mais sans pour autant que le mariage soit forcément « arrangé » puisque la jeune fille ne se voit pas imposé – en principe- un mari contre son gré…

     

    Les fervents et croyants vont régulièrement à la mosquée. La « drague » et les « relations extra conjugales » chez les Mahorais musulmans, c’est pas « ce qu’il y a de courant » à Mayotte (rien à voir avec les autres Départements d’Outre Mer de créoles chrétiens d’origine où la « bagatelle » « fait partie de la culture locale)…

    Enfin, les hommes mahorais empreints de culture locale ancestrale, traditionelle et croyants, ce ne sont pas – mais pas du tout- ceux là que l’on voit, à chaque début de vacances scolaires ou à l’occasion de leurs congés, prendre place dans l’avion d’Air Austral ou d’Air Madagascar, afin de se rendre en « séjour sexuel » à Diégo Suarez (400 km de Mayotte, 20 minutes de vol) et s’offrir des jeunes filles malgaches de familles pauvres se prostituant…

     

    Et, « pour terminer » un « p’tit brin d’humour :

    Lors de la visite d’Emmanuel Macron à Mayotte avant les fêtes de Noël et après le passage dévastateur du cyclone Chido, dans la foule on n’a point vu de pancarte portant écrit à côté de « DE L’EAU »… « DES JOUJOUX »… (rire)… (Note : ce ne sont pas les gosses qui manquent à Mayotte!)…

     

     

  • Joujoux et bimbeloteries

    Avec toutes ces dernières intempéries dont des inondations survenues après de fortes pluies et ayant endommagé de nombreuses habitations en France, en Espagne et dans d’autres pays d’Europe et du monde ; avec toutes ces réparations à effectuer, de toitures, d’intérieurs de maisons, le souci pour des milliers, des dizaines de milliers de personnes, de trouver des maçons, des menuisiers, des électriciens, des plombiers, des couvreurs, des artisans, des équipementiers en électro ménager et en aménagements intérieurs – tous des professionnels et des entreprises tellement sollicitées ne pouvant être partout à la fois et tardant à venir effectuer les travaux nécessaires – et avec les assureurs dont on attend désespérément les premières indemnisations…

     

    « J’imagine » que les gens concernés par tous ces dégâts causés à leur habitation, et ayant de jeunes enfants et adolescents, ne vont guère avoir pour préoccupation essentielle, en cette période de Noël Nouvel An, de « gâter en joujoux » leurs enfants, leurs petits-enfants…

    Et dire que des « papys et mamys » - au « coquet livret d’épargne il faut dire »- s’émerveillent encore plus que les petits-enfants dont certains sont encore des bébés, de la joie manifestée par leur petit enfant à la vue du « beau joujou » - un grand nounours ou grand pluto ou lapinou ou canardou avec des yeux aussi gros que des soucoupes volantes !…

    « Putain’d’joujoux » !

     

    Il y a « une certaine indécence » à considérer avec autant de préoccupation personnelle et de souhait de gâter les gosses », à être dans « l’hyper consommation au quotidien », de produits et de services non essentiels, pour son seul bon plaisir et confort et souci des apparences… En face de tous les drames humains proches ou lointains…

     

    « Putain’d’joujoux, putain’d’gâteaux, putain’d’jolis bibis de dame, putain’de bimbeloterie, de bijouteies, de jeux à la con, d’offre en promo pour des croisières ; putain’d’festivités pour la frime, pour la drague, sous le nez il faut dire des esseulés, des oubliés, des marginaux de la famille qu’on ne reçoit jamais et chez qui on va jamais ! Merde à tout ça !

     

    Ces bidonvilles – en « torchiottes »- de Mayotte… Que les « Pouvoirs Publics » souhaiteraient ne voir jamais « remis debout » et réaménagés comme ils étaient avant le cyclone Chido… Eh bien oui, les gens qui vivaient là dedans – tous ces illégaux et clandestins avec leurs gosses qui jouent avec de vieux pneus - déjà 4 jours après le passage du cyclone ils récupèrent les tôles et les bouts de bois pour essayer de se faire un abri et ils n’attendent pas que de « nouvelles dispositons » censées améliorer leur habitat soient prises !

     

    Je vous invite, aux alentours du 15 janvier prochain, à regarder les poubelles autour de chez vous : au pied des containers d’ordures « ménagères » je vous parie… Des tonnes de joujoux cassés, du Noël de l’année d’avant, des nounours guillotinés, des locos et des totos sans roues, des dînettes déglinguées…

    Et je vous invite également – tout au long de l’année qui vient – à noter tous ces « vide maison », ces « vide greniers » en augmentation croissante partout dans notre pays…

    Et à observer combien de fois certains jours à la dechetterie du coin, il faut patienter derrière les cinq ou six bagnoles qui vous précèdent avec des remorques débordantes…