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Journal - Page 150

  • Une vision du monde ou une vision d'un monde ?

    Les Télés, JT de 20 h de TF1, de France 2, de BFMTV, de LCI, de CNEWS à longueur de journée… Depuis deux semaines, nous gagarisent de réforme des retraites et de débats autour de cette réforme, ainsi que les médias d’information presse, audiovisuel, et à cela s’ajoute tout ce que l’on lit sur les réseaux sociaux au sujet de cette réforme…

     

    Étant personnellement opposé à cette réforme sur la question de l’âge de départ 64 ans et sur la durée 43 ans de cotisations, tout comme 70 % de mes concitoyens…

    Si les convaincus de la nécessité de cette réforme que sont d’une part les élus de la majorité gouvernementale et les élus de la droite républicaine (LR) – à l’exception de quelques uns, et d’autre part environ 30 % des Français…

     

    En ce qui concerne toute discussion, tout échange que je peux avoir avec un interlocuteur ou une interlocutrice convaincu(e) de la nécéssité de cette réforme, je n’envisage et n’accepte de discussion qu’avec de très rares personnes parmi les 30 %, qui ont une vision ou un regard qui est le leur, d’un monde, d’une société (je précise bien « d’un monde, d’une société » - ce qui, nuance, est différent de « du monde, de la société)…

    Or, il se trouve que dans le monde d’aujourd’hui, rares sont les gens qui ont une vision D’UN monde, une vision D’UNE société… La tendance générale étant celle d’une vision, d’un ordre des choses, lié à des besoins, à des aspirations, à des ambitions, à des vues, à des intérêts « purement et uniquement personnels » (individualisme)…

     

    Donc, à mon sens, « avoir une vision du monde et de la société » ce n’est pas la même chose que « avoir une vision d’un monde et d’une société »…

    Donc en ce qui concerne un échange de vue que je peux avoir avec un convaincu de cette réforme, je conçois et accepte l’échange avec ce convaincu, si ce dernier a une vision d’UN monde, une vision d’UNE société…

     

    Dans le cas d’un échange « dans la tendance générale » c’est la polémique sans issue, faite d’objections et de réactions des uns et des autres dans un rapport conflictuel, qui domine et s’impose – et épuise…

    Dans le cas du même échange mais « plus du tout dans la tendance générale », c’est oui, aussi, la polémique qui se poursuit mais dans un rapport où les interlocuteurs se préoccupent l’un et l’autre des vues de l’autre, notamment de ce qu’il y a de « vrai » (du plus proche du vrai) exprimé par l’autre… Réciproquement…

     

    Tous ces débats, toutes ces discussions, toutes ces polémiques, toutes ces vues, toutes ces argumentations, toutes ces analyses faites, tout ce que l’on entend sur les Télés, des uns et des autres, sur cette question de la réforme des retraites ; n’ont aucun sens parce que tout cela est conditionné par des préoccupations, des aspirations, des besoins, des intérêts purement personnels, individualistes et en rapport avec des situations et des états particuliers de chacun ne pouvant jamais s’accorder…

     

    Reste à savoir pourquoi, dans toute l’Union Européenne, notamment par rapport à la Belgique et à l’Allemagne, c’est en France que le débat est aussi houleux, l’opposition à cette réforme sur la question de l’âge de départ à la retraite, la plus marquée…

     

    La réponse à ce « pourquoi » serait-elle liée à des conditions et à une organisation du travail « meilleures » en Belgique ou en Allemagne qu’en France ? (un indice qui corroborerait l’hypothèse fondée sur de « meilleures » conditions et organisation du travail en Belgique ou en Allemagne qu’en France, est celui ci : la France est le pays de l’Union Européenne où se réalisent les profits les plus élevés des très grands patrons et dirigeants d’entreprises côtées en Bourse, et où sont versés les plus gros dividendes aux actionnaires, ce qui pèse lourd sur les investissements, sur l’embauche, sur les conditions de travail… À l’exception il faut le reconnaître, de quelques exemples que peuvent donner en matière d’innovations, d’organisation de la journée et du temps de travail, d’embauche, certaines entreprises en développement)…

     

     

     

  • Convaincre sans violence, sans contrainte, sans domination ...

    La vérité n’apparait, au mieux, qu’au plus proche de ce qu’elle est, tout comme l’origine de l’univers vue au plus proche avec le télescope James Webb…

     

    Si tu es sûr de ce que tu penses, de ce à quoi tu crois, si tu veux convaincre -sans violence, sans contrainte, sans domination, sans pression – de telle manière que ton interlocuteur, de lui – même, librement, adhère à ce que tu penses, à ce à quoi tu crois, ce n’est possible que si ce à quoi tu crois, s’approche au plus près de la vérité qui est comme l’origine de l’univers vue au plus proche avec le télescope James Webb…

     

    Les pensées, les réflexions, les idées exprimées, en l’état actuel de l’évolution de l’espèce humaine, tout cela argumenté au plus juste, au plus vrai, sont de l’ordre ou du niveau, au mieux, au plus convaincant si l’on veut, de ce qui est visible en approche de l’origine de l’univers, par le télescope Hubble…

    Autant dire que ce qui est vu avec le télescope Hubble est aussi éloigné de ce qui est vu avec le télescope James Webb, que par exemple, un arbre situé à un demi kilomètre de nous, est éloigné de la ligne d’horizon…

     

    Ainsi avec les yeux humains qui sont les nôtres, les « yeux de la pensée » voit-on une partie de la vérité…

     

    Et, cette vérité de ce que nous exprimons, de ce que nous croyons et essayons de faire passer dans la pensée de quelqu’un ou de plusieurs personnes, cette vérité qui n’est que partielle (mais dont nous faisons une vérité entière) ne peut-elle qu’influencer… Ou soumettre… Sans pour autant convaincre… (dans la soumission intervient le caractère dominant de la personnalité de celui ou de celle qui fait passer son idée, sa pensée)…

     

     

  • Les limites de l'Intelligence Artificielle

    Quand une intelligence artificielle sera-t-elle capable de dresser une liste des gens vivants (encore vivants) à telle date et en tel pays ou région ?

    Par exemple nous sommes le 28 janvier 2023, tu es né en 1954, tu veux voir apparaître sur une liste de gens nés la même année que toi, en 1954, ceux et celles qui seront en vie en 2054…

    Si tu penses que ton profil de santé ne te laisse que peu de chances d’arriver à l’âge de 100 ans, tu peux essayer, au lieu de 2054, mettons 2045, 2040, 2030…

    Tu essaies 2030, tu vois ton nom dans la liste, tu essaies 2040 tu vois ton nom dans la liste, tu essaies 2054 tu vois ton nom dans la liste…

    Je ne pense pas que tu essaies 2024 ou 2025 de peur que tu ne figures pas dans la liste…

     

    Bon, cela dit, aucune, absolument aucune intelligence artificielle – de QI de 1000 % voire de 10000 % - ne sera jamais capable d’une telle prouesse (établir une liste de gens nés en telle année, vivants encore en telle année distante de 30, 40, 50 ans plus tard)…

     

    Donc, l’intelligence artificielle a des limites…

     

    Et, partant des limites qu’elle a, elle pourra toujours « battre le cerveau naturel humain à la course et en capacité », mais parce qu’elle est, en fait, ce que produit le cerveau humain, par la pensée, l’idée, la conception, la fabrication (robots, logiciels), elle ne pourra jamais être autre chose qu’un cerveau artificiel créé par l’humain, doté de capacités supérieures au cerveau naturel… Mais qui sera cependant incapable d’intégrer dans son « mécanisme d’une extrême complexité fonctionnelle » si oui ou non un accident, une maladie n’interrompra ta vie dans un an, dans cinq ans…

     

     

  • Porosité de l'argent public et de l'argent privé

    Porosité de l’argent public et de l’argent privé

     

    … La porosité c’est passer ou aller de… à de… (D’une chose à une autre, sachant que ce qui passe d’une chose à une autre, est ce que contient quelque chose que l’autre chose ne contient pas et qui va donc le recevoir)…

    Une image simple :

    Lorsque tu donnes une pièce de un euro qui t’appartient, que tu retires de ta poche ou de ton porte monnaie, que tu mets dans ta main, pour mettre dans la main d’un indigent (un SDF, un mendiant) ; la pièce de 1 euro passe de ta main dans la main de l’indigent…

    Mais il s’agit là d’un acte volontaire…

    Mais il faut dire aussi que, si l’indigent te force, contre ta volonté, à lui donner la même pièce de 1 euro, il y a aussi passage de cette pièce de ta main dans la main de l’indigent…

     

    Qu’est-ce que l’argent public, et qu’est-ce que l’argent privé ?

     

    L’argent privé c’est celui que tu obtiens (de la monnaie ou de la valeur fiduciciare) en échange d’un service que tu rends (par un travail) ou d’une chose que tu as et que tu vends…

     

    L’argent public c’est celui qu’un certain nombre (très variable) de personnes, donne ou verse, en monnaie ou en valeur fiduciaire, à un organisme (un ensemble de personnes constituant cet organisme chargé de gérer, de redistribuer sous la forme de services dont chacun bénéficie, de redistribuer afin de satisfaire aux besoins d’une communauté de taille très variable de personnes)…

     

    Mais « obtenir en échange de ... » est soit, par l’acceptation de l’échange (de ce qu’il faut échanger), volontaire (et libre) ; soit forcé, lorsque ce qui est échangé l’est contre sa volonté, lorsque ce qui est demandé dans l’échange impose des contraintes difficiles à supporter…

    L’argent privé passe de personnes à personnes, ou de personnes à organisme. L’argent public passe d’un organisme à des personnes…

     

    L’argent, donc, public ou privé, est forcément, et naturellement, quelque chose de poreux, du fait de sa fluidité puisqu’il passe toujours de… à de ou de vers… à…

     

    Il est sans doute vrai de dire que la porosité entre l’argent public et l’argent privé, c’est du communisme, puisque l’argent privé, dans la politique économiste collectiviste communiste, devient par contrainte, de l’argent public…

    Mais, d’une autre manière, dans une économie libérale, capitaliste, il y a aussi porosité entre l’argent public et l’argent privé, puisque dans l’économie capitaliste, l’argent circule selon la règle de l’offre et de la demande liés à des occurrences et à des intérêts de chacune des parties en affaire, ces parties pouvant être des personnes entre elles, ou des organismes entre eux, ou des organismes et des personnes entre eux, sachant qu’en économie libérale les organismes ne sont « publics » que parce qu’ils concernent un ensemble de personnes ayant besoin des services qu’offrent ces organismes, mais fonctionnent en mode privé c’est à dire selon leurs intérêts, leurs objectifs de développement et en concurrence entre eux…

     

    Le communisme (ou le collectivisme), le libéralisme (ou le capitalisme) ainsi d’ailleurs que les communautarismes , les regroupements de personnes en fonction de besoins, d’attentes, d’aspirations communes à tel nombre de personnes) sont des systèmes (des systèmes de gestion, d’organisation de la société, avec des modèles, des règles, des ordres établis…

     

    Et tous les systèmes (économiques, sociaux, politiques ) quels qu’il soient, qui existent sur notre planète, ne peuvent fonctionner qu’avec de l’argent (ou de ce qui tient lieu d’argent, parce que si l’on supprimait la circulation de l’argent et l’argent proprement dit, il faudrait bien remplacer l’argent par quelque chose d’autre - le troc, l’échange, impliquant forcément et naturellement un passage de ce qui est offert vers ce qui est demandé, en échange soit d’un service rendu par un travail, soit d’une chose que l’on a dont l’autre ne dispose pas)…

     

    À noter qu’en l’absence de tout système (économique, politique, gouvernement) la règle naturelle de l’offre et de la demande, de l’avoir et du besoin, demeure exactement, immuablement la même… (la règle d’ailleurs, concerne tous les êtres vivants)…

     

  • Tableau comparatif

    Tableau comparatif.jpg

    … Il semble « assez évident » que « MdE » soit « milliards d’euros »…

     

    Au vu de ce tableau, les convaincu(e)s d’une « nécessité » de la réforme des retraites ( avec âge de départ à la retraite à 64 ans) peuvent-ils demeurer aussi convaincu(e)s qu’ils le sont… Non pas parce que, de « sensibilité politique proche de la droite ou des partis de la majorité gouvernementale » ils seraient « en accord »… (quoique…) … Mais par « pure conviction personnelle » (conviction fondée sur l’allongement de la durée moyenne de vie, sur la diminution du nombre d’actifs cotisants au régime de répartition instauré en 1946 en France) ?

     

    Outre l’allongement de la durée moyenne de vie (qui est cependant « discutable ») et la diminution prévisible du nombre d’actifs cotisants, l’un des principaux arguments avancé par les « tenants de la retraite à 64ans en France » consiste à faire observer qu’en Belgique, Allemagne, et autres pays de l’Union Européenne, les gens cessent leur activité professionnelle en tant que salariés à l’âge de 65 ou 67 ans selon les pays, et cela depuis déjà plusieurs années, et qu’ils n’ont par exemple en Belgique ou en Allemagne, jamais fait de grandes manifestations contestataires pour leur réforme des retraites, du moins si cela a pu être le cas, jamais comme en France avec autant de vigueur, de force, de résistance, allant jusqu’à des rassemblements de plus d’un million, voire de deux millions de personnes, en 1995, en 2003, 2010, 2019, 2023…

     

    Les Belges, les Allemands… Auraient-ils un rapport différent avec le travail, et de ce fait, considèreraient-ils le travail (la plupart des activités même les moins « valorisantes » comme une composante essentielle de la vie sociale, en somme plus qu’une simple nécessité pour subvenir à ses besoins ?)…

    En effet en tant que composante de la vie sociale, du lien social, le travail, oui, est essentiel… Et… Être un retraité – de 60, 62, 65 ans – inactif, passif, sans perspective de vie sociale, non impliqué dans un tissu associatif, ce n’est guère très heureux… (Du temps et de la disponibilité devant soi, mais pour en faire quoi?) …

     

    Au vu des dividendes versés aux actionnaires ( 259 milliards d’euros en 2021) , de la fortune des 42 milliardaires Français en 2022 ( 545 milliards d’euros), de la fortune des 500 plus grandes fortunes françaises en 2022 ( 1000 milliards d’euros)… Il paraît assez évident que tous ces milliardaires, grands patrons d’entreprises d’envergure, et que les actionnaires principaux et privilégiés dans les conseils d’administration et de gestion, n’ont que faire du bien être de leurs salariés (quantités ajustables, corvéables et payées au minimum possible), n’ont que faire du « lien social », de la « valeur travail »… Et qu’en Belgique ou en Allemagne, « ce ne soit pas tout à fait, à ce sujet, de la valeur travail et du bien être des salariés » - du moins pour leurs ressortissants- la même politique qu’en France…

     

    L’on voit bien, sur le tableau, que les 12 milliards d’euros de déficit prévisionnel du système Français des retraites, pourrait être largement et rapidement comblé par les mêmes 12 milliards repris sur les 259 millards d’euros de dividendes, ou encore, sur une reprise effectuée sur les 1000 milliards d’euros des 500 plus grandes fortunes françaises… Ce qui ne « changerait pas grand-chose au volume énorme de la fortune des plus riches »…

     

    Peut-être qu’en France, si la politique menée en matière de travail, de lien social, d’épanouissement de chacun dans son activité (tout cela nécessitant de l’investissement, et donc de l’argent pris sur les profits) était ce qu’il conviendrait qu’elle soit ; alors oui, peut-être, dans l’optique de l’allongement de la durée moyenne de vie et de la diminution prévisible du nombre d’actifs cotisants, un salarié Français en général pourrait envisager de cesser son activité à 65 ans… Ce qui est inenvisageable et ressenti comme injuste dans l’état actuel de la société française, du rapport au travail (aussi dur, aussi difficile) dans la réalité actuelle quotidienne pour des millions de gens en France, du peu de cas que font les milliardaires grands patrons, et leurs actionnaires, de la « valeur travail » et du bien être des salariés…