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Journal - Page 151

  • Les chiens

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    … Je ne fais confiance à un chien qui n’aime pas une personne, que si ce chien appartient à une bonne personne…

    Le chien d’une bonne personne, il faut le dire aussi, lorsqu’il est méfiant, et que, visiblement il n’aime pas une personne, il s’éloigne de cette dernière et montre bien qu’il ne cherche aucun contact avec cette personne qu’il n’aime pas…

    J’ai souvent observé que les chiens peu aimables, agressifs pour certains, appartiennent à des gens de contact difficile, que l’on n’aime guère fréquenter…

    Ce sont ces chiens là, peu aimables, agressifs, que je n’aime pas… Doit-on se méfier de moi parce que je n’aime pas ces chiens, au point d’avoir donné à quelques uns d’entre eux lors de mes promenades, un coup de bâton ou de pied ? (Des chiens autour d’habitations non clôturées, libres de mouvement et non « rappelés à l’ordre » par leur propriétaire)…

    Un « bon chien », aimable, accueillant, confiant… Ne peut être que le chien d’une bonne personne… Je n’aime que ces chiens là, pas les autres, ceux qui grondent pour un rien, qui menacent, et qui souvent il faut dire « ont bien la tête qui correspond à leur caractère agressif »…

     

     

  • Pour qui en vérité, le monde d'aujourd'hui est-il fait ?

    … Quoi que l’on en dise sur les progrès réalisés, en matière d’ accueil, d’ aménagements et d’ accès à des lieux publics, à des locaux ; en assistance personnalisée, en appareillages de mobilité pour les déplacements, en faveur des handicapés…

     

    Et d’une manière générale si, aujourd’hui, les personnes vieillissantes fragilisées, les personnes de tous âges (dont des très jeunes) atteintes de maladies invalidantes, les personnes en difficulté de recherche d’emploi, en situation de précarité, de solitude, d’isolement, de souffrance, de deuil… Peuvent être « mieux aidées » qu’elles ne l’étaient, par exemple au début du 20ème siècle (et encore durant la seconde moitié de ce même 20ème siècle)… En France et dans l’Union Européenne…

    Il n’en demeure pas moins que le monde d’aujourd’hui tel qu’il est, tel que l’on y vit au quotidien, dans la consommation, dans les déplacements, dans les loisirs, dans le travail, dans la plupart des activités, dans la relation avec les autres (les liens de relations de nécéssité, d’amitié, familiaux, amoureux etc. …) est essentiellement et surtout conçu et organisé pour les personnes qui ne sont pas en situation de précarité, de souffrance, de solitude, d’isolement, de handicap, de maladie invalidante, de vieillesse et de fragilté, de mauvaise santé, de difficulté de recherche d’emploi, de logement, de « galère » comme on dit…

     

    Autrement dit – oui il faut le dire- le monde tel qu’il fonctionne, tel que l’on y vit aujourd’hui, est fait pour des gens de 20, 30, 40 ans et si on veut jusqu’à 60/70, en bonne santé (et qui sont « bien foutus » de corps, de visage, d’allure) qui ont un travail, des amis, des connaissances, une « vie sociale en somme », et qui « consomment » (alimentation, équipements, loisirs, services)… Des gens que l’on voit, le long des grands chemins de randonnée, à pied ou en vélo tout terrain , qui vont au restaurant, au cinéma, au théâtre, dans les lieux de détente…

    Pour s’en convaincre de tout ce que je dis là, il suffit de se rendre par exemple dans un DECATHLON et de parcourir les allées de ce magasin, les rayonnages, les produits, vêtements, équipements proposés… « Ça donne une idée » de « pour qui le monde est fait, finalement – enfin, « essentiellement fait »)…

     

    Disons le aussi : les personnes entrant en situation de précarité, de maladie, d’isolement, de handicap, de solitude, de perte d’emploi… Qui auparavant, se trouvaient en bonne santé et avaient « une vie sociale », des amis, des connaissances, voient en général se rétrécir assez considérablement leur cercle de relations (les amis « se font la malle »)…

     

    Alors, de grâce, les personnes qui jouissent encore d’un « capital de santé, de relative bonne fortune », arrêtez de « faire un caca nerveux » au sujet de ce qui vous est désagréable à devoir subir dans votre quotidien de vie mais qui ne remet pas fondamentalement en cause votre « capital de santé et de relative bonne fortune » encore intact en dépit de quelques accrocs ! »

     

    Bien sûr on peut toujours dire, du monde d’aujourd’hui, des inégalités de condition des uns et des autres, que ce monde a été le même par le passé, de tous temps…

    Mais sans doute de nos jours, les innovations technologiques et les modes de vie et de consommation, les environnements sociaux, ont « changé la donne » ou « redimensionné » les inégalités dans un espace de relation différent des espaces de relation précédents…

     

     

  • Réflexion sur l'Art et sur la Littérature

    Lorsque l’Art et la Littérature – et c’est souvent le cas - « marquent le pas » sur les traces des uns et des autres, traces que laissent les différentes et si nombreuses représentations du monde, par les images et par les mots que ces représentations nous donnent et suscitent en nous, et ne font en somme que reproduire ce qu’il ressort du monde, à savoir les faits, les événements, les points de vue, les idées, les opinions, les explications de chacun, tout cela dans des débats, dans des échanges et sous des angles de vues aussi variés que possible, et quand bien même ces points de vue, ces explications, ces idées, de chacun, ne se fonderaient pas seulement sur ce qui en premier lieu se perçoit… L’Art et la Littérature alors, « marquant ainsi le pas » sur les traces de ce qui est, de ce qui se fait et s’exprime communément ou singulièrement, ne sont plus dans la vocation qui est la leur, celle d’une représentation des choses, des êtres et de ce qui se voit, sans explication, sans modèle référent ou proposé, sans réponse rassurante et confortable…

     

    La vocation de l’Art et de la Littérature c’est de briser ce qui est figé en nous et autour de nous, sans pour autant nous laisser voir si ce qui apparaît, une fois brisé ce qui fige, indique une voie de passage vers une destination précise, ou dans un dessein déterminé…

     

    La création pure, libre, se réalise sans l’intention de montrer ou de prouver quelque chose, sans explication donnée, ne se réfère à rien, ne propose et surtout n’impose aucun modèle ; son cheminement et son évolution ne portent pas ses pas sur les traces déjà faites, mais sur ses propres traces…

    La création pure, libre, est faite de mots, d’images, de marques, de signes, de compositions, de réalisations qui ne sont pas des affirmations, ni non plus, des négations, et dans la création il y entre du questionnement sans réponse, de la recherche et de l’essai permanents…

     

    Néanmoins, la création pure et libre, totalement libre, de même que tout ce qui s’accomplit dans l’univers, ne se réalise que selon des règles, des principes immuables, des lois naturelles, en somme selon une « mécanique » ou une « grammaire » régissante, structurante, organisante…(Et d’une extrême complexité)…

    Et c’est le niveau atteint, de connaissance de ces règles, principes, lois, qui rend le réalisateur plus proche ou plus éloigné de la création pure…

    Ce qui s’éloigne le plus de la création pure, c’est la représentation sans règles ou avec des règles « arrangées », mais c’est aussi la création pure elle-même qui s’est affranchie des règles universelles ou qui ignore ces règles universelles… Et qui est donc désordre, incohérence…

     

     

     

  • Quel est le suicide le plus improbable ?

    Sans doute celui d’un combattant d’une unité Wagner. Un Wagner en 2023, tout comme un SS en 1944, en effet, ne se suicide pas…

     

    Cela dit, au sujet de ces oligarques russes qui se seraient donné la mort, Mikhail Watford retrouvé pendu dans son garage, Ravil Maganov tombé de la fenêtre d’un hôpital, Yuri Voronov noyé dans sa piscine, ainsi que plusieurs autres « mystérieusement disparus », vraisemblablement aucun ne s’est réellement suicidé. « On » les a « suicidés »…

    En somme des « racailles de haut vol » ont été « suicidés » par d’autres « racailles de haut vol »…

     

    Cela dit, encore, je ne vois pas comment pourrait se terminer la guerre en Ukraine…

     

    D’un côté tout cet armement de plus en plus conséquent, de plus en plus lourd et livré en quantité, aux unités combattantes ukrainiennes par l’Union Européenne et par les USA (sur le terrain, sur le front des combats, il faut, pour utiliser tout ce matériel, des hommes, des soldats Ukrainiens, et donc puiser sans cesse dans un « réservoir humain » qui n’est pas inépuisable)…

     

    Et d’un autre côté, celui de l’armée russe, des réserves en armements et en munitions (missiles notamment) encore assez importantes pour finir par réduire toute l’Ukraine en champ de ruines – bien que ces réserves en armements et en munitions ne soient pas inépuisables…

    Du côté de l’armée russe – en nombre de combattants sur le terrain – de quel « réservoir humain » peut-on vraiment parler, sachant que le pouvoir poutinien en dépit de la police et des moyens de pression sur la population dont il dispose, ne parvient pas à mobiliser « des millions » d’hommes, ne parvient pas non plus à encadrer quelque cent mille combattants sur le terrain de guerre (les mieux encadrés étant ces unités Wagner)…

    Reste pour l’armée russe, cette réserve en armements lourds et en missiles, de destruction massive, qui, pour le moment ne semble guère trop s’épuiser… Et qui a ses sources d’approvisionnement auprès de marchands d’armes (d’états marchands d’armes à vrai dire)

     

    Une grande interrogation demeure entre d’un côté tout ce que fait peser l’ensemble des destructions faites par les Russes sur tout le terriroire Ukrainien, et d’un autre côté tout ce qui accroît en apport de matériel de guerre, la puissance et la résistance de l’armée ukrainienne…

    Forcément, à force de destructions de centres énergétiques, de bâtiments, d’habitations, d’industries, de voies de communication, de populations, en réduisant peu à peu l’Ukraine à l’état de ruines, comment avec ses unités combattantes si pourvues qu’elles soient, l’Ukraine peut-elle s’en sortir ? (Dans les ruines et quand il n’y a plus d’électricité ni de connectivité à distance ni de passages praticables ni de sources énergétiques, comment peut s’organiser une armée sur un champ de bataille d’une longueur de plusieurs centaines de kilomètres ?)

     

    La seule « solution » envisageable serait que, sur le territoire même de la Russie, des destructions importantes puissent être faites, de centres énergétiques, de bases militaires, de centres industriels, de zones d’habitation, comme en Ukraine… Autrement dit de donner les moyens à l’armée ukrainienne de porter autant atteinte au territoire et aux installations russes…

     

    Objection à tout cela (aide sans cesse accrue à l’Ukraine)  : une guerre mondiale…

    Mais une guerre mondiale, on y est déjà engagé (il ne manque plus que la guerre portée sur le territoire russe et sur le territoire de l’union européenne)…

    Sur le territoire de l’union européenne deci delà, l’on entendrait le bruit des bottes des Wagner !

    Bon sang, avec la technologie ultra sophistiquée de répérages, localisation etc. … de la guerre moderne, comment n’arrive – t – on pas à les anéantir complètement, ces unités Wagner, ces assassins tortionnaires pire que les Nazis et les SS, recrutés parmi les pires criminels sortis des prisons et des camps en Russie ?

     

     

  • Astritanic 2090

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    C’est l’ Astritanic, un vaisseau de l’Espace de grand tourisme, pouvant embarquer jusqu’à 700 passagers…

    Nous sommes en “l’an de grâce” 2090…

    Seulement” 700 passagers ? … Les voyages de tourisme dans l’espace, à cent mille kilomètres autour de la Terre, en 2090, ne peuvent encore, comme les voyages autour de l’Antarctique sur des géants des mers de croisières de 6000 passagers, être à la portée de tout un chacun…

     

    Sur l’Astritanic se superposent trois classes, le vaisseau ayant une forme de cigare, c’est dans la partie renflée du milieu que se tiennent les première classes, du côté le mieux exposé vers la Terre.

    Les seconde classes se trouvent à chaque extrémité et dans les parties hautes et basses, du côté un peu moins bien exposé vers la Terre ; et les troisième classes sont sur la partie du vaisseau exposée côté espace, de telle sorte que l’on ne voit pas la Terre depuis les hublots des cabines collectives ( de plus de 4 personnes)… Néanmoins on a une “belle vue” sur Mars et sur Jupiter… Et sur la Lune…

     

    Le voyage séjour dans l’espace autour de la Terre, à une distance de cent mille kilomètres, a une durée de trois jours durant lesquels tout est prévu pour les 700 passagers touristes dont en particulier un casino, un restaurant, une piscine et une discothèque… Et… Des toilettes sèches comportant une sorte de sciure synthétique absorbante et dissolvante…

     

    Nous sommes le 14 avril 2090, au soir du premier jour selon l’horloge du grand salon…

    Un astéroïde de la taille d’un très gros rocher, qui n’a pas été repéré à temps par les opérateurs et techniciens en salle des machines, s’approche de l’Astritanic …

    La collision est inévitable.

    C’est le branle bas de combat pour l’accès à trois “capsules de survie” ne pouvant contenir chacune que 10 passagers…

    Dans une cabine de troisième classe, un retraité du design embrasse sa femme et a juste le temps de mouiller la jupe fendue de sa femme…

    Dans le couloir des première classes, Jonas Bezig, le patron d’Amazon II, pointe un revolver sur le dirigeant d’ Apple IV et sur le PDG de Sanofi III, afin de pouvoir accéder au canot de sauvetage (capsule de survie)… Les deux autres canots sont pris d’assaut par un groupe d’actionnaires privilégiés de Monsanto…

    Dans l’espace bar des seconde classes côté opposé à la Terre, un célèbre écrivain né en 2053, Bernard Henri Lahoule, et un tout aussi célèbre journaliste né en 2057, Ulrich Zennemir, interrompant par la “force des choses” l’entretien qu’ils ont ensemble au sujet du développement durable sur la Terre et de l’avenir de la civilisation humaine, jettent un dernier coup d’œil sur l’explosion d’une super nova…