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Journal - Page 154

  • Dans quelle mesure une société est-elle démocratique ?

    Dans une société non démocratique où s’exerce une autorité totalitaire, une dictature, comme c’est le cas en Corée du Nord, en Russie ou en Iran ou encore en Chine, en Turquie ainsi que dans certains états africains ou en Arabie Saoudite, Émirats, Qatar… L’on risque la torture, la prison, la peine de mort, ou « au moins pire » la censure, lorsque l’on se livre à une opinion que l’on exprime en public, à une analyse, à un commentaire, à une critique, tout cela dérangeant le pouvoir en place qui définit ce qui doit être pensé, suivi, observé, en premier lieu par l’ensemble de la population du pays concerné, mais aussi par les personnes qui font partie des corps dirigeants tels que l’armée et la police, mais encore également dans l’administration, dans la justice, dans l’éducation et dans la culture…

     

    Une société n’est « vraiment démocratique » que si elle laisse à chaque citoyen ou personne s’exprimant en public, une liberté sans aucune contrainte, sans pression exercée, sans entrave, sans modération, sans charte, sans « encadrement », de telle sorte que la seule « modération » si l’on peut dire qui s’impose « naturellement », c’est celle de la « différenciation » observée par chacun en particulier, ou par une majorité de personnes, entre « ce qui est supportable ou acceptable et ce qui n’est ni supportable ni acceptable « parce que cela fait mal ou fait souffrir »…

     

    Bien sûr, et c’est là le « problème » : ce qui est supportable ou acceptable varie en fonction de « paramètres », ces « paramètres » étant ceux liés à la sensibilité de chacun, à ce que ressent chacun en fonction de sa culture, de l’éducation qu’il a reçue, de ses croyances, des certitudes qu’il a en lui, de ses propres repères…

     

    Et en ce sens, une société n’est démocratique que de « principe » ou que « d’idée générale »… C’est la raison pour la quelle toutes les sociétés, tous les régimes, se réclamant démocratiques, sont des sociétés où les institutions, les puissances médiatiques, les représentations, en somme tous les rouages et tous les mécanismes de fonctionnement, subissent les assauts de ce qui les perturbent, les fait déraper, ou les pervertissent…

     

    Il n’y a – peut-être – qu’une « conscience aiguë de l’existence de l’Autre » (conscience – reconnaissance d’une réalité de ce qu’est l’autre tel qu’il nous apparaît, et cela dans une indépendance la plus grande possible par rapport aux « paramètres »… qui peut permettre à une société dont nous sommes chacun un élément pour ainsi dire « singulier », de devenir totalement et entièrement démocratique…

     

    Cette « indépendance par rapport aux paramètres » est « l’affaire de toute une vie »(afin de l’acquérir) , en fait c’est « une affaire de volonté déterminée… Et libre »…

     

     

  • Une manifestation de fierté ou d'orgueil ?

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    Déclarer cela, tout comme Bernard – Henry Lévy et sans doute d’autres écrivains, publiquement ou même en « petit comité élargi de quelques amis et connaissances », ce n’est point là, à mon sens, comme beaucoup d’entre nous peuvent le penser – et le pensent ; une preuve d’orgueil, de suffisance, d’outrecuidance, ou du fait d’être imbu de sa personne…

    Que ce soit une « manifestation de fierté personnelle pouvant être assimilée à de l’orgueil », oui, sans doute… Mais c’est, à mon sens, une telle déclaration, de la part de Bernard – Henry Lévy ou d’un autre écrivain, et plus généralement de toute personne, femme ou homme étant l’auteur de quelque chose qu’il produit ou réalise… Une manière de « s’exister », portant ainsi en scène, à la vue et à la connaissance d’un public, ce qui est vu en soi comme étant le meilleur de ce que l’on peut apporter aux autres, ou du moins à certaines personnes autour de soi…

    Car c’est bien là le « problème » : en général pour ne pas dire quasi tout le temps, les autres y compris les plus proches de nous, ne « nous existent » jamais – sauf peut-être quand on est mort (mais alors c’est trop tard)…

    Les véritables orgueilleux, imbus de leur personne, sont à mon sens ceux et celles qui prétendent ostensiblement être modestes, faisant de leur prétendue humilité, une façade…

     

     

  • L'image du jour

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    S’il y a bien une scène de film que je déteste et qui me bassine, c’est celle où l’on voit à un moment du film (film sentimental ou d’amour sur fond aventure voyage) le « beau mec » très charismatique, plein de qualités humaines, séduisant, fort, qui plaît aux femmes… En train d’offrir à la femme qu’il invite et dont il espère qu’elle sera amoureuse de lui, le « petit coffret » contenant une « belle bague » lors d’un dîner aux chandelles en terrasse de restaurant chic sous un clair de lune romantique… Oh combien je déteste cette scène ! Qui, il faut le dire est « assez emblématique du cinéma américain ou français genre grand public à succès, et de surcroît répétitive, considérée inévitable par le réalisateur. Quelle « scie » !

    Soit dit en passant… Un couple qui se marie (église et mairie) – Apéro géant 300 personnes, repas 120 personnes le samedi soir et 60 le lendemain midi dimanche ; plus de 10 000 euro le coût du mariage – en général, divorce au bout de 5 ans parfois 2 et quelque fois au bout de 30 ans ; fait une «pendaison de  crémaillère » quand il inaugure un nouveau logis (maison) au cours de laquelle le Mec drague une amie de sa femme…

     

     

  • 1964 - 2023

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    Sur la photo en noir et blanc prise en mai 1964 je suis âgé de 16 ans et sur la photo en couleurs prise en janvier 2023 je suis âgé de 75 ans…

    Il faut reconnaître qu’en 59 ans j’ai tout de même « un peu changé » (rire)…

     

    Cela dit, vous ne verrez jamais sur ma page Facebook ni d’ailleurs sur mon blog, sur mon site, sur mon forum ou en tout espace de communication/discution/production sur la Toile, de photo de l’un ou l’autre de mes proches (autres que mon père et ma mère morts en 1984), amis et connaissances… Cependant, en ce qui concerne l’un ou l’autre de mes « compagnons à quatre pattes » que sont Youky un bouvier des Flandres, Fripouille mon premier matou, Matoune ma dernière chatte (tous trois décédés et enterrés au fond de mon jardin), l’on peut les voir en photo ou en image accompagnant un texte « anecdotes souvenirs »…

     

    Bon, c’est vrai : (comme disait le Général De Gaulle : « Si Dieu me prête vie »)… À l’âge de cent ans en 2048 je joindrai, accompagnant le texte du jour… Trois photos au lieu d’aujourd’hui deux (rire)…

     

  • L'abaya

    Depuis la Loi du 15 mars 2004 « dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit »…

     

    J’approuve donc la décision du ministre de l’Éducation Nationale (qui, soit dit en passant est à présent « ministre de l’Éducation – ou de l’Enseignement » - ce qui « ne me chaut guère trop) … D’interdire le port de l’abaya par les filles et adolescentes de religion musulmane.

    Si l’abaya n’est pas un vêtement prescrit par la religion musulmane au même titre que le voile, il n’en demeure pas moins qu’il est porté manifestement par provocation et dans le sens d’une revendication identitaire, communautaire, liée à la religion musulmane…

     

    Rappelons que la Loi du 15 mars 2004 s’applique aussi bien à des élèves de religion musulmane, que juive ou chrétienne…

     

    Dans les écoles, collèges et lycées privés, ainsi que dans les facultés, les grandes écoles, le port du voile – et donc de l’abaya- n’est pas interdit, ni non plus, la kippa pour les jeunes adultes juifs, ou une croix catholique bien visible sur un vêtement du dessus du corps… Alors que, bien que privés, écoles, collèges, facultés, grandes écoles sont des lieux où se trouvent des dizaines, des centaines de personnes de tous milieux sociaux et de toutes croyances y compris des non croyants ou athées, tout comme d’ailleurs dans les mairies, les préfectures, les administrations, les hôpitaux, les cliniques…

     

    Dans l’espace public, où que l’on se trouve, personne ne devrait voir si untel ou une telle est de telle ou telle religion, la croyance en une religion étant une affaire tout à fait personnelle, ne devant pas être affichée par un signe ou par une manière de se vêtir qui identifie…

    Bien sûr il y a les « engagés » (qui se sentent investis d’une « mission »), il y a les prêtres, les dignitaires de l’Église, les Sœurs, etc. … Que l’on distingue du « commun des mortels » par le vêtement qu’ils portent… Mais ça, ça fait partie du « paysage social » depuis des temps immémoriaux…

     

    En revanche (et à mon sens) : dans une chambre d’hôte, chez quelqu’un qui m’héberge, même si c’est un ami ou une amie… ça me gêne beaucoup un crucifix au dessus du lit dans lequel je vais passer la nuit !

    Et sur la grand’page générale d’accueil de Facebook, que je fais défiler pour voir ce que produisent les uns et les autres (« filtré » je suppose, par les algorythmes et l’intelligence artificielle en fonction de mon « profil » et de mes « préférences » et sensibilités) cela me « gêne quelque peu » de voir de temps à autre – bon, pas trop souvent quand même à vrai dire – des « posts » de personnes très croyantes accompagnés d’une image de Jésus ou de Marie (ça me « bassine un tantinet!)…

     

    Bon c’est vrai, pour le « profil » - esquissé par l’intelligence artificielle, par la robotique et par les algorythmes, si étudié au mieux qu’il peut être… Il inclut des données parfois « très indirectement proches de la vérité en ce qui me concerne ! »

    C’est que je suis au fond, un gentil, mais un gentil qui rue dans les brancards et qui parfois « pète de traviole » et « iconoclaste » !

     

     

    Petit bébé, peu après ma naissance à Linxe dans les Landes le 9 janvier 1948, surtout sur l’initiative de ma grand-mère maternelle qui pourtant ne mettait jamais les pieds à l’église sauf pour les mariages et les enterrements, j’ai été baptisé catholique en l’église de Linxe, car à l’époque il était « impensable » qu’un bébé ne soit pas baptisé…

    Par la suite, mes parents étant non croyants, je n’ai pas fait de communion ni été au cathéschisme, et je me suis marié civilement en 1975, et quand je mourrai, ça sera civilement aussi…

    Il y a de cela quelques années, j’ai envisagé de me faire rayer du baptême catholique (on peut, y’a une procédure à cet effet)… Mais après réflexion, je me suis dit que, dans le contexte d’une islamisation de la société française (plus de six millions de musulmans en France) et du fait des attentats terroristes islamistes et de tous ces fichés « S » pour des radicalisés ou en passe de l’être ; j’ai finalement renoncé à me faire rayer du baptême catholique… Pensant que ma démarche pourrait peut-être paraître suspecte aux yeux de quelque autorité investigatrice dotée d’une technologie de fichage pouvant noter et enregistrer ma demande de radiation…

    Mais bon… « ça me fait une belle jambe » d’avoir reçu, petit bébé, ce baptême catholique, « athée et rathatée que je suis » !