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Journal - Page 57

  • Les grands esprits

    « Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition violente de la part des esprits médiocres » [ Albert Einstein ]

     

    De nos jours c’est l’indifférence qui s’est substituée à l’opposition violente, et, « c’est peut-être pire » !

     

    L’opposition en effet, suscitait du débat et, en conséquence intervenaient les défenseurs des grands esprits qui, même s’ils ne gagnaient pas la partie, en minorité qu’ils se trouvaient dans le nombre, renforçaient les rangs des fidèles…

     

    Puis dans l’opposition en plus de la violence, se sont invitées l’injure et le déni, de la part des détracteurs les plus en vue sur la scène qui eux, sont ces « pseudo grands esprits » confortés par une opinion publique canalisée ; et, au niveau des réseaux sociaux, de la rue, des « parlotes », de tous ceux et celles qui lisent les « best-sellers » et s’expriment là où la visibilité de ce qui est exprimé est immédiate… C’est l’indifférence, la « zappe », la déconsidération, et « tu me les pompent », qui sont les réponses à ce que disent et écrivent les grands esprits… En lieu et place de l’opposition frontale entre interlocuteurs…

    Triste temps pour les « grands esprits », désormais « petites bêtes » dans l’immensité de la « jungle »…

     

     

  • Le regard porté à l'autre - mais pas n'importe quel regard - "casse la solitude"

    Apprendre à penser, à réfléchir, à se montrer précis dans ce que l’on dit et dans ce que l’on écrit, à donner aux mots que l’on emploie leur véritable sens, à échanger des idées et non pas au plus souvent produire des effets, à écouter ce qui se dit autour de soi et à le mesurer… Et – en ce terme qui est le mien - « exister l’autre plutôt que de s’exister »… S’attacher à dialoguer plus qu’à polémiquer ; c’est ce qui peut réduire la violence et l’agressivité…

     

    Mais dans les temps que nous vivons actuellement, c’est tout cela – réfléchir, mesurer, écouter etc. - qui a en grande partie disparu de la relation humaine.

     

    Cependant s’impose une réalité, celle de l’impossibilité qu’il y a dans la relation d’un bref instant, relation « d’une seule et unique fois » ou relation tout à fait occasionnelle, ou encore renouvelée de loin en loin, et toujours brève… De dire les mots, tous les mots, les milliers de mots que l’on aimerait bien pouvoir prononcer, tous ces mots si différents de ceux que l’on ne cesse d’entendre, qui martèlent ou assourdissent, tous ces mots aussi, qui « font croire que », qui trompent, qui abusent, qui entraînent…

     

    Alors à défaut de pouvoir dire ces mots, ces milliers de mots qui nous viennent de ce que l’on porte en soi et que les autres pourraient avoir besoin d’entendre de nous ; il reste le regard porté à l’autre, ce regard en totale « adéquation » avec ce que l’on porte en soi et ne ressemble qu’à nous mêmes et à personne d’autre… Mais « l’adéquation » il faut dire qu’elle n’est pas certaine, absolument pas certaine, et c’est tout juste si au mieux, elle peut être approchée…

     

    Le regard en ce sens, c’est presque ce qui entre dans une relation qui ne sera jamais parce qu’elle n’est que d’un seul et unique instant, ou qui est seulement épisodique et souvent limitée dans le temps.

     

    Et il ne peut y avoir « adéquation » entre les mots, les milliers de mots ne pouvant être dits, et ce que l’on porte en soi pouvant impacter l’autre ; que si l’on a appris à penser, à réfléchir et à être précis dans ce que l’on dit ou écrit, à donner aux mots que l’on emploie leur véritable sens…

     

    C’est pourquoi, en ce sens aussi, que le regard porté sur des personnes croisées dans un lieu public, un lieu de passage, prend toute sa signification, toute son importance, et que l’expérience du regard porté à l’autre est presque toujours une expérience heureuse, aussi aléatoire que soit l’existence de ce qui a pu être échangé dans l’instant du regard…

    C’est «malheureux à dire » - parfois même « désespérant » - de nos jours en tout lieu public, plus personne ne regarde personne.

     

    Le regard, le « vrai regard »… « Casse la solitude » …

     

     

  • Avant, après ...

    Retourner en arrière c’est redevenir comme l’on était avant…

    Avant, lorsqu’un événement déterminant survenu dans notre vie à un certain moment, n’était pas venu « changer la donne » de nos aspirations, de nos projets, de notre mode de vie au quotidien, de nos pensées, de notre « vision du monde », et… « changer la donne » également, dans nos relations avec nos proches, nos amis, nos connaissances…

    Il est de ces découvertes qu’un jour on fait, de ce que l’on ignorait, de ce que l’on croyait, de ce que l’on tenait pour sûr… Concernant telle ou telle personne de notre entourage… De ces découvertes surprenantes, déchirantes et douloureuses pour certaines, de ces découvertes qui font que « ce ne sera plus comme avant »…

    Et, du jour au lendemain, les points de repère qui étaient les nôtres disparaissent sans que d’autres apparaissent sur lesquels on peut compter…

    Et pourtant l’on demeure la même personne, différente de celle d’avant, mais néanmoins projetée dans un présent auquel on n’avait jamais pensé qu’il serait, avec en soi cette intériorité qui s’était construite depuis notre enfance…

    Et ce qui a été, en particulier ce qui a vraiment, réellement existé dans une relation avec telle ou telle personne que l’on a fréquentée (les « bons moments » en particulier), l’affection, les échanges, tout ce que l’on a partagé de projets, de réalisations, de travail et d’effort commun et d’aspirations, de rêves… Tout cela ne peut pas « ne pas avoir été »… Il peut y avoir une volonté d’effacement mais aussi déterminée que soit cette volonté d’effacement, ce qui a été l’a été bel et bien de la même manière que le ciel, hier à telle heure, présentait la formation nuageuse à ce moment là précisément…

    Une photo, un album de photos, une série de photos dans un album ; cela peut être détruit, déchiré, brûlé, ôté d’une galerie de fichiers image d’un ordinateur… C’est la photo prise du ciel hier à telle heure qui peut être supprimée mais pas le ciel tel qu’il a été aperçu à tel moment…

     

     

  • Profits et dividendes

    Les géants du CAC 40 ont dégagé 150 milliards d’ euro en 2023… Et combien en 2024 ? C’est ce que nous verrons…

    Rappelons que le CAC 40 c’est la capitalisation boursière des 40 plus importantes entreprises françaises.

    Et en plus de ces 150 milliards de profits provenant de la capitalisation boursière, il faut ajouter – ou tenir compte – des 97 ,1 milliards d’euro de dividendes versés aux actionnaires en 2023 , soit 17 milliards de plus qu’ en 2022… ( dividendes produits par les actions du CAC 40). . .

    La France est le pays qui rétribue le mieux les actionnaires, la moyenne mondiale étant en 2023, de 67 ,8 milliards…

    Le total cumulé en 2023 en France pour les profits et pour les dividendes d’élève donc à 247, 1 milliards d’euros.

     

    Le programme du Front Populaire revient à : en dépenses 214 milliards d’euro, en recettes 55 milliards, donc à 160 milliards d’euro.

     

    Est-ce que 87, 1 milliards d’ euro – profits et dividendes – ça suffirait pas pour les géants du CAC 40 et pour les actionnaires ?

     

     

  • Les limites de l'Intelligence Artificielle

    . L'IA qui sera capable de concevoir et surtout de produire un texte "Célinien" ou de tout autre écrivain "novateur et très personalisé dans la langue (française ou autre) , dans le vocabulaire , dans le style, dans une grammaire tout aussi personnelle qui, cependant, ne s' affranchit pas pour autant des règles et du sens ; un texte tel qu'aucun bon traducteur ne pourra jamais rendre avec des mots équivalents à ceux que l'auteur hors normes a employés dans un contexte particulier... Cette IA là n' existera jamais, et si d'aventure elle "existerait presque" - à son niveau parvenu - elle serait alors "battue à la course" par l' écrivain hors normes !