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Journal - Page 57

  • La haine est-elle plus mobilisatrice que la solidarité ?

    Si je suis résolument et totalement contre, archi contre l’antisémisme – mais pas pour autant du côté du gouvernement de Netanyaou et des colons gros propriétaires implantés en Cisjordanie - je ne puis cependant « fermer les yeux » sur le massacre de plusieurs milliers de femmes, d’enfants et d’hommes dans la bande de Gaza (ce massacre est un génocide non seulement parcequ’il élimine toute une population mais aussi parce qu’il réduit cette même population à mourir de faim… Et cela dans le « silence des nations – démocratiques, libérales, d’Occident et d’ailleurs, ou totalitaires Russie et Chine comprises.

     

    Quand je dis « le silence des nations » c’est du silence des Gouvernants et des régimes qu’il s’agit – et non pas celui des populations de ces nations, du moins d’une partie de ces populations… C’est – ce qui est étonnant- le silence de certains pays dont les gouvernants devraient, tels la Russie, la Chine ainsi que des pays du monde arabe, à manifester de la solidarité envers les palestiniens de Gaza… Qui interpelle ! ( Il n’en est rien, ou si peu, ou juste «  pour la forme »)… En effet, l’Iran, le Hezbollah et le Hamas, qui souhaitent la disparition pure et simple d’Israël, qui haïssent les Israéliens ; ne sont pas pour autant solidaires de la population de Gaza : d’ailleurs le Hamas met les Gazouis en « coupe réglée » depuis bien avant le 7 octobre 2023 (depuis qu’ils ont pris le pouvoir à Gaza le 14 juin 2007)… Et que fait humanitairement parlant, l’Iran pour la population de Gaza ? Que font humanitairement parlant également, les pays du monde arabe pour la population de Gaza ?

     

    En revanche, la haine des Israéliens et l’antisémitisme exacerbé, ça, ça marche et ça circule sur les réseaux sociaux ! Il faut croire que la haine est plus mobilisatrice que la solidarité !

     

    Il y a manifestement une disproportion énorme entre les victimes israéliennes de la barbarie des combattants du Hamas et les victimes des bombardements sur Gaza , tout comme il y eut en mai 1945 une même disproportion entre les victimes ( quelques colons « pieds noirs ») lors de la rébellion de Sétif et la répression qui a suivi, de l’armée française et qui fit plusieurs milliers de victimes, massacrées en représailles dans la région de Sétif…

     

    Comment est-il possible que des gens (des Juifs de la Diaspora qui avaient été persécutés en Europe et en Russie, ainsi même que des Juifs ayant subi le nazisme) installés en Israël depuis un siècle, puissent concevoir un tel massacre de civils palestiniens dans la bande de Gaza ?

     

    Certes le Hamas est à l’origine le premier responsable, du fait de la tuerie qu’il a perpétrée sur le territoire israélien le 7 octobre 2023, tout comme les rebelles de Sétif en mai 1945 furent les premiers responsables en assassinant quelques « pieds noirs »… Mais est-ce que cette responsabilité initiale des uns justifie qu’en réaction, l’on en vienne à massacrer toute une population ?

     

    L’on entend dire – ce qui est « en partie » vrai – que les populations musulmanes durement impactées – en l’occurrence les Gazouis palestiniens par l’armée Israélienne- sont « de facto » du côté des terroristes du Hamas et que les Gazouis palestiniens abritent, protègent ces derniers et fournissent des combattants au Hamas : d’où la « justification » du Gouvernement Israélien à éradiquer le Hamas en « rasant tout Gaza »…

     

     

    Il y a manifestement un paradoxe entre d’une part le traumatisme de la shoah qui traverse les mémoires et les temps depuis 1945, qui est présent à l’esprit dans la civilisation occidentale, et dont la conséquence est le soutien à Israël et à l’existence d’ Israël… Et d’autre part, ce qui vise à effacer le traumatisme de la Shoah et à réanimer la flamme multi séculaire de l’antisémitisme…

     

    L’on n’arrive pas à s’en sortir, de ce paradoxe : si l’on soutient Israël on est considéré d’extrême droite et indifférent au massacre des Gazaouis, si l’on soutient les palestiniens et si l’on condamne les Israéliens parce qu’ils rasent Gaza et éliminent toute une population, on est considéré comme antisémite (ou anti sioniste – ce qui revient à peu près au même) ou encore on est considéré comme pro musulman, et l’on est accusé de refuser de qualifier de terroristes les auteurs d’attentats du Hamas…

     

    Autant dire que la neutralité dans cette affaire là, est à la fois difficile et suspecte (à vrai dire elle est impossible – la seule position possible est celle d’un engagement à combattre la haine, à combattre la violence, à combattre toute forme de domination des uns et des autres (domination par l’économie de Marché, domination par la force armée, domination par la religion, domination par la possession de biens -propriété, territoire, argent ; domination par la prédation)…

     

     

  • À propos d'une phrase de Dustin Hoffmann

    « Je suis juif et je dis que l’humanité a cessé d’exister à la naissance d’Israël »

     

    L’humanité « toute entière » - donc en tant que 8 milliards d’humains dans son ensemble- n’est pas responsable de l’une ou de l’autre des pires injustices, des pires erreurs, des pires crimes, des pires des guerres, exactions, violences ayant été commis dans son Histoire…

    Ce sont quelques « éléments » de l’humanité toute entière pouvant être un ensemble de personnes regroupées entre elles ou dispercées dans le monde (le plus souvent sous l’égide de meneurs) qui sont réellement et seuls responsables du pire qui ait eu lieu en matière de violences, d’exactions, de crimes commis…

    L’Humanité n’a donc pas cessé d’exister à la naissance d’Israël sachant que la naissance d’Israël est le fait d’un événement spécifique et déterminant de l’Histoire :

     

    Israël est d’abord né – en tant que projet lié à une aspiration de juifs de la Diaspora (Juifs dispersés dans le monde) – avant qu’il ne fut créé en 1948…

    Déjà, depuis la fin du 19ème siècle et ce jusqu’avant la seconde guerre mondiale, à la suite de persécutions, de pogroms, en Europe de l’Est, Russie… (et en France avec l’affaire Dreyfus), de nombreux juifs ont quitté les lieux où ils vivaient, persécutés qu’ils étaient, pour aller s’établir aux Etats Unis d’Amérique (en partie) et (une autre partie) en Palestine Ottomane puis sous mandat britannique après 1919…

    Les « colonies » sont nées avant la création de l’état d’Israël et ont été fondées par les premiers immigrants de la Diaspora, et c’est l’organisation, c’est la gestion de ces colonies implantées et devenues plus ou moins autonomes économiquement et socialement, qui ont en quelque sorte poussé les Anglais à reconnaître ces colonies de juifs venus de la Diaspora.

    Avec la montée de l’antisémitisme, et du fachisme en Europe et en Allemagne dans les années 1930, le nombre de juifs venus en Palestine sous mandat britannique a beaucoup augmenté et les colonies ont pris de l’ampleur… De telle sorte qu’après la défaite des « forces et armées et puissances de l’Axe) en 1945, la question d’un état Israélien s’est posée, d’où le traité de l’ONU en 1947 faisant état d’un partage c’est à dire de l’attribution d’un état/territoire dévolu nommé Israël pris sur l’ensemble du territoire Palestinien…

    Un partage qui a été contesté par les palestiniens et par les Arabes du Moyen Orient qui sont entrés en guerre contre Israël nouvellement créé…

     

    Pour « tout dire » - en vérité selon une réalité « bien humaine » depuis toujours : l’Homme ou la Femme, qu’il soit Juif, Chrétien, Musulman, Noir, Blanc, n’importe quoi… Est fait d’un mélange (pas homogène ni également réparti ) du pire et du meilleur de ce qu’il est…

    Donc, parmi les « colons Juifs » d’avant la création de l’état d’Israël et ceux d’aujourd’hui, il y a des dominants, des gens déterminés et campés sur leurs positions, leurs certitudes, très durs à l’égard des palestiniens vivant autour d’eux… Et il en est de même des Israéliens citoyens d’Israël  : il y a parmi eux des farouches, des violents, des déterminés (en l’occurrence Benyamin Netanyaou et son entourage et ses soutiens)…

     

    Cela dit, à un certain niveau de fanatisme religieux ou idéologique et guerrier – tel le Jihad Islamique actuel ou comme la « Guerre Sainte des Chrétiens catholiques du 16ème siècle de par le monde »… La « part du meilleur en l’Homme » est quasi inexistante…

     

    Cela dit encore, le Juif qui est « une bonne personne » - et de même un Musulman, un Chrétien, un Noir, un Blanc… Qui est « une bonne personne »… Est toujours perdant dans le monde où l’on vit où dominent la violence, les discriminations, le racisme, le religieux, l’injuste…

     

  • Quel avenir pour le marché immobilier en France avec la multiplication des intempéries ?

    Depuis mi octobre 2023 et jusqu’en ce début de printemps 2024 en France dans la plupart des régions se sont succédées intempéries, inondations, submersion de rivages le long des côtes de l’Atlantique.

    Les dégâts causés aux habitations sont innombrables, d’une fréquence accrue et répétitifs puisque s’étant produits plusieurs fois en peu de temps en de mêmes lieux.

    Les régions les plus impactées sont celles proches de l’océan et en particulier à partir du bassin d’Arcachon jusqu’au Pas de Calais ; ainsi que les régions de moyenne montagne (vallées fluviales), tous les grands bassins fluviaux, sur les versants Cévenol et d’Alpes de Haute Provence ; mais aussi en Bourgogne, France Comté, Lorraine, Ardennes, Hauts de France… Soit plus de la moitié du territoire Français.

    Une bonne partie des régions impactées par les intempéries et par les inondations sont des zones d’habitat, de villes et de leurs périphéries, de forte densité d’occupation et de constructions (maisons, bâtiments, commerces, entreprises)…

    Tout le long de la côte Atlantique (rivages) des milliers de maisons vont devenir invendables ou pour le moins perdre beaucoup de leur valeur ; et il en sera de même partout où se répètent les phénomènes climatiques dévastateurs…

    Qu’en est-il ou qu’en sera-t-il de la capacité des sociétés d’assurance à « faire face » quand bien même les déclarations de catastrophe naturelle sont prises (aides de l’État et de la Région) ?

    Nul désormais, où qu’il habite, n’est à l’abri de quelque événement climatique dévastateur (tornade, tempête, incendie, inondation, grêle) rendant du jour au lendemain sa maison inhabitable… Et forcément, de plus en plus difficile à réparer, à reconstruire… Juste un exemple : la moitié de ta toiture est partie, tu restes six mois avec la bâche des pompiers en attendant la réfection de la toiture par un couvreur… Les artisans (maçons, menuisiers, électriciens, etc. sont débordés tant la demande s’accroît)…

    Il va arriver un temps où, à force, il ne sera plus possible de « faire face », de réparer, de reconstruire ( sauf s’il l’on se résoud à du provisoire qui dure – baraquements, mobil-home voire des cabanes )…

    Comment le marché de l’immobilier – à part celui des « zones encore sûres » - peut-il avoir un avenir ?

    Il me vient à l’idée, qu’un beau jour, ç’en sera fini de cet esprit de « possession de biens – immobilier, voiture » auquel on et si attaché, si enclin à considérer comme durable ; et qu’il faudra bien s’adapter à « un tout autre genre » de condition d’existence (beaucoup moins de confort, davantage de précarité, d’aléatoire, moins d’aisance, moins de sécurité)…

    J’entends dire autour de moi : « si tu disposes d’un patrimoine immobilier, si modeste soit-il, il t’appartient de l’entretenir au mieux et si possible de le renforcer, de l’agrandir afin de le transmettre valorisé à tes descendants » (c’est « moche » en conséquence, de transmettre à son fils ou à sa fille selon cette aspiration à « mieux », un bien dévalorisé… C’est ce que pensent beaucoup de gens)…

    Eh bien braves et honnêtes gens, ne vous en déplaise, la dévalorisation elle se fera par le ciel, par l’air, par l’eau, elle concernera beaucoup de monde … Et ça a déjà commencé…

     

     

     

  • Anecdote

    À la médiathèque du Marsan, de Mont de Marsan, le prêt des ouvrages est limité à trois semaines, mais renouvelable trois semaines de plus, à condition que l’un et ou l’autre des ouvrages empruntés ne soit pas retenu par quelqu’un…

    Par exemple pour cinq livres, trois CD et 4 DVD jusqu’au 4 avril 2024, tous se trouvaient renouvelables sauf l’un des trois CD (de musique)…

    Et en conséquence, à cause de ce CD non renouvelable, il fallait obligatoirement venir à la médiathèque au plus tard le 4 avril pour au moins rendre ce CD… Qui avait été retenu par quelqu’un… Ce « quelqu’un » souhaitant prendre ce CD dès que possible c’est à dire à partir du 5 avril à l’ouverture de la médiathèque.

    Que des livres ou que des DVD puissent être retenus, ça je le conçois…

    Mais en ce qui concerne les CD audio (de musique), quand on sait (tout le monde le sait) que, sur Youtube on peut à tout moment écouter librement n’importe quel album ou titre (tout est sur Youtube en musique, chansons, auteurs, de toutes les époques)… Eh bien j’ai envie de dire – et je le dis - « que ce quelqu’un qui a retenu le CD en question », aurait pu « ne pas emmerder le monde » en l’écoutant tout bonnement sur youtube (sur son ordinateur avec de surcroît des hauts parleurs connectés de haut niveau)…

    Seulement voilà : tout le monde – même si c’est très peu de gens aujourd’hui – n’a pas internet et un ordinateur, alors dans ce cas, le CD s’impose…

    Vous m’direz (à « juste titre ») : alors pouquoi toi-même, qui a internet, youtube, et un ordinateur, tu prends des CD en médiathèque ?

    La question de la qualité de l’écoute ; je regrette mais sur un radio CD compact « de merde », le « Strauss ou le Verdi ou le Beethoven, risque fort, déjà en CD par rapport à un platine de chaîne HIFI stéréo enceintes de 80 Watts, de ne pas « être au Top » en qualité d’écoute (bonjour les nuances dans les sons)…

    Peut-être, que si tu continues à prendre des CD en médiathèque, c’est pour écouter sur ton radio CD dans ta cuisine ou en faisant ta toilette dans la salle de bains… Ou encore au jardin…

    Bon, c’est vrai, une chaîne HIFI avec ampli, platine, enceintes de 80 Watts d’une taille de 2 tabourets chacune, ça s’emporte pas dans le jardin…

     

     

  • Certitudes et droits

    Ces certitudes et ces droits accompagnés de vision et de sensibilité – et de « culture » - personnelle, en lesquels s’ancrent – et se crispent- les gens du « commun des mortels » si nombreux dans notre pays, de toutes générations dont en particulier les « moins de 30 ans » qui eux, ont « hérité » des droits conquis par leurs grands-parents (et n’ont donc en aucune façon, combattu pour acquérir ces droits)… M’exaspèrent…

    Se sentant « forts de ces certitudes et de ces droits » les gens du « commun des mortels » vivant pour beaucoup d’entre eux dans un monde de consommation, de gabegie, de profusion de produits et de sevices en matière de loisirs, dans un monde d’individualisme encouragé, programmé, entretenu ; dans le culte de l’apparence et de la visibilité… Deviennent de plus en plus agressifs, « assènent » leurs certitudes, leurs droits, leurs croyances, autour d’eux, dans leur famille, dans leur entourage de connaisances, dans les activités qu’ils exercent où ils sont en relation avec les autres… Avec constance, détermination, persistance et répétition…

    La plus grande part de tout ce qui s’exprime, s’affiche, se diffuse, se partage, sur les réseaux sociaux « à longueur de journée » en tous lieux et smartphone à la main écouteurs aux oreilles – jusque dans les chiottes – n’est fait que de cela : les apparences, la visibilité, la recherche de l’impact immédiat, de ce qui sera relayé, de ce qui sera partagé et rejoindra l’opinion commune au sujet de ceci, de cela… Photo, vidéo, story à l’appui (avec le moins de texte possible)…

    Toutes ces certitudes, ces droits, ces croyances en lesquelles on s’ancre – et auxquelles on s’accroche « poing ou opinel levé », font de notre environnement un univers hostile où il « ne fait plus bon vivre » et où l’on se heurte à une agressivité ambiante et généralisée…