compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Paroles et Visages - Page 117

  • Recherches généalogiques

    Deux choix de réalisation de sa généalogie se présentent :

     

    Le premier étant celui de la constitution d’un arbe d’ascendance – paternelle et maternelle – directe, sur 6 générations, qui comporte en tout 63 personnes…

    À cette fin, un album à rédiger manuellement, par exemple « Le livre généalogique d’ascendance six générations », ou encore la création d’un site de généalogie gratuit (sans abonnement, sans version premium) avec MyHeritage, Heredis, Filae ou Généanet, permettant d’inscrire jusqu’à 200 personnes – et donc au minimum de base les 63 personnes d’ascendance paternelle et maternelle directe… Suffit…

     

    Le deuxième choix étant celui de la constitution d’un arbre d’ascendance – paternelle et maternelle – mais qui comporte aussi toutes les ascendances des branches collatérales des frères et sœurs à partir de son père et de sa mère, puis de ses grand-parents, arrière grand-parents etc. … Jusqu’à la 7ème, 8ème, 9ème génération…

    Et, non seulement toutes les ascendances des uns et des autres le plus loin possible, mais aussi à partir des oncles, des tantes et de leurs conjoints, toutes les descendances jusqu’aux derniers enfants nés…

    Avec bien sûr pour tout cela, le maximum pour chaque personne, de renseignements exacts ( date de naissance, lieu de naissance, date de décès, lieu de décès, date de mariage et avec qui, profession ou métier exercé)…

    Le deuxième choix implique un grand nombre de personnes incluses dans l’arbre, largement supérieur aux 63 de l’album rédigé manuellement, et aux 200 des sites en version gratuite de généalogie…

    L’on peut dire alors qu’à partir de 300 personnes dans son arbre, « ça commence à s’étoffer » - encore faut-il pouvoir y parvenir à ces 300 et plus…

     

    Personnellement j’ai opté pour le deuxième choix…

     

    Cependant plusieurs questions se posent, entre autres celle des « limites » que l’on peut se fixer (jusqu’à quelle personne, par exemple l’époux ou l’épouse d’un parent très éloigné ; ou encore le conjoint – ou « l’apparenté conjoint » d’un fils, d’une fille d’un oncle, d’une tante, d’un cousin, d’une cousine… Peut-on inclure?)…

    Quel est – objectivement- l’intérêt qu’il y a, à inscrire tel ou tel conjoint d’un cousin, d’une cousine au 2ème, 3ème degré ? (Pourquoi pas si on le décide?)

    Y-a-t-il des « limites » à la constitution d’un arbre généalogique ? Et lesquelles ?

    Il y a bien là, un « vrai débat » (intéressant et ouvert en rapport du choix que l’on fait d’inclure telle ou telle personne dans son arbre)…

    Pour employer une « image » si je puis dire, « représentative et pouvant avoir un intérêt » (déjà pour soi-même et ensuite dans une perspective de transmission et de communication pouvant « créer des liens familiaux ») ce serait, cette « image », celle d’une sorte de « cosmos familial sur le modèle de l’immensité de l’univers »… Autrement dit « plus il y a d’étoiles connues et identifiées et sériées dans le cosmos, et plus vient l’idée de se sentir relié à tout ce qui peut être connu et identifié dans l’univers » …

     

    La question se pose aussi de « remonter le plus loin possible dans le passé ». Pour peu que l’on arrive à parvenir dans la mesure où l’on déchiffre (arrive à lire) les documents anciens (très anciens) concernant la personne, dans le meilleur des cas en général pour le « commun des mortels » la « frontière » peut se situer dans la seconde moitié du 17ème siècle (les années du règne de Louis XIV)… Avant 1650, là, c’est l’obscurité quasi totale (la guerre de trente ans déjà…, la guerre de cent ans, la grande peste de 1350…)

     

    Enfin une « dernière question » si l’on peut dire : qui, de nos jours, dans le monde où nous vivons, effectue vraiment des recherches « longues et très approfondies » et a un arbe « étoffé » de plus ou largement plus, de 63 personnes ?

    Est-ce que, quand on est jeune, avant 30 ans, on s’intéresse beaucoup à la généalogie, et est-ce que l’on pense – enfant ou adolescent – à interroger nos parents, nos grands parents… Et eux-mêmes nos parents, nos grand-parents, lorsqu’on était enfant et adolescent, nous ont-ils informés (vraiment informés) ?

     

     

     

  • Droit du sol en France

    Un enfant né en France, de parents étrangers vivant en France mais ni l’un ni l’autre des deux parents ne sont nés en France, se voit automatiquement attribuer la nationalité française le jour de ses 18 ans (majorité à 18 ans en France)… À condition cependant de résider en France à la date de ses 18 ans et d’avoir sa résidence en France depuis l’âge de 11 ans durant une période continue ou discontinue de 5 ans…

    Cet enfant né en France, de parents étrangers vivant en France n’étant ni l’un ni l’autre né en France, jusqu’à sa majorité à 18 ans, a la nationalité de ses parents.

     

    Un enfant né en France dont l’un des deux parents est né en France (mais n’a pas la nationalité française) bénéficie du droit du sol et de la nationalité française dès sa naissance.

     

    Dans le cas de parents étrangers vivant en France, qui ne sont ni l’un ni l’autre nés en France, ils peuvent s’ils le souhaitent, demander conjointement (tous les deux) que leur enfant né sur le sol Français, obtienne la nationalité française avant d’avoir atteint l’âge de 18 ans (mais sous certaines conditions notamment de résidence)…

     

    Sous l’Ancien Régime avant 1789, et depuis le 16ème siècle, le droit du sol en France prévalait (mais sans être comme « inscrit dans le marbre »)… En ce sens, donc, depuis le 16ème siècle et jusqu’à 1789, toute personne née en France (ou plus exactement sur le sol du Royaume de France) était française (ou plus exactement était un sujet du Roi de France).

    À la Révolution (1789) lors de la promulgation de la constitution de septembre 1791, le droit du sol en l’état où il se pratiquait avant 1789, est alors fixé (validé, entériné) dans la Constitution (« inscrit dans le marbre » si l’on veut)…

     

    Il est certain qu’au 21ème siècle les conditions de vie, de mouvements et flux de populations, de démographie surtout, et d’environnement de société dans une diversité et dans une complexité accrues… Ne sont plus du tout les mêmes que du temps de la Révolution Française fin 18ème siècle, et que du temps de l’Ancien Régime avant 1789…

    Les conditions ne sont plus les mêmes, et la réalité non plus, de nos jours…

    Et la réalité telle qu’elle est, telle qu’elle se vit au quotidien par les gens, dans sa complexité, dans sa diversité, dans tous ses aspects, ne peut être occultée, ne peut être que reconnue du fait de son existence, de sa prégnance…

    En 1789 par exemple, Mayotte faisait partie de l’archipel des Comores et n’a été française qu’en 1841 (mais en 1841 il n’y avait pas de « dispositions sociales pour protéger les personnes démunies et leur assurer un revenu d’assistance)… Or Mayotte notamment depuis 2011 lorsque les Mahorais ont demandé à ce que leur île soit déclarée département français, se trouve à une courte distance maritime de pays d’Afrique (et des autres iles comoriennes) d’où partent beaucoup de gens à destination de Mayotte, un territoire d’à peine 374 kilomètres carrés devant supporter déjà 300 000 personnes recensées (mais en réalité avec en plus, environ 100 à 200 000 autres personnes non recensées, clandestines – dont beaucoup, notamment de mères comoriennes ou africaines donnant naissance à leur enfant sur le territoire de Mayotte…

     

    La réalité actuelle qui est celle liée au droit du sol en France, n’est pas une réalité pouvant faire l’objet d’une question de « morale », de gestion dans quelque réglementation que ce soit (ou de dispostions prises par un gouvernement), ou de vision de quelque ordre social que ce soit selon des vues de partis politiques ou d’opinions publiques dans un sens ou dans un autre)… La réalité n’est autre que ce qu’elle est, et elle est, la réalité, comme la formation nuageuse que l’on voit apparaître dans le ciel, comme la foudre lors d’un orage qui fend un arbre en deux, comme une rivière qui déborde, comme une forêt qui brûle, comme un séisme, comme une tempête (est-ce qu’on « commande » à tout cela, est-ce qu’on « régule » ou « légifère » face à tout cela?)…

    Tout ce que l’on peut faire c’est « tendre le dos, s’adapter en conséquence, « faire avec, que ça plaise ou non »…

     

    C’est donc pas le Rassemblement National de Marine Le Pen et de Jordan Bardella, ni le « ras le bol » exprimé par des millions de Français au sujet de « tout ce qui ne pas dans ce pays », ni la vision « Mélanchonienne » ou autre de « gauche », ou une vison « morale humaniste et tout ce qu’on veut dans ce sens « , ni non plus la volonté de gérer au mieux et avec de nouvelles dispositions, du Gouvernement de Gabriel Attal avec Emmanuel Macron président de la république… Qui va empêcher la réalité d’être ce qu’elle est !

     

     

     

  • Anecdotique ...

    « En principe » les gens âgés de – disons « autour de 70 ans » - n’ont pas besoin d’une assistante ménagère ou d’aide à domicile à la personne, dès lors que ces gens ne sont pas affectés d’un handicap sérieux… Ce qui est assez souvent le cas lorsque vient ce que l’on appelle le « grand âge » c’est à dire à partir de 85 ans environ…

    Néanmoins, à partir de 70 ans, si l’on mesure 1,70 mètre ou moins et qu’en conséquence on n’a pas le bras assez long, et que l’on peine à tenir en équilibre debout sur un tabouret, afin de changer une ampoule (plafond d’une hauteur de 2,40 mètres ou plus) ; que l’on n’a pas à côté de chez soi, un voisin jeune attentionné avec lequel on entretient une relation, que l’on vit seul ou avec son conjoint lui aussi âgé de 70 ans et pas très grand de taille ; que le fils ou la fille habite à mille kilomètres… Changer une ampoule c’est la galère !

    On ne fait pas venir un électricien (un profesionnel de métier) pour, par exemple, changer un interrupteur, rétablir un contact… Juste pour une petite intervention (l’homme de métier, artisan très sollicité, ne se déplace pas rien que pour une « bricole ») et encore moins pour venir changer une ampoule (et même 3 ou 4 ampoules dans la maison)…

    « Moralité » si je puis dire… Lorsque tu arrives à l’âge de 70 ans et que tu peines à tenir en équilibre debout sur un tabouret pour changer une ampoule, il s’avère alors autant préférable que souhaitable, de faire installer, à la place de lustres ou de luminaires avec ampoules au plafond trop haut, sur les cloisons et donc à hauteur de visage, des appliques murales. Sans doute un électricien, homme de métier très sollicité, ne « rechignera pas » alors, à un travail de pose et installation d’une dizaine d’appliques murales dans ta maison…

     

    Soit dit en passant, l’on ne trouve de nos jours plus personne – de métier – en quoi que ce soit, pour une « petite intervention » (considérée non rentable et surtout « incasable en temps à consacrer » entre deux ou trois « gros chantiers » simultanés)… C’est la raison pour laquelle se multiplient les « auto entrepreneurs à tout faire » qui eux, interviennent à la demande pour de « petits travaux »…

     

     

  • Prendre soin de sa propre lumière

    « Lorsqu’on sait prendre soin de sa propre lumière, on n’a pas le temps d’éteindre celle des autres » [ William Sinclair ]

     

    Sans doute… Ou peut – être, oui…

     

    Mais « prendre soin de sa propre lumière », à mon sens, implique de la défendre lorsqu’elle est contestée et parfois, brutalement mouchée…

     

    Car les détracteurs sont nombreux, agressifs… Encore « heureux » quand ils se contentent de passer à côté de ta lumière sans la regarder ou la considérant d’un œil sceptique et sans aucune bienveillance ou reconnaissance de son existence…

     

    Le temps d’éteindre la lumière qui aveugle, ou qui est une contrefaçon bien arrangée, de la lumière… Et qui est celle de certains – assez nombreux il faut dire – vient de lui-même sans être cherché et donc s’impose par la force des choses… Donc le temps, alors, on le prend… De moucher ce qui s’apparente à la lumière mais qui n’en est point, et nous brûlerait la peau au passage, à proximité de ceux et celles qui nous offensent, nous contestent ou nous aveuglent…

     

    Reste que, pour la lumière des autres – de certains autres aussi (mais moins présente dans le paysage que celle d’autres certains autres) – et qui peut être bleue, jaune, rouge, orange… Et donc différente de la nôtre qui est verte ou blanche – il ne nous vient pas à l’idée – en principe - de l’éteindre et encore moins de passer de notre temps à l’éteindre… À moins d’être si convaincu, si imbu de ce que notre lumière – verte ou blanche - représente à nos yeux, que nous en venions à moucher la lumière des autres – bleue, jaune, rouge, orange…

     

     

  • Robert Badinter

    Lorsque Robert Badinter lors du procès de Patrick Henry s’adressant à chacun des douze jurés, leur a dit « en condamnant Patrick Henry à la peine de mort, vous condamnez un être humain à être coupé en deux », c’est cette formulation « un être humain coupé en deux » qui a impressionné les jurés – dont parmi les douze, deux femmes… De telle sorte que Patrick Henry – comme on disait à l’époque - « a sauvé sa tête » - ou, plus exactement, c’ est Robert Badinter qui a « sauvé sa tête »…

    Depuis 1792 en France, et jusqu’en 1981, un homme ou une femme condamné(e) à la « peine capitale » (la peine de mort pour appeler un chat un chat) était exécuté par décapitation (guillotine à partir de 1792 et avant 1792 à coup de hache, tête posée sur un billot)…

    Si l’exécution en France s’était faite – avant et après 1792 – par pendaison, par étranglement (comme en Espagne avec le garrot), Robert Badinter n’aurait pas pu prononcer devant les jurés lors du procès de Patrick Henry, cette phrase « vous condamnez un être humain à être coupé en deux »…

    Sans doute – on peut le penser – un homme d’une telle dimension d’humanité et d’intelligence et de réflexion, que Robert Badinter, aurait trouvé alors, lors du procès de Patrick Henry, une autre formule ou une autre phrase en rapport avec le mode d’exécution en vigueur des condamnés à mort…

    C’est vrai qu’avec la guillotine, « un homme (ou une femme) coupé en deux » c’est vraiment cela…

    Est-ce qu’un être humain étranglé, vertèbres cervicales brisées net par une corde ou par un garrot ; ou criblé de douze balles de fusil dans la poitrine et dans la tête et dans le ventre… Ça serait « moins impressionnant » qu’un être humain coupé en deux – la tête d’un côté, le corps de l’autre (et avec le sang qui jaillit ) ?

     

    Dans le contexte de drames, de guerres, de conflits, d’enjeux, de violences, de déliquescence de la société, de nouvelles (ou d’intemporelles et donc inchangées) barbaries pratiquées au 21ème siècle « à grande échelle » pour ainsi dire dans les guerres actuelles… La conscience même, intime, profonde, personnelle – ou commune à un ensemble de personnes – de ce qu’est l’ampleur, de ce qu’est la portée des drames, des enjeux, des violences dans le monde d’aujourd’hui… N’est pas – loin s’en faut - « à la hauteur vertigineuse » de tous ces drames, enjeux, violences… L’a -t- elle jamais été d’ailleurs, dans l’Histoire ?

    Car c’est bien cette « conscience même, intime, profonde, aiguë, personnelle et ou commune à un ensemble de personnes » - où que ce soit dans le monde – et quelque que soient la culture, le mode de vie, les croyances d’un peuple – qui peut à elle seule, réduire sinon même faire disparaître l’intemporelle ou la nouvelle barbarie, et donner aux drames, aux enjeux, une dimension différente de ce qu’elle est (soit dans une dimension et dans un principe de relation entre les êtres et les choses, proche de ce que cela doit être à l’échelle de l’Univers – qui existe dans les « sociétés » animales et de forme de vie non humaine)…

    La barbarie, c’est uniquement, proprement ou salement humain… Chez tous les autres êtres vivants, à la place de la barbarie on pourrait dire « il y a que ça fait pas dans la dentelle » …