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Paroles et Visages - Page 220

  • Des tonnes de bouffe au Qatar, suite ...

    L’on m’a dit : « ces tonnes de bouffe au Mundial de foot du Qatar, si la coupe du monde de foot avait eu lieu ailleurs, il aurait bien fallu que les équipes, les accompagnants et les journalistes et les spectateurs, « bouffent », donc tu as tout faux puisque ces tonnes de bouffe auraient été les mêmes ailleurs »…

     

    Mais il y a tout de même une différence de taille entre « au Qatar et dans d’autres pays » à propos de ces tonnes de bouffe :

     

    Le Qatar ne produit RIEN en bouffe (tout, archi tout ce qui se bouffe, au Qatar, vient de pays à des milliers de kilomètres, à votre connaissance, y-a-t-il au Qatar - grand comme la Corse - des champs de pommes de terre, d'haricots, de poireaux, de navets, etc. ? Y-a-t-il au Qatar des prés à vaches, à moutons ? ...

    Alors que pour les JO de Paris en 2024, rien qu'en Ile de France, il y a des centaines d'hectares de produits maraîchers, et dans notre Limousin et en Chalosse dans les Landes, et en Auvergne et en Bourgogne, de superbes vaches et bœufs plantureux!)... Même chez Mac Donald en France, on achète Français !

     

    Dans tous les pays assez riches en terres agricoles et d'élevages, où se déroulent de grandes manifestations sportives internationales, pour faire bouffer des milliers de personnes et les équipes de sportifs avec leurs accompagnants, y'a au moins 60/70% de tout ce qui se bouffe, qui n'a pas fait 10 000 km en avion frigo !

     

    Alors qu’au Qatar pour le Mundial de foot, c'est 100% de bouffe importé, ainsi d'ailleurs que toute l'année, au Qatar, pour 3 millions de personnes "riches à crever" (les Qatari je précise, parce que les travailleurs Bangladais, Indous, Pakistanais, eux, qui bossent sur les chantiers de construction de cet environnement futuriste qu'est le Qatar, ne bouffent que du riz et des rognures de bidoche ou de poisson et boivent de la flotte (pas du pinard millésimé à 50 ou 100 euros la bouteille!)

     

     

  • Neutralité face à l'injustice

    … Ne sont guère nombreux, ceux et celles qui, ne demeurant pas neutres, ouvertement et au su et au vu de tout le monde, soutiennent, encouragent, et justifient l’injustice qui, pour eux, n’est pas de l’injustice mais la vérité d’un état des choses que l’on ne peut changer (la violence, la prédation, la domination, les inégalités produites par les Hommes)…

     

    Ils ne sont pas nombreux « en direct » notamment lorsque vous les avez en face de vous dans une discussion… Mais ils sont un peu plus nombreux « indirectement » notamment lorsqu’ils s’expriment sans clairement s’identifier sur la Toile, sur le « mur virtuel » où tout le monde peut inscrire quelque chose, déposer une image…

     

    Effectivement la neutralité est bien la position où se fixe le plus grand nombre d’entre nous, neutralité se manifestant par l’indifférence, par le silence, par la démission, par la lâcheté, par la préférence de la facilité, par la soumission à une opinion générale, par le désengagement, par l’abstention… Et dans la neutralité il est évident que l’oppresseur est toujours gagnant…

     

    Certes, la difficulté de l’agissement et du choix, le caractère aléatoire, inconfortable, risqué, insécurisant, de l’agissement, incite à la neutralité…

    Mais la neutralité ne peut demeurer durablement comme une page blanche immaculée, parce que sur la page blanche, ce qui a été tracé sans être visible par le neutre qui a quand même son idée à lui, finit par apparaître.

     

     

    La vraie neutralité face à l’injustice (comme la page blanche demeurant sans cesse immaculée) n’existe pas… (Tu ressens forcément quelque chose en toi, de ce que tu perçois, observes, subis, même si tu le gardes pour toi, ne le fais point connaître aux autres)… Et ce que tu ressens, dans la mesure où c’est aussi à peu près également ressenti par beaucoup d’autres, et où ça induit des comportements de résistance, ça rend plus tout à fait gagnant l’oppresseur…

     

  • Une force naturelle

    … Il y a cette force naturelle faite d’intelligence, d’ordre immuable et intemporel, qui est comme une mécanique horlogère d’une extrême complexité, qui ne disparaîtra jamais de l’univers que nous, humains, connaissons, qui ne disparaîtra jamais non plus d’autres probables univers encore inconnus de nous, humains…

     

    Une force naturelle faite d’intelligence qui, bien qu’immuable et intemporelle et en quelque sorte égale à elle même, évolue, se transforme, se déplace, s’installe partout où elle le peut, et qui toujours à chaque fois qu’elle apparaît, commence en quelquechose qui est presque rien et qui se diversifie en se complexifiant en un presque tout…

     

     

    Cette force naturelle a dans son contenu – et dans son essence – quelque chose qui est commun à tous les êtres vivants, à toutes les espèces vivantes et végétales, permettant à chaque espèce d’exister, de se perpétuer, de se protéger, de se défendre en face de ce qui la menace et l’agresse (l’on peut appeler cela solidarité naturelle de l’espèce dans la cohésion de ses représentants qui, chacun individuellement lutte pour son existence dans un combat sans merci, mais peut, relié à ses semblables, de la même espèce, prendre part à la défense de son espèce)…

     

    En corollaire si l’on peut dire, à cette « solidarité naturelle » des représentants de toute espèce vivante, il y a aussi des associations naturelles, des symbioses, des complémentarités entre représentants d’une même espèce et représentants d’une autre espèce (souvent d’ailleurs d’une ou de plusieurs espèces très différentes les unes des autres), qui contribuent à la survie, à la perpétuation de l’espèce, de la vie toute entière…

     

    Et le fait que dans chaque espèce vivante, le nouveau né issu de la fécondation sexuée (notamment les mammifères) bénéficie de la protection de sa mère ou de ses deux parents ; et que parfois même le faible, le moins bien pourvu par la nature, le vieillissant, le malade, le menacé par un prédateur, l’accidenté, peut être secouru par d’autres représentants de son espèce (et même, oui cela arrive, secouru par des représentants d’une espèce différente)…

     

    On va appeler tout cela, tout ce que j’ai évoqué « la beauté du monde »…

     

    Chez les Humains, l’émotion, ou plus exactement la « fabrique de l’émotion «  engendrée par la survenue d’un événement dramatique (un meurtre horrible, un incendie, une inondation, le déraillement d’un train, le crash d’un avion, une guerre, entre autres) ou encore engendrée par la levée d’un mouvement social en faveur de ceci/cela (ou contre), par une menace qui risque d’avoir des conséquences néfastes sur la vie quotidienne que l’on vit…

     

    L’émotion donc, et surtout la « fabrique de l’émotion » (par les puissances médiatiques, par un pouvoir en place, par mouvement spontané d’un ensemble de personnes) dans le monde d’aujourd’hui peut-être davantage que par le passé ; occulte cette force naturelle faite d’intelligence, ordonnée comme une mécanique horlogère… Et n’engendre pas forcément, comme l’on le croit, quelle que soit la dimension de l’émotion, de véritable mouvement de solidarité, à part de la compassion passagère, quelque contribution en dons d’argent ou d’envoi de fournitures de première nécessité lors de catastrophe naturelle ou d’accident impactant beaucoup de personnes en quelque lieu…

     

    L’émotion, d’autant plus qu’elle est fabriquée et relayée et qu’elle passe telle une gigantesque vague, est bien souvent « contre productive » dans la mesure où elle prend le dessus sur l’agissement…

     

     

  • Violences faites aux femmes

    … Si j’adhère très nettement à la lutte contre les violences faites aux femmes, il n’en demeure pas moins que des violences faites à des hommes par des femmes, est aussi une réalité non négligeable…

    Même si ces violences faites par des femmes à des hommes qui peuvent être un mari ou un compagnon ne concernent qu’une minorité de femmes – peut-être de 1 à 3 sur 10, elles existent et doivent être dénoncées, faire l’objet de poursuites…

     

    Ces violences faites par des femmes à des hommes peuvent être des propos ou des gestes agressifs, malveillants, outranciers, parfois répétés, associés à des comportements intolérables, rendant la vie à deux, au quotidien, très difficile, et il n’est pas juste qu’un homme subisse l’agressivité et le comportement intolérable d’une femme, notamment lorsque la femme ou la compagne ne cesse de reprocher à son homme ses défauts alors qu’elle même est loin d’être un « prix de vertu »…

     

    S’il arrive que l’homme, excédé – et probablement envisageant de se séparer de sa femme qui, en aucune façon ne le soutient, n’est solidaire de lui, et de surcroît a des propos et des gestes agressifs-

    et qu’il en vient, cet homme à un geste regrettable envers sa femme ou sa compagne, lors d’une situation sensible et dramatique… Faut-il pour autant que cet homme fasse l’objet d’une bronca sur les réseaux sociaux, d’une condamnation par ses proches, par ses amis, par ses connaissances et que sa vie soit pourrie, qu’il doive se démettre des fonctions qu’il exerce au sein d’une association ou d’un organisme ?

     

    Ce que l’on appelle « une belle personne » pour désigner un homme ou une femme « de bien et de bonne volonté », charismatique, influent(e), dans une réelle dimension d’humanité… Ne peut pour autant être absolument parfait, sans aucun défaut, sans fragilité, sans une part obscure en lui, en elle, que d’ailleurs il, elle reconnaît…

     

    Comme pour beaucoup de choses – déplorables – qui, « montées en épingle » et incitant à extrémisme, crispation exacerbée, fanatisme, parti pris (tout cela relayé et communautarisé), dans ce monde de violences et d’intolérances où l’on vit de nos jours ; l’ultraféminisme engagé et militant, tout comme tant et tant de mouvements « anti ou pro ceci/cela » revendicatifs, ostentatoires, idéalisés, ne contribue aucunement à la « paix sociale » !

     

    De tout ça, de tout ce qui aujourd’hui crispe, divise, sépare, incite à la haine, au rejet, à la violence, à l’agressivité – mais qui, paradoxalement « voisine » avec des complaisances, des renoncements, des démissions – rien n’apparaissait d’une manière aussi « endémique » dans la société des années de 1950 à 1970 en France… Et sans doute ailleurs dans les sociétés dites « développées » de cette époque antérieure aux années 1980…

     

    Aujourd’hui, de ceci ou de cela, aussi justifié soit-il, qui choque, qui dérange, qui est relayé et communautarisé, on en fait tout un fromage… Sauf que le fromage, il pue et il est plein d’asticots !

     

     

  • Des tonnes de bouffe pour le Mundial de foot au Qatar

    … J’imagine que pour faire bouffer durant un mois, midi et soir, sans compter le petit déjeuner du matin et encore le goûter, à Doha au Qatar, les milliers de personnes, footballeurs de toutes les nations, leurs accompagnants, familles, personnels de service, journalistes sportifs, photographes, chroniqueurs, rédacteurs, et spectateurs venus en avion ( 160 vols par jour )… Les tonnes de bidoche, de légumes, de fruits, de produits alimentaires qu’il va falloir acheminer en avion frigo, depuis les pays forcément lointains, producteurs de toutes ces denrées…

    Car le bœuf, l’agneau, le poulet, le canard entre autres bidoches, ne sont point que je sache, « local » c’est à dire venant de « fermes Qatari » ! (rire)…

     

    Et tous ces gens qui crèchent dans les hôtels palaces à 1000 euros la nuit, ne vont pas bouffer à midi et le soir, un plat de riz ou de nouilles avec des nuggets de poulet !

    Excellent pour la Planète, ces tonnes de bouffe acheminées par avion frigo depuis des pays situés à dix mille kilomètres du Qatar ! J’en crève autant de rire que de pleurer, de cette grosse affaire de mundial de foot au Qatar, l’une des plus scandaleuses et révoltantes aberrations du siècle en matière de gabegie de consommation énergétique et bouffe pantagruélique sans compter tout ce qui se vend de très cher et de tout à fait superflu dans les galeries marchandes des hyper espaces commerciaux architecture futuriste de Doha, produits de luxe venus aussi de pays producteurs lointains !

     

    Au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022, on tue le bœuf (du Charolais, du Limousin, de la Chalosse… Ou Argentin)… Mais… Pas le cochon (comme à Intermarché de Sainte Tarte de la Midoue)… Quoique… (pour les Bleus et leurs accompagnants…)

    Au fait : y – a – t -il des abattoirs à Doha (pour autant que l’on puisse faire venir par navires bétaillers, des troupeaux de vaches ) ?

     

    Cela dit, depuis août 2022 et encore aujourd’hui, 3 mois plus tard, le tiers du territoire du Pakistan se trouve sous les eaux (plus de deux mètres en certains endroits) à la suite des inondations record survenues lors de la dernière mousson, rendant difficile et précaire la vie de centaines de milliers de personnes, presque toutes des paysans vivant des produits de la terre (plus de récolte, plus de nourriture), et en perspective, de longs mois où l’eau ne s’évacue pas, et la prochaine mousson dans 8 mois, qui aggravera la situation…

    Et en Ukraine six millions de personnes sans électricité, sans chauffage durant les mois d’hiver, vivent dans la précarité…

     

    Et pour au moins deux milliards d’humains sur la planète, les tonnes de bouffe pour quelques milliers d’aficionados de foot, pour les équipes compétitionnant sur la pelouse du stade du siècle, toute la gabegie de consommation énergétique ; le Mundial de foot au Qatar est une insulte !

     

    J’imagine que l’Ukrainien lambda ne va pas suivre à la Télé, en installant un groupe électrogène à usage domestique dans une pièce de débarras de sa maison, les matches de cette coupe du monde 2022 !