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Paroles et Visages - Page 44

  • La France de 2024

    Ah, cette France qui, sur le plan économique au niveau mondial, « ne se porte pas si mal que cela » - puisque la croissance atteint 0,8 point de plus au cours des derniers mois et que l’ ensemble des ménages a vu son pouvoir d’ achat ( sa consommation tous produits confondus) progresser de 0,4 % depuis début janvier 2024…

    Au dires de certains observateurs « avisés » et « crédibles », sur le plan économique la France « va bien »… Du moins pour des millions de Français qui eux, travaillent, disposent -en couple- de deux salaires et… Ne sont pas « dans le rouge » dès le 15 du mois… (En revanche pour les plus démunis, en dessous du « seuil de pauvreté » ou «  vraiment en difficulté au quotidien » soit environ 9 millions de personnes, la « France qui va bien » est pour eux une «  France étrangère » dans laquelle ils se sentent exclus ou déconsidérés – comme si le « Système » , « n’ avait pas besoin d’ eux du fait qu’ il compte sur les autres vingt ou trente millions qui consomment ( n’ arrêtent pas de « mettre cent balles dans le Dada »)…

    En somme, d’un côté « une France qui va bien » mais de l’ autre côté, une France qui, sur le plan social – et politique- « ne va pas bien du tout » ! Et qui est en déliquescence accrue…

     

     

  • Défection de touristes étrangers cet été en France

    Parmi les deux millions de touristes étrangers attendus pour les JO de Paris 2024, du 26 juillet au 11 août, dont la plupart d’ entre eux ont effectué leurs réservations d’ hébergements et acheté leurs billets voici déjà plus de six mois ; un certain nombre de défections sont enregistrées, de touristes Européens, Américains, Canadiens, Japonnais, Australiens et autres qui renoncent à leur séjour à Paris pour assister aux JO…

    Pour deux principales raisons – dont la première celle liée au risque d’ attentats terroristes et de l’ insécurité, n’ est pas, en fait la plus importante… Car la deuxième raison, celle liée au « paysage politique et social » de la France depuis le 9 juin 2024 et encore plus depuis le 7 juillet, inquiète davantage les touristes étrangers…

     

    De surcroît, les dispositions prises à Paris pour la circulation en voiture – et pour le stationnement – ainsi que pour les déplacements des piétons, vont être en pratique, au quotidien et partout dans Paris, de nature à ne « pas faciliter les choses » ( il faudra être muni d ‘une sorte de « pass » ou de badge, d ‘un « QR code » ) … Un véritable « parcours du combattant » d’ une grande complexité…

     

    Dans le contexte de tensions internationales accrues entre grandes puissances, de guerre en Ukraine, de conflit Israélo Palestinien Hamas Hezbollah, et en particulier en France, d’ insécurité liée à des manifestations violentes de minorités agressives, de « paysage politique et social » incertain et potentiellement explosif… Comment ces JO, censés être un moment de « paix universelle, de concorde, de suspension des tensions et de partage dans la fête et dans l ‘émulation, peuvent-ils – en 2024 à Paris et en France (et vu dans le monde) – avoir encore un sens ? Le sens originel des JO ?…

     

     

  • Une culture inexistante, de la relation et du dialogue

    Depuis que les « sujets sensibles » ont des conséquences sur la vie quotidienne des Français, la politique n’ est que polémiques épuisantes, crispations et vues à court terme…

    Chaque formation cherche à s’ imposer, usant de « formules », de « mots d’ ordre », d’effets de langage…

    La culture du dialogue et de la relation fait défaut, et, durant tout ce temps de polémiques et de crispations, les milliardaires, les caïds de toutes les mafias, avec leurs châteaux, belles demeures, parcs, jardins, propriétés de dizaines d’ hectares, résidences « haut de gamme » de séjours de vacances et de loisirs dans des paysages aménagés, ne cessent de se gaver…

     

    Dans « Echappées belles » du dernier samedi soir – 6 juillet – ce reportage « édifiant », par exemple, sur des résidences pour touristes riches dans le sud du Portugal… Sans compter, dans « Des racines et des ailes » quasiment à chaque émission, le quart d’heure château, beau mobilier, parcs et jardins, généalogie d’ aristocrates…

     

    Question engouements, mentalités orientées sur ce qui fait rêver, sur ce qui rend béat d’ admiration, suscite de la considération ; les « belles réalisations » des riches ainsi que tout ce qu’ ils possèdent et mettent en valeur ; la magnificence de leurs demeures, le fait qu’ ils sont « pourvoyeurs d’ emplois » et, avec cette idée du « ruissellement » et que sans leurs grandes fortunes, sans le pouvoir qu’ils ont, le monde dans lequel nous vivons au quotidien ne serait plus le même ( société de consommation, de biens, de services, d’ équipements accessibles au plus grand nombre de personnes possible)… Question « tout cela » oui, c’est, de la Droite à la Gauche, des salariés les moins bien payés jusqu’ aux cadres, ingénieurs, dirigeants d’entreprises, dans quasiment toutes les « couches sociales »… La même « musique » dominante avec les mêmes refrains, que tout le monde écoute…

     

    Et tant que tambourinera cette musique d’ un bout à l’ autre de la société, aucun « Front Populaire », aucun « Rassemblement National », aucune politique, aucun gouvernement ne pourra changer quoi que ce soit…

    En revanche des promesses, des paroles, des meetings, la contribution à chaque «  grande élection déterminante » de chanteurs, d’ artistes, d’ écrivains, de penseurs, d’ intellectuels, tous prenant ouvertement et publiquement parti pour tel ou tel candidat, avec de «  grandes messes festives », tout ça soulève des enthousiasmes… Mais, la fête finie on plie les manèges et le lundi matin qui vient, c’ est la réunion de fixation d’objectifs de performance et de rentabilité autour du « boss » qui est plus que jamais de mise !

     

    Et… Combien de millions de Français – de toutes conditions à l’ exception des plus démunis et de ceux et celles qui sont « dans le rouge » à la fin du mois… Qui, outre leur livret A et leur CODEVI « bien rempli » (« épargne de précaution ») ont dans leur portefeuille financier chez leur banquier, des placements en actions dont la composition le plus souvent n’ est pas « des plus claires » - avec notice d ‘information en plusieurs pages écrit tout petit – et perçoivent périodiquement (au moins un versement annuel) un intérêt ou dividende « à 2 chiffres » ?

    Peut-être autant qu’ il y a eu d’ électeurs aux dernières législatives pour le Rassemblement National… Et… Aussi pour le Front Populaire !

     

    Quand on est « pris dans l’ engrenage du Système » et qu’ on est tout comme d’ autres millions de consommateurs, demandeur et client, de services, de supermarchés, de toutes sortes de biens – de nécéssité ou non – l’une des « premières choses à faire » afin de se démarquer du Système sans pouvoir s’ en libérer ; c’est au moins de ne pas avoir de portefeuille financier en actions avec dividendes, chez son banquier !

     

    Il ne faut donc pas s’ étonner, si, dans ce que « racontent » les uns et les autres, quelque soit leur « sensibilité politique », leur « vision humaniste du monde et de la société », d’ une part… Et si dans les discours, sur les plateaux de télévision, dans les médias, dans la presse et dans l’ audiovisuel, d’ autre part… Personne ou presque à part quelques personnages de la « Gauche de la Gauche » ( et encore)… N’évoque les puissants lobbys, les hordes d’ actionnaires, les milliardaires ! … Que le « citoyen ou habitant lambda de tel ou tel pays » n’ a finalement peut-être pas vraiment envie de voir disparaître, ne serait-ce que pour ce qu’ il peut glaner de « miettes de gâteau » diversement éparpillées…

     

  • Réflexion du jour, 8 juillet 2024

    Comment peut-on aimer les livres sans aimer les mots ?

     

    Comment lire des romans sans avoir lu un dictionnaire ?

     

    Comment peut-on faire de la littérature sans voyager dans le vocabulaire ?

     

    Comme faire de la politique sans rendre essentiel le dialogue et la relation ?

     

     

  • Un monde autant clos qu' ouvert

    Il est une loi naturelle qui est commune à tous les êtres vivants - le monde animal et humain et aussi celui des végétaux, mais encore également le monde minéral- en effet tout être vivant, et en particulier la personne humaine, ainsi que les choses – tout ce qui est fait de matière par exemple un caillou, une roche, de la terre… Contient un monde clos en lui, et en même temps ouvert sur tout ce qui l’entoure et qui est pour ainsi dire infini…

     

    L’humain tout comme n’ importe quel être vivant est un monde clos en lui, tel une sorte de « bulle » en laquelle il est enfermé, « seul dans sa peau » dans la traversée, dans le temps de son existence… Enfermé dans ce qu’ il ressent, dans ce dont il est fait ; et il perçoit le monde qui l’ entoure – son environnement, les autres êtres vivants ainsi que ses semblables – au travers d’une sorte de pellicule ou de « film » ou d’enveloppe transparente… Pellicule, film ou enveloppe qu’ il ne peut jamais franchir, jamais traverser afin d’ être « dans l’ autre » ( son semblable, un autre être vivant – son chat, son chien)…

     

    C’est cela le monde clos en soi, qui d’ailleurs est un infini… Un infini comme tout ce qui est « hors de la bulle »…

     

    Le « lien » entre le monde clos en soi ( l’intériorité dont un être est fait) et ce qui est « de l’ autre côté » ( les choses, les êtres, tout ce qui nous environne) c’est la relation…

     

    Nécéssairement – selon la loi naturelle - le monde clos en l’ être, totalement clos durant toute la traversée de l’existence, est, par delà la « pellicule de la bulle », ouvert à tout ce qui l’entoure – en premier lieu l’ environnement immédiatement perceptible, visible… Puis, au-delà de l’ immédiatement visible et perceptible, ce qui est éloigné et dont la forme et la dimension, ne peuvent être appréhendés que par l’ imaginaire… ( Mais l’imaginaire est une « essence en soi » - différente de l’ imaginaire en l’ autre, et cet imaginaire étant celui d’ une autre personne que nous-mêmes ou celui par exemple, d’ un animal domestique ou sauvage… L’imaginaire n’ est pas le propre de l’ humain et chez les animaux l’ imaginaire ne « fonctionne pas de la même façon » que chez l’ être humain)…

    Il ne peut donc y avoir, à proprement parler, autrement que par un concept purement humain – que l’ on peut porter très fort en soi – de « conscience aiguë de l’ existence de l’ autre »… Qui peut être innée ou qui peut, pour l’ humain s’ acquérir par effort et volonté déterminée, qui est innée ou « automatique, instinctive » pour les animaux…

     

    Ainsi la « conscience aiguë de l’ existence de l’ autre » - enfin « ce qui s’ en approche le plus, presque au point de vraiment être » - pour l’ humain, si l’on l’ associe avec le principe de relation, devrait « presque nous faire traverser l’ enveloppe de la bulle »… Et, en quelque sorte, sans cependant les confondre, faire se rejoindre l’ imaginaire et le réel…

     

    NOTE :

     

    « Bon, cela dit , un tel propos, un dimanche de second tour d’ élections législatives, c’ est un tantinet « faire fumer la moquette » (rire)…