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  • Les entreprises artisanales sont peu disponibles pour de petits travaux

    Il devient de plus en plus difficile – et aléatoire ou même improbable – de trouver près de chez soi, pour de « petites réparations et travaux ponctuels » une entreprise artisanale – menuiserie, maçonnerie, plomberie, électricité, entretien de terrain autour de sa maison – un professionnel, une entreprise, qui accepte de se déplacer et d’intervenir pour un travail de réparation ne nécessitant par exemple qu’à peine une heure ou deux de travail…

     

    En effet la plupart des entreprises artisanales – celles qui emploient 4 ou 5 salariés ou plus – privilégient les « gros travaux » - d’installation, de rénovation, et en conséquence n’interviennent sur demande qu’en fonction de l’importance du chantier, que ce soit en maçonnerie, en menuiserie, en plomberie, électricité, couverture, charpente et autres…

     

    De surcroît, ces entreprises sont difficiles à contacter : par téléphone tu tombes sur une boîte vocale, par couriel ou par contact sur site professionnel tu es invité à servir un formulaire questionnaire, il n’y a en général pas de numéro mobile indiqué (donc pas de possibilité de laisser un message écrit), ou, s’il y a un numéro de mobile, tu tombes sur un répondeur…

    Bref, « c’est une vraie galère » !

    Et en « recherche Google » tu n’es guère plus avancé ! Tu ne trouves pas vraiment la réponse (par le lien figurant sur la page Google) que tu attends…

     

    Il faut donc – mais « tout le monde n’en a guère la capacité ou est très limité question bricolage – être « débrouillard, inventif, ingénieux, adroit de ses mains, bien outillé, ou avoir un voisin, un ami proche qui « s’y connaît » et peut te dépanner…

     

    Il y a cependant – et c’est heureux – les « micro-entrepreneurs » spécialisés dans les « petites interventions » ou réparation ou entretien de jardin, travaux ponctuels et qui eux, facturent leur travail 17 à 25 euro de l’heure ( alors qu’un professionnel demande 70/80 euro de l’heure après s’être longtemps fait attendre – s’il accepte de venir)…

     

    Si tu as, par exemple, dans ton salon ou pièce principale, au bas d’un mur ou d’une cloison, une prise électrique défectueuse (tu branches un appareil sur la prise, le courant n’arrive pas, il faut alors voir ce qui se passe dans le circuit, peut-être une liaison dans une boîte de dérivation)… Impossible ou très difficile de trouver près de chez toi un électricien (une entreprise d’électricité) qui accepte de venir chez toi pour seulement une heure de travail… Résultat : tu fais avec l’une ou l’autre des autres prises de la maison ( bonjour les rallonges avec multi prises)…

     

    De surcroît, tous ces gens là – artisans en entreprises- te tiennent le même discours lorsque tu parviens à les contacter : ils n’arrêtent pas de se plaindre qu’ils ont trop de charges, qu’il ne trouvent personne à employer, que les matériaux dont ils ont besoin pour travailler sont de plus en plus cher… Etc. … (Tout cela étant « vrai sans être vraiment vrai » et « assez fallacieux » il faut dire)…

     

    Conclusion qui de plus en plus s’impose : si t’es pas trop bricoleur, si tu t’y connais pas très bien ou juste « de base » - surtout en électricité – et si t’es insuffisament outillé… Tu restes avec du « déglingué » durant des semaines, des mois, des années…

     

    Tiens, rien qu’un exemple, aussi, parmi tant d’autres : si t’es âgé – plus de 70 ans et pouvant perdre l’équilibre sur un escabeau ou une échelle- et que le plafond de ton couloir dans la maison ainsi que celui des autres pièces est à plus de 2,20 mètres de hauteur avec accroché un lustre, une ampoule à changer ; tu n’y arrives pas, tu restes avec l’ampoule pétée « ad aeternam » donc pour aller aux WC tu prends une lampe de poche…

    La solution, alors, ça serait de faire venir un électricien qui t’installerait des appliques accessibles sans devoir monter sur un escabeau, mais ça c’est du trop petit boulot pour une entreprise d’électricité !

     

     

  • Sciences, civilisation, religion

    Dans le monde arabo-musulman du 9ème siècle donc dans les années 800 à 900, qui, au-delà du Moyen Orient, s’étendait du Sud de l’Espagne et par delà l’Empire Bysantin, jusqu’en Asie centrale ; il y avait d’après G.Sarton dans son introduction de l’Histoire de la Science, 40 savants de premier plan dans les domaines des mathématiques et de l’algèbre, de la médecine, de la physique, de l’astronomie, de la géographie – entre autres…

     

    Le Coran à cette époque – tout comme d’ailleurs à toutes les époques depuis l’Hégire (622), et donc encore aujourd’hui, encourage les fidèles à la recherche scientifique (c’est mentionné clairement dans plusieurs versets ou sourates du Coran)… Et « il n’en va point de même » soit-dit en passant, de la Bible…

     

    Le drame du monde musulman c’est qu’à partir du 11ème siècle – dans les années 1000 – 1100 et au-delà, un courant rigoriste initié par Ahmad ibn Hanbal né en 780 et mort en 855, est apparu, soutenu par des religieux de tradition Sunnite qui s’opposaient à l’exaltation jugée trop affirmée par eux, de la connaissance scientifique… Et ce courant rigoriste s’est amplifié dans la seconde moitié du 9ème siècle, et encore plus amplifié après l’an 1000… Ces religieux de tradition Sunnite dénonçaient la prétention à connaître le « mystère » du monde, et donc préconisaient autoritairement le renoncement à un savoir qui à leurs yeux étaient « une offense à Dieu » et s’en tenaient au « Coran incréé » parole de Dieu et intouchable…

     

    En conséquence, à partir du 11ème siècle, la science et la philosphie ont été durablement étouffés dans le monde musulman, plongeant ainsi le monde de l’Islam dans l’obscurantisme… Le Coran ayant donc été nié dans ce qu’il affirmait de vrai (encouragement à la Connaissance)… Et de surcroît des textes dans les sourates ont été soit interprétés afin de justifier le jihad (guerre sainte) ou soit falsifiés ou dénaturés en partie…

     

    Les religions monothéïstes – celles dites « du Livre » c’est à dire – dans la chronologie- le Judaïsme, puis le Christianisme et l’Islam…

    Tout comme les religions polythéïstes (et cultes) des Romains, et avant, des Grecs, ainsi que les Dieux Gaulois et Germains ; et les religions et cultes plus anciens – de la Mésopotamie, du monde Egéen, du temps des Pharaons, des Incas, des Mayas, des Aztèques… En fait, toutes les civilisations humaines qui ont existé sur Terre… Imposent toutes, aux peuples, un modèle censé expliquer l’origine de l’Homme, de la vie, du monde…

     

    Et que ce soit avec les Catholiques, les Orthodoxes, les Protestants, le Judaïsme, l’Islam, le Bouddhisme, ou avant avec les Dieux Romains, les Dieux Grecs, les Dieux Egyptiens ou avec les Aztèques, les Incas, les Mayas… Contester l’Ordre religieux et donc le modèle, a toujours été mal vu et puni durement, par les dignitaires, par les fidèles les plus engagés et résolus dans la croyance au modèle, par les puissants et par les possédants alliés des religieux…

     

    La civilisation humaine dans ses évolutions, dans ses progrès pourtant si remarquables et qui ont apporté tant de changements et de nouveautés dans la vie quotidienne, n’a encore jamais fait ce « grand, ce très grand pas en avant » qui lui rendrait inutile, totalement inutile, la religion… Et en ce sens, la civilisation humaine demeure « obscurantiste » (même avec l’Intelligence Artificielle, les engins sur Mars et le télescope James Webb et la théorie du Big Bang et la physique quantique)…

     

    Je ne partage pas du tout l’idée selon laquelle pour une majorité de personnes en France et partout ailleurs, la religion serait une nécessité – socialement parlant, ou par croyance, par tradition, et que « vivre sans religion ne serait pas concevable, imaginable »… Et que la religion, en somme, « ferait partie intégrante de la société, de la civilisation » et même que dans certains pays la religion s’immiscie dans les « affaires publiques » (ce qui est à mon sens une aberration)…

     

     

  • Sciences, philosophie, religion

    Si la science et la philosophie ne peuvent encore donner un sens et une explication à l’existence des phénomènes naturels, des mécanismes biologiques, de la photosynthèse, des lois physiques et quantiques qui régissent le cosmos, les galaxies, les étoiles, les corps célestes, les planètes, les particules, les atomes, les molécules… Et donc le pourquoi et le dessein de tout cela…

    La religion elle, propose – ou plus exactement- impose pour réponse, pour explication, un modèle…

    Un modèle simplifié afin qu’il puisse être compris ou appréhendé ou adopté par le plus grand nombre voire de tous les humains…

    Un modèle tout prêt mais dont la croyance en ce modèle incite à ne pas avancer dans le savoir, à demeurer dans la dépendance, dans la soumission, dans l’obéïssance, dans la servitude sous la domination des puissants, des possédants qui tiennent depuis plus de deux mille ans le même discours, se servent des mêmes outils, des mêmes artifices, des mêmes moyens de pression, avec de nos jours le concours de la technologie…

    S’il fallait vraiment chercher Dieu, Jéhovah ou Allah – ou à défaut ou dans une « autre foi » « quelque chose qui équivaut ou ressemble à Dieu »… Peut-être le trouverait-on dans cette immensité de temps que les scientifiques appellent « l’ère de Planck » située cette immensité de temps, entre un point d’origine inatteignable, et l’instant où l’univers commence et a la taille (la dimension) la plus petite mathématiquement connue : 1,616 multiplié par 10 puissance moins 35 mètre… De diamètre…

    Car ce serait dans ce temps là – de « l’ère de Planck » - que tout se serait élaboré – créé en quelque sorte… Avant de commencer à être matière, énergie, et de s’assembler puis de se développer, de croître en nombre, en diversité, et en complexité…