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  • La facture écologique à venir

    Le Trumpisme va rendre la facture écologique très élevée en ce sens que les catastrophes liées au changement climatique, par leur fréquence et leur intensité, vont affecter l’ensemble de la planète, à commencer par tout le territoire des USA…

    Mais de toute manière, la facture écologique avant l’élection de Trump est déjà très lourde.

    Et il est certain que les privilégiés que sont les personnages les plus riches, s’établissant en des lieux particuliers moins impactés – par les incendies, les inondations notamment- et relativement bien protégés du fait des aménagements de leurs habitations et propriétés, ne se sentent pas trop concernés par ce qui menace le plus grand nombre d’humains dans les prochaines années…

    Cependant, au final, la facture écologique sera si élevée, que même les plus riches et les mieux assurés et protégés, seront eux-aussi, impactés… Et qu’alors, dans l’immensité des pleurs du plus grand nombre, retentira aussi le rire du même plus grand nombre, à la dévastation des palaces, des somptueuses villas et propriétés des milliardaires…

    Aucun terrorisme de quelque obédience que ce soit ne sera plus « vengeur » ou « punitif » que le terrorisme exercé par les catastrophes climatiques…

    « Mourir en voyant mourir ceux qui nous font mourir, n’est-ce pas mourir en beauté, ou tout au moins mourir moins dramatique » ? – dis-je…

     

    « Quand crèveront les salauds en même temps que nous, ça nous sera moins dur de crever ; et, d’une certaine façon, il sera alors intéréssant d’être témoin de l’anéantissement des salauds ! » …

     

     

  • Fuck Tik Tok !

    Que dire de la disparition de Tik Tok aux USA ? Du fait que 170 millions d’Américains devront désormais se tourner vers un autre réseau, ayant vu toute leur production quotidienne devenir inaccessible ?

    Et s’il se passait la même chose en Europe ?

    Je ne suis pas – loin s’en faut – un « fan » de Tik Tok… Mais la liberté d’expression à mon sens implique (devrait impliquer) que l’on en reconnaisse les conséquences et donc, que l’on reconnaisse ce que l’on en fait, ce qu’elle devient avec toutes ses dérives, ses violences, ses banalités, ses médiocrités… Afin, dis-je, de combattre, de dénoncer, de mettre en évidence, ses dérives, ses violences, ses banalités, ses médiocrités… Au risque que ce combat devienne de plus en plus difficile jusqu’à en être désespérant… Parce que devant faire face au « nivellement par le bas » des masses soumises, conditionnées et indifférentes, qui, elles, sont faites de gens qui pensent être libres mais en réalité ne le sont plus puisque leur liberté est entièrement encadrée…

     

    La très grande majorité de ceux et de celles qui s’expriment sur les réseaux sociaux dont les plus utilisés sont Tik Tok, Instagram et Facebook, n’a pas conscience de ce qu’implique la liberté d’expression : ils disent, ils écrivent, ils postent une photo, une image… Point barre… ça s’arrête là, aucune réflexion…

     

    Si censurer ou interdire appelle à la résistance et au combat, comme c’est le cas pour les régimes autoritaires, alors peut-être que dans les pays où la liberté d’expression est limitée, surveillée, et où les opposants et résistants au régime sont poursuivis… La parole des opposants alors, lorsqu’elle parvient à être connue ailleurs que dans leur pays, a davantage d’impact…

    Dans les pays « libres » en revanche, s’opposer ou résister à un « ordre des choses » devient banal, ne porte pas à conséquence, et donc n’a plus le même impact… Et « quelque part ça profite en fin de compte à une élite dominante qui « laisse faire » à dessein, et qui de surcroît encourage – avec le « nivellement culturel par le bas » - la médiocrité, la banalité, tout ce qu’il ya de plus ordinaire et à la portée de tout un chacun… Tout cela bien sûr « noyant dans la masse » ce qui mériterait d’être reconnu, partagé, encouragé…

     

    Dans l’optique d’un Elon Musk, la liberté d’expression sans modération aucune est le moyen le plus sûr de rendre invalide, invisible, « écrasé par la masse » toute forme de résistance et d’opposition à un ordre du monde : laisser s’exprimer ce qui dans cet ordre du monde, sera très certainement « zappé » (et donc n’aura pas d’effet)

    Le « laisser faire » est plus efficace que la censure, parce que les populations, les sociétés, conditionnées et « nivelées par le bas », constituent un rempart contre les invasions dont ne veulent à aucun prix les dominants aux pouvoirs illimités…

     

    Mais le « calcul » d’un Elon Musk et de sa clique d’admirateurs et de partisans de sa vision du monde (que l’on pourait comparer avec le pouvoir de l’Intelligence Artificielle en réalité produit de l’intelligence humaine) n’a peut-être pas inclus dans sa logique pourtant hyper bien rodée, la capacité de « certains éléments isolés et dispersés de la masse » à trouver le moyen de faire tomber le rempart en entraînant une bonne partie de la masse !

     

     

  • Une actualité qui galope à toute vitesse

    Et qui de surcroît par son évolution tout aussi rapide, « désactualise » ce dont il a été témoigné à tel moment, le dépasse et le rend obsolète…

     

    L’actualité événementielle, locale, régionale, nationale, internationale, selon ce qui est évoqué, décrit, commenté, au jour le jour, en tant que témoin que l’on peut être de ce qui survient dans le temps présent, en fonction de ce que l’on apprend – dans la mesure où réside une part de vérité plus importante que ce qui est supposé ou faux, inexact ou dénaturé, exagéré-  ; en fonction également de la manière dont on « voit les choses »…

    L’actualité donc, « court plus vite » - bien plus vite- dans le monde d’aujourd’hui, qu’elle ne courait, jadis – mettons avant l’arrivée et le développement des nouvelles technologies de la communication (internet)…

     

    Quoique, indépendamment d’internet – par exemple en 1950 ou en 1970 – un chroniqueur qui rédigeait un journal d’actualité au quotidien, en tant qu’observateur et témoin, voyait en quelque sorte son texte rédigé tel jour, conserver tout son sens, rester actuel et «faire sens » ; ou que dans le début des années internet – et même encore dans les années présentes où « tout va et évolue si vite » , il reste parfois encore possible à un chroniqueur au jour le jour, de produire un texte d’actualité à propos de tel ou tel événement, fait divers, qui « continue de faire sens » même si l’événement perd très vite de son actualité et de son impact… Mais il faut reconnaître que c’est de plus en plus difficile…

     

    Ainsi la chronique au jour le jour, à laquelle un témoin et observateur de son temps peut se livrer, d’il y a un an, voire d’il y a à peine quelques semaines, n’a plus de réalité dans un présent où « tout évolue en s’accélérant » … Et alors, est-ce que tel texte écrit il y a 6 mois, un an, « fait encore sens » ?

    C’est cela, aujourd’hui dans une actualité qui « galope » à toute vitesse (et qui rend ce qui a été « caduc » ou dépassé), le problème pour qui d’entre nous du commun des mortels, et même pour un professionnel de l’information, témoigne, rédige en tant que témoin, observateur…

     

    «Parvenir et réussir à laisser ressortir ce qui fait sens, qui ne vieillit ni ne s’use, c’est presque une gageure de nos jours…

    Et qui s’y exerce et s’y risque, devient de plus en plus isolé, invisible ou « hors sol »…

     

     

  • Le juste milieu

    Le juste milieu

    Quelque part entre s’en foutre et en crever.

    Entre s’enfermer à double tour

    et laisser entrer le monde entier.

    Ne pas se durcir, mais ne pas se laisser détruire non plus.

    Très difficile.

     

    Romain Gary

    L’angoisse du roi Salomon

     

     

    Le « juste milieu » entre être pour et être contre, ce n’est pas la neutralité… C’est à mon sens : être hors du monde tout en étant dans le monde… Hors de ce qui doit se croire et se savoir tout en constatant et en reconnaissant ce qui se laisse croire et savoir… La reconnaissance n’étant pas, en aucune façon, adhésion…

    Ainsi la religion est dans le monde, ainsi l’horoscope est dans le monde, ainsi le salut Nazi d’Elon Musk à l’investiture de Donald Trump est dans le monde, ainsi les obscurantismes sont-ils dans le monde… Et « se foutre de cela » c’est en crever sans ressentir qu’on en crève…

    Et la réalité du monde de 2025 et de ce devient le monde en ce second quart du 21ème siècle, ressemble dans un contexte géopolitique économique et de société différent, et dans un environnement de technologie avancée, à ce que fut la réalité du monde dans les années 1930… Avec pour signe celui-ci : le salut Nazi d’Elon Musk à la Maison Blanche à Washington le 20 janvier 2025…

    Une partie du monde est pour et y adhère au salut Nazi d’Elon Musk, ainsi qu’à la vision du monde de Donald Trump, des partis d’extrême droite, des gouvernants autoritaires anti démocrates.

    Une autre partie du monde est contre et s’y oppose ou y résiste, à la vision Elon Musk/Donald Trump.

    Mais outre les pour et les contre il y a les neutres, les indifférents, les « qui laissent être parce que ce serait dans l’ordre des choses »… Ceux là sont majoritaires et de toutes conditions sociales et d’origines…

    Le « juste milieu » en ce début de deuxième quart de 21ème siècle, n’est pas la meilleure option : il n’existe plus le « juste milieu »…

    En revanche « s’enfermer à double tour » ça, ça existe !

    Et comment « ne pas se durcir » en face du salut Nazi d’Elon Musk et de la casquette rouge de Donald Trump, quand on refuse d’être neutre et que l’on n’accepte pas de penser que l’orientation que prend le monde est « dans l’ordre des choses » ?

    C’est sûr que dans le monde on y est, rêveur ou pas, penseur ou pas, contre ou pas… Reste que la conduite à laquelle on se livre en roulant, peut encore – et cela a toujours été possible de tous temps – ne ressembler à aucune conduite connue ou imaginable…

     

     

  • Masques et visages

    « Tu apprendras à tes dépens, que le long de ton chemin, tu rencontreras des millions de masques et très peu de visages »…

    [ Luigi Pirandello ]

     

    Luigi Pirandello est un écrivain, poète, nouvelliste, romancier et dramaturge Italien né le 28 juin 1867 à Agrigente en Sicile, et mort le 20 décembre 1936 à Rome.

    Il a été Prix Nobel de Littérature en 1934.

     

    Les masques, avec du discernement, de la réflexion, de l’analyse, de la lucidité… L’on parvient à ne pas les confondre avec les visages…

    Cependant, il est de ces visages, peut-être encore plus nombreux que les masques, qui appellent à ce que l’on se tourne vers eux, et ces visages là sont des « masques sans masque »…

    C’est à dire les acteurs les plus présents sur la scène du monde…