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risque climatique

  • Los Angelès en flammes

    En possibilité d’acquisition de bien immobilier – terrain et villa ou grande et belle demeure – d’un montant supérieur à un million d’euros sans crédit et donc avec l’apport nécessaire pour le financement – la clientèle augmente en proportion d’une « non clientèle » qui elle, augmente aussi ; de telle sorte que si oui d’un côté les pauvres sont plus nombreux, les riches le sont aussi, de plus en plus nombreux…

     

    En conséquence les lieux recherchés pour un habitat de rêve souhaité, tels par exemple en Provence côte d’Azur, côte Basque en France ; et Californie aux USA… Sont les lieux où s’étendent aussi loin que possible et en grande étendue, les propriétés, les demeures somptueuses…

     

    Seulement voilà, toutes ces propriétés ne peuvent s’acquérir que moyennant un financement de plus en plus important vu la demande…

    Et sont situées proches de forêts – de résineux – et dans des paysages de végétation de type méditérranéen, là où les incendies se développent, amplifiés par les sécheresses et la chaleur en été, du fait du changement climatique. Et souvent à flanc de montagnes, en hauteur, nécessitant des aménagements très coûteux pour mise en valeur de sols en partie pierreux et irréguliers en relief.

     

    Il est donc difficile pour l’un ou l’autre de ces nouveaux « ultra riches » d’acquérir un terrain assez vaste, c’est la raison pour laquelle les terrains constructibles en ces lieux « s’arrachent à prix d’or » convoités comme ils le sont, et forcément, une fois acquis, de superficie réduite au milieu d’autres propriétés luxueuses contiguës…

    Ce n’est donc pas le risque accru de destruction par incendie, qui va beaucoup influer sur le prix du mètre carré bâti ou à bâtir…

     

    Ainsi Los Angelès en feu, des centaines de villas et de belles demeures réduites en cendres et en gravats calcinés… Et, une fois passés les buldozzers, resurgiront les villas, seront revitalisées les pelouses et reviendront au début de l’été les floraisons de flamboyants… Tout cela à un prix au mètre carré bâti ou bâtissable, encore plus haut qu’avant !

     

    En dépit des risques climatiques devenus une réalité avec les gigantesques incendies, les inondations, les tornades, tempêtes, cyclones et ouragans survenus partout dans le monde ces dernières années, et qui ont un impact certain sur des biens immobiliers (dégâts importants ou destruction)… La majorité encore, des propriétaires d’habitation, se soucie de valoriser, d’entretenir, d’agrandir, d’embellir leur maison ; et de surcroît ont, même « relativement âgés » des projets immobiliers… Ce que, tout à fait personnellement, je ne partage pas du tout… Mais que je comprends, de la part de personnes de 25 à 35 ans, vivant en couple ou mariés et ayant des enfants, car en début de vie active, le souci du logement s’impose (louer, acheter, agrandir, améliorer)… Alors que passé 70 ans, reste ce souci de la transmission de son patrimoine, dont on peut douter de la pertinence et de la nécessité lorsqu’il n’y a pas d’héritiers directs, ou que l’on est en conflit avec l’un ou l’autre de ses descendants directs… Car dans ce cas, à quoi bon valoriser, agrandir, embellir, entreprendre de coûteux travaux de rénovation (et avec en plus, le risque lié aux intempéries, aux incendies et inondations) ?

     

    Notre monde actuel et mode de vie me fait penser à une « danse sur le Titanic » où, du Pont des Premières Classes comme dans les entreponts des seconde et troisième, le bal des princes sur le Pont des Premières bat son plein dans toute sa splendeur et dans ses affèteries les plus extravangantes, de joyaux et de costumes  et, dans les entreponts des seconde et troisième, c’est la danse des canards et la lambada du temps de Mitterrand et de Chirac, du clampin lamda, relookée, cette danse, en version 21ème siècle musique tam/tam battement de cœur de pieuvre…

     

    Et, bien que le Titanic soit en perdition, que l’on soit conscient ou non du risque de naufrage, le coût de la danse s’accroit, les préoccupations des uns et des autres demeurent les mêmes, dont en particulier la valorisation de son patrimoine pour peu que l’on en ait un, de patrimoine si modeste soit-il…

     

     

     

  • Quelle valeur pour un bien immobilier en face du risque d'événements climatiques violents ?

    Si l’on établit le compte du nombre d’événements climatiques violents et destructeurs, rien qu’en France, ces dix dernières années en toutes régions , en tous lieux habités… Pour les victimes de chacun de ces événements climatiques dont certains furent d’une extrême violence, au regard et au souvenir des dévastations, des pertes considérables subies par des centaines voire des milliers de personnes en France, oui, rien qu’en France le constat est absolument effrayant ; et, pour ceux et celles d’entre nous qui n’ont pas encore subi l’un ou l’autre de ces événements climatiques dévastateurs, chacun peut se dire, inquiet, apeuré qu’il est sans doute : « un jour ou l’autre, cela finira bien par arriver là où je vis et habite »… En effet la probalité est élevée et le devient, saison après saison, davantage…

     

    D’où cette question qui se pose – que sans doute beaucoup de personnes se posent – au sujet de la valeur d’un bien immobilier – une maison, un logement en ville, dont on est propriétaire, financé par un prêt bancaire sur 15 ou 20 ans, ou acquit par héritage… En face du risque accru d’événement climatique violent et destructeur…

    En face de cette réalité du risque, cependant, dans les régions ou les endroits et lieux recherchés, les maisons, les appartements en état d’être occupés sans trop de rénovations et aménagements à réaliser, continuent à prendre de la valeur d’une année à l’autre, ont des acheteurs potentiels et bien sûr « font les affaires » des agents immobiliers…

     

    Mais qu’en sera – t -il de ces maisons à plus de 300 000 euros, dans des lieux recherchés, lorsque ces maisons seront un jour, elles aussi, comme cela est arrivé pour tant d’autres un peu partout depuis une dizaine d’années, dévastées, devant être entièrement ou en grande partie, refaites ?

    Est-ce que les fonds dont disposent les assureurs afin d’indemniser les victimes ; est-ce que les aides de l’État ( déclaration de catastrophe naturelle), est -ce que les réserves financières personnelles des gens – pour autant qu’elles existent – est-ce que tout cela, tout cet argent, suffira si les événements climatiques violents et destructeurs se multiplient et deviennent de plus en plus fréquents ?

     

    Déjà, rien qu’avec seulement le risque sismique existant et concernant au moins les deux tiers du territoire de la France, auquel s’ajoutent les effets sur les constructions en briques, agglos et autres matériaux composites, de sècheresse prolongée et de températures élevées… Combien d’habitations ont-elles des murs fissurés, et ne risquent-elles pas de devenir inhabitables si les fissures, les lézardes, les dénivellements s’aggravent ? Ce sont des centaines, des milliers d’habitations qui sont ainsi concernées, rien qu’avec le risque sismique et avec les sècheresses prolongées…

     

    Il y a là, entre d’une part le risque accru d’événement climatique violent, et d’autre part le fait que dans certaines régions le prix du mètre carré construit continue d’augmenter… « Quelque chose de surréaliste, de contradictoire, d’absurde »… Mais qui est « emblématique » d’une société humaine qui n’ a de cesse de croire à un développement durable moteur d’une vie meilleure et en capacité de s’adapter, de croître quasi indéfiniment !