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risque climatique

  • Quelle valeur pour un bien immobilier en face du risque d'événements climatiques violents ?

    Si l’on établit le compte du nombre d’événements climatiques violents et destructeurs, rien qu’en France, ces dix dernières années en toutes régions , en tous lieux habités… Pour les victimes de chacun de ces événements climatiques dont certains furent d’une extrême violence, au regard et au souvenir des dévastations, des pertes considérables subies par des centaines voire des milliers de personnes en France, oui, rien qu’en France le constat est absolument effrayant ; et, pour ceux et celles d’entre nous qui n’ont pas encore subi l’un ou l’autre de ces événements climatiques dévastateurs, chacun peut se dire, inquiet, apeuré qu’il est sans doute : « un jour ou l’autre, cela finira bien par arriver là où je vis et habite »… En effet la probalité est élevée et le devient, saison après saison, davantage…

     

    D’où cette question qui se pose – que sans doute beaucoup de personnes se posent – au sujet de la valeur d’un bien immobilier – une maison, un logement en ville, dont on est propriétaire, financé par un prêt bancaire sur 15 ou 20 ans, ou acquit par héritage… En face du risque accru d’événement climatique violent et destructeur…

    En face de cette réalité du risque, cependant, dans les régions ou les endroits et lieux recherchés, les maisons, les appartements en état d’être occupés sans trop de rénovations et aménagements à réaliser, continuent à prendre de la valeur d’une année à l’autre, ont des acheteurs potentiels et bien sûr « font les affaires » des agents immobiliers…

     

    Mais qu’en sera – t -il de ces maisons à plus de 300 000 euros, dans des lieux recherchés, lorsque ces maisons seront un jour, elles aussi, comme cela est arrivé pour tant d’autres un peu partout depuis une dizaine d’années, dévastées, devant être entièrement ou en grande partie, refaites ?

    Est-ce que les fonds dont disposent les assureurs afin d’indemniser les victimes ; est-ce que les aides de l’État ( déclaration de catastrophe naturelle), est -ce que les réserves financières personnelles des gens – pour autant qu’elles existent – est-ce que tout cela, tout cet argent, suffira si les événements climatiques violents et destructeurs se multiplient et deviennent de plus en plus fréquents ?

     

    Déjà, rien qu’avec seulement le risque sismique existant et concernant au moins les deux tiers du territoire de la France, auquel s’ajoutent les effets sur les constructions en briques, agglos et autres matériaux composites, de sècheresse prolongée et de températures élevées… Combien d’habitations ont-elles des murs fissurés, et ne risquent-elles pas de devenir inhabitables si les fissures, les lézardes, les dénivellements s’aggravent ? Ce sont des centaines, des milliers d’habitations qui sont ainsi concernées, rien qu’avec le risque sismique et avec les sècheresses prolongées…

     

    Il y a là, entre d’une part le risque accru d’événement climatique violent, et d’autre part le fait que dans certaines régions le prix du mètre carré construit continue d’augmenter… « Quelque chose de surréaliste, de contradictoire, d’absurde »… Mais qui est « emblématique » d’une société humaine qui n’ a de cesse de croire à un développement durable moteur d’une vie meilleure et en capacité de s’adapter, de croître quasi indéfiniment !