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Journal - Page 159

  • La généalogie révèle l'évolution de la société

    Les travaux de recherche généalogique auxquels se livrent aujourd’hui de nombreuses personnes, pour autant qu’ils aboutissent à la réalisation d’un arbre familial « assez étoffé » - ce qui est mon cas – sont révélateurs d’une évolution de la société dans l’Histoire…

    En gros, peut-on dire, l’on distingue trois périodes :

     

    La première est celle qui court de ce que l’on appelle « le haut moyen âge » depuis la dislocation de l’Empire Romain d’Occident et des grandes invasions dites « barbares » de peuples venus d’Asie et d’Europe orientale ; celle de l’époque de « l’ancien régime » des Rois et de leurs dynasties (Capétiens, Bourbons), tout cela jusqu’en 1793 quatre ans après la révolution de 1789, où fut instauré l’État Civil…

    Avant 1793 les naissances – souvent à quelques jours près suivies du baptême – étaient transcrites sur des registres paroissiaux.

    Cette première période peut être qualifiée d’homogène en ce sens que de mêmes caractéristiques la définissent :

    Une mobilité réduite, la plupart des gens étant des travailleurs de la terre, ou exerçant des activités professionnelles, des métiers, sur place dans le bourg, le village, la cité où ils demeuraient…

    Des guerres successives et parfois longues, avec beaucoup de destructions notamment de villages et de cités avec leur église (et par conséquent les registres paroissiaux dans les incendies).

    Durant cette première période, pour autant que les registres paroissiaux n’aient point été détruits, ce qui est tout de même le cas dans un certain nombre de localités même en tant de guerre, il faut voir de quelle manière étaient tenus ces registres paroissiaux. En effet les gens en très grande majorité ne savaient ni lire ni écrire et les curés à peine lettrés rédigeaint les actes en patois local, ou dans un Français sommaire, très malhabilement écrits, illisibles, inexploitables pour des chercheurs de notre temps présent.

    Seuls les aristocrates, les grands propriétaires et bourgeois, citadins, seigneurs, capitaines d’industrie, les intellectuels – soit à peine 1 à 5 % de la population- pouvaient compter sur des transcriptions de naissance et de baptême « à peu près correctement rédigées » et donc lisibles et exploitables par des chercheurs de notre temps présent.

     

    La deuxième période est celle qui court de 1793, traverse la totalité du 19ème siècle, puis le 20ème siècle, soit une période plus stable si l’on peut dire, à l’exception des années des deux grandes guerres mondiales du 20ème siècle.

    C’est une période de développement économique, industriel, technologique et qui, comme la précédente est homogène dans le sens où la même caractéristique la définit à savoir une mobilité relativement réduite, la plupart des gens exerçant des métiers, des activités de culture et d’élevage, des professions, sur place dans leur village, bourg, cité ou terroir ou région (à l’exception cependant des grandes vagues migratoires d’Europe vers l’Amérique par exemple)…

    De 1793 jusqu’en 1806, la consultation des actes d’état civil révèle le peu d’éducation des officiants (les maires de village) : les actes sont rédigés d’une écriture malhabile, tout d’un seul tenant sans espace, sans aller à la ligne, et sont pour la plupart d’entre eux, illisibles, inexploitables, ou très difficiles à déchiffer.

    Après 1806 et plus on va vers le milieu du 19ème siècle, les actes sont alors beaucoup mieux exploitables, à peu près correctement rédigés avec les noms des père et mère et témoins bien indentifiables.

     

    La troisième période est celle qui commence dans les dernières années du 20ème siècle et dans les premières années du 21ème, et qui se précise d’autant plus que l’on avance dans le 21ème.

    C’est la période de la reprise – cette fois accélérée – des flux migratoires, mais surtout celle de l’éclatement de la société, des structures familiales, d’une mobilité des gens bien plus importante qu’elle ne l’avait été jadis, de l’accroissement des divorces, des séparations, de ce que l’on appelle « des familles recomposées », de la dissolution des liens de relation dans les familles du fait de la fragilité et de la temporalité réduite de ces liens… De telle sorte qu’en ce qui concerne des recherches généalogiques de descendance (mais aussi d’ascendants récents), cela devient de plus en plus difficile, aléatoire…

     

    Aussi, « construire sa généalogie » implique de devoir se heurter aux difficultés relatives à la première période, d’autant plus insurmontables que l’on recherche loin dans le passé ; et aux difficultés relatives à la troisième période, d’autant plus insurmontables du fait de l’éclatement de la société…

     

     

  • Parcours du combattant

    L’on ne peut pas dire que j’ai la haine du genre humain en ce sens que je n’ai pas la haine de la personne humaine par elle-même… À l’exception de quelques humains cependant, qui sont d’une cruauté, d’une barbarie, d’un fanatisme et d’un despotisme inouis…

     

    Mais j’ai la haine du wokisme, du religieux, du Trumpisme, de l’Islamisme radical, des pédophiles, du Poutinisme, du racisme, de l’antisémitisme… Et de toutes les dérives outrancières, dominantes, corruptrices, perverties, envahissantes, de la civilisation du 21ème siècle…

     

    Vivre dans un monde où domine le religieux – celui qui risque de porter Donald Trump au pouvoir à la fin de 2024, celui qui, par l’islamisme envahissant s’invite dans les pays de l’Union Européenne notamment en France, Allemagne et Pays Bas…

    Vivre dans un monde saccagé et dominé par toutes les dérives corruptrices de la civilisation du 21ème siècle… C’est un véritable « parcours du combattant » pour celui ou celle qui essaye de résister aux obstacles, aux pièges tendus, le plus souvent sans succès, ou en pure perte …

     

     

  • Déguisement

    La culture, l’art, la justice, la morale, la religion, la déférence, la civilité, le « bien parler » et le « bien paraître »… Tout cela bien montré et dont on s’accorde, c’est un déguisement parfait pour les personnages les plus retors, les plus cruels, parfois les plus dangereux sur Terre ; souvent aussi, communément, de comportements individualistes désagréables ou agressifs…

    Cependant, les frustres, les primaires, les incultes, les brutaux ; sont tout aussi dangereux notamment lorsqu’ils agissent en foules ou regroupés entre eux, et qu’ils se fondent sur ce que véhicule la rumeur publique…

    Par exemple il est assez courant de constater que, dans une file d’attente à la boulangerie un dimanche matin à « Sainte Tarte de la Midoue », ce monsieur âgé d’une trentaine d’années accompagné de son petit garçon de 9 ans, se montre si poli, si déférent, si souriant, dans l’attente d’être servi… Et que le même monsieur un autre jour dans sa voiture, te klaxonnera rageusement dans un rond point où tu hésites à la sortie à emprunter…

    Cependant encore, les purs, les intègres, du moins autant qu’ils apparaîsent aux autres purs et intègres… Et qu’ils se l’accordent… Ne sont-ils pas souvent des mystificateurs, à l’exception – probablement – de ceux de ces purs et de ces intègres dont on ne voit pas qu’ils le sont, purs et intègres ? …

    En somme l’intégrité jusqu’à ce qu’elle a de plus absolu, n’est-elle pas un déguisement encore plus parfait qu’un habillement de culture, d’art, de justice, de morale, de religion, de civilité, de déférence, de « bien paraître » ? …

     

     

  • Des décès en masse autour de 2045/2050 qui ne seront pas compensés par les naissances

    La population Française est actuellement en ce début d’année 2024, de 68,5 millions d’habitants.

    18 millions de personnes en France sont âgées de plus de 60 ans en 2024.

    Sur ces 18 millions de personnes en 2024, en tenant compte de celles de ces personnes qui décèderont avant d’avoir atteint l’âge de 80 ans, au moins 6 millions d’entre elles seront âgées, de 2035 à 2045, de plus de 80 ans…

    Ce sont donc, autour de 2045, soit durant une période de quelques années, que vont disparaître 6 millions de personnes.

     

    Le nombre de naissances en France, 622 000 en 2023 ayant tendance à diminuer d’une année sur l’autre, il est probable qu’autour de 2045, le nombre de naissances soit d’environ 500 000 par an.

    Donc, à partir de 2045 en France, les naissances seront loin de compenser les décès en masse de 6 millions de personnes de plus de 80 ans, et en conséquence la population de la France au-delà de 2045/2050, pourrait perdre quelque 5 millions d’habitants, s’établissant autour de 63/64 millions…

     

    Plus la proportion de personnes âgées de plus de 80 ans augmente, et plus alors, les décès en masse s’accroissent, ce qui va être nettement le cas dans les années 2045/2050.

    Si le financement des pensions de retraite pose un réel problème dans les années 2030/2040, il n’en est plus un, de problème au-delà de 2045, du fait de l’accroissement des décès en masse de personnes très âgées.

     

    En règle générale dans le monde pour de nombreux pays (dont les pays Européens mais aussi la Russie, la Chine, le Japon…), plus il y a de « vieux » avec moins d’enfants par couple, et plus ces pays perdent de leur population… *

     

    Et reste le problème de la fécondité (en particulier masculine en raison d’une perte en un demi siècle, de près de la moitié des gamètes présents dans le sperme)…

    L’on voit mal comment – selon les projections statistiques actuelles qui affirment qu’en 2100 il y aurait dix milliards d’humains – la population mondiale pourrait encore augmenter et atteindre dix milliards à la fin du 21ème siècle !

     

    Seules – et cela pour les 20 ans qui viennent – les populations Africaines conservent un taux de fécondité impliquant que les hommes ont dans leur sperme suffisamment de gamètes… Donc à partir de 2045, les populations Africaines elles aussi, verront naître moins d’enfants…

     

     

  • Les JO de Paris cet été 2024 ne "changeront pas la donne" question état du monde

    L’Ukraine depuis le 24 février 2022, dans sa partie occupée par l’armée Russe et tout au long de la ligne de front des combats entre les deux armées Ukrainienne et Russe, est le territoire d’un affrontement entre deux « systèmes » (politique, économique, stratégique, société, civilisation), l’un de ces deux « systèmes » étant celui des pays de l’OTAN (Organisation du Traité d’Atlantique Nord) et de ses alliés (alliés « plus ou moins actifs ou engagés voire neutres, qui tous ces alliés font partie de l’Occident (Occident en tant que « bloc » constitué de pays où règnent – en principe faut-il dire – la liberté et la démocratie) ; l’autre de ces deux « systèmes » étant celui des « pays tiers » formant un « bloc » d’états et de nations où ne règnent pas la liberté et la démocratie, et dans ce « bloc » l’on y trouve la Russie, la Chine, l’Iran, la Corée du Nord notamment…

     

    De 1963 à 1975 le Vietnam a été, aussi, le terrain d’affrontement entre deux « blocs » : l’un celui des USA et l’autre celui de l’URSS.

     

    En 2024 le contexte d’affrontement est différent en ce sens qu’il n’est pas seulement axé sur la politique et sur la stratégie entre deux « blocs » ou deux « systèmes » (USA et capitalisme et pays alignés d’une part, et URSS et communisme et pays de l’Est d’autre part) mais aussi sur des visions économiques de marché, de société et de civilisation – et donc plus général et par là même amplifié…

     

    Dans le contexte actuel de confrontation et de guerre entre la Russie et l’Ukraine, les pays de l’OTAN fournissent en armements l’Ukraine ; et les « pays tiers » fournissent en armements la Russie, notamment l’Iran, la Chine et la Corée du Nord ; et d’autres de ces « pays tiers » soutenant la Russie…Ce qui de toute évidence fait du conflit entre l’Ukraine et la Russie, un conflit entre deux « systèmes » qui sont deux visions et perspectives différentes l’une de l’autre de l’ordre du monde, de l’ordre économique et social, et de civilisation… Soit un combat sans merci dont le but avéré est la domination du monde de l’un des deux « systèmes » vainqueur au final…

     

    Depuis le 7 octobre 2023, un autre front de guerre s’est ouvert : Gaza – Israël – Liban, qui lui aussi est un « théâtre » d’affrontement entre deux « blocs » de pays, les uns pays Occidentaux, les autres pays arabes et musulmans, mais avec cette différence par rapport au conflit Ukraine Russie, à savoir qu’Israël est beaucoup plus isolé que ne l’est l’Ukraine et que les parties combattantes (armée israélienne, Hamas en Ciskordanie et à Gaza, Hezbollah au Liban) sont aussi déterminées les unes que les autres à ne pas négocier (le Hamas et le Hezbollah souhaitent la disparition d’Israël, et Israël souhaite l’éradication totale du Hamas et du Hezbollah et en aucun cas ne veut que soit instauré un état Palestinien (et d’ailleurs qui plus est, veut la dispersion des palestiniens hors Gaza et hors Cisjordanie)… Ce qui manifestement crée une situation complètement figée, bloquée, sans issue…

     

    Sur le front Ukrainien la situation est également sans issue, complètement bloquée et figée parce que l’Ukraine ne veut rien céder de son territoire d’origine, veut récupérer la Crimée, et en ce sens n’acceptera jamais de mettre fin à son combat contre la Russie en cédant à cette dernière les territoires actuellement occupés par la Russie (« Russification » de Marioupol et de la Crimée) ; et que la Russie de Vladimir Poutine ne cédera pas et ne négociera pas non plus du fait qu’elle compte sur la supériorité numérique de ses soldats, sur ses armes de destruction à distance, sur l’aide en armements apportée par l’Iran, la Chine et la Corée du Nord… Et sur le soutien des « pays tiers » à savoir plus de la moitié de la population de la planète.

     

    Dans ces conditions il est de plus en plus évident que la confrontation entre les pays occidentaux et les pays tiers, sur fond de dislocation dans les pays occidentaux si Donald Trump est élu en 2024 et sur fond en même temps d’islamisation croissante, d’antisémitisme et d’opposition de tous les pays arabes à Israël, sur fond également de flux migratoires accrus… Ne peut que s’amplifier…

    Et.. Ce ne sont pas les JO de Paris cet été 2024 qui vont « changer la donne » !