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Journal - Page 156

  • Nous approprier la révolution technologique au détriment des puissances dominantes

    Nous approprier la révolution technologique au détriment des puissances dominantes

     

    La révolution technologique avec notamment le numérique et la robotique, met-elle en danger nos démocraties ?

    Il n’y a pas de réponses simples en face de phénomènes devenus extrêmement complexes…

     

    Les récits collectifs, le discours religieux ou idéologique, qui ont structuré la société – et la structure encore – perdent de leur emprise, ou se dissolvent par éclatements, dispersion et communautarismes, sur fond d’individualisme…

     

    Cependant, dans une optique de reconstruction, de partage et de liens s’établissant, le numérique a probablement une place dans cette optique, dans la mesure où les puissances médiatiques et les institutions publiques pourraient se démarquer d’un « ordre du monde » établi par les puissances dominantes lobbyisées fossoyeuses de nos démocraties (ou plus précisément de ce qui demeure encore de nos démocraties)…

     

    Qu’est-ce qui structure et qui fonde, en vérité, les puissances médiatiques et les institutions publiques, sinon les peuples, sinon les gens que nous sommes tous chacun selon ce qui nous est propre, selon ce que nous avons en commun avec les autres , qui, actuellement ne prend pas le pouvoir parce que trop dispersé, peu relié et encore inorganisé dans le combat mené contre les puissances dominantes ?

     

    Nous approprier la révolution technologique, le numérique, la gestion et l’utilisation des milliards de milliards de données, au détriment de ces grandes puissances dominatrices, c’est peut-être là une voie à explorer par les acteurs que nous pouvons être chacun en tant que penseurs, créateurs, concepteurs et responsables… En nous donnant les moyens d’agir, de communiquer, de gérer nous-mêmes, devenant nous-mêmes en quelque sorte les « ingénieurs » ou les « artisans » au quotidien de nos vies et de nos rapports de relation dans cette révolution technologique soustraite aux puissances dominantes…

     

    Est-ce une fatalité que celle de la démission, de la réduction, voire de la disparition de la pensée et de la réflexion ; est-ce une fatalité que celle du marché, de la consommation, de l’individualisme ?

    Imaginons cette appropriation par les acteurs que nous sommes, de la gestion et de l’utilisation de toutes ces données, maîtres que nous serions devenus, du numérique, de l’internet, de la robotique, des « nano-technologies » ?

     

     

  • Liberté et égalité "sanctifiées"

    Au fanatisme islamique, au retour du religieux notamment avec la remise en cause de l’avortement, à la politique d’intégration et de déculturation, à la défaite de la pensée… La France et l’Europe répondent par le nihilisme égalitaire, non seulement des intelligentsias et des diasporas progressistes, mais aussi de toutes les strates de la société fondues dans une culture de l’opinion publique relayée, dans le culte des apparences, dans l’idée si couramment répandue selon laquelle est qualifié de raciste celui ou celle qui, au droit à la différence « sanctifiée, modélisée et médiatisée » de l’autre, refuse de se soumettre à l’ordre de l’opinion, refuse d’abdiquer et de laisser croître tous ces abus et toutes ces dérives, ferments de déliquescence de la société ; est qualifié de réactionnaire, celui ou celle qui conteste cette liberté et cette égalité « sanctifiées», modélisées, étatisées » et dénaturées et perverties…

     

     

  • Philosophie et psychanalyse

    Si la philosophie et la psychanalyse sont des sciences nécessitant – dans l’« Ordre du monde »- d’avoir fait de longues études, d’avoir acquis des connaissances lors d’une formation universitaire… Et si la philosphie et la psychanalyse sont des disciplines de spécialistes, d’experts et de docteurs…

    Il n’en demeure pas moins que la philosophie et que la psychanalyse sont aussi « affaire de pensée, de réflexion, de « bon sens », d’observation, de « culture en soi de la relation humaine », du « meilleur de soi-même que l’on peut apporter aux autres dans la mesure où les autres ont besoin de ce que l’on peut leur apporter » … Une affaire en somme, de « potentiel » en soi, sans doute inné, et qui, toute une vie durant, se travaille, s’entretient, s’améliore, se perfectionne, impacte les autres autour de soi – et en même temps, « change la vie en soi » (ce qui est à mon sens « plus difficile »)…

     

    Peut-être que l’Art et que la Littérature, que la poésie, sont des « moteurs »… De philosophie et de psychanalyse ; peut-être que, du Verbe, peut venir de l’agissement, du comportement, dans la mesure où le Verbe motive, incite, impacte…

     

    Assurément, certains docteurs, savants, spécialistes et professionnels en matière de philosophie et de psychanalyse, ne sont pas forcément de « bons médecins des âmes » … Mais, de là dire que ce sont des « crétins » c’est à mon sens « très réducteur » (et injuste)…

     

    Outre ces deux domaines de la science et de la connaissance que sont la philosophie et la psychanalyse, l’on peut dire de tous les savoirs qu’ils sont ceux acquis à l’école, au collège, à l’université, mais aussi ceux acquis à « l’école de la vie », par « autoformation et travail personnel », par ce que les autres (dont nos parents) nous transmettent…

     

     

     

  • Les savoirs ne se réduisent pas à une accumulation d'informations

    L’internet a modifié notre rapport à l’information, à la connaissance et au savoir, en ce sens que l’accessibilité immédiate à de gigantesques quantités de données, que la circulation massive de ces données dans tous les domaines ; nous ont éloignés de la manière dont auparavant nous acquérions et maîtrisions les savoirs, depuis des milliers d’années, voire depuis l’origine des sociétés humaines, au fil des générations par transmission des savoirs…

     

    Et cela d’autant plus que les milliards de données qui circulent et sont immédiatement accessibles, en quelque domaine de savoir, de connaissance que ce soit, ne sont ni triées, ni indexées, ni classifiées, ni organisées, ni critiquées, et ne font jamais l’objet d’analyse de contenu, d’étude comparative, et par là même n’incitent pas à raisonner, à penser et encore moins à mémoriser ce que l’on apprend ainsi, en cliquant sur des liens dans des pages de Google et autres moteurs de recherche…

     

    Le savoir, la connaissance, ne se réduisent pas à de l’accumulation d’informations, de réponses obtenues à ce que l’on recherche dans tel ou tel domaine… D’ailleurs, tout ce qui ainsi s’accumule ou se superpose ou s’ajoute à tout ce que tel ou tel jour on a trouvé, ne fait que passer, que filer sans laisser la moindre trace, la moindre empreinte et n’a donc aucun impact durable…

     

    Et, étant en cas de besoin, immédiatement retrouvable, dans la même démarche qui consiste à inscrire dans une barre de texte en quelques mots, ce que l’on recherche ; l’information ou la réponse que l’on a obtenue précédemment, et que l’on récupère de nouveau, ne nécessite pas que l’on mémorise, que l’on se souvienne…

     

    Tous les savoirs – scientifiques et autres, dans tous les domaines – se constituent à l’occasion d’échanges, de rencontres, de discussions, de vérifications, de réflexions entre plusieurs personnes, d’expériences vécues, de comparaisons… En somme dans un rapport de relation où chacun des intervenants apporte à l’autre quelque chose qu’il sait et maîtrise…

     

    Google, les moteurs de recherche, les technologies du numérique, l’internet, les automatismes, les centrales de données… N’apporteront jamais ce que peut apporter un rapport de relation d’une part, et ce qu’apportait – avant l’internet et le numérique – la manière dont nous acquérions et maîtrisions les savoirs, d’autre part…

     

    Et, si l’automatisation et le numérique nous éloignent de la manière dont nous acquérions et maîtrisions les savoirs, alors c’est la délégation des savoirs et des décisions aux machines sous forme de procédures, de programmes, de logiciels… Qui s’impose et devient, aux mains des « grands concepteurs et dirigeants dans l’ordre du monde » la puissance dominante par excellence…

     

    Bienvenue dans le siècle 21 des nouvelles puissances dominantes… Et dans le remplacement de la personne humaine par l’individu « objet consommateur »…

     

     

  • L'insoumission

    L’insoumission est totalement incompatible avec l’exercice du pouvoir, et cela quelque soit ce pouvoir – en place ou en devenir…

    Tout ce que peuvent faire des insoumis c’est d’établir déjà entre eux, de la relation, sachant bien que la relation est faite d’échange, de rapport de communication, d’association d’idées, de projets et de réalisations, mais aussi d’opposition… Et si possible bien que cela soit difficile, d’établir de la relation (qui également est faite d’échange, de rapport de communication, d’association d’idées et de réalisations, et d’opposition) avec des gens qui eux, ne sont pas des insoumis, voire sont des gens de l’Ordre dont certains de ces gens détenant du pouvoir…

    Mais des insoumis ne peuvent par eux-mêmes exercer quelque pouvoir que ce soit, l’insoumission se définissant par le fait de n’être d’aucun ordre établi…

    Ainsi dans l’insoumission, c’est le principe de relation – avec ses « règles » naturelles et universelles, qui se substitue à tout ordre établi…