… Certes oui, cent, mille fois oui, la Russie de Vladimir Poutine c’est l’agresseur et c’est aussi un danger pour l’Europe et pour le monde libre, nos démocraties, notre mode de vie, notre sécurité (ça fait 80 ans qu’on n’a pas connu la guerre – au sens de destructions considérables et de combats meurtriers faisant de nombreuses victimes – en France sur notre sol dans nos villes et nos populations)…
Mais il est une réalité « de toujours », aussi ancienne que le Paléolithique Supérieur du temps des Sapiens que furent les Solutréens puis les Magdaléniens ; une réalité qui est celle non seulement de l’Homme mais de tous les êtres vivants : c’est celle de la nécéssité territoriale et de l’espace vital…
Donc oui, la Russie actuelle de Poutine, mais encore la Russie des Soviétiques de Staline, et avant la Russie des Tsars…
Et… Que dire… Du Royaume de France du temps des rois, de la Rome antique, de la Grèce et de l’Egypte anciennes, des Hittites, des Mycéniens, des Babyloniens, des empires du monde Egéen de -3000 à -1200, des Chinois, des Mongols, des Indous, des Huns ; des nazis hitlériens, des nations et empires de l’Afrique d’avant l’arrivée des Européens, des Etats Unis d’Amérique conquête de l’Ouest au 19ème siècle, des Britanniques, des Hollandais, des Espagnols, des Portugais, des Aztèques, des Mayas, des Incas… etc. … ?
Et dans le monde animal ?
Personne n’a de « leçons de morale » à donner à personne… L’Homme est l’Homme, les êtres vivants sont des êtres vivants… Avec tout ce que cela implique…
Le « Grand Changement » - s’il doit un jour y en avoir un – ne se fera que dans la relation qui lie entre eux les êtres vivants et donc les humains… Selon un rapport de domination des mieux adaptés, des plus capables, des plus résistants aux environnements difficiles – certes – mais sans la possession et à la place de la possession l’usage, l’usage de chacun…
Un « mâle dominant » dans une meute de loups ou dans un groupe de Magots (singes d’Afrique du Nord) n’est pas un possédant : il ne détient pas pour lui seul, un entassement de nourriture ou de choses qu’il garde pour lui… Il ne possède pas un territoire, il vit sur un territoire – qu’il marque par son odeur, des déjections, oui, mais il ne « possède » pas ce territoire…
La possession pure, dans son vrai sens, c’est le propre de l’Homme, pas de l’animal… Sans la possession, la relation change, n’est plus la même et seule demeure la domination – qui elle même la domination, change de dimension puisqu’elle se fait cette domination « dans l’intérêt du groupe, de l’espèce »… Même si elle s’exerce dans la dureté… Dans la nécessité de la dureté, laquelle dureté, d’ailleurs peut s’associer à des formes de solidarités naturelles… Dans la nécessité également …