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Paroles et Visages

  • Roches de Pointhaie ...

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    ...À proximité de Bruyères dans les Vosges : à partir du plan d’eau de Pointhaie, dont l’une des extrémités est proche de la route reliant Bruyères à Brouvelieures, un chemin d’accès d’environ 3 km, qui bifurque en 2 branches au dessus du plan d’eau à gauche, conduit, l’une des 2 branches sur le dessus de ces roches de Pointhaie (517 m altitude) et l’autre au pied de ces roches qui ont environ 10 mètres de hauteur et constituent un rempart de 30 à 40 mètres de long.

     

    Ces roches sont des roches sédimentaires, striées de rides parallèles ou en sinuosités courant tout le long de la « muraille »… Et disposées en blocs reliés ou non, et avec entre les blocs, des sortes de cavernes crevasses s’enfonçant d’un mètre dans la roche, constituant ainsi des sortes d’abris naturels…

     

    En haut en surface face au ciel, ces roches sont plus ou moins lisses, compactes, fracturées par endroits, grises, très dures, en forme de terrasses au relief irrégulier…

    En général dans les massifs montagneux anciens (de l’ère primaire d’entre -500 et -250 millions d’années) comme c’est le cas dans les Vosges, l’on retrouve de ci de là, sur les lignes de crêtes ou aux environs des sommets, ces structures rocheuses en blocs plus ou moins importants, surplombant des vallées depuis des terrasses aux bordures donnant sur le vide et aux parois verticales…

     

    Ces massifs anciens d’Europe (Scandinavie, Vosges, Forêt Noire, Massif Central…) et d’Amérique du Nord (Appalaches) se sont formés – érigés- durant l’ère primaire entre -500 et -250 millions d’années…

    Cependant ces massifs anciens sont issus à l’origine, d’un continent Rodania qui s’est formé entre -1100 millions et -750 millions d’années et recouvrait une partie de la Terre, entouré d’océan, depuis environ le 60ème degré latitude nord jusqu’au pôle Sud. Cet immense continent primitif s’est ensuite scindé en 8 morceaux, lesquels 8 morceaux se sont de nouveau regroupés en un autre continent Pangée qui s’est lui-même ensuite séparé en 2 parties Laurasia et Gondwana qui ont produit nos continents actuels…

     

    Les lignes (stries, plis, rides) parallèles et sinueuses tout au long des parois de bas en haut, témoignent de l’accumulation sur plusieurs centaines de millions d’années, de couches de sédiments (dépôts successifs de particules et de matières diverses – dont squelettes d’animaux marins entre autres) en suspension dans l’eau de l’océan et qui se sont déposés en strates au fond de l’océan… D’une part… Et de la tectonique des plaques continentales engendrant des bouleversements, des convulsions de l’écorce terrestre, de l’érection de montagnes – dont précisément les massifs anciens de roche primaire… D’autre part…

    Durant l’ère secondaire entre -250 et -65 millions d’années, des territoires continentaux ont été recouverts d’océan, ainsi là où il y a aujourd’hui des montagnes il y avait de la mer…

     

    Les dernières grandes érections de chaînes de montagne telles que les Andes, les Rocheuses aux USA, les Alpes, les Pyrénées, l’Himalaya… Se sont produites il y a 30 millions d’années…

     

  • Années 1930-1940 et années vingt du 21 ème siècle

    Le contexte actuel, de société, d’opinions en général, de civilisation, de géo-politique, d’économie, de mode de vie au quotidien… Est différent en ces années vingt du 21 ème siècle, de celui qu’il était dans les années 1930, en France et en Europe… Il n’a même plus rien à voir, et établir une comparaison « ne tient pas la route »…

    Par exemple nous ne sommes plus en France et en Europe, dans le même antisémitisme que celui des années 1930-1940… À ceci près, cependant que l’antisémitisme reste de l’antisémitisme (une horreur inaccepatble)… Quoique… Avec l’extrême droite allemande d’Alice Weidel, « ça reste à voir » du fait la minimisation du nazisme du parti d’Alice Weidel…

    Dans l’immigration massive des années 1930 en France notamment, il n’y avait que des Polonais, des Italiens, des Portugais, des Espagnols… Mais pas de Maghrébins, pas d’Africains du Sahel ni de Lybie ni du Soudan ni d’aucun pays de la partie nord de l’Afrique, pas non plus d’immigrés venus du Moyen Orient…

    Et la France avait 40 millions d’habitants ; il n’y avait pas de surconsommation, pas d’internet et de réseaux sociaux…

    L’on ne parlait pas en 1930, de Jihad islamique, il n’y avait pas d’attentats terroristes islamistes…

    Le chômage des années 1930 était seulement lié au désastre boursier de 1929 qui avait alors relenti l’économie de l’époque ; nous avions en France en 1930, une industie (charbon, métallurgie, grandes entreprises employant des milliers d’ouvriers) ; l’on ne parlait pas de délocalisation, de fermetures d’usines…

     

    En ce qui concerne les partis de l’extrême droite, si les fondements de l’extrême droite demeurent les mêmes historiquement parlant, l’on ne peut pour autant comparer l’extrême droite des années 1930 à celle d’aujourd’hui…

    Ce qui me gêne de nos jours avec l’extrême droite, en France et en Europe – sauf avec Madame Meloni en Italie – c’est sa position pour le moins ambiguë sinon « un rien affichée » en face de Poutine et de son régime, et idem en face de Trump… (Meloni Trump oui mais pas Poutine)… Quant à Orban en Hongrie, il « m’emmerde avec ses guili-guilli à Poutine »

    Et c’est aussi le fait – évident- (mais minimisé ou occulté ou délibérément ou inconsciemment passé sous silence) que les partis d’extrême droite sont POUR les multi milliardaires, POUR les grands patrons, POUR la grande propriété privée…

    En ce qui concerne l’islamisme radical, cependant, il faut tout de même reconnaître que, à droite comme à gauche, l’islamisme en général ne convient à personne – sauf aux « pro couscous de l’amitié avec nos amis musulmans accompagnés de leurs femmes et de leurs filles voilées »…

     

     

  • Prix Nobel de la Paix

    Décerné en 2025 à la Vénézuelienne Maria Corina Machado, femme politique et figure de la Droite radicale – autant dire d’extrême droite- pour son combat en faveur de la démocratie…

    Mais est-ce pour la démocratie dans son pays, le Venézuela ou bien plus largement « pour la démocratie dans le monde » ?

    Toujours est-il qu’au delà de son combat pour la démocratie – si l’on veut bien que son combat pour la démocratie puisse dépasser les frontières du Vénézuela – a-t-elle eu dernièrement une activité, une influence, des prises de position accompagnées d’agissements « sur le terrain » qui ont pu arrêter une guerre en cours, contribuer à la résolution par la paix d’un conflit quelque part dans le monde en intervenant auprès de chefs d’états (états en situation de conflit armé) ?

    Il semble que non…

     

    J’ai toujours cru qu’un prix Nobel de la Paix était décerné à un personnage bien connu dans le monde, un politique, un écrivain, un journaliste, un président, un homme ou une femme d’envergure et influent… Qui a réellement et concrètement contribué par son action à arrêter une guerre, un conflit…

    Qu’est-ce qu’elle a arrêté en vérité, en 2025, Maria Corina Machado ?

     

    « À la limite » même si c’est aberrant, « surréaliste »… Si le Prix Nobel de la Paix avait été décerné à Donald Trump, et aussi critique et opposé que l’on soit à Donald Trump… Cela aurait été « plus logique » ou « plus justifié » que de l’avoir attribué, ce Prix Nobel de la Paix, à Maria Corina Machado !

     

    Attribuer un Prix Nobel de la Paix à une « figure considérée emblématique et influente » de la Droite radicale (ou d’extrême droite) me semble « très discutable » - autant dire « inconvenable » voire même « aberrant »…

     

    Ce « combat pour la démocratie » que peuvent mener des personnages politiques de partis de droite radicale ou d’extrême droite, peut – et doit- être mis en parallèle avec ces valeurs de démocratie, de république, de nation (et pour nation de son symbole le drapeau national ainsi que son hymne) portées, ces valeurs, « haut et fort » par les partis d’extrême droite qui, ainsi, « récupèrent » à leur profit, à leur avantage, ces valeurs ressenties comme étant essentielles par les peuples dans tel ou tel pays…

     

    Et l’on voit bien que par la suite, une fois ces partis au pouvoir (c’est ce que montre clairement l’Histoire au travers des époques étudiées, des différents contextes historiques et événementiels), la démocratie devient une façade qui, ayant séduit au départ, se lézarde, se décolore, se délite, puis disparaît et finit par montrer ce qu’est réellement l’intérieur du bâtiment : des « geôles » de part et d’autre d’un couloir central, ou sinon, des pièces cloisonnées où doivent se tenir des occupants « catégoriés » soumis à des contraintes, à des obligations, à des contrôles ; ou sélectionnés, certains, en fonction des « besoins de la Cause » et de leur capacité à servir le pouvoir en place durablement établi…

     

    La démocratie est le régime le plus difficile à mettre en place – ainsi que son exercice à réaliser – parce que la démocratie implique pour qu’elle soit réelle et durable, une responsablité, une réflexion, un mode de vie, un sens de la relation humaine, de chacun… La démocratie implique une « gouvernance » qui n’est plus celle d’un parti, mais celle qui procède des principes universels et intemporels et immuables de la relation entre les êtres et les choses (tous les êtres vivants et tout ce qui fait partie de l’environnement physique, matériel, dans lequel vit, se développe, agit et interagit chaque être vivant – dont l’Homme qui est « en haut de l’échelle du Vivant » sur cette planète la Terre… (Il y a 65 millions d’années c’étaient les dinosaures en « haut de l’échelle du Vivant »… Et de nos jours si l’Homme n’existait plus, ça serait peut-être les fourmis et les termites… Ou les cloportes)…

     

     

  • L'Ange

    Du haut du dos de l’Ange

    Se désarticulent les ailes

    Qui froissées déchirées fanées

    Se détachent du dos de l’Ange

    Mais l’Ange ne quitte pas le ciel qui gronde

     

    Dans la savane où brûlent des feux de brousse

    Se dresse la panthère

    Et fanfaronne le panthéron

     

    Le vin du messie tourne à l’aigre

    Mais le messie pontifie

    Sans faire venir à lui les pauvres pécheurs

     

    Les serviteurs de l’Ange se débinent

    Regagnent les coulisses du Théâtre

    Où sur la scène se jouent encore les larmes du rire

    Sauf que le rire a jauni et s’est éraillé

     

     

  • Le futur

    Le futur n’existe pas.

    Le soleil que nous voyons mais que nous ne regardons pas parce qu’il brûlerait nos yeux, n’est jamais le soleil huit minutes plus tard au moment où nous le voyons lorsque notre montre à notre poignet nous indique qu’il est 8h 27… Car à 8h 27, le soleil que nous voyons est tel qu’il était à 8h 19…

     

    Ainsi le nuage stellaire formé d’hydrogène et d’hélium – éléments principaux et les plus abondants dans l’univers- et de carbone, d’azote, de fer ; de gaz et de poussières… Qui va donner naissance à des étoiles, et autour des étoiles, des planètes… Que nous observons depuis notre planète la Terre avec un puissant télescope installé sur un haut plateau andin un soir de nuit claire un 14 août 2025 à 23h 04… Vu l’énorme distance qu’il y a entre la Terre et ce nuage stellaire – mettons 5 milliards d’années lumière – cet amas d’hydrogène, d’hélium, de gaz et de poussières qui va donner naissance à des étoiles et à des planètes, apparaît à nos yeux tel qu’il était il y a 5 milliards d’années du fait du temps qu’il faut à la lumière pour porter à nos yeux l’image du nuage stellaire (nos yeux qui eux, voient comme si l’image du nuage était instantanée- comme par exemple voir une mouche se poser sur la table devant laquelle on est assis)…

     

    Nous ne pouvons pas voir donc, de nuage stellaire qui existera dans 5 milliards d’années, tout comme nous ne pouvons pas voir le soleil tel qu’il sera dans huit minutes : nous savons juste à coup sûr que dans huit minutes le soleil sera le même qu’au moment où nous le voyons… Et de même le nuage stellaire que nous observons aujourd’hui depuis le télescope, nous savons que dans un siècle, que dans trente millénaires, il nous donnera la même image parce qu’il faudrait plus de trente millions d’années pour qu’il nous donne une image différente…

     

    Ainsi ne pouvons nous voir – grâce au télescope James Webb- « que » jusqu’à « presque » la naissance de l’univers il y a 13,7 milliards d’années… Mais le télescope James Webb ne nous fait pas voir l’univers tel qu’il sera, âgé de 16 milliards d’années…

     

    L’univers tel qu’il sera âgé de 16 milliards d’années n’existe pas, le futur n’existe pas… On peut juste, en tant qu’humains, « prévoir, penser, imaginer, supposer » comment cela sera dans 1 ou 2 milliards d’années … Et pour cela, il ne faut compter que sur le visible, et le visible à nos yeux c’est celui qui, depuis l’instant présent, s’enfonce dans l’immensité et dans l’éloignement des profondeurs du temps, dans une chimie et dans une physique dont la connaissance que nous en avons augmente… Mais dont nous ne saurons jamais comment cette chimie et cette physique évolueront et jusqu’où…

     

    En supposant que la vitesse de la lumière – 300 000 km par seconde – ne serait plus une contrainte ; l’on pourrait voir alors en instantané, tout comme l’on voit la mouche sur la table à 1 mètre de nos yeux, ce qui se passe le jour où nous sommes à 11h 26 exactement, sur une planète « Arroterre » située à 150 000 km d’une étoile semblable à notre soleil dans un bras spirale de la galaxie d’Andromède, laquelle galaxie d’Andromède se trouve à 2,55 millions d’années lumière en distance, de la Terre (mais les 2,55 millions d’années lumière de distance pouvant être franchis, sans la contrainte de la vitesse de la lumière, en un instant d’à peine 1 dixième de seconde d’un temps qu’ il faudrait définir selon une autre dimension que celle que nous appréhendons en tant qu’humains)…

     

    Le temps -sa mesure, sa durée, sa réalité vraie indépendemment de ce perçoit tout être vivant, du temps – existe avec ou sans la contrainte de la vitesse de la lumière, la vitesse de la lumière étant, en sa réalité par les humains mesurée, la vitesse maximum et considérée indépassable…

     

    Une particule ou un ensemble de particules – ce dont est constitué la lumière notamment entre autres ensembles de particules formant un objet – subit une accélération qui lui fait acquérir de la masse. À 300 000 km par seconde, la masse de la particule ou de l’ensemble de particules se met à tendre vers l’infini. (Théorie d’Einstein).

     

    Dans le vide de l’Espace cosmique, la vitesse de la lumière est de 299 792 km/s. Dans l’hypothèse d’un dépassement au-delà de 299 792 km/s, pour que la particule ou que l’ensemble de particules puisse continuer à accélérer, il faut fournir une énergie d’autant plus importante que la masse augmente ; or, à la vitesse de 299 792 km/s, la masse de la particule ou de l’ensemble de particules tend vers l’infini.

     

    Toutefois, dans un milieu matériel de l’Espace dont nous ignorons encore de quoi est fait ce milieu, une particule ou un ensemble de particules peut alors se déplacer plus vite que la lumière. (Découverte du physicien Russe Pavel Tcherenkov Prix Nobel de Physique en 1958).

     

    Si le temps existe – avec ou sans la contrainte de la vitesse de la lumière – le futur lui, n’existe pas :

    Ainsi ce qui se passe que nous pourrions voir dans l’instantané sur une planète « Arroterre » de la galaxie d’Andromède – sans la contrainte de la vitesse de la lumière ou nous parvenant à une vitesse très supérieure à celle de la lumière (de l’ordre de moins d’une seconde) est ce qui se produit au moment où nous le voyons, mais ce qui se produira demain nous ne pouvons le voir parce que non existant…