… Au « Siècle des Lumières » que fut le XVIII ème en France sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI et pour finir de 1789 à 1799 avec les années de la Révolution, siècle de l’avancée des Sciences dans tous les domaines, de la philosophie et de la découverte de toute notre planète, de terres, de mers, de peuples, de régions encore inconnues jusqu’alors… De nouveaux instruments de mesure, notamment le sextant, rendaient plus sûrs les voyages au long cours…
L’expédition de Jean-François de Galaup comte de Lapérouse, composée de 220 hommes à bord de deux navires La Boussole et l’Astrolabe, de caractère purement scientifique et de découverte, quitte le port de Brest le 1er août 1785 pour un voyage d’exploration de l’Océan Pacifique qui devait durer quatre ans et a parcouru depuis Brest jusqu’en 1788, quelque 150 000 kilomètres…
L’objectif de cette expédition était de suivre les traces de James Cook le navigateur anglais, de poursuivre au-delà de ce qu’avait découvert James Cook ; avec participant à l’expédition de nombreux scientifiques dont un astronome, trois naturalistes, un mathématicien, trois dessinateurs, des physiciens, un météorologue… Tout cela dans des objectifs géographiques, économiques, ethnologiques, scientifiques…
Tout au long du voyage, les résultats de l’expédition sont envoyés par courriers lors d’escales, transmis grâce à des liaisons maritimes avec les pays européens.
En janvier 1788 l’expédition parvenue à Botany Bay (aujourd’hui Sydney) en Australie, après un séjour d’environ 1 mois et demi autour de Botany Bay, est repartie vers le nord en direction des îles de la Polynésie et s’est trouvée au large des côtes ouest de Nouvelle Calédonie vers juin ou juillet 1788 avant d’échouer à Vanikoro sur un groupe d’îles situées au sud de l’archipel Santa Cruz, où les deux navires l’Astrolabe et la Boussole se sont brisés sur des récifs…
L’expédition de Jean-François de Galaup comte de Lapérouse, de 1785 à 1788, s’inscrit dans notre patrimoine.
De même que de nos jours, au 18ème siècle les philosophes et les intellectuels et humanistes, pensaient et enseignaient que les êtres humains où qu’ils soient présents sur Terre, étaient accessibles par le dialogue, par la considération, par l’écoute, par la bonté… Ce qui hélas s’est toujours dans l’Histoire, où que ce soit sur Terre, révélé purement utopique et donc d’une dure réalité contrairement aux espérances et aux croyances d’une humanité qui se montrerait plus accueillante qu’inamicale…
Ainsi le « mythe du bon sauvage » des philosophes du 18 ème siècle, était-il tout à fait semblable au mythe par exemple, aujourd’hui, de l’Intellectuel humaniste menacé par des gens vulgaires et agressifs, qui par sa culture et par sa bonté, s’imagine qu’il va pouvoir sensibiliser et humaniser ces gens violents et brutaux…