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  • 80 ans passés dans l'illusion d'un monde protégé

    Nous avons vécu durant 80 ans avec l’idée – qui s’est pour ainsi dire assimilée à une réalité (réalité « en surface » cependant) – que le Droit International nous protégeait de la loi du plus fort, des dérégulations abusives, dans un monde libre mais soumis à des règles – très assouplies pour certaines – et « plus ou moins communes à tous les pays » en une convention adoptée par tous – tous les gouvernements signataires d’accords, des pays réunis…

     

    Dès le début de l’année 2025, avec l’arrivée de Donald Trump à la présidence des USA, le changement de monde, de rapport entre les états, dans un ordre de société, de culture et de civilisation, qui déjà depuis 2020 et 2021 s’était amorcé et « redistribuait les cartes » en quelque sorte… S’est trouvé amplifié et même « sanctuarisé »…

     

    C’est bien aujourd’hui, en 2025 et pour les années qui viennent, la loi du plus fort qui est devenue la règle ; et le droit international, les textes de loi, les règles du monde libre qui ont perdu leur contenu, sont devenus lettre morte…

     

    Trump, Poutine, Xi Jinping, l’abruti de Corée du Nord, les Mollahs d’Iran, Les Islamistes, les mafiosos en cartels, les géants de l’économie de marché, de l’internet et du numérique, ce sont eux qui la font, la Loi… Avec, de surcroît, les casseurs en godaces à 300 euros et les caïds de la dope sans compter les minorités agressives plus les bisounourseries contre-productives de toute une bobocratie shootée aux technologies du numérique et productrice de bouquins publiés en ligne et accro de festivaux branchés et de lieux touristiques à la mode… Tout ce monde là qui se fout du Droit International et de 2 ou 3 millions de crève-la-faim et croit dur comme fer au parapluie nucléaire et à l’écologie dans le développement durable et la « consommation responsable » !

     

    Les puissants et les dominants – et leurs centaines de milliards – les « maîtres du monde »… N’ont jamais eu autant de pouvoir qu’en ces années vingt du 21ème siècle… Sur autant de milliards d’humains… Rappelons qu’au temps des « Grandes Familles » -environ 200 d’entre elles en France et autant ou plus ailleurs en Europe et en Amérique- au début du 20ème siècle on n’était sur notre planète la Terre, que 1 milliard huit cent millions d’humains…

     

    Entre ces 200 familles de 1910 et les maîtres du monde de 2025, ça fait une « belle différence » ! ( comme entre un dé de jeu de petits chevaux et un immeuble-cube de 20 étages )…

    « Paraît-il » ( c’est ce qu’ils proclament, les maîtres du monde du haut de leurs milliards) que la loi du plus fort « profiterait » aux plus faibles… Mais ce qui est sous-entendu et qui a force de loi, c’est que oui, effectivement ça profite aux plus faibles mais à condition que les plus faibles soient soumis…

     

    Et comment peut-on soumettre les plus faibles sinon en les conditionnant ? Encore faut-il qu’il demeure « tout en bas » - nécéssairement- une masse (d’environ 2 milliards d’humains) totalement réduite en esclavage exploitée corvéable à merci tout juste nourrie d’aliments de base, rétribuée 1 ou 2 dollars ou euros par jour… Car en effet, le conditionnement des autres 6 milliards d’humains est assuré par le travail forcé de 2 milliards (plutôt 3 on va dire)…

     

    Avec une voiture neuve, un frigo plein, une chambre pour chaque gosse dans un pavillon de lotissement, des vacances été et hiver, trois télés, autant de smartphones, de tablettes ou d’ordinateurs, et de nounours à Noël et des œufs en chocolat à Pâques… « On le sait sans le savoir tout ça comment ça fonctionne l’ordre du monde ! »…

     

    Alors oui à la loi du plus fort, fuck le droit international et les règles qui limitent les abus… Et tant qu’on peut encore, on met cent balles dans le Dada…

    Et… On compte plus les maisons fissurées, les bagnoles emportées dans des torrents de boue, ni 8 insectes sur 10 dans son jardin ou en se promenant dans la forêt voisine qui ont disparu…

     

     

     

  • La lutte des classes

    Des voisins plus riches

    Des gens qui vivent dans des petits pavillons plus chics

    La lutte des classes comme un jardin

    Une table de ping pong

    Une chambre pour chacun

    Une cheminée dans le grand salon

    Une voiture neuve

    Un frigo plein

    Des vacances été hiver

    De chouettes habits

     

    [ Pascal Bouaziz, Mendelson, Barbara 1983 ]

     

     

    Millions de vies cachées dans des maisons de tôle

     

    [ Gérard Manset, Que deviens tu ? ]

     

     

    En introduction du roman Les Lisières, d’Olivier Adam

     

    Vous m’direz – et vous aurez raison…

    « C’est ça l’ordre du monde, on y changera jamais rien, ça a toujours marché comme ça »…

    Sauf que…

    Soit on est du bon côté de la barrière, soit on est du mauvais côté…

     

    Mais… Qu’est-ce que le bon côté ?

     

    Ta maison qui brûle dans un incendie, te voilà à la rue avec juste sur toi ce que t’as sur le dos, pas même ton portefeuille ni même ton smartphone (enfin si, quand même peut-être) ni ton ordinateur et tes albums photos partis en fumée

    Un cancer ou quelque vacherie que t’as chopé alors que tu fumais pas, que tu bouffais bio et que tu buvais que du Perrier

    Ta femme qui te quitte

    Tes mômes que tu vois plus

    T’es viré de ton boulot

     

    Que ta maison soit de tôles – dans ce cas t’en referas vite une autre de mêmes tôles

    Ou que tu vives dans un petit pavillon plus chic que celui de ton voisin…

     

    La lutte des classes…

    Oui mais…

    Monsieur Ouragan ou Madame Cyclone

    Ou perfide crapaud dans tes entrailles…

     

    Elle devient, la lutte des classes, scoumoune à tous les niveaux sociaux, à toutes les conditions humaines…

    Quand rugit Monsieur Ouragan

    Quand s’imiscie perfide crapaud quelque part dans tes entrailles…