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Journal - Page 51

  • "Segments d'existence"

    Pour de nombreuses personnes la vie est faite de « segments d’existence »…

     

    Rares sont les personnes qui passent le temps de leur vie en un seul et même « segment d’existence » c’est à dire en un même lieu d’habitation depuis leur enfance, entouré des mêmes personnes – de leur famille parents grands parents oncles et tantes, frères et sœurs, cousins et cousines, enfants, mari, femme, amis, connaissances, voisins – avec tout au long de la vie à mesure que passe le temps et veillissent toutes ces personnes proches, quelques disparitions successives plus ou moins espacées dans le temps… Et des enfants qui vont s’établir « ailleurs » mais que l’on retrouve périodiquement par exemple une fois par an en été durant quelques jours…

    Ce n’est plus alors là, la vie, un « segment d’existence » pour ces rares personnes, mais une « ligne droite » - qui n’en est pas vraiment une puisque la ligne est plutôt sinueuse avec parfois de petites interruptions- mais c’est quand même une ligne droite…

     

    Pour bien d’autres personnes la vie est faite de « segments d’existence » dont le terme de chaque segment est une rupture, c’est à dire que du jour au lendemain ou en l’espace de quelques jours, semaines ou mois tout au plus, s’opère un changement « radical » dans la vie jusque là menée où notre environnement était celui du lieu où l’on habitait, de la femme, du mari ou de la personne avec laquelle on vivait, des amis, des voisins, des connaissances qui étaient les nôtres… Car, dans la « rupture » disparaissent de notre environnement quotidien, toutes ces personnes que l’on rencontrait, que l’on fréquentait, en particulier celles de ces personnes qui nous étaient les plus proches et avec lesquelles on vivait…

    Dès lors que s’est opérée la rupture, commence un « autre segment d’existence » la plupart du temps sans lien avec le pécédent, sans lien avec les autres qui ont précédé successivement… Sans pour autant que les « segments » précédents s’effacent car demeure le souvenir dans la mesure où surgit le souvenir…

     

    C’est le nombre de « segments d’existence » dont est faite notre vie, qui fait de notre vie « une vie accidentée », une vie dont on ne sort jamais indemne après chaque « rupture » ou fin de « segment »… Mais… à chaque fois « neuf » ou presque ( en vérité « retapé » ou « ravalé de façade » ou « transformé »… Sans pour autant être « moins fragile »…

     

     

  • Internet est un marché

    Sur Internet tout ce qui est gratuit, donc sans abonnement payant, est limité en capacité de stockage en ligne ( Dropbox, Cloud, One Drive entre autres) ainsi qu’en possibilités sur les sites, les blogs, les forums, de produire tout ce que l’on souhaite exprimer en nombre de publications par jour, en fichiers de texte document de tous formats PDF, OpenOffice, Word ; limité en photos, images et vidéos (en général cela va de 2 à 5 Go)…

    Si tu souhaites avoir de la visibilité, de l’audience, des « followers » ou abonnés, plus que ne peut t’en donner un hébergeur de sites et de blogs dans sa version gratuite sans abonnement ( ou Dropbox,Cloud, One Drive pour tes fichiers et albums ) il te faut alors payer afin de disposer de davantage de possibilités d’exportation de contenus – de messages, de publications, de photos, d’images, de vidéos…

    Et le « top du top » c’est, en plus, d’avoir un « nom de domaine » pour son site ou son blog, ce qui « paraît-il » accroît la visibilité sur Internet… Et pour un nom de domaine il faut aussi s’abonner, renouveler tous les ans…

    Sur les réseaux sociaux, Facebook, Twitter, Instagram, Tik Tok, etc. … Je ne sais pas trop ce qu’il en est (en général on peut y produire tout ce que l’on veut, même jusqu’à dix, quinze photos, séquences vidéos, par jour… Pratiquement sans limite… Cependant en ce qui concerne la visibilité ou l’audience, par exemple sur Facebook il existe (je crois) un « outil » - payant- qui « offre » un « panel » d’abonnés plus ou moins important selon ton choix… Mais, d’après ce que j’ai pu comprendre, cela revient assez cher (et ne peut à vrai dire concerner que de grosses entreprises commerciales et d’acteurs présents et influents sur le Marché, moins souvent un particulier)…

     

    Abonnements avec renouvellement annuel payants, nom de domaine… Qu’en adviendra-t-il pour ton site, pour ton blog, à ton décès ou en cas d’impossibilité majeure de renouveler ?

    Internet oui, très bien pour tout un chacun qui s’exprime, produit, diffuse, partage ; très bien pour les artistes et pour les écrivains (qui jadis dans le « bon vieux temps » devaient passer par un éditeur, un producteur, et qui de nos jours s’éditent et se produisent eux-mêmes en toute liberté)…

    Mais Internet n’a pas de « découvreur de talents », Internet n’est qu’un marché, Internet ne fait rien pour la postérité, Internet est une immensité sans limite de milliards de milliards de données enregistrées dont au bout d’un temps indéterminé un certain nombre de ces données se perd…

     

    Ah, le blog de Jean Luc Mélenchon ! Ah le blog de Marine Le Pen ! … Le blog de Pierre Assouline ! Le blog de Michel Onfray ! … Vous m’en direz tant !

    « Bolgs et Gîtes cathédraux » des « Grand-messes universelles » et de milliers de « fol-open-over » qui se relayent « scoup’s  zé élucubes » des grands ténores de la bling-scène mondiale !

    « Bolgs et Gîtes cathédraux »… Et… Poussières enluminées grossies à la loupe, imaginées planètes ou chevelures de comètes !

     

  • Pont du 15 août

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    Vacanciers et touristes d’août… Plus, cette année 2024, avec le « pont du 15 août – jeudi, vendredi, samedi, dimanche soit 4 jours »…  Ça fait beaucoup de monde sur les autoroutes et sur les grands axes de circulation de toutes sortes de véhicules dont camping-cars et bus ; la cohue sur les aires de repos avec boutiques, bars et restaurants et fast-foods; les Ouigo et Inoui, TER et autocars archi pleins, les gares et aéroports saturés ; tous les campings, chambres d’hôtes, hôtels, gîtes, chambres et logements en location vacances, « pris d’assaut » et donc tous occupés ; terrasses de restaurants débordant sur les rues et sur les places « en principe ombragées » ; interminables trajets en bagnoles « chargées à bloc » et embouteillages, ralentissements, déviations « par une chaleur à crever »… Même les retraités dont les enfants et les petits enfants sont en congé en août, qui eux aussi, pour un séjour en famille, circulent sur les autoroutes, prennent des trains Ouigo/Inoui…

    « Il ne fait pas bon » en ces jours de pont du 15 août, de se trouver « d’aventure et impromptu » à huit heures du soir, sans réservation, quelque part où il y a du monde partout, dans une ville, une bourgade où pourtant sont nombreuses les possibilités d’hébergement en ces jours là toutes exploitées au maximum…

    C’est fou, fou/archi fou – et hyper heureux… De se trouver – pas en séjour touristique du tout- mais habitant de ce village que l’on voit sur cette photo, loin de tout ce dont bruit, vrombit, s’agite, se presse, vaque le monde des vacanciers, des touristes, de l’hyper consommation loisiresque, des « tam-tamrauilles Vinci APRR », des Ouigo et des Inoui bondés, des « chek points » de contrôle robotisé des aéroports… Et… Des « lunettes de soleil dans les cheveux » de mémères, de jeunes femmes aux terrasses des cafés, de types zé de typesses en bermuda toro-piscine… Mais bon, « on est deux ans après le covid c’est déjà ça » (ouf)  ! Pourvu qu’ça dure, qu’y ait pas un autre covid plus sévère, que le permafrost dégelé ne libère pas quelques saletés de virus vieux de trente mille ans prêts à se réveiller…

     

     

  • Un grand vent qui n'est qu'un souffle

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    Ce « tout » avec tout ce qui est en tout dont nous faisons nos vies, tout ce à quoi l’on tient le plus, tout ce que l’on parvient à posséder et que l’on rend visible aux autres ; dont on n’imagine jamais, dans notre quotidien de vie, hier, aujourd’hui et demain tant qu’il y a un lendemain, qu’il ne durera pas, dans lequel on s’installe comme dans une saison d’été entre un solstice et un équinoxe mais sans que le solstice et l’équinoxe soient présents dans notre esprit… Ce « tout » donc, « un beau jour » - on ne sait pas quand et l’on n’y pense pas – s’en ira comme par le trou d’évacuation d’une baignoire ou comme l’eau d’une chasse de WC que l’on tire… Ou sera laissé sur un quai de gare tel une valise au moment de monter dans un train, ratant la marche et s’affalant au sol et ne se relevant pas…

    Pour certains, la valise est de carton renforcé, mal fermée de quelques tours de grosse ficelle, cabossée et couverte d’images délavées en partie décollées ou déchirées ; pour d’autre elle est de cuir, rutilante et couverte d’indications de diverses destinations…

    Mais qu’elle soit de carton renforcé ou de beau cuir, la valise reste sur le quai, abandonnée, puis débarrassée du quai…

    Il en est ainsi de tout ce que nous accomplissons, de tout ce dont nous laissons des traces, fussent ces traces être faites sur du marbre…

    Les maisons et les voitures ont de grands yeux carrés ou rectangulaires de verre : ce sont des yeux qui ne pleurent que quand il pleut de l’eau du ciel…

    Les visages, eux, ont des yeux qui pleurent de « l’eau de l’âme »…

     

    Et puis, il y a ce qui n’a jamais été vu, entendu, lu, écouté, partagé ; il y a ce qui n’a jamais été dit, il y a ce que l’on n’a jamais su mais en revanche tout ce que l’on a cru… Qui aussi s’en va …

     

    Et tout ça n’a qu’une fois été, vu ou pas vu, su ou pas su…

     

     

  • Ce "putain d'covid" ...

    Quand il m’arrive d’y repenser – depuis le 14 mars 2022 où le masque n’a plus été obligatoire – son souvenir est celui d’un cauchemar épouvantable… Il m’a fait être, ce « putain d’covid », en juillet 2021 au moment des mesures prises de « pass sanitaire » à présenter sur smartphone ou sous la forme d’un document, de certificat de vaccination de moins de 48 heures à fournir dans les aéroports, les gares, les trains, certains lieux publics de loisirs et de festivités et de spectacles ; ainsi que lors des périodes des confinements les plus contraignants et limitatifs… Il m’a fait être ce « putain d’covid », ce que je ne suis pas, ce que je n’ai jamais été et ne serai jamais de ma vie : il m’a fait « péter un câble » (ou les plombs) comme on veut, il m’a fait tenir des propos que je regrette, indignes qu’ils sont, ces propos, de l’être que je suis (enfin « que je m’efforce d’être)…

    Depuis cet été 2021, trois ans se sont passés et, avec le recul, je réalise que les « anti vaccin », que les « anti confinements », que tous les réfractaires aux mesures prises « avaient leurs raisons » - sans doute contestables aux yeux d’une majorité de gens - mais néanmoins pouvant être défendues et argumentées…

    Le covid ? Plus personne n’en parle aujourd’hui, trois ans après… Le masque ? Rares sont les personnes qui le portent en extérieur…

    L’hôpital ? Est-ce que la situation s’est améliorée ? Il faut reconnaître que, quand tu vas à l’hôpital pour des soins d’urgence ou pour une consultation externe (et bien sûr aussi quand tu y séjournes à la suite d’une intervention) les personnes qui t’accueillent et s’occupent de toi exercent leur activité avec sourire, gentillesse, bonne volonté, du mieux possible, t’écoutent, te réconfortent, te renseignent… Tout cela en dépit de conditions d’exercice d’activité très difficiles, vraiment difficiles…

    Bien plus que de tous les covids possibles et imaginables et que sans doute quelques prochaines pandémies à venir… Partout dans le monde on meurt bien plus, mille fois plus, de cancer, de misère, de faim, de solitude, de guerres, de violences, de toutes sortes de maladies difficilement soignables…

    Et les lobbie’s pharmaceutiques, les géants de l’industrie du médicament, de l’agro-alimentaire, de la bio-chimie et du marché mondialisé de la consommation… N’ont jamais autant perçu de milliards d’euros ou de dollars…