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Paroles et Visages - Page 110

  • Opinions, idées et croyances

    Une opinion, une idée, une pensée… Contraire ou opposée à celle que l’on a, d’une chose ou d’une autre ; n’est réellement contestable, ne peut qu’être rejetée et combattue, que lorsqu’elle se caractérise par le déni manifeste de faits et de réalités scientifiquement prouvés, établis… Et cela d’autant plus s’il y a dans le déni, de la bêtise et de l’obstination dans la bêtise…

     

    Ainsi, croire que la Terre est plate, dire que la Norvège est sur l’équateur, que deux plus deux ça fait sept… N’est en aucun cas une idée « acceptable » et « discutable » et « pouvant faire l’objet d’un débat, d’une controverse »…

     

    En face de ce que les preuves et les faits et vérités établis justifient… La croyance, l’idée, que l’on a d’une chose ou d’une autre au-delà de ce qui est manifestement vrai, réel, prouvé … Croyance obstinée et fondée sur une vision des choses et du monde tout à fait personnelle (et ne pouvant, elle, être ni établie ni prouvée)… Est une croyance dont il convient de se défaire si l’on l’a…

     

    La persécution des imbéciles… Des « imbéciles crasse obstinés », des gens qui nient des vérités établies scientifiquement ou par la connaissance et par l’expérimentation, des « théoriciens » de la « Terre creuse », de la « Terre plate » ; le rejet des croyances déraisonnables et il faut le dire souvent dangereuses – en particulier les croyances religieuses assorties de pratiques, d’interdictions, d’obligations, de rites, d’un mode de vie auquel il faut se conformer… Cette persécution là n’est pas « un crime contre l’humanité » (bien au contraire)…

     

    Il est tout à fait évident – et établi- (d’ailleurs l’Histoire le prouve)… Que si les imbéciles – les « imbéciles crasse » - dominent, décident, légifèrent, imposent, ils persécutent bel et bien eux ! Et c’est la raison pour laquelle il ne faut en aucun cas, être « tolérants » envers eux…

    Que les religieux fanatisés et dogmateurs – et « castrateurs »- , que les « théoriciens » de ce qui n’est pas acceptable et constitue un déni des réalités établies par la science et par la connaissance… « Se le tiennent pour dit » ! …

     

     

  • Les œuvres à venir

    Les porteurs de lumière sont davantage préoccupés de l’éclairage de la scène, que de la lumière qu’ils portent en eux…

    L’éclairage les rend plus visibles au public venu les voir en scène, et les magnifie…

    Et toutes les innovations de la technologie du paraître et de l’effet produit, font de l’éclairage, de nos jours, une science plus recherchée que ne le sont en général, demandées et appréciées, les œuvres d’art et de littérature avec leurs contenus et avec leurs clartés…

    Sans doute parce que les innovations de la technologie du paraître et de l’effet produit, rendent la scène où se montrent les acteurs, plus accessible que jadis, à un plus grand nombre de ces porteurs de lumière que beaucoup d’entre nous sont devenus… Mais en vérité, plutôt des prétendants que des porteurs, de lumière ; des prétendants persuadés de la portée de leur rayonnement parce qu’ils ont acquis de la clientèle…

    Et c’est vrai que, sans éclairage, sans ce qu’apportent l’utilisation et la maîtrise de la technologie du paraître et de l’effet produit, la lumière bien réelle portée en soi, si elle existe… Ne peut que “s’exister” elle-même – pour autant qu’elle s’y résolve en “bataillant” – Et n’est pour ainsi dire, quasiment jamais “existée”…

     

    Et… Si les œuvres à venir, si les porteurs de lumière à venir… Parvenaient un jour à être “existé(e)s”, indifférent(e)s qu’ils seraient à l’éclairage, à la technologie du paraître et de l’effet produit ?

     

     

  • Les mots viendront plus tard...

    Le vécu, dans le moment où il se vit, ne s’écrit pas.

    Les mots viendront plus tard mais ils ne seront pas l’exacte photographie de ce qui fut vécu tel jour, dans telle situation et dans tel environnement.

    Écrit-on ce que disent des regards, des doigts qui se touchent, des silences entremêlés?

     

  • L'écriture

    L’écriture, dit Louis Ferdinand Céline dans « Voyage au bout de la nuit »…

     

    « …L’écriture est la source de mes emmerdes. Depuis le Voyage… que les emmerdes s’accumulent, mesquineries, jalousies, embrouilles… Alors ne venez pas me causer de thérapie et de guérison de la nature humaine par l’écriture, je laisse ça aux autres, les spécialistes de la mou mouche.. C’est malsain l’écriture quand tu ne fais pas partie de la confrérie, ça active les haines »…

     

    L’écriture, de par toute la confrérie…des invités de plateaux-télés, des best-sellers, des journaux, des premiers romans à succès, des raconteurs, des posteurs, des tweeteurs, des producteurs de storys, des auteurs à la mode, par milliers de milliers de bouquins qui finissent pour beaucoup d’entre eux dans les vide-greniers, les centres Emaüs et du Secours Populaire ou dans les boîtes à livres… Ou dans les oubliettes de la Toile pour tout ce qui se poste, se tweete et se storie… Ne fait jamais de thérapie bien au contraire…

     

    S’il y a des mots qui se posent tels des lèvres sur des cicatrices, ces mots n’ont d’autre pouvoir que celui, imaginé par l’auteur de ces mots… qui les voient, ces mots, ces jolis mots, ces mots de poète et de grands amoureux, si porteurs d’espérance, si empreints de foi de charbonnier, capables de guérir tous les maux, d’effacer les cicatrices… ces mots qui ne rendent pas meilleurs les gens, ses proches ni d’ailleurs soi-même… ces mots qui voisinent avec d’autres mots, des mots qui pètent, des mots qui escagassent, des mots qui iconoclastent, des mots qui se moquent, des mots qui incendient, des mots qui puent…et des mots recadrés, des mots fliqués, des mots asceptisés... et d’autres mots encore, qui sont vains, inutiles, de trop, ou qui font de l’effet, sont supercherie, tromperie, esbrouffe et de surcroît mal orthographiés, mal grammairés, déviés de leur sens, galvaudés, pervertis, assenés, tagués sur les murs, likés relayés sur la Toile… ces mots qui comme ceux des poètes et des grands amoureux, si jolis si empreints de foi de charbonnier… Ne sont pas prêts à sauver le monde ni les gens, juste bons à entretenir de l’espérance et à susciter de ci de là, de l’émerveillement… Mais l’émerveillement se décolore au fil de la vie qui passe, de la vie qui mord, de la vie où s’enfuient les jours heureux dans le souvenir…

     

    L’écriture quand tu ne fais pas partie de la confrérie, ça t’isole, ça fait de toi un ovni, et, quand ça n’active pas les haines, quand ça fait pas des jalousies, quand ça te cloue pas au pilori… ça te refuse le tiquet d’entrée, ça fait de la zappe…

     

    L’écriture ? Son meilleur côté, peut-être ?

    C’est quand elle transmet… de la connaissance des choses et des êtres, qu’elle témoigne sans arranger sans mentir sans pervertir, quelle soit oui ou non, de la confrérie…

     

     

  • La Citadelle

    Dans cette vaste Citadelle qu’est le monde, s’entrechoquent les égoïsmes, les aspirations, les désirs d’amour, d’argent, de notoriété, de visibilité, de reconnaissance et de tout ce dont sont faits les hommes et les femmes de ce monde dans la Citadelle…

    Tout cela s’entretient, se développe, se poursuit, se réunit, se désunit, s’altère, s’allie ou s’oppose… Mais en définitive se consume…

    Dans la Citadelle, les êtres singuliers qui n’empruntent pas les rues passantes, ou les enfilent ces rues, distraits et cabriolant sous les huées ou sous les regards indifférents de leurs semblables qui pour la plupart d’entre eux les prennent pour des parias ou des ours… Sont des êtres le plus souvent isolés…

    Alors, d’autant plus isolés, bannis des cénacles et des officines qu’ils sont, ils allument des feux dans la Citadelle…

    Les incendiaires sont punis quand ils sont pris, honnis quand ils ne sont pas pris et que l’on les sait prêts à de nouveau allumer des feux…

    Nous ne sommes plus au temps des bûchers… Bien que le temps d’aujourd’hui dans ses violences, dans ses rejets, dans ses indifférences, dans ses courants d’idées et d’opinions, ressemble au temps des bûchers…

    Et… Ça commence avec les chartes qui régissent les univers de communication et d’expression, le « social-politiquement correct », la bienpensance consensuelle, les algorythmes modérateurs et censeurs, les caméras de vidéosurveillance… Et en plus avec la religion qui met son nez là dedans…