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dérèglement climatique

  • Le changement climatique pour les Nuls

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    Rappelons qu’en latitude moyenne entre les 40ème et 60ème degrés, donc en particulier au dessus de l’Europe et encore plus particulièrement de la France, la partie de l’atmosphère terrestre la plus proche du sol (la troposphère) a une épaisseur d’environ 12 kilomètres… Et « tant qu’on y est »… entre 6 et 7 kilomètres au dessus des régions polaires, et jusqu’à 17 kilomètres – au dessus de l’équateur le maxium – entre les deux tropiques…

    Au dessus (« en principe ») de la limite de la troposphère en zone de moyenne latitude (« normalement » seulement au dessus de 12 000 mètres, circule dans le sens de rotation de la Terre, le « Jet Stream » un courant rapide et permanent d’altitude (dans lequel les avions de transport de passagers et de fret ne s’aventurent pas en l’état de la technologie aéronautique actuelle)…

    Parfois il arrive qu’une poche d’air froid (à 12 000 mètres d’altitude en latitude moyenne la température de l’air ambiant est de l’ordre de -55 degrés) se détache du courant Jet Stream et « tombe » de plusieurs kilomètres dans la troposphère pour se positionner à environ 4000/5000 mètres d’altitude où la température ambiante est de l’ ordre de -10 à -15 degrés…

    Ce que l’on appelle « goutte froide » est en fait une immense poche d’air froid (de dimension variable cependant) qui entre en contact avec de l’air chaud venu d’en bas, et le contact génère toujours une puissante dynamique (orages, fortes précipitations, vents violents jusqu’à formation de tornades, grêle)…

    « Tombée » à partir de plus de 12 000 mètres d’altitude où il fait -55 degrés, la « goutte froide » dans la rapidité de sa descente n’a « pas le temps » de passer aussi rapidement, de -55 à -10 ou -15… Et en conséquence, plus elle descend vite, et plus elle est froide et plus la dynamique engendrée est puissante…

    Au sol, que ce soit en hiver ou en été, et donc qu’il fasse 10 degrés ou qu’il en fasse 35, l’air qui contient de l’humidité sous forme invisible gazeuse, est toujours « bien plus chaud » (à 10 ou à 35) qu’ à 4/5 mille mètres d’altitude quand il entre en contact avec la poche d’air froid (de l’air à température comprise entre -20 et -40 à l’intérieur de la « goutte froide »)…

    Sans la « goutte froide » à 5000 mètres d’alitude, l’air est à (normalement) -10 ou -15 degrés…

    C’est la raison pour laquelle les fortes intempéries (violentes tempêtes et orages, fortes pluies, grêle, inondations, affaissements de terrain) peuvent survenir aussi bien en hiver qu’en été.

    Depuis mi octobre 2023 jusqu’en ce début de juin 2024, en trois saisons consécutives, c’est ce que nous avons vu en France : trois saisons désastreuses avec une succession de très fortes précipitations…

    Et « Tout ça », c’est seulement le phénomène de la « goutte froide »… Il y en a bien d’autres, de dynamiques puissantes ( celles de la formation de cyclones, typhons, ouragans sur la majeure partie de chacun des deux hémisphères de la planète c’est à dire entre les 10ème et 65ème parallèles de chaque hémisphère… De part et d’autre de l’équateur circulent des cellules de basse pression positionnées en ceinture (entre 10 sud et 10 Nord) où la dynamique est exclusivement faite d’abondantes et régulières précipitations -orageuses ou non- sans vents violents donc pas de cyclone en zone équatoriale)…

    Dans l’hémisphère austral la « situation » est différente du fait de la « convergence antarctique » (courants maritime et aérien qui circulent autour du continent Antarctique et génèrent de puissantes dynamiques ayant pour dénomination par exemple « 50ème hurlant » et « 60èmes déferlant »)… Il n’y a pas cette convergence là, en Arctique Océanique glaciale. Les régions polaires australes sont donc plus inhospitalières que les régions polaires boréales…