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Journal - Page 16

  • Il Pappa

    Ce sera : retour aux fondamentaux de l’Église Apostolique Catholique et Romaine – et ne l’oublions pas Chrétienne, ce qui la relie aux autres religions de la Chrétienté…

    Et ce sera « en même temps » - pour employer le terme « emblématique » du « en même temps » du Président Emmanuel Macron - « dans la continuité de l’œuvre et des priorités qui furent celles du pape François »… (Mais entre guillemets parce que c’est à venir et que nous verrons, chrétiens et autres, « ce que cela donnera »)…

    « Le mal ne l’emportera pas » tel fut l’un des premiers mots prononcés par le nouveau pape Léon XIV…

    Sous entendu « le mal qui est fait à l’Église et aux Chrétiens » en même temps que le mal qui est fait aux humains, à tous les humains, à chacun des humains… Et en ce sens « tout est dit »… C’est à dire Vladimir Poutine, Donald Trump, Elon Musk, toutes les dictatures, l’Islam radical jihadiste et terroriste, toutes les perversions et déviances culturelles, sociétales, communautaristes, qui s’inscrivent dans un Ordre du Monde de « progressisme consensuel ayant le vent en poupe », les mafias de l’armement et de la drogue, les dominants et décideurs tous multi milliardaires du marché économique axé sur la consommation, les géants de l’Intelligence Artificielle dont le dessein est celui de faire de l’Humain un robot…

    Car c’est bien cela, au 21ème siècle, et précisément ces temps ci, le « Mal absolu », identifié, nommé, défini, tel que ci dessus…

    Là où – peut-être- la vision « scientifique, philosophique, humaniste » indépendante de la Morale, des passions, des émotions, dans toute sa raison d’être, dans sa finalité, dans son dessein, dans son universalité, dans ce qu’il y a d’intemporel en elle… Rejoint la vision Chrétienne… C’est dans l’idée, dans la perspective de la nécessité qu’il y aurait à ne plus avoir recours à la seule violence pour le règlerment des choses… Faire en sorte déjà, que le recours à la violence devienne une étape ou un « passage » mais plus un état permanent… Avant de parvenir à sortir du temps de l’étape ou du passage…

    En somme la vision scientifique, philosophique, humaniste, indépendante de la morale, des passions et des émotions qui rejoint la vision chrétienne… N’a rien à voir avec une « croisade » de combattants en armes – c’est un « tout autre combat »…

     

     

  • Fragilité de l'Être

    Il y a cette fragilité – apparente ou réelle, ou encore assez souvent dissimulée, qui peut aussi par imprudence en s’exposant, se laisser mettre à découvert… Des êtres que nous sommes chacun de nous, dans les mots que nous prononçons en public, dans le regard indécis, craintif, peu assuré que nous portons, dans notre comportement, dans l’expression de nous-même lors d’une situation difficile ou imprévue, en face des autres…

    Nous avons tous par moments, de ces fragilités qui sont comme de petites plaies sur notre peau…

    Et ces fragilités qui nous desservent, mises à nu parce que laissées à découvert par imprudence ou par manque de réflexion, font des êtres que nous sommes des proies pour les faux amoureux dont les lèvres sont bien plus suceuses qu’effaceuses de cicatrices ; pour les conquérants et les arrogants qui nous investissent et se servent de nous en fonction de leurs intérêts…

    Il n’y a presque jamais dans la relation humaine – même entre proches – cette grande force comme celle d’un enfant géant, toute droite, souveraine et inépuisable, serrant entre ses énormes bras la petite silhouette aux os qui craquotent mais ne se rompt point…

     

     

  • Des âmes soufflées sur mon visage

    Visages, regards, voix, rivages, paysages...

     

    Les solitudes tremblent comme des oiseaux mouillés au creux de mains délicates, se détendent et oublient la faim qu’elles ont d’ exploser ce qu’elles contiennent, pour ne souffler entre les doigts de la main que leur haleine d’oiseau.

     

    Mais cette haleine d’oiseau est plus qu’une confidence : c’est un âme toute entière… Inexplosée, mais sans fin tendue dans la joie qu’elle a de se laisser accueillir.

     

    Comme dans la chanson de Mouloudji « Un jour tu verras on se rencontrera », je ne sais quand, mais nous serons tous réunis…

    Comme dans la chanson de Françoise Hardy « L’amitié », nous serons ces oiseaux de passage dans le même petit coin de ciel…

     

    Visages je vous imagine pa ysages, regards je vous imagine lumières, voix je vous imagine paroles, en face de moi dans un train, un bus ; ou aperçus, visages et regards, et écoutées, voix, sur le botd d’un trottoir de Saint-Dié-des-Vosges, ou au milieu d’une rue piétonne à Dax…

     

    Silences dont les langages aussi innombrables que ceux entendus dans tout le paysage, imaginés en torrents de montagne, en laves océanes déferlant sur une plage…

     

    Et encore bien plus que ces visages, ces regards, ces voix, ces solitudes, ces silences... Qui m'ont si fort touché ou même seulement effleuré...

    Ce sont toutes ces âmes soufflées sur mon visage et entrées dans mon regard, portées dans une haleine de mer, plus enivrantes qu’un vin jaune…

     

     

  • Dechetteries

    Dans les déchetteries, des containers sont affectés les uns à ce qui est en bois (objets en bois, planches, caissettes, etc.), les autres en bois également mais étant du mobilier usagé, cassé ; d’autres également pour tout ce qui est en métal… Et il en est qui sont affectés à ce que l’on appelle « les encombrants » (jadis le « tout venant ») où l’on y jette pêle mêle tous les objets usagés utilitaires, décoratifs, produits de la société de consommation, souvent en matière plastique… En gros tout ce que les gens achètent dans des Casa, des Gifi, des Action, Norma, etc. ou dans les grandes surfaces commerciales d’équipements ménagers, de bricolage…

     

    Ce sont d’ailleurs tous ces objets d’une diversité d’usages absolument considérables, que l’on retrouve dans les habitations, dans les débarras, dans les caves et les greniers, ou présents sur des étagères dans les différentes pièces de la maison, et dont beaucoup finissent en « vide-grenier » du village une fois l’an… Tous ces objets de tant d’usages, fabriqués en Chine et acheminés par porte-containers dans les grands ports Européens, Américains, puis véhiculés par des camions de 40 tonnes jusqu’aux centres de distribution, magasins, boutiques, grandes surfaces commerciales…

     

    Comment est traité ce qui, jeté en déchetterie, fait partie des « encombrants » (trié, transformé, détruit si ça peut être détruit – et comment), sachant que les matériaux qui composent tous ces objets selon leurs différents usages sont en général des assemblages ou des mélanges de matières plastique, de produits de synthèse, etc. ? Cela devient ou se réduit en quoi, tout ce qui est ainsi traité ?

     

    Vu le nombre d’habitants sur Terre, l’immensité, l’étendue, la densité de populations, de logements, de centres urbains de millions de personnes ; vu le besoin en consommation au quotidien, d’objets, d’équipements utilitaires ou accessoires, et qui de surcroît doivent être périodiquement renouvelés ; vu la somme et la diversité des activités industrielles et économiques pour fabriquer en aussi grand nombre tous ces objets…

     

    Comment la totalité des déchetteries existant actuellement sur notre planète, peut-elle arriver à traiter, recycler, transformer, détruire tout ce dont les humains se servent, utilisent, usent, au quotidien dans la vie d’aujourd’hui qui n’a plus rien à voir avec la vie d’il y a cent ans, où on n’était qu’un milliard et demi d’humains sur Terre ?

    Cela donne le vertige d’y penser !

     

     

  • "Ne pas railler, ne pas déplorer, ne pas maudire, mais comprendre" [ Spinoza]

    Cependant, lorsque, dans la mesure où l’on parvient à comprendre – ce qui exige recherche, interrogation, réflexion, travail, analyse (en somme « aller au plus profond des choses » et donc au-delà des apparences, au-delà de ce qui, dans un ordre présent du monde, doit se croire et se savoir, au-delà des acquits, au-delà de ce qui est connu et considéré comme étant vrai)…

    Comprendre, vraiment comprendre n’interdit en aucune façon, de se moquer, de critiquer, de contester, de refuser, de s’opposer, de résister, de dénoncer, d’infirmer…

    La grande différence qu’il y a, lorsque l’on comprend, c’est que l’on ne se moque plus, que l’on ne critique plus, que l’on ne conteste plus, que l’on ne refuse plus, que l’on ne s’oppose plus, que l’on ne résiste plus, que l’on ne dénonce plus, que l’on n’infirme plus… De la même façon qu’avant, lorsque nous ne comprenions pas et tenions pour acquit ce qui devait se croire et se savoir universellement et par tous…

    Comprendre, enfin comprendre – le pourquoi, le comment – après tant d’interrogation, de recherche, de travail, de réflexion, d’analyse, de découverte… Suppose et -ou- implique, que l’on communique autour de soi, aux autres, autant qu’il est possible, ce que l’on a compris… Bien qu’il y ait assurément un risque à prendre, à communiquer, lorsque les autres se sentent dérangés par ce qui leur est annoncé…

    La seule manière – à mon sens – de réduire la prise de risque, c’est de ne point faire, de sa moquerie, de sa critique, de sa dénonciation, de sa contestation, de son refus, de sa résistance… Un engagement qui s’apparente à du fanatisme… Mais – ce qui est difficile et exige une indépendance d’esprit au-delà du commun – un engagement d’une grande détermination, d’une grande sincérité et d’une grande lucidité…

    C’est bien là le sens de l’engagement : déterminé, sincère, lucide, mais non partisan fanatisé s’exerçant dans la violence et dans le despotisme…

     

    Mais il y a aussi parmi ceux et celles qui, en ce monde, comprennent – et qui peut-être sont les plus nombreux – se taisent, ne s’engagent pas, demeurent silencieux dans la connaissance qu’ils, elles ont acquise…

    Est ce par crainte d’être persécutés ? Par timidité ? Par manque de courage ? Est-ce que leur incorfort, alors, qui est surtout fait de solitude, n’est pas plus inconfortable encore que l’inconfort qui serait celui d’être persécutés ou bannis de la communauté humaine dont ils, elles, font partie ?