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Journal - Page 79

  • Epizooties

    Si la plupart des épizooties (maladies mortelles des animaux d’élevage dont les bovins, les porcs, les ovins, les volailles) proviennent de pays en développement dans les régions chaudes d’Afrique et d’Asie ; il semblerait cependant que les épizooties lorsqu’ elles se répandent dans les exploitations d’éleveurs producteurs – notamment industrielles – sévissent surtout en Europe (et plus particulièrement dans les pays de l’Europe de l’Ouest : France, Belgique, Grande Bretagne, Allemagne)…

     

    Entend-on parler d’épizooties en particulier de maladies mortelles touchant les bovins et les volailles, au Brésil, en Argentine, au Canada, aux USA ?

     

    Cette question d’une présence répétitive d’épizooties de bovins et de volailles « plus fréquente et plus étendue » en Union Européenne qu’en Amérique ou ailleurs, serait-elle liée au monde des laboratoires de recherche ( étude et recherche de virus, de germes, bactéries ), au monde de l’industrie chimique et les lobbys agro-alimentaires et semenciers (Monsanto, Bayer, etc.) voire des lobbys pharmaceutiques dont les décideurs dominants et leurs assemblées d’actionnaires, protégés et soutenus par « L’Europe de Bruxelles », par les lois qui les avantagent, par les gouvernants « à leur botte »… Qui « tout ce monde là »aurait intérêt à ce que disparaissent les éleveurs et les exploitants de « dimension moyenne et à plus forte raison modeste » ?

     

    Dès lors même qu’une vache est atteinte – ou un poulet ou un canard – dans une exploitation, ce sont tout de suite des mesures « radicales » qui sont prises : abbatage de toutes les bêtes, de tout le troupeau… Et les « indemnisations » (prévues) ne suivent pas dans l’immédiat (et se font encore attendre après plusieurs mois voire années)…

     

    Ce « monde là » des lobbys agricoles, industriels, des laboratoires, de l’industrie chimique, que conforte et renforce dans sa puissance et dans sa domination, l’Europe de Bruxelles et les gouvernants, avec les « flopées d’actionnaires » qui les accompagnent… Sont directement derrière tous les drames paysans, derrière tout ce que subissent des millions de gens dans leur vie quotidienne (misère, précarité, chômage, déserts médicaux, fermeture d’usines et d’entreprises, hôpitaux et écoles et services publics à l’abandon)… Et sans doute « y sont-ils pour quelque chose » dans ces épizooties ( « vache folle » en 2001 et autres maladies bovines, successions de grippe aviaire, etc.) … C’est tout de même « curieux » que l’on n’observe pas toutes ces épizooties de bovins et de volailles – en dimension équivalente – en dehors de l’Europe et plus particulièrement au Brésil, en Argentine, aux USA, au Canada…

     

    Ce « monde là » des lobbys et des actionnaires, est un monde d’assassins, il est représentatif de la nouvelle barbarie du 21ème siècle qui, d’une manière plus hypocrite, plus pernicieuse, « vaut bien » en horreur la barbarie sanglante des siècles passés où l’on pendait, où l’on rouait, où l’on torturait, où l’on passait au fil de l’épée, où l’on affamait, où l’on massacrait, où l’on incendiait…

    À noter que la barbarie des siècles passés n’a pas, loin s’en faut, de nos jours, disparu, comme l’on peut le constater avec les guerres et les conflits qui sévissent au 21ème siècle où sont bombardées et massacrées des milliers de personnes…

     

     

     

  • Fin du moteur thermique en 2035 ?

    L’interdiction à la vente – en France et dans l’ Union Eurpéenne – en 2035, des véhicules automobiles thermiques (essence, diesel, biocarburant) étant prévue, planifiée…

    Qu’en sera-t-il alors pour les millions de camions de fort tonnage, pour les avions de passagers et de fret, pour les cargos transportant des centaines de containers sur les océans ?

    Quand on sait qu’une voiture de modeste taille et puissance doit être dotée d’une batterie d’un minimum de 160 kg – jusqu’à plus de 300 pour une voiture puissante – et qu’un semi remorque ou un camion de 38 tonnes doit être doté d’une batterie d’au moins deux tonnes… L’ on imagine la quantité « phénoménale » de minéraux à extraire du sous-sol de notre planète – en des lieux et sites d’exploitation limités et épars – pour faire tout rouler, voler et voguer, à l’électricité – avec des batteries nécéssitant l’emploi de ces « métaux dits rares »…

    Il y a bien là une disproportion manifeste et évidente entre le gigantisme démesuré des véhicules (autos, camions, navires de transport, avions) dans le monde tous pays confondus, et la quantité exploitable des gisements de minéraux dans le sous-sol de notre planète, forcément limitée…

    Peut-être… (l’on peut « tout espérer » de l’évolution de la Science et de la Technologie) que, au siècle prochain sinon dans la seconde moitié du 21ème siècle, l’on parviendra, par des sortes de « centrales satellites » en orbite autour de la Terre, à capter l’énergie produite dans le cosmos (énergie venue des étoiles proches, déjà du soleil) et à transformer cette énergie « inépuisable » en énergie électrique transportable par « centrales relais » puis par centrales construites sur la Terre afin d’ alimenter en énergie électrique tout ce qui roule, qui vole, qui vogue…

    Une « manne » d’ une « toute autre dimension » que celle, actuelle, pour les Lobby’s et Consortiums de l’ Energie dominants sur le Marché !… Et pour les quelques futurs deux cents millions de milliardaires qui eux, « ne passeront pas par des touropérators pour leurs voyages dans l’Espace » ! Ce qui n’empêchera pas pour autant dix milliards d’humains connectés, de se servir de smartphones à écran holographique trois dimensions, pour échanger, partager, diffuser sur les réseaux sociaux dont les noms sont à inventer : de nouveaux « TikTok » et « Facebook » et « Instagram » ultra sophistiqués - effets-spécialisés » !

     

     

  • L'humour... Et le pardon

    L’ humour le plus noir, le plus dérangeant, le plus iconoclaste, ne répandant pas le sang, ne demeurant que du verbe – ou du dessin – est cependant une arme à double tranchant dans la mesure où d’un côté, il expurge la violence mais où de l’ autre côté il incite à la violence…

    C’est – peut-être – une question de degré dans la noirceur, dans l’insolence, dans ce qui dérange… Qui contribue à expurger la violence : un tel degré atteint qu’il devient impossible d’accomplir le geste qui tue…

    Mais le risque d’incitation à la violence existant toujours, faut-il pour autant bannir, condamner ou empêcher d’être l’humour le plus noir, le plus dérangeant, le plus iconoclaste ?

     

    De même le pardon est une arme à double tranchant contre la perpétuation sans fin de la violence, dans la mesure où d’un côté le pardon peut contribuer à réduire la violence – comme s’ il « remettait les compteurs à zéro » façon Nelson Mandela par exemple – mais où de l’autre côté le pardon provoque, exacerbe et amplifie la violence…

    C’est peut-être là aussi, une question de degré atteint dans le pardon : un tel degré qu’il devient impossible d’accomplir le geste vengeur et meurtrier…

    Le risque encouru qu’il a à pardonner existant toujours, faut-il pour autant qualifier le pardon de faiblesse dangereuse et coupable ?

     

  • Liberté d'expression menacée, mais laquelle ?

    Samedi 4 mai 2024 sur France Inter entre midi et 13h, lors de l’entretien duel Natacha Polony et Gilles Finchelstein, fut évoqué TIKTOK, une application pour smartphone créée en septembre 2016 éditée par le géant Chinois ByteDance, plateforme de contenus d’actualités personnalisées…

    À l’origine, TIKTOK était dédié à la création et au partage de courtes vidéos musicales et danse.

    Jusqu’à lété 2018 TIKTOK voisinait avec Musical.Ly, application de type Karaoké très populaire chez les ados, cette application ayant disparu des smartphones le 2 août 2018 pour laisser la place à TIKTOK.

     

    Les utilisateurs – le plus souvent des adolescents, de jeunes adultes de moins de 30 ans, mais aussi des pré-adolescents voire des enfants de 8, 9 et 10ans – sont de plus en plus nombreux à s’exprimer, à se produire sur ce réseau social qu’est TIKTOK en se filmant et se « selfiant », reprenant « en boucle » des chansons récentes à succès (de saison) ou réalisant des « chorégraphies » personnelles, et cela sur des modèles ou « effets spéciaux » proposés par l’application.

     

    Ce sont donc, ces « productions » personnelles affichées, mises en ligne, partagées et relayées avec le plus de «likes » possible, pour l’essentiel, des « créations » de « comédie de premier niveau », où mode, apparence, mise en avant de soi, exhaltation de la beauté selon des critères ayant cours, et… (il faut le dire) sexualité exacerbée, d’autant plus que des mineurs s’adonnent à ces « créations » et « productions »…

     

     

    Il « serait question » (mais rien n’est moins sûr) que TIKTOK en France notamment et peut-être dans d’autres pays Européens, serait par décision gouvernementale ( Exécutif et Assemblée Législative) évincé des réseaux sociaux, tout comme cela est prévu aux USA si ce réseau social ne coupe pas ses liens avec ByteDance et la Chine.

     

    Il faut dire que TIKTOK est devenu actuellement – par rapport à sa vocation d’origine – une sorte d’amalgame entre Facebook et Instagram en ce sens, que, tout comme sur Facebook et sur Instagram, l’ on peut aussi poster des « scoops du jour », des propos de toutes sortes pouvant « faire sensation » ou même des propos haineux, racistes, stigmatisant des personnes en particulier, où l’on peut exposer sa vie privée, ses proches notamment… La grande différence par rapport à Facebook étant que sur TIKTOK et sur Instagram, c’est le texte court (quelques lignes) qui est privilégié, avec l’image, la séquence vidéo…

    Ainsi « l’on ne doit pas trouver beaucoup d’artistes, d’écrivains, de penseurs, de développements « élaborés » de thèmes d’actualité, sur TIKTOK et sur Instagram, comme cela peut être le cas sur Facebook…

    Autrement dit TIKTOK est un « univers de communication et de production » de banalités de la vie quotidienne, de médiocrité d’expression, de relation et d’échange où ce qui est ressenti comme « créatif » ou « original, personnel » est en fait soutenu par la technologie des effets spéciaux…

     

    Si TIKTOK devait être évincé des réseaux sociaux, cela ne serait à mon sens qu’un « coup de canif » porté à la liberté d’expression.

    Or dans un pays « démocratique » - ou se réclamant démocratique – ce qui restreint ou limite la liberté d’expression, n’est jamais que « coup de canif » porté à la liberté d’expression… Ce qui n’est point le cas dans les pays totalitaires anti démocratiques où « l’on coupe carrément la tête », où l’on emprisonne, attente à la vie, censure les écrivains, les penseurs contestataires ou opposés à l’ordre dominant…

    « Quelques coups de canif » portés à la liberté d’expression ne porte pas vraiment atteinte à la liberté d’expression dans le plein sens du terme…

     

    J’imagine… la tête que ferait « Ursula », la fille d’une de mes connaissances, « scotchée » à son smartphone plus de quatre heures par jour, si elle ne pouvait plus partager avec ses 50 copines, ses « élucubrations dansolotantes » et ses « scoops du jour », TikTok ayant été évincé des réseaux sociaux ! Ça me ferait une belle jambe ! Bon c’est vrai, il resterait Instagram…

     

     

  • Quelle Palestine en tant qu'état ?

    Dans les campus et universités américaines, à Science Po et dans les universités Françaises et Européennes ; où une partie des étudiants soutient les palestiniens et affiche « Gaza on est avec toi », ces mêmes étudiants – ainsi que les gouvernements et les partis politiques favorables à la « solution à deux états » (Israël/Palestine) – s’interrogent-ils sur ce que serait un état palestinien ?

    Comment et avec qui cet état palestinien, s’il était défini, créé, reconnu, serait-il gouverné ? Et avec quel financement, quelles ressources d’ordre économique et de marché ? Y-a-t-il dans une palestine actuellement inexistante en tant qu’état, des puissances industrielles et agricoles, enfin tout ce qui fait exister en tant qu’acteur sur le marché (importation, exportation de produits de consommation, d’équipements) un pays et permet à ce pays de « vivre par lui-même » ?

    Dans « l’état actuel des choses » il est clair que la bande de Gaza et que les territoires de Cisjordnie administrés civilement et militairement par l’Autorité Palestinienne, se trouvent sous la domination d’un gouvernement du Hamas et d’Islamistes, hostile à Israël et souhaitant la disparition d’Israël.

    Alors, une palestine en tant qu’état défini, créé et reconnu, mais entièrement sous la domination d’ un gouvernement islamiste et guerrier (en fait une dictature au sens propre du terme) n’est absolument pas la « solution » ! Et l’on comprend qu’Israël ne veuille pas d’une telle palestine ! (même l’Isralélien modéré qui n’est pas un « va-t-en-guerre »)…

    Une palestine en tant qu’état souverain et indépendant oui, mais démocratique, républicain, et non sous la domination d’un gouvernement Islamiste Hamas ou autre. C’est cela, sur quoi un palestinien devrait se battre, pour éliminer le Hamas et se doter d’un gouvernement démocratique ; c’est une telle palestine, démocratique, républicaine et sans islamistes dominants et guerriers, qu’il « faudrait soutenir » ! Et non pas une palestine du Hamas !

    Reste ce qui permet à un pays d’exister économiquement, avec ses ressources, son financement lui permettant de fonctionner… Et qui « aiderait » un état palestinien enfin instauré et reconnu, sinon l’Iran, le Qatar, l’Arabie Saoudite, les Emirats, et peut-être la Chine ou la Russie… Ainsi que les pays « anti occidentaux » ? ( lesquels pays d’ailleurs, soutiennent ou sont du côté du Hamas ou ne considèrent pas le Hamas comme une organisation terroriste)…

     

    Certes, 35000 morts Gazaouis depuis le 7 octobre 2023 « ce n’est pas rien » … Notamment lorsque défilent sur les écrans des télévisions ces images de dévastations à grande échelle (à perte de vue)…

    Mais que dire, alors, des victimes Ukrainiennes – militaires et civiles – sans doute dix fois plus nombreuses qu’à Gaza, depuis le 24 février 2022, de la barbarie et des « crimes de guerre » de l’ armée Russe, des destructions de villes dont il ne reste, comme à Gaza, que des ruines ?

    Que dire des quelque 380 000 victimes dont plus de la moitié sont des civils, dont 15 000 enfants ayant péri dans les bombardements ainsi que par malnutrition (famine) au Yémen en huit années de guerre ?

    Que dire du million de Ouïghours internés dans des « camps de rééducation » par les Chinois, et des milliers de personnes dans le Xinjiang, « disparues » ?

    Que dire des conflits armés qui, depuis plusieurs années, sévissent et font de nombreuses victimes dont des enfants, déplacent des populations, au Burkina Faso, en Somalie, au Soudan, en Birmanie, au Nigeria, en Syrie ?

    Pourquoi dans les campus américains, dans les universités françaises et européennes, pourquoi une partie des populations des pays du monde occidental, pourquoi ne se mobiliserait -on pas AUSSI, contre tout ce que subissent les populations Ukrainienne, Ouïghoures, Birmanes, Yéménite, Somalienne, Soudanaises, Syriennes … ?

    Déjà, au moins, des manifestations de masse devant les ambassades des pays dont les gouvernements et les armées massacrent des civils, dont des enfants…

    Si dans le conflit entre Israël et le Hamas (avec le Hezbollah et l’Iran derrière), le Hamas à Gaza et dans les enclaves palestiniennes de Cisjordanie est un problème, Benyamin Netanyaou aussi et tout autant, est un problème… (D’ailleurs il sait bien, Benyamin Netanyaou, qu’il ne peut rester au pouvoir que tant que durera la guerre)…

    Et les colons grands propriétaires installés en territoire palestinien en Cisjordanie, soutenus par l’armée de Benyamin Netanyaou, avant d’être Juifs, sont d’abord – et ça ne date pas d’ hier – des colonisateurs, des dominants, au même titre que tous les autres potentats et grands propriétaires de par le monde, d’aujourd’hui et d’hier, qu’ils soient Blancs, Noirs, Jaunes, Chétiens, Musulmans ou Juifs…