compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Journal - Page 79

  • Libération du camp d'Auschwitz 27 janvier 1945

    Les témoins encore vivants, très âgés, rescapés des camps de la mort, ont tous déclaré en substance :

    « Qu’il ne fallait plus que l’on désigne des personnes considérées indésirables en fonction de leur couleur de peau, de leurs origines, de leur religion, de leur mode de vie, de leur culture »…

    C’était là, en gros, le sens du message des survivants…

    Oui MAIS…

    Il y a tout de même dans le monde des gens qu’il faut désigner comme étant des ennemis de l’humanité et qui sont des personnages plus puissants que des gouvernements, tant leurs fortunes sont colossales et que leur pouvoir est illimité et que leur domination s’exerce dans toutes les activités humaines marchandes de produits, de biens et de services…

    Ces gens là, donc, des personnages plus puissants que des gouvernements, aux fortunes colossales et au pouvoir illimité, et avec leurs plus proches collaborateurs et associés… Sans oublier aussi les grands caïds de toutes les mafias et leurs cartels … Sont les ennemis de l’humanité ! Il faut les désigner, les identifier, il faut qu’ils soient ciblés, qu’ils fassent l’objet de violences, de propos haineux à leur égard, des caricatures les plus insolentes et les plus irrespectueuses sur les réseaux sociaux…

    Il faut détourner vers eux, toutes les vindictes, tous les anti ceci cela, toutes les discriminations, au lieu de continuer à s’en prendre à tous ceux que depuis si longtemps dans l’histoire et qu’encore aujourd’hui l’on agresse, stigmatise et parfois assassine ou cherche à éliminer…

    Il faut que se lève de par le monde un mouvement qui s’oppose à ces ennemis de l’humanité que sont ces personnages si puissants et leurs associés et collaborateurs, et dont l’objectif de ce mouvement viserait à détruire ces personnages et les systèmes qu’ils ont mis en place ; en somme que leur pouvoir passe entre les mains des peuples qui eux, sauront bien mieux gérer, du moins gérer différemment c’est à dire dans l’intérêt de tous plutôt que dans l’intérêt d’une minorité élitiste et prédatrice…

    Il n’y a que ce vocable pour désigner les ennemis de l’humanité : « salauds » ! À bas les salauds ! (Et leurs « cliques »)…

    « Comme c’est curieux » !, à la cérémonie commémorative de la libération du camp d’Auschwitz, le 27 janvier 2025, n’étaient points présents : Elon Musk, Donald Trump, Vladimir Poutine… Et bien d’autres…

     

     

  • Inertie des peuples

    L’inertie des peuples a pour moteur le genre de liberté que l’on donne à ces peuples…

    Il est certain que ce genre de liberté est la meilleure forteresse des tyrans…

    La preuve ? L’abandon de toute modération de tout ce qui se dit, s’écrit et se montre sur les murs où tout le monde dit, s’écrit et se montre…

    Le résultat ? Plus rien ne vaut quoi que ce soit, alors tout devient possible à qui détient le pouvoir puisque ce qui vaudrait quelque chose en tant qu’appel à résistance et combat, n’ayant plus aucun impact et se trouvant noyé dans la masse, le pouvoir du tyran n’a plus de limite et s’inscrit dans la durée…

     

  • La facture écologique à venir

    Le Trumpisme va rendre la facture écologique très élevée en ce sens que les catastrophes liées au changement climatique, par leur fréquence et leur intensité, vont affecter l’ensemble de la planète, à commencer par tout le territoire des USA…

    Mais de toute manière, la facture écologique avant l’élection de Trump est déjà très lourde.

    Et il est certain que les privilégiés que sont les personnages les plus riches, s’établissant en des lieux particuliers moins impactés – par les incendies, les inondations notamment- et relativement bien protégés du fait des aménagements de leurs habitations et propriétés, ne se sentent pas trop concernés par ce qui menace le plus grand nombre d’humains dans les prochaines années…

    Cependant, au final, la facture écologique sera si élevée, que même les plus riches et les mieux assurés et protégés, seront eux-aussi, impactés… Et qu’alors, dans l’immensité des pleurs du plus grand nombre, retentira aussi le rire du même plus grand nombre, à la dévastation des palaces, des somptueuses villas et propriétés des milliardaires…

    Aucun terrorisme de quelque obédience que ce soit ne sera plus « vengeur » ou « punitif » que le terrorisme exercé par les catastrophes climatiques…

    « Mourir en voyant mourir ceux qui nous font mourir, n’est-ce pas mourir en beauté, ou tout au moins mourir moins dramatique » ? – dis-je…

     

    « Quand crèveront les salauds en même temps que nous, ça nous sera moins dur de crever ; et, d’une certaine façon, il sera alors intéréssant d’être témoin de l’anéantissement des salauds ! » …

     

     

  • Fuck Tik Tok !

    Que dire de la disparition de Tik Tok aux USA ? Du fait que 170 millions d’Américains devront désormais se tourner vers un autre réseau, ayant vu toute leur production quotidienne devenir inaccessible ?

    Et s’il se passait la même chose en Europe ?

    Je ne suis pas – loin s’en faut – un « fan » de Tik Tok… Mais la liberté d’expression à mon sens implique (devrait impliquer) que l’on en reconnaisse les conséquences et donc, que l’on reconnaisse ce que l’on en fait, ce qu’elle devient avec toutes ses dérives, ses violences, ses banalités, ses médiocrités… Afin, dis-je, de combattre, de dénoncer, de mettre en évidence, ses dérives, ses violences, ses banalités, ses médiocrités… Au risque que ce combat devienne de plus en plus difficile jusqu’à en être désespérant… Parce que devant faire face au « nivellement par le bas » des masses soumises, conditionnées et indifférentes, qui, elles, sont faites de gens qui pensent être libres mais en réalité ne le sont plus puisque leur liberté est entièrement encadrée…

     

    La très grande majorité de ceux et de celles qui s’expriment sur les réseaux sociaux dont les plus utilisés sont Tik Tok, Instagram et Facebook, n’a pas conscience de ce qu’implique la liberté d’expression : ils disent, ils écrivent, ils postent une photo, une image… Point barre… ça s’arrête là, aucune réflexion…

     

    Si censurer ou interdire appelle à la résistance et au combat, comme c’est le cas pour les régimes autoritaires, alors peut-être que dans les pays où la liberté d’expression est limitée, surveillée, et où les opposants et résistants au régime sont poursuivis… La parole des opposants alors, lorsqu’elle parvient à être connue ailleurs que dans leur pays, a davantage d’impact…

    Dans les pays « libres » en revanche, s’opposer ou résister à un « ordre des choses » devient banal, ne porte pas à conséquence, et donc n’a plus le même impact… Et « quelque part ça profite en fin de compte à une élite dominante qui « laisse faire » à dessein, et qui de surcroît encourage – avec le « nivellement culturel par le bas » - la médiocrité, la banalité, tout ce qu’il ya de plus ordinaire et à la portée de tout un chacun… Tout cela bien sûr « noyant dans la masse » ce qui mériterait d’être reconnu, partagé, encouragé…

     

    Dans l’optique d’un Elon Musk, la liberté d’expression sans modération aucune est le moyen le plus sûr de rendre invalide, invisible, « écrasé par la masse » toute forme de résistance et d’opposition à un ordre du monde : laisser s’exprimer ce qui dans cet ordre du monde, sera très certainement « zappé » (et donc n’aura pas d’effet)

    Le « laisser faire » est plus efficace que la censure, parce que les populations, les sociétés, conditionnées et « nivelées par le bas », constituent un rempart contre les invasions dont ne veulent à aucun prix les dominants aux pouvoirs illimités…

     

    Mais le « calcul » d’un Elon Musk et de sa clique d’admirateurs et de partisans de sa vision du monde (que l’on pourait comparer avec le pouvoir de l’Intelligence Artificielle en réalité produit de l’intelligence humaine) n’a peut-être pas inclus dans sa logique pourtant hyper bien rodée, la capacité de « certains éléments isolés et dispersés de la masse » à trouver le moyen de faire tomber le rempart en entraînant une bonne partie de la masse !

     

     

  • Une actualité qui galope à toute vitesse

    Et qui de surcroît par son évolution tout aussi rapide, « désactualise » ce dont il a été témoigné à tel moment, le dépasse et le rend obsolète…

     

    L’actualité événementielle, locale, régionale, nationale, internationale, selon ce qui est évoqué, décrit, commenté, au jour le jour, en tant que témoin que l’on peut être de ce qui survient dans le temps présent, en fonction de ce que l’on apprend – dans la mesure où réside une part de vérité plus importante que ce qui est supposé ou faux, inexact ou dénaturé, exagéré-  ; en fonction également de la manière dont on « voit les choses »…

    L’actualité donc, « court plus vite » - bien plus vite- dans le monde d’aujourd’hui, qu’elle ne courait, jadis – mettons avant l’arrivée et le développement des nouvelles technologies de la communication (internet)…

     

    Quoique, indépendamment d’internet – par exemple en 1950 ou en 1970 – un chroniqueur qui rédigeait un journal d’actualité au quotidien, en tant qu’observateur et témoin, voyait en quelque sorte son texte rédigé tel jour, conserver tout son sens, rester actuel et «faire sens » ; ou que dans le début des années internet – et même encore dans les années présentes où « tout va et évolue si vite » , il reste parfois encore possible à un chroniqueur au jour le jour, de produire un texte d’actualité à propos de tel ou tel événement, fait divers, qui « continue de faire sens » même si l’événement perd très vite de son actualité et de son impact… Mais il faut reconnaître que c’est de plus en plus difficile…

     

    Ainsi la chronique au jour le jour, à laquelle un témoin et observateur de son temps peut se livrer, d’il y a un an, voire d’il y a à peine quelques semaines, n’a plus de réalité dans un présent où « tout évolue en s’accélérant » … Et alors, est-ce que tel texte écrit il y a 6 mois, un an, « fait encore sens » ?

    C’est cela, aujourd’hui dans une actualité qui « galope » à toute vitesse (et qui rend ce qui a été « caduc » ou dépassé), le problème pour qui d’entre nous du commun des mortels, et même pour un professionnel de l’information, témoigne, rédige en tant que témoin, observateur…

     

    «Parvenir et réussir à laisser ressortir ce qui fait sens, qui ne vieillit ni ne s’use, c’est presque une gageure de nos jours…

    Et qui s’y exerce et s’y risque, devient de plus en plus isolé, invisible ou « hors sol »…